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Le Grand Livre pour sauver la planète | documentaire de Brigitte BEGUE et Anne-Marie THOMAZEAU
Illustrations de PEF
Direction éditoriale Alain Serres
Avec la participation de Yann Arthus-Bertrand, Allain Bougrain-Dubourg, Jean-Louis Étienne, Jean-Marie Pelt et Aminata Traoré
éd. Rue du Monde | juin 2009 | 128 pp. - 22,50€
Tout savoir sur l'écologie, le retour du retour. Le Grand Livre pour sauver la planète n'est le premier ni de sa collection (chaque question de société a son Grand Livre chez Rue du Monde), ni du concept «bouquin encyclopédique et de sensibilisation des 8-13 ans aux questions d'écologie». Le résultat est encore une fois impressionnant, riche non seulement en illustrations (les gags de Pef et des photos en noir et blanc dont on sent que certaines acceptent mal de quitter leurs couleurs originelles), mais aussi en informations, dans le texte principal et dans ses à-côté (les «bonnes nouvelles», «alertes», autres notes marginales et grands témoins dont l'entretien clôt chaque séquence de deux chapitres). Le livre, pour foisonnant qu'il soit, respire agréablement, sa langue et sa mise en page sont claires.
La progression est assez classique, qui met d'abord en avant de grands dossier environnementaux (eau, forêt, air et pollutions, climat, déchets). Chacun est abordé depuis son versant scientifique, avec force chiffres, avant de devenir un thème de société. Toujours la même hésitation au sujet de l'écologie, discipline scientifique devenue pensée politique. Une approche sociale (l'indispensable solidarité avec nos 6 milliards de colocataires de la planète Terre) vient compléter l'ouvrage, qui s'achève sur des réponses (les éco-gestes, l'engagement associatif) à la malheureuse question: «mais qu'est-ce qu'on peut faire? ». Air connu donc, et ici Rue du Monde ne rompt pas avec les bonnes habitudes.
L'une d'elles consiste à dépolitiser les questions écologiques, pour permettre aux plus jeunes (dont le devoir sera de «faire passer le message» aux générations perdues, comme le souhaite Allain Bougrain-Dubourg) d'intégrer la vulgate écologique du moment. D'emblée l'écologie politique est désavouée, avec la mention de «slogans inscrits sur des tracts ou des banderoles, comme c'est le cas depuis plus de trente ans». Les théoriciens de l'écologie, de Serge Moscovici à René Dumont, en passant par Jacques Ellul et André Gorz, apprécieraient de voir leur œuvre réduite à des «slogans». Plus loin, crédit est fait aux associations et partis qui se sont emparés de la question écologique d'avoir sensibilisé les auteurs des politiques publiques en la matière. Ouf.
Mais cette incohérence n'est ni la première ni la dernière, et le livre fourmille de propos modalisés («les consommateurs que nous sommes sont toujours un peu responsables»), de réserves («la France se contente de conseiller aux agriculteurs et aux jardiniers d'être prudents en manipulant [les pesticides]») immédiatement suivies de cris de victoires («les coccinelles et les fleurs sauvages vont se réjouir!») ou surmontées par un optimisme de bon aloi («c'est déjà ça!» pour le Grenelle, «c'est mieux que rien» pour l'évaluation a minima des substances chimiques présentes sur les marchés européens – ou projet REACH). C'est le royaume des mais, néanmoins et malgré tout, avec une hésitation constante à propos de la tête sur laquelle faire porter le chapeau.
Manque de «discipline», de «responsabilité», «d'efforts» de la part des individu-e-s? Ou emprise des entreprises sur la vie publique? Si certaines responsabilités sont nommément citées (l'exploitant de forêts boréales et fabricant de Kleenex Kimberly-Clark), d'autres restent tues (ah! ce drame de l'exploitation des bois tropicaux africains dont il serait indélicat d'accuser le papetier français Bolloré, patron de presse et ami du président de la République). Et toujours l'on tourne autour du pot: les hommes d'affaires, les industriels, l'organisation du commerce, les grands groupes… ne seraient-ils pas des substituts au gros mot capitalisme? Aminata Traoré crache le morceau et avoue la faute au «système économique libéral». Enfin! On avait fini par imaginer que les problèmes de sous-alimentation au Sud n'étaient qu'un problème de production agricole…
On apprécie quelques partis pas si facile à prendre, comme les arguments en faveur du nucléaire qui n'arrivent pas à balancer ceux qui s'y opposent, ou la relativisation de l'impact climatique de la Chine, quand un-e Chinois-e émet encore deux fois moins de gaz à effet de serre qu'un-e Français-e. Il aurait été plus facile de se contenter de la condamnation des 4x4, des OGM et de l'inaction de gouvernements abstraits.
