18/07/2016
LES MYSTERES DE LARISPEM :le sang jamais n'oublie (tome 1)
roman
de Lucie PIERRAT-PAJOT
Illustré par Donatien MARY
Éd Gallimard jeunesse, avril 2016, 259 pages -16 €
Par une sombre nuit, Liberté, réparatrice d'automates et Carmine apprentie bouchère explorent les maisons abandonnées, en quête de quelques biens à revendre. Mais la demeure qu'elles ont choisi de « visiter » s'avère n'être pas aussi vide qu'il le semblait ; et les deux jeunes maraudeuses se voient forcées de fuir en n'emportant pour seul butin que quelques bijoux et un livre énigmatique, qui semble attirer les convoitises de bien des personnages peu recommandables.
Pendant ce temps, Nathanaël, orphelin aux origines mystérieuses, voit ses chances de devenir apprenti et de quitter l'orphelinat réduites à néant par son irascible professeur de mathématiques... Pour découvrir quelques heures plus tard que ce dernier a succombé à un étrange mal. Est-il coupable de cette mort ?
Nous somme en 1899, la Commune maintenant connue sous le nom de « Seconde Révolution » a triomphé et Paris est devenue Larispem, une cité-État à la pointe du progrès où liberté et égalité font force de lois. L'éducation pour tous (et toutes!) est obligatoire, Notre-Dame de Paris a été transformée en aérogare et Jules Verne est un véritable héros national. Mais les Frères de sang, société secrète rassemblant les ennemis de la société Larispemoise (pour la plupart des aristocrates déchus possédants d'étranges et dangereuses facultés) semblent bien décidés à semer la terreur et à reprendre le pouvoir.
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28/12/2013
LE SIGNE DE DÉDALE
Roman historique
de Florence BREMIER
Éd. Oskar, coll. Polar, août 2013
213 pages – 14,95 €
Nikolidès, un jeune orphelin, est apprenti potier dans l’atelier de maître Marcidon. Un matin, il trouve l’atelier sans dessus dessous et aucune trace de son maître… Dans le désordre laissé par les ravisseurs de Marcidon, Nikolidès découvre deux fragments d’un dévidoir, celui-là même qu’aurait fabriqué Dédale et qu’Ariane confia à Thésée pour dérouler le fil qui lui permettrait de s’extraire du labyrinthe après avoir tué le Minotaure. Aidé de son amie Graséis, fille du magistrat Mégaclès, et du sculpteur Phidias, alors occupé à réaliser les statues du Parthénon, Nikolidès se met en quête du troisième fragment du dévidoir, convaincu qu’il le mènera au trésor de Dédale et à son maître disparu.
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03/06/2013
GLADIATEUR – Tome 1 : Le Combat pour la liberté
Roman épique et antique
de Simon SCARROW
Traduit de l’anglais pas Julien Ramel
Éd. Gallimard Jeunesse
Février 2013, 364 pages – 14,50 €
Empire romain, 61 av. J.-C. Marcus vit paisiblement avec ses parents dans une ferme de Leucade, une île du nord de la Grèce. Son père, Titus, est un ancien centurion qui a participé aux guerres Serviles ; sa mère, une esclave qu’il a gagnée aux termes des combats qui ont vu la défaite du grand Spartacus. Mais les affaires de Titus sont mauvaises. Plusieurs années de récoltes médiocres l’ont contraint à emprunter de l’argent à Decimus, questeur de Rome pour la Grèce. Decimus réclame sont dû, lourdement assortis d'intérêts. Titus refus de payer et meurt dans un affrontement avec les gens du questeur. Sa femme et son fils sont vendus comme esclaves. Séparé de sa mère, Marcus est acheté par le propriétaire d’une école de gladiateurs.
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22/10/2012
DANS LA NUIT BLANCHE ET ROUGE
Roman historique et fantastique
de Jean-Michel PAYET
Éd. Les Grandes Personnes
Septembre 2012, 507 pp. – 18 €
Pétrograd, février 1917. La Russie est en guerre, le peuple a faim et soif de liberté, le régime tsariste est à bout de souffle. Tsvetana Kolipova, jeune comtesse de dix-sept ans, s’engage aux côtés de ceux qui veulent un monde plus juste. Alors qu’elle tente de récupérer, dans un vestiaire de l’opéra où elle est ballerine, un poème qui doit être publié dans un journal clandestin, elle fait une étrange rencontre et une découverte qui va bouleverser sa vie. En lieu et place du poème, elle trouve un titre de propriété d’un appartement au nom de son père, qui la mène sur la trace d’une demi-sœur, Natacha, dont elle ignorait l’existence.
