10/07/2011
CSU | Série policière de Caroline TERRÉE
Aux éditions Milan, coll. Macadam
Volume 1
Portée disparue
2005 | 204 pp. - rééd. 2010 - 9,90€
Rachel Cross, la fille unique d’un richissime sénateur américain a disparu. On retrouve sa voiture sur le parking d’un parc où elle avait l’habitude ce faire son jogging. Fugue, enlèvement, accident? Kate Kovacs et toute l’équipe du CSU enquêtent.
Volume 2
Le Phénix
2005 | 248 pp. - 9,50 €
Kate Kovacs enquête sur un incendie criminel perpétré dans une église non loin du siège d’une dangereuse secte.
Volume 3
Le Dragon rouge
2005 | 250 pp. - rééd. 2011 - 9,90€
Un officier de police a trouvé la mort lors d’une fusillade en pleine rue. Parmi les autres victimes: un membre de la Triade du Dragon rouge, qui oriente Kate Kovacs et son équipe vers Chinatown et la mafia asiatique.
Volume 4
Mort blanche
2005 | 215 pp. - rééd. mai 2011 - 9,90€
Lors d’une mission de sauvetage, le médecin de l’équipe de secouriste est victime d’un très grave accident d’hélicoptère. Le CSU enquête sur les causes de ce drame et se penche sur la personnalité des trois skieurs dont l’imprudence a déclenché une telle mission.
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14/06/2011
VOIE INTERDITE | roman ado d'Anne VANTAL
Éd. Actes Sud Junior | coll. Romans Ados | avril 2011
89 pp. - 10 €
Un jeune homme s’enfonce dans la forêt. Décidé, organisé, il pose son barda au cœur de la nature au bord d’un lac. Alors qu’il s’installe dans un vieux bungalow abandonné, sur le site d’une ancienne communauté, vestige des années 70, les raisons qui l’ont amené jusqu’à ce coin perdu apparaissent peu à peu au lecteur. Eau, nourriture, équipement, feu de camp, il a pensé à tout et semble prêt à tenir un long siège, mais cette robinsonade est avant tout une douloureuse fuite. Il pense avoir trouvé une cachette où disparaître du regard des hommes mais, au cœur de cette solitude, il reste face à lui-même, face à ses souvenirs et ses actes terribles. Depuis qu’il a commis l’irréparable, la compagnie des hommes, jusqu’à la sienne propre, lui est devenu insoutenable et impossible…
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27/05/2011
La Société des S | roman de Susan HUBBARD
Traduit de l'américain par Marion Danton
Éd. L'école des Loisirs, coll. Médium | avril 2011
414 pp. - 16,80 €
À treize ans, Ariella ne connait du monde que la maison victorienne de Saratoga Springs dans laquelle elle est née. Scolarisée à domicile, les seuls êtres humains qu'elle côtoit sont Mrs McGarritt la cuisinière, les assistants de son père (Dennis et l'inquiétante Mary Ellis Root) et bien sûr, son père, un homme cultivé, séduisant plein de secrets… À quelles mystérieuses recherches lui et ses assistants s'adonnent-ils dans le sous-sol de la maison? Pourquoi ne mange-t-il jamais avec elle? Quelle est cette mystérieuse maladie qui le contraint à ne presque jamais quitter sa demeure? Que s'est-il passé entre lui et sa mère, dont il refuse systématiquement de parler?
C'est à l'occasion d'une soirée chez Mrs McGarritt, une soirée dans une famille «normale» qu'Ariella va se rendre compte de l'énormité du mystère qui entoure son existence… en regardant son premier film de vampire!
Encore une histoire de vampires? Certes! Mais il est difficile de ne pas se laisser prendre par ce roman au style précieux et à l'intrigue bien ficelée. Susan Hubbard distille les indices et les particularités de son univers avec parcimonie, n'hésite pas à noyer son lecteur sous les références littéraires et philosophiques (après tout, l'immortalité favorise la culture) et joue savamment avec les codes du genre. Une réussite dont on attend le second tome avec impatience.
Nathalie Ventax (mai 2011)
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20/03/2011
L’Enfant d’Hiroshima | roman de Isoko et Ichirô HATANO
Illustrations de Joan Schatzberg (int.) et Keleck (couv.)
