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14/09/2012

VELVET

velvet.gifRoman historique de Mary HOOPER
Traduit de l’anglais par Fanny Ladd et Patricia Duez
Éd. Les Grandes Personnes, sept. 2012
325 pages – 17,50 €

Au début du XXe siècle, à Londres, Velvet, une jeune orpheline, survit en travaillant dans la chaleur et la moiteur étouffante d’une blanchisserie. Mais la chance lui sourit deux fois : d’abord on lui confie le linge de riches clientes, ensuite l’une d’entre elles, Madame Savoya, une médium très en vue, la prend à son service. Quittant l’enfer de la condition ouvrière, Velvet découvre les fastes d’une grande demeure londonienne et les mystères du spiritisme.

Aux côtés de Georges, le bel assistant de Madame Savoya, elle assiste fascinée aux échanges quotidiens entre cette dernière et le monde des esprits. Envoûtée par la beauté et le talent de la maîtresse de maison, tout autant que par les yeux verts de Georges, Velvet se rêve en épouse comblée et fortunée et délaisse son vieil ami Charlie.

Un peu naïve, elle est cependant de plus en plus intriguée par les pouvoirs de la médium, au point de se mettre bientôt en danger…

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10/08/2010

The Agency – Le Pendendif de Jade | roman de Y.S. LEE

Agency.jpgTraduit de l’anglais par Lilas Nord
Éd
. Nathan | mai 2010 | 384 pp. - 14,90€

Mary, condamnée à l’âge de douze ans à mort par pendaison pour cambriolages, est soustraite in-extremis au châtiment et inscrite sous un faux nom dans une institution pour jeunes filles. Cinq ans plus tard, devenue Mary Quinn, elle est une belle jeune femme de dix-sept ans instruite mais toujours prête à en découdre et pas vraiment faite pour la carrière d’enseignante qui s’offre à elle. Ses protectrices lui apprennent alors que l’Institution pour Jeunes Filles de Miss Scrimshaw cache en réalité une organisation secrète: l’Agency qui officie dans le renseignement. Les agents sont tous des femmes et comme l’explique Felicity, l’une des deux têtes de l’organisation: «C’est là que nous faisons jouer le stéréotype de la docile servante à notre avantage. Puisqu’on considère les femmes comme des créatures superficielles, sottes et faibles, nous nous retrouvons finalement, dans des situations comparables, mieux placées que les hommes pour observer et pour apprendre […] Là où, dans la même situation, un homme éveillerait rapidement les soupçons, nous avons constaté qu’une femme qui fait semblant de travailler comme gouvernante ou comme domestique, par exemple, passe le plus souvent inaperçue…»

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