Plus tard, elle découvre que Roman, l’envoûtant jeune homme qu’elle a rencontré lors de son effraction dans les vestiaires de l’opéra, est lié à Natacha à travers une bague étrange et magique et que de la possession de cette bague dépend le destin de Roman. Mais Tsvetana et Roman ne sont pas les seuls à vouloir récupérer le précieux bijou… Commence alors une incroyable poursuite à travers la Russie et l’histoire.
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14/09/2012
VELVET
Roman historique de Mary HOOPER
Traduit de l’anglais par Fanny Ladd et Patricia Duez
Éd. Les Grandes Personnes, sept. 2012
325 pages – 17,50 €
Au début du XXe siècle, à Londres, Velvet, une jeune orpheline, survit en travaillant dans la chaleur et la moiteur étouffante d’une blanchisserie. Mais la chance lui sourit deux fois : d’abord on lui confie le linge de riches clientes, ensuite l’une d’entre elles, Madame Savoya, une médium très en vue, la prend à son service. Quittant l’enfer de la condition ouvrière, Velvet découvre les fastes d’une grande demeure londonienne et les mystères du spiritisme.
Aux côtés de Georges, le bel assistant de Madame Savoya, elle assiste fascinée aux échanges quotidiens entre cette dernière et le monde des esprits. Envoûtée par la beauté et le talent de la maîtresse de maison, tout autant que par les yeux verts de Georges, Velvet se rêve en épouse comblée et fortunée et délaisse son vieil ami Charlie.
Un peu naïve, elle est cependant de plus en plus intriguée par les pouvoirs de la médium, au point de se mettre bientôt en danger…
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22/07/2012
MAX
Roman ado de Sarah COHEN-SCALI
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Scripto
Mai 2012, 473 pages - 15,90 €
Max est le premier né du Lebensborn de Steinhöring, en Bavière. Fruit de l’union – forcée – entre une jeune femme choisie pour son « aryenité » et un SS. Max est né sous une bonne étoile nazie, le 20 avril, jour de l’anniversaire du Führer et il est baptisé par Hitler en personne. Max – renommé Konrad – représente la future élite aryenne du programme des Lebensborn initié par Himmler et dont le but est de créer une nouvelle race conforme aux exigences nazies. Ausculté, mesuré, examiné sous toutes les coutures, Max passe avec succès toutes les sélections du docteur Ebner. Il est conforme et ne sera pas « réinstallé » (tué). Bien au contraire, il deviendra la mascotte du Lebensborn et suivra un parcours de parfait petit nazi de la fabrique des bébés aryens à la Napola, l’école – paramilitaire - de l’élite du Troisième Reich. Pire encore, Max est, dès son plus jeune âge, un auxiliaire des crimes nazis, utilisé pour faciliter les enlèvements d’enfants polonais, considérés comme aryen-compatibles, et leur intégration dans l’école où sont regroupés les enfants volés à leur parents, en vue de leur germanisation et de leure future adoption par des familles allemandes.
Pour nous raconter cette histoire ignoble – et pourtant inspirée de faits bien réels – Sarah Cohen-Scali choisit de placer son lecteur dans la tête de Max. Dès avant sa naissance, c’est lui qui nous dit qui il est et à quelle abomination il participe. Tout puissant, il observe, il sait. Le viol de sa mère, les enfants arrachés à leurs mères, ceux « réinstallés » (comprendre : déportés et tués), les tueries, les viols répétés des femmes polonaises, la réduction des femmes à un sexe et un ventre obligés de produire de bons petits aryens.
14/02/2012
KABYLIE TWIST
Roman historique et policier de Lilian BATHELOT
Éd. Gulf Stream, coll. Courants Noirs
Février 2012, 355 pp. - 14,50 €
Été 1960 – hiver 1962. Lopez, un jeune inspecteur de police fraîchement débarqué dans le Constantinois, se penche sur une série d’attaques sanglantes contre des fermes appartenant à des Français. Tout naturellement, en ces temps où «les événements» d’Algérie font rage, ces attaques sont attribuées aux indépendantistes algériens. Lopez soupçonne une toute autre réalité.… Et il n’est pas le seul à découvrir le sordide et l’inhumain derrière la façade des discours officiels: Richard, Michel, Najib, Sylvie, Claveline, Monsieur Germain… Tous affrontent des réalités qui les transforment durablement.