Mais d'autres prises de position auront de quoi faire hurler les écolos: «la bio ne peut répondre aux besoins alimentaires de toute la planète», le TGV est plus écologique que le train, la décroissance est un mouvement réactionnaire qui ne propose que du moins. Car si ce Grand Livre semble dépolitisé, il est néanmoins porteur des valeurs productivistes qui irriguent toujours notre pensée. Progressiste: «depuis six millions d'années les hommes ne cessent ainsi d'améliorer les conditions de vie»… On demande à voir, entre détérioration de l'environnement et régression sociale, si le mouvement de l'Humanité a toujours été celui d'un progrès égal. Et si, fruit de ce progrès, le grille-pain est vraiment aussi indispensable à une vie confortable que le lave-linge! Techniciste: tour à tour le dessalement de l'eau de mer, les avions solaires et les vaccins pour neutraliser la flore intestinale des vaches et les empêcher d'émettre du méthane sont présentés comme des solutions qui permettront (dans un futur imprécis) de résoudre nos petits soucis écologiques tout en ne changeant rien (à notre sur-consommation de viande, par exemple). Pourtant l'aventure racontée ici du pot catalytique, dont les bienfaits se sont trouvés noyés dans l'usage accru de la bagnole, aurait pu aider à remettre en question le recours si pratique à la solution technique.
L'ouvrage ne se déprend pas non plus d'une confusion entre l'être humain et son milieu, dans une anthropomorphisation de la nature, qui dit merci à la dame (les rivières sont contentes, les coccinelles ravies) tandis que la planète qu'il s'agit de sauver signifie aussi bien, dans une métonymie qui commence à devenir fatigante, «milieu de vie de l'être humain», «conditions de la vie humaine dans ce milieu», parfois même «Humanité». D'où le rappel de Jean-Louis Étienne: «c'est l'homme qu'il faut sauver, pas la planète!».
Les auteures de Rue du Monde, sous la direction d'Alain Serres, ne sortent pas des sentiers battus de l'écologie à l'usage des jeunes générations et nous livrent un nouveau bouquin ambitieux, bien fichu et, malgré ses grandes qualités, limité. Leurs hésitations et leurs incohérences ne leur sont toutefois pas propres, et viennent plutôt d'une pensée qui domine toujours en matière d'écologie et qu'il faudra un jour cesser de transmettre aux plus jeunes…
Aude Vidal (juillet 2009)
30/08/2009 | Lien permanent
ZOOM SUR… Fabrice Melquiot
Samedi 6 février de 14h30 à 16h30 - en partenariat avec le TnBA - Fabrice Melquiot animera à Comptines un Atelier d'écritures et pratiques théâtrales contemporaines, autour de son oeuvre jeunesse.
Pour des enfants à partir de 8 ans. Attention : nombre de place limité, inscriptions au 05 56 44 55 56. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur cet auteur, comédien et metteur en scène à la bibliographie déjà riche.
Fabrice Melquiot a d’abord été comédien. C’est au sein de la compagnie du Théâtre des Millefontaines, fondée en 1989 par Emmanuel Demarcy-Motta, qui dirige depuis septembre 1988 le Théâtre de la Ville, à Paris, qu’il fait ses débuts sur les planches. Parallèlement, il écrit ses premières pièces, à destination du jeune public, publiées à L'École des loisirs, dans la collection Théâtre dirigée par l’auteure Brigitte Smadja. Dès sa première pièce, Le Jardin de Beamon, il entreprend une collaboration avec France Culture et reçoit plusieurs prix pour ses œuvres radiophoniques (Grand Prix Paul Gilson de la Communauté des Radios Publiques de Langue Française pour Le Jardin de Beamon, Prix européen de la meilleure œuvre radiophonique pour la jeunesse pour Perlino Comment).
Il poursuit son travail d’écriture auprès des éditions L’Arche où il inaugure la collection de théâtre jeunesse en 2001, avec son texte Perlino Comment. Sa pièce suivante, Bouli Miro, sera le premier spectacle jeune public présenté à La Comédie française.