Traduit du japonais par Seiichi Motono
Préface d’Odette Georges Brunschwig
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Folio junior
[1959] janvier 2010, 189 pages – 6,10 €
L’Enfant d’Hiroshima est un magnifique dialogue entre un enfant (adolescent) et sa mère, un dialogue par lettres et journal interposés, qui s’étend sur une période de près de cinq ans. Cet échange a réellement eu lieu, de 1944 à 1948, entre le jeune Ichirô, étudiant à Tokyo et sa mère, Isoko, réfugiée à la campagne avec son mari et ses plus jeunes enfants. Ichirô n’est pas «né» à Hiroshima (contrairement à ce que le titre pourrait laisser entendre, il est plutôt un gosse de Tokyo, d’une famille d’intellectuels), mais ses interrogations, ses désirs, ses joies et ses peines sont sans doute représentatives d’une génération de Japonais qui a grandi avec la guerre et la Bombe, entrant dans l’âge adulte à l’ère «post-nucléaire» (il a dix-huit ans en 1948).
Composé au trois quarts par les lettres d’Ichirô à sa mère et pour le reste par les réponses de cette dernière à son fils si pressant, L’Enfant d’Hiroshima est ainsi un poignant témoignage du quotidien d’un adolescent japonais pendant les deux dernières années de la guerre, années de disette, d’humiliations, d’incertitudes, de craintes perpétuelles des bombardements.
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Après moi, Hiroshima | roman de Franck Pavloff
[Zulma 2002] éd. Gallimard, coll. La Bibliothèque Textes & documents
2003, 222 pp. - 5,80 €
«Derrière lui, le monde s’enfuit, Allemagne, Québec, Mozambique. Le métro s’arrête-t-il toujours à Belleville? Son dos plie sous le poids de ceux qui ont tissé son histoire avant de disparaître, sa mère, Pazardjik, Maria, Eva. Un legs de mille ans d’âge. Comment s’affranchir de cette mémoire gigogne? Tamiki a fait le choix contraire. Il prend la mémoire à bras le corps pour lui faire rendre gorge. Qui a raison?» (p. 121). Après un premier chapitre décrivant de manière saisissante l’explosion de la bombe vécue par un adolescent japonais, ce roman touffu et labyrinthique est à la fois un polar nerveux, une quête du père et de la vérité, et une réflexion sans concession sur l’instrumentalisation de la mémoire et la ligne de démarcation entre la justice et la vengeance.
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17/03/2011
Kairo | roman de Kiyoshi KUROSAWA
Traduit du japonais par Karine Chesneau
Éd. Picquier poche
[2002] 2004, 255 pp. - 7,50 €
Michi et Ryôshuke ont tout deux une vingtaine d’années et vivent à Tokyo. Ryôshuke est étudiant en économie. Michi, quant à elle, travaille dans une petite société de vente de plantes par correspondance. Ils ne se connaissent pas, mais l’un comme l’autre sont confrontés à des phénomènes étranges et inquiétants. «Quelque chose» est en train d’arriver dans le monde. Des gens disparaissent, réapparaissent et se suicident. Des écrans d’ordinateurs sont identiquement entourés de ruban adhésif rouge.
Des questions affleurent: où vont les morts quand ils sont morts? Que se passerait-il si, lassés d’être parqués pour et dans l’éternité, les morts décidaient de reprendre leur place dans le monde des vivants? À la place des vivants? Au cours de cette quête, Michi et Ryôshuke vont se rencontrer, mais n’est-ce pas déjà trop tard?
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Route 225 | roman de Chiya Fujino
Traduit du japonais par Silvain Chupin
Éd. Thierry Magnier, coll. Roman
novembre 2003, 254 pages - 9,50 €
Tokyo, de nos jours. Eriko est envoyée par sa mère à la recherche de son petit frère Daigo, qui tarde à rentrer de l’école. Elle le retrouve dans un parc où il a ses habitudes. Perdu dans ses pensées, il se berce sur une balançoire. Attitude étrange, mais à part une drôle d’inscription sur le dos de la chemise de Daigo, le monde qui les entoure est encore celui que lui et sa sœur connaissent. C’est lorsqu’ils tentent de rentrer chez eux que les choses changent, imperceptiblement. Ils retrouvent enfin le chemin de leur maison mais leurs parents ne sont plus là. Peu à peu, ils acquièrent la conviction qu’ils sont dans un autre monde, presque identique au leur mais pourtant différent. Un monde duquel leurs parents sont absents. Un monde où une amie de Daigo est revenue d’entre les morts, un monde où Yoshinobu Takahashi, le célèbre joueur de Base-ball a pris du ventre...