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24/10/2011
LES FANTÔMES D'OCTOBRE. 17 octobre 1961 | roman d'Ahmed KALOUAZ
Éd. Oskar, coll. Histoire et Société
oct. 2011, 128 pp. - 9,95€
Fantômes d’octobre, c’est l’histoire de Belkacem, telle que nous la raconte son petit-fils. Parti d’Algérie, avec sa femme et ses trois enfants, pour fuir la guerre et la misère, il trouve en France, la misère et… la guerre. Ces fantômes ce sont tous ces travailleurs algériens, «Français musulmans d’Algérie» venus vendre leur force de travail dans la France des Trente Glorieuses en espérant une vie meilleure, à l’abri des violences qui font rage en Algérie. Ces invisibles qui font tourner à plein régime la machine économique française et s’entassent dans des bidonvilles bien loin de leurs modestes rêves d’une maison, d’un travail, d’une école pour leurs enfants… Ces fantômes, enfin, ce sont ces disparus du 17 octobre 1961, battus à mort et jetés dans la Seine par la police parisienne aux ordres du préfet Maurice Papon.
Venus en masse manifester, à l’appel (pas vraiment négociable) du FLN, contre le couvre-feu vexatoire qui leur est imposé et qui les empêche de travailler et de vivre normalement, les Algériens de France, hommes, femmes et enfants, font face à une violence inouïe. Les coups pleuvent, les arrestations se multiplient, plusieurs milliers d’hommes sont conduits au Palais des sports, puis au stade Pierre-de-Coubertin, où ils subissent sévices physiques et humiliations…
Belkacem, comme tant d’autres, ne prendra plus jamais le chemin qui le menait au bidonville de Nanterre. Pas plus qu’il ne retournera sur sa terre oranaise. Et malgré l’accession à l’indépendance de l’Algérie, en juillet 1962, sa famille, comme celle d’Ahmed Kalouaz, fera le choix de rester en France.
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25/03/2011
BIBLIOGRAPHIE JAPON | ROMANS
NB : les dates entre crochets [...] sont celles de la première édition en France ou de l’édition originale, les autres dates sont celles de l’édition la plus récente.
Les titres se rapportant à Hiroshima ou à la Seconde Guerre mondiale au Japon sont signalés par √√
(Première publication de la bibliographie juillet 2005 / actualisée mars 2011)
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20/03/2011
Pluie Noire | roman de Masuji Ibuse
Traduit du japonais par Takedo Tamura et Colette Yugué
Éd. Gallimard, coll. Folio
[1966] août 2004, 382 pages - 7,80 €
Au lendemain du bombardement d’Hiroshima, la famille Shizuma – Shigematsu, le père, Shigeko, la mère et Yasuko leur nièce et presque fille adoptive – s’est réfugiée dans le village de Kobatake, à une centaine de kilomètres. Tous trois ont été «atomisés» à des degrés divers, mais cinq ans après la fin de la guerre seul Shigematsu semble avoir développé la «maladie atomique». Yasuko est une belle jeune fille, qui ne parvient pas à se marier tant la défiance est forte vis-à-vis des rescapés.
Persuadé que la «pluie noire» qui s’est abattue sur l’ouest de la ville n’a pas contaminé sa nièce, Shigematsu entreprend de recopier son «Journal d’un rescapé» où il relate dans les moindres détails les événements dont il fut témoin entre le 5 et le 15 août 1945. Le journal de Shigematsu (ainsi que des extraits de ceux de Yasuko et Shigeko) constitue l’essentiel du livre. Mais cet effort du souvenir ne suffira pas à faire le bonheur de Yasuko… Ce roman remarquable est déstabilisant, tant son auteur pousse loin le parti-pris de la précision documentaire sans jamais prêter à ses protagonistes de pensées anachroniques. Le lecteur est à la fois submergé de détails (la vie quotidienne, les menus en temps de famine, la géographie du désastre, les symptômes des maladies…) et époustouflé par l’ignorance générale dans laquelle sont englués les personnages. Cinq ans après les bombardements, la «maladie atomique» a à peine un nom, quant aux traitements…
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