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11/09/2012

NINA VOLKOVITCH

Nina Volkovitch.gifTome 1 : La Lignée
Roman fantastique de Carole TRÉBOR
Éd. Gulf Stream, septembre 2012
220 pages – 14,90 €

En 1948, Nina Volkovitch est envoyée à orphelinat de Karakievo qui accueille les enfants des « ennemis du peuple ». Son père a disparu alors qu’elle était enfant. Sa mère vient d’être arrêtée et envoyée en Sibérie pour avoir défendu les œuvres d’artistes jugés réactionnaires. Nina est quelqu’un de spécial. Elle a quinze ans et la taille d’un enfant de neuf ou dix ans. En 1941, en pleine guerre, elle a arrêté de grandir. À l’orphelinat, Nina va découvrir que ce n’est pas sa seule particularité…

Difficile d’en dire plus sur cet envoûtant roman sans dévoiler les ressorts du récit. On y trouve un soupçon de fantastique (peut-être amené à se développer dans les volumes suivants ?) dans le cadre historique de l’URSS aux pires heures du stalinisme.


L’histoire de Nina, saisissante, est racontée à la première personne. Ignorante, comme le lecteur, de son – sans aucun doute – prodigieux destin, Nina découvre avec lui les secrets de sa famille, les puissants Volkovitch. Et nous laisse totalement sur notre faim à l’issue de ce premier volume qui ne dévoile que ce qu’il faut pour nous tenir en haleine jusqu’en janvier 2013.

Il est à signaler que l’édition de ce livre est particulièrement soignée (et le mérite en revient aux éditions Gulf Stream). C’est un bel objet, avec une couverture très épaisse et rigide, des pages à la tranche dorée et une typographie très aérée et agrémentée de petits pictogrammes qui évoquent les coupoles des églises russes.

Ariane Tapinos (septembre 2012)

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