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28/01/2019

LA DICTATURE NOUS AVAIT JETÉS LÀ

LaDictatureNous.jpgroman
de Maria POBLETE
Éd. Actes Sud junior, octobre 2018, 123 pages - 13,90€

En ce matin du 11 septembre 1973, à Santiago, la capitale du Chili, la radio se met à grésiller dans la maison de la famille Poblete : Salvador Allende, président socialiste démocratiquement élu en 1970 vient d'être renversé par les militaires. Un coup d'état dirigé par le général Augusto Pinochet qui proclame une première déclaration de guerre, le bando militar. Maria Poblete a presque 9 ans, et ce matin-là, elle comprend que la tempête gronde et que la fête est finie. La dictature militaire se met en place : répressions meurtrières, arrestations en masse, tortures et procès. Maria Poblete et sa famille sont contraintes à l'exil, comme près d'un million de chiliens. Maria débarque alors à Paris, puis à Lyon, où il faut tout recommencer : nouvelle langue, nouvelle école, nouvelles coutumes.

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25/01/2019

LA RÉDACTION

LaRédaction.jpgalbum
de Antonio SKARMETA
& Alfonso RUANO (illustrations)
Traduit de l'espagnol (Chili) par Marianne MILLON, éd. Syros, (première édition, octobre 2003) NE : janvier 2007 - 7,50€

Pedro, 9 ans, est la vedette des matchs de football de son quartier, et même s'il n'a pas un ballon en cuir, il se prend pour Pelé. Un jour, alors qu'il joue avec ses copains, des militaires emmènent de force l'épicier. On explique à Pedro qu'il a été arrêté parce qu'il est contre la dictature. Pedro a déjà entendu ce mot. La radio le prononce très souvent et même s'il ne le comprend pas très bien, Pedro est inquiet, ses parents aussi sont contre la dictature. Le lendemain, un militaire entre dans sa classe et demande à Pedro et ses camarades d 'écrire une rédaction dont le sujet est : « Ce que fait ma famille le soir » et le militaire explique : « c'est à dire ce que font vos parents, les amis qui viennent, de quoi ils parlent. Tout ce qui vous viendra à l'idée en toute liberté »...

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04/01/2019

LA DICTATURE NOUS AVAIT JETÉS LÀ

Chili,amérique du sud,dictature,exil,migrationRoman ado
de Maria POBLETE
Éd. Actes Sud junior, octobre 2018 - 13,90€

En ce matin du 11 septembre 1973, à Santiago, la capitale du Chili, la radio se met à grésiller dans la maison de la famille Poblete : Salvador Allende, président socialiste démocratiquement élu en 1970 vient d'être renversé par les militaires. Un coup d'état dirigé par le général Augusto Pinochet qui proclame une première déclaration de guerre, le bando militar. Maria Poblete a presque 9 ans, et ce matin-là, elle comprend que la tempête gronde et que la fête est finie. La dictature militaire se met en place : répressions meurtrières, arrestations en masse, tortures et procès. Maria Poblete et sa famille sont contraintes à l'exil, comme près d'un million de chiliens.

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16/11/2015

LA LIBERTÉ

La liberté.jpgdocumentaire
de Emmanuel VAILLANT & Mélanie ALLAG (illustrations)
Éd. Milan, coll. Mes p’tites questions, septembre 2015 – 8,90€

Pour nous, adultes qui vivons dans un pays démocratique, la liberté est une évidence que nous avons perdu l’habitude d’interroger. Après les attentats de janvier 2015, il nous a pourtant fallu rappeler l’importance de ce terme et de ce qu’il recouvre, qu’on l’accole ou non, à celui d’expression.
Ce documentaire, qui s’adresse aux enfants dès 6 ans, propose, de manière très intelligence, de réfléchir ensemble, à ce qu’est la liberté. Partant, selon le principe de cette collection, de questions qui pourraient être posées par des enfants, Emmanuel Vaillant aborde toutes les facettes de ce terme qui figure au fronton de nos écoles.  Des origines de la liberté (« Qui a inventé la liberté ») à des questions propres à l’enfance : « Pourquoi les enfants ne sont pas libres comme les parents ? » ou «  Est- ce que j’ai le droit d’aller tout voir sur internet ? » ; il n’esquive pas les sujets plus compliqués encore, comme celui de l’hypocrisie qui consiste, pour certains dictateurs, à se revendiquer d’une valeur qu’ils bafouent chaque jour ou pour d’autres à masquer l’absence de liberté pour les populations par une liberté revendiquée pour les biens et les entreprises. Ou bien sûr celui de la liberté d’expression (« A-t-on le droit de tout dire ? »). Il n’omet pas non plus la question de la privation de liberté (« Pourquoi des gens vont-ils en prison ? ») et celle de notre responsabilité à l’égard des autres êtres vivants (« Pourquoi les animaux ne sont pas libres ? »).