Auteur d’une trentaine de pièces (jeunesse et adulte), de deux recueils de poésie et traducteur, Fabrice Melquiot se consacre aujourd’hui à l’écriture et il est artiste associé au Théâtre de la Ville - Paris.
En 2008, il a reçu le Prix Théâtre de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre.
Son dernier texte jeunesse paru, en décembre 2009, Jeu d’histoires libres, est une invitation à se frotter à l’écriture théâtrale…
Sa pièce que présente le TnBA, Tarzan Boy est sa première mise en scène.
Tarzan Boy
À voir du 2 au 19 février 2009,
au Studio de création du TnBA, à 20 heures tous les soirs. Relâche le lundi.
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Square Jean Vauthier
05 56 33 36 80 / billetterie@tnba.org
Plus d'information sur la pièce et le TnBa [ici]
Bibliographie jeunesse
Aux éditions de L’Arche (collection Théâtre jeunesse)
Albatros, nov. 2004, 96 pp. - 9€
«Casper, 12 ans, et sa copine Tite Pièce, 10 ans, au lieu d’aller à l’école, regardent les voitures au carrefour et les hommes en noir sortir des voitures. Un jour que Casper est seul, le Génie de l’huile de coude apparaît. Il lui annonce que dans trois jours le monde va être détruit et que lui, Casper, a été choisi pour sauver sept personnes qui reconstruiront, après le cataclysme, la vie humaine sur la terre. Il n’a que trois jours. Trois jours qui lui feront croiser sur sa route, toujours en compagnie de Tite Pièce, des personnages hauts en couleur, comiques et poignants: l’homme qui court (et ses amours), l’homme qui n’a plus rien (sauf un pigeon), et aussi la redoutable mère de Tite Pièce. Tout cela au son des grenouilles annonciatrices du déluge.»
Alice et autres merveilles, sept. 2007, 134 pp. - 10€
«… savait-on qu’au cours de ses aventures, Alice rencontre le Petit Chaperon Rouge et la poupée Barbie, fait la connaissance de Pinocchio et croise le Grand Méchant Loup?
Par petites touches et par son écriture poétique et pleine d'humour, Fabrice Melquiot régénère la fantaisie dans l’œuvre de Lewis Carroll. Les flamants roses, qui servent de maillets pour la partie de croquet avec la Reine de Cœur, menacent d’en appeler à la SPA. Le Lapin Blanc à la légendaire redingote est d’une élégance dernier cri, portant un “veston quadrillé Nini Cerutto façon mots croisés pas finis”; le Grand Méchant Loup, lassé de poursuivre Naf-Naf, Nif-Nif et Nouf-Nouf, jette son dévolu sur le cochon qu’est devenu le bébé de l’archi-duchesse et Blanche-Neige fait irruption lors du Quadrille des Homards.»
Bouli Miro, sept. 2002, 56 pp. - 9€
«Bouli est un bébé gros comme son père Daddi Rotondo et miro comme sa mère Mama Binocla. Il grossit avec une rapidité effrayante, ce qui n’empêche pas sa cousine Petula de tomber amoureuse de lui. Bouli, gros de toutes ses peurs, prend encore plus de poids lorsque sa bien-aimée part pour l’Espagne avec ses parents. Vient le jour où Bouli écrase presque ses parents et se met enfin à la gymnastique. Une nouvelle vie commence! Mais quelle vie!»
Bouli redéboule, nov. 2005, 91 pp. - 9€
«… Bouli redéboule en compagnie de sa cousine Petula. Mais cette fois, ce sont les parents qui débloquent… Daddi Rotondo et Mama Binocla se tapent dessus comme des poissons pourris, et les parents de Petula, Marie-Jeanne et Jean-Michel Clark, abandonnent leur fille pour entamer une carrière de rock stars qui les conduit dans toute l'Europe. Heureusement, pour démêler cette débandade parentale, le grand Sigmund Freud lui-même intervient. Les névroses pas plus que les anguilles mâles des rivières n'ont de secret pour lui. Et il en pince pour Mama Binocla.»
Catalina in fine, janvier 2005, 85 pp. - 9€
«Catalina est une drôle de fille: elle a deux visages, un devant, un derrière qui parle quand elle dort.