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Les Larmes du samouraï | roman de Jean-Jacques Greif
Éd. L’École des loisirs, coll. Neuf
mars 1997, 277 pages - 8,80 €
Jean-Jacques Greif nous conte avec passion et humour la courte vie de Minamoto No Yoshitsune, grand guerrier japonais du XIIe siècle. L’histoire de Yoshitsune, neuvième fils du chef de clan des Genji (ou Minamoto), est celle de la guerre qui opposa les Genji aux Heike, puis Yoshitsune à son frère Minamoto No Yoritomo, pour le contrôle du pouvoir dans l’archipel. Cet épisode de l’histoire japonaise, qui se termine par la mort de Yoshitsune en 1189, marque le début de l’ère des Shogun: Yoritomo est le premier à recevoir le titre de shogun – c’est à dire «général chargé de soumettre les barbares» – qui peu à peu et jusqu’au milieu du XIXe siècle, va se confondre avec le fait même d’exercer le pouvoir central au Japon.
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Le Clan des Otori | série de 5 romans de Lian Hearn
Traduit de l’anglais par Philippe Giraudon
Éd. Gallimard jeunesse
Tome 1 : Le Silence du rossignol, oct. 2002, 331 pp. - 17€ (coll. Folio 6,80€)
Tome 2 : Les Neiges de l’exil, sept. 2003, 346 pp. - 17€ (coll. Folio 6,80€)
Tome 3 : La Clarté de la lune, août 2004, 382 pp. - 18€ (coll. Folio 7,80€)
Tome 4 : Le Vol du Héron, février 2007, 621 pp. - 23€ (coll. Folio 9,40€)
Tome 5 : Le Fils du destin, janvier 2008, 599 pp. - 23€(coll. Folio 8,90€)
Après le massacre de la paisible communauté dans laquelle il a grandi, le jeune Takéo, orphelin, est recueilli par son oncle, Otori Shigeru. Appartenant désormais au clan des Otori, le jeune homme reçoit une éducation de samouraï et se découvre des pouvoirs extraordinaires hérités de son père, Kikuta Samu. Sous l’égide du maître Muto Kenji, membre de la toute puissante Tribu, une organisation occulte d’assassins, Takeo va apprendre à développer ses dons et chercher sa place dans un pays déchiré par les guerres de clans. Pas simple lorsqu’on est tiraillé entre ses devoirs envers un oncle que l’on admire et à qui on doit la vie et ses obligations pour l’intransigeante Tribu. Et si en plus l’amour s’en mêle… Car Takéo s’éprend de la belle Kaede Shirakawa, promise au cruel Ilida, son ennemi personnel et celui de son oncle. Comment, dès lors concilier sentiments et sens de l’honneur?
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Appel du pied | roman de Wataya Risa
Traduit du japonais par Patrick Honnoré
Éd. Philippe Picquier
avril 2005, 142 pages - 14,50 €
Depuis qu’elle a quitté le collège pour le lycée, Hasegawa Hatsumi vit à côté d’elle-même et des autres, comme dans un léger décalage avec le monde qui l’entoure. Elle s’observe et scrute les autres. Elle analyse froidement les comportements de ses camarades de classe. De ses anciennes amies du collège si différentes depuis quelques temps. C’est parce qu’elle n’appartient à aucun groupe, aucune bande d’amis, qu’elle se trouve devoir faire équipe avec ce drôle de garçon: Ninagawa. Ninagawa est seul lui aussi. Seul dans son monde entièrement rempli de la présence d’une mannequin, Oli-Chang, à laquelle il voue un véritable culte. C’est une étrange amitié faite de désir réprouvé et de mépris qui va se tisser entre ces deux êtres en devenir. Une relation aux limites de laquelle se tient Kinuyo, l’ancienne grande copine du collège de Hatsumi. Kinuyo croit déceler de l’amour entre Ninagawa et Hatsumi. Hatsumi questionne sans cesse ses sentiments pour Kinuyo.
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