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15/05/2014

PIERRE CONTRE CISEAUX

Pierre contre ciseaux.gifroman
de Inés GARLAND
Traduit de l’argentin par Sophie Hofnung
Éd. L’école des loisirs, coll. Médium, mars 2014, 227 pages - 16€

Alma appartient à la bourgeoisie de Buenos Aires. Ses parents possèdent une maison de vacances dans une île du delta où ils passent chaque weekend. Là, ils ont pour voisins Dona Angela, deux de ses fils, Tordo et Chico et les trois enfants de sa fille : Marito, Carmen et Lucio. Malgré leur différence de condition sociale, Carmen est la meilleure amie d’Alma. La seule aussi de cette petite fille enjouée mais solitaire, fille unique et plus à l’aise avec ses petits voisins qu’avec les enfants de son école privée de la capitale. Carmen et Alma partagent leur jeux en faisant fi de leurs différences comme seuls les enfants peuvent le faire. Elles passent des heures les pieds dans l’eau ou accrochées aux arbres à se raconter des histoires. Depuis les pontons, elles observent les adultes, elles guettent le passage du « collectif » (le bateau collectif) ou du bateau épicerie. Un jour, cachés derrière la fenêtre  elles observent les ébats de Tordo avec la belle « hongroise » (qui est allemande !) qui possède l’une des maisons le long du fleuve. Chaque jour, elles veillent sur le petit Lucio. Parfois, elles partagent leurs jeux avec Marito.
Plongée dans l’enfance puis dans l’adolescence, Alma ne perçoit pas immédiatement les changements liés à l’instauration de la dictature militaire qui succède au coup d’état du 26 mars 1976.  De leur côté, révoltés par la violence des injustices sociales qui marquent l’Argentine au début des années quatre vingt, Carmen et Marito ne restent pas inactifs.

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22/11/2013

UNE PLANÈTE DANS LA TÊTE

dictature,handicapRoman dérangeant
de Sally GARDNER
Traduit de l’anglais par Catherine Gibert
Éd. Gallimard Jeunesse, sept. 2013
254 pages – 14,90 €

Dans un monde totalitaire où règne la Mère Patrie et ses lois d’exclusion, un jeune garçon survit tant bien que mal avec son grand-père, dans la Zone 7, la zone des déshérités, des inadaptés et des opposants silencieux au régime.

Standish est dyslexique, considéré comme idiot par tous sauf par Hector, son seul ami, le fils de ses voisins, échouésaux marges de la société, pour mauvaise attitude envers la Mère Patrie.

Cet endroit délaissé et désolé est dominé par un étrange bâtiment entouré de grillages. Un jour, Hector va chercher leur ballon de l’autre côté des barrières. Peu après, il disparaît…

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26/05/2013

POURQUOI JE SUIS DEVENU UNE FILLE

afrique,dictature,élection,politiqueRoman
de Marion ACHARD
Illustré par
Vincent CAUT
Éd. Actes Sud Junior, coll. Cadet
Janvier 2013, 90 pp. – 7,70 €

Pour sa sécurité, Amadou s’est transformé en Aminata et c’est sous l’aspect d’une petite fille qu’il est arrivé à l’école française. Son père, Kimé Ouego, est le candidat de l’opposition aux élections présidentielles. Dans un pays qu’on devine bien loin de la démocratie, la vie publique de son père expose Amadou à de nombreux dangers. Pour autant, se faire passer pour une fille n’est pas sans risques et quand l’institutrice demande à ses élèves de compléter la phrase : « plus tard je serai… », Amadou se sent obligé de choisir « un métier au titre unisexe » et opte pour… dentiste ! Plus compliqué encore, ses relations avec la jolie Fatou sont pleines d’une épineuse ambiguïté.