Sa mère, voyant qu’elle a accouché d’un monstre, est morte sur-le-champ. Quant au père, il s’est rétamé peu après dans un accident de voiture. Tout ça est un peu lourd à porter.
L’histoire commence quand Catalina décide d’arrêter l’école pour entrer à l’Usine, sous la houlette du brave Honorin, qui parie toujours sur des canassons. Catalina aimerait bien imposer sa loi, mais Honorin ne se laisse pas faire. Et les choses se compliquent un peu plus quand débarque le Prince Pas Charmant…»
Le Gardeur de silences, oct. 2003, 42 pp. - 8€
«… un bruiteur à la retraite, qui faisait des feuilletons pour la radio et des documentaires. Il inventait des bruits, il les capturait. C’était un chasseur de bruits sauvages. Il a tout enregistré, la moindre goutte d’eau. Et pendant l’absence des parents, c’est sa petite-fille qui s’occupe de lui (…). Le Gardeur de silences est un dialogue entre cet homme, qui attend la mort, et sa petite-fille Saéna, qui ne voit pas. Un dialogue à trois voix: le vieil homme et la petite-fille les utilisent comme autant d’instruments de musique. Quand on a refermé le livre, on n’écoute plus de la même façon, ni les bruits ni les silences. À une époque qui, de toute évidence, est bruyante et où le silence n’a plus droit de cité.»
Jeu d’Histoires libres — NOUVEAUTE
Livre-jeu avec des textes de FM, Enzo Cormann et Pauline Sales, déc. 2009, 96 pp. - 14€
Les joueurs tirent au sort un lieu, un temps et un personnage. Puis, toujours au hasard, une qualité, un défaut et un souvenir attribués à ce personnage. Et encore, un «état de jeu» (l'émotion dans laquelle se trouve le personnage au moment du jeu: grosse fatigue, envie de faire pipi, amour, faim…), une action (prier, promettre, refuser, faire partir, vouloir rester…) et un objectif qu'il poursuit dans le jeu: sauver l'humanité, voler la Joconde, apprendre à parler russe… Et enfin, un dénouement: au poste de police, dans un rêve, par une fin qui n'en finit pas de finir… À chaque choix s'offrent 16 possibiltés. Trois auteurs jouent le jeu et écrivent une courte pièce avec les mêmes cartes en main. L'histoire se déroule à Tokyo, le dernier jour de l'année et doit se terminer par un mariage… L'histoire de Fabrice Melquiot s'appelle Sister Golden Hair.
Une réjouissante invitation à jouer autour du théâtre et de l'écriture.
Perlino comment, nov. 2001, 107 pp. - 10€
«… Histoire d’une amitié entre deux garçons dans un quartier de Naples, où il y a toujours du soleil. Mimmo entre dans la police et Perlino devient marchand de parasols. Mimmo se marie avec Alicia, marchande de parapluies et Perlino construit une machine volante pour Alba. Les sentiments amoureux prennent ici des couleurs méditerranéennes et le grand large semble décupler la fantaisie.»
Wanted Petula, mars 2008, 92 pp. - 10€
«Il m'a souri et j'ai oublié toutes les questions. Il n'y avait plus que ses yeux derrière ses lunettes. Son ventre contre le mien. Ses petites dents toutes jolies. Et la bouche que je venais d'embrasser, comme si c'était la première fois alors que la première fois, il était au berceau, mon cousin Bouli. On vit une de ces histoires, à la Roméo et Juliette. La vie c'est des victoires et des chances, et entre les victoires et les chances, des petits accidents.»
Aux éditions de L’école des loisirs, collection Théâtre
L’Enfant Dieu, mars 2003, 62 pp. - 6,50€
«Khalifa, un gosse de Dakar, arrive tout droit au ciel et constate qu'au paradis, c'est la panique. Dieu s'est sauvé, il a décidé de faire du théâtre et nul ne sait où sont les clés qui ouvrent les portes du Paradis. Saint-Pierre, Noé, Mahomet doivent lui trouver d'urgence un remplaçant. Ils pensent à son fils, c'est logique. Mais Jésus a trop de travail et suggère un casting. Après tout, comme métier, Dieu, c'est pas sorcier.»