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11/09/2012

NINA VOLKOVITCH

Nina Volkovitch.gifTome 1 : La Lignée
Roman fantastique de Carole TRÉBOR
Éd. Gulf Stream, septembre 2012
220 pages – 14,90 €

En 1948, Nina Volkovitch est envoyée à orphelinat de Karakievo qui accueille les enfants des « ennemis du peuple ». Son père a disparu alors qu’elle était enfant. Sa mère vient d’être arrêtée et envoyée en Sibérie pour avoir défendu les œuvres d’artistes jugés réactionnaires. Nina est quelqu’un de spécial. Elle a quinze ans et la taille d’un enfant de neuf ou dix ans. En 1941, en pleine guerre, elle a arrêté de grandir. À l’orphelinat, Nina va découvrir que ce n’est pas sa seule particularité…

Difficile d’en dire plus sur cet envoûtant roman sans dévoiler les ressorts du récit. On y trouve un soupçon de fantastique (peut-être amené à se développer dans les volumes suivants ?) dans le cadre historique de l’URSS aux pires heures du stalinisme.

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13/04/2012

ON N'A RIEN VU VENIR

On n'a rien vu venir.gifRoman d'anticipation de Anne-Gaëlle BALPE, Sandrine BEAU, Clémentine BEAUVAIS, Annelise HEURTIER, Agnès LAROCHE, Fanny ROBIN et Séverine VIDAL
Illustrations Aurore PETIT
Préface de Stéphane HESSEL
Éd. Alice, coll. Deuzio, février 2012, 111 pp. – 12€

Lundi 4 juin, la tension est à son comble dans la famille d’Hector qui suit avec passion la soirée électorale, dans l’attente fiévreuse de la victoire du parti qu’elle soutient, le Parti de la Liberté. Hector, lui, est bien moins enthousiaste. Il perçoit, sans trop de certitudes encore, que ce parti n’est pas celui de la tolérance et que son ami Walid et sa famille pourraient bien se retrouver en danger. Dès le lendemain de la victoire, les inquiétudes deviennent certitudes. Les libertés ne sont plus que dans la dénomination du parti au pouvoir. Les restrictions, les exclusions, elles, pleuvent. En quelque temps, des lois de plus en plus privatives de liberté sont promulguées. Elles s’accompagnent de dispositifs de surveillance et de contrôle social. Bientôt, les handicapés, les «trop-foncés», les homosexuels sont traqués… 

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30/06/2010

Le Dernier Danseur de Mao | témoignage de Li CUNXIN

Danseur Mao.jpgTraduit de l’américain par Isabelle Saint-Marti
É
d. L’École des loisirs, coll. Médium documents, mars 2010, 389 pp. - 14,80€

Plus qu’un documentaire, voici un étonnant témoignage. Celui d’un Chinois, Li Cunxin, né en1961 dans un village pauvre de la province de Shandong, qui deviendra danseur étoile aux États-Unis avant de faire sa vie en Australie où il écrira ce livre, publié une première fois en France en 2003 (éditions First).

Li est l’avant-dernier d’une famille de sept garçons. Ses parents travaillent la terre et luttent pour nourrir leurs enfants et les élever dignement. Lorsque qu’il a neuf ans, et alors que la Révolution culturelle bat son plein, Li est choisi pour intégrer l’École de danse de Madame Mao. Il y passera sept années à trimer pour forger son corps et son caractère. Devenu l’un des meilleurs élèves de son école, tant par ses talents artistiques que par son engagement politique au sein des jeunes Gardes rouges, et alors que le régime communiste, après la mort de Mao, relâche son étreinte sous l’effet de la politique de la porte ouverte de Deng Xiaoping, il est désigné pour aller promouvoir la danse chinoise aux États-Unis dans le cadre d’un échange culturel avec une école de danse de Houston. Ébranlé par les richesses et les libertés de l’Occident, et amoureux d’une jeune américaine, il passe à l’Ouest dans des conditions rocambolesques. Désormais, sa vie est du côté du «capitalisme pourri», loin des siens, de son village, de sa famille…

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