Le Jardin de Beamon, mars 1999, 72 pp. - 6,50€
«Dans un jardin, un être étrange s'écrase. Dans sa chute, il casse un de ses talons aiguilles. Le propriétaire du jardin apparaît. C'est le docteur Beamon. Il demande l'identité de son visiteur qui prétend s'appeler l'Ange-Lyre et qui s'étonne de sa chute, lui qui a l'habitude d'assurer son pas. L'ange regarde le ciel. Il doit trouver le moyen de remonter. En attendant, il discute avec le docteur et conclut assez rapidement que ce docteur est dingue…»
Les Petits mélancoliques, sept. 1999, 96 pp. - 6,70€
«Petit Tom est malade de mélancolie. Ce matin-là, il se réveille, certain qu'il va mourir. Ses frères Loup et Tigre, malgré leur chagrin, finissent par le croire. En compagnie d'un acteur et vieil ami, Mite l'Ermite, ils offrent à Petit Tom le plus beau jour de sa vie. Pendant ce temps, Le Vautour, La Tempête et Le Marchand de sable guettent leur jeune proie.»
Autres éditeurs…
Histoires célèbres et inconnues
Illustrations Louis ARENE, éd. Gallimard Jeunesse - Giboulées, nov. 2007, 92 pp. - 13€
Où l'on apprend que Gulliver avait un lampadaire, tandis que cendrillon était pourvue d'un édredon et que Casanova eut une histoire d'amour avec Angela, une tortilla, «une très jolie part de tortilla, triangulaire et pas trop grasse pour une omelette aux patates.» Trois histoires aussi loufoques et méconnues que leur personnage sont célèbres!
Théâtre en court 3 : quatre pièces à lire, à jouer dans le cadre du projet Si j'étais grand, rêves et utopies d'une enfance d'aujourd'hui, avec Sylvain Levey, Françoise Pillet et Karin Serres
éd. Théâtrales, coll. Théâtrales jeunesse, mai 2009, 120 pp. - 10€
Recueil de quatre pièces courtes écrites par quatre auteurs aux univers variés, et jouées en Aquitaine et Midi-Pyrénées par la Compagnie du réfectoire.
Pour les adultes
Aux éditions de L’Arche
33 derniers soupirs: pièce pour un seul personnage, juillet 2001, 61 pp. - 22,50€
Autour de ma pierre il ne fera pas nuit. Suivi de La dernière balade de Lucy Jordan, coll. Scène ouverte, mai 2003, 112 pp. - 11,50€
C’est ainsi, mon amour, que j’appris ma blessure. Le Laveur de visage. L’Actrice empruntée, coll. Scène ouverte, janvier 2004, 92 pp. - 10€
Le Diable en partage. Kids, soll. Scène ouverte, avril 2002, 156 pp. - 13€
Eileen Shakeaspeare. Pollock, coll. Scène ouverte, mars 2009, 112 pp. - 10,50€
Exeat. Je rien Te deum, coll. Scène ouverte, mars 2005, 84 pp. - 10€
Faire l’amour est une maladie mentale qui gaspille du temps et de l’énergie, coll. Scène ouverte, février 2008, 92 pp. - 11€
Graceful, sept 2005, 185 pp. - 13€ (poésie)
L’Inattendu, coll. scène ouverte, mars 2001, 48 pp. - 7,50€
LIsbeths, coll. Scène ouverte, juillet 2006, 60 pp. - 9€
Marcia Hesse, coll. Scène ouverte, sept. 2005, 90 pp. - 10€
Percolateur blues. Suivi de La Semeuse, coll. Scène ouverte, sept. 2001, 92 pp. - 10€
Ma vie de chandelle, coll. Scène ouverte, janvier 2004, 64 pp. - 10€
Salât Al-Janâza. Suivi de Je peindrai des étoiles filantes et mon tableau n’aura pas le temps. Suivi de Faxxman, coll. Scène ouverte, avril 2005, 166 pp. - 13€
Tasmanie, coll. Scène ouverte, février 2007, 107 pp. - 11€
Veux-tu ?, avril 2004, 136 pp. - 12€ (poésie)
Traduction... de l'anglais
Face de cuillère, Lee HALL, traduit de l’anglais, février 200’, 56 pp. - 8€
Traductions… de l'espagnol
La Maison de Bernarda Alba: drame des femmes dans les villages d’Espagne, Federico GARCIA LORCA, déc. 2004, 64 pp. - 12€
Noces de sang, Federico GARCIA LORCA, oct. 2005, 72 pp. - 12€
Pleurs pour Ignacio Sanchez Mejlas, Federico GARCIA LORCA, janv. 2006, 52 pp. - 9,50€
Un cigare dans la bouche de Tolstoï, Nilo CRUZ, coll. Scène ouverte, juillet 2009, 77 pp. - 12€
Yerma, Federico GARCIA LORCA, juin 2007, 91 pp. - 12€
Aux éditions Espace 34
Caravanes, avec Rémi De Vos, Emmanuelle Marie et Pauline Sales, coll. Espace Théâtre, mai 2005, 93 pp. - 11€
17/01/2010 | Lien permanent
ZOOM sur… Timothée de Fombelle (bio-bibliographie)
Samedi 26 novembre - 11h - Rencontre avec Timothée de Fombelle, auteur, notamment, de Tobie Lolness et de Vango
En 2010, déjà, Timothée de Fombelle nous avit fait l'amitié de venir à Comptines rencontrer ses lecteurs, à l'occasion de la création de sa pièce Les Enfants sauvages par la compagnie La Petite Fabrique (en partenariat avec Le Carré Les Colonnes).
Vous trouverez ici une bio-bibliographie (déjà publiée en 2010 et mise à jour) de l'auteur et là un entretien sur Les enfants sauvages (publié une première fois en 2010).
Professeur de lettres, Timothée de Fombelle est avant tout un homme de théâtre pour lequel il a écrit et mis en scène plusieurs textes, malheureusement non publiés à ce jour (Le Phare, Rose Cats, Vango, La Baignoire et les deux chaises, Saint Pierre sous terre…). En 2003 il publie, aux éditions Actes Sud, un premier livre, Je danse toujours, qui s’adresse aux adultes et sera lu au Festival d’Avignon et au Théâtre du Rond-Point, à Paris.
En 2006 paraît Tobie Lolness, son premier livre pour les jeunes lecteurs qui met en scène un jeune garçon haut d’un millimètre et demi qui se bat pour préserver l’arbre dans lequel il vit. Cette fable écologiste pleine d’aventures et de poésie rencontre un vif succès et remporte de nombreux prix.
Avec Les Enfants sauvages, Timothée de Fombelle réunit pour la première fois les deux aspects de son travail en écrivant du théâtre pour les enfants. Cette aventure est née à l’initiative de Betty Heurtebise, comédienne et metteur en scène, et de sa compagnie de théâtre La petite fabrique.
BIBLIOGRAPHIE
Vango 2. Un prince sans royaume
couverture illustrée par Blexbolex
Éd. Gallimard jeunesse, octobre 2011, 392 pp. - 17€
Fin des années trente, on retrouve Vango aux prises avec ses mystérieux poursuivants. Des bords de la mer noire aux sommets des gratte-ciels de New-York, la chasse se poursuit.
Où l'on retrouve la belle Ethel, le sage Zefiro et où l'on saura enfin qui est Vango…
Un roman haletant, qui mêle aventures, mystères, amour… et croise sans cesse l'Histoire en train de se faire.
Vango 1. Entre ciel et terre
couverture illustrée par Blexbolex
Éd. Gallimard jeunesse, mars 2010, 380 pp. - 17€
Paris, 1934, Vango a 19 ans et s'apprête à être ordonné prêtre. Accusé d'un crime, il est poursuivi par la police. Elevé dans un couvent secret sous de mystérieuses menaces, il ignore qui il est vraiment…
Première partie d'un dyptique qui s'adresse à des lecteurs un peu plus grands que les aventures de Tobie Lolness.
Céleste ma planète
Éd. Gallimard jeunesse, février 2009, 96 pp. - 4€
À peine arrivée, Céleste a disparu… Le narrateur, un garçon de quatorze ans qui vit seul au cœur du monde déshumanisé de !ndustry, l’entreprise pour laquelle travaille sa mère, se met à sa recherche. Il retrouve Céleste, tout en haut de la tour parking, au milieu des effluves des gaz d’échappement. Cachée par ses parents, elle est malade. Son visage et son corps sont couverts de taches. Et ces taches, il les reconnaît, lui qui passe le plus clair de ses heures de solitude à dessiner des cartes du monde: elles représentent les endroits de la terre qui sont en danger. Amazonie, Antarctique, océans asséchés… Céleste porte sur elle les stigmates de la terre maltraitée par les hommes qui l’habitent et l’exploitent. Alors Céleste disparaît de nouveau. C’est que les dirigeants d’!ndustry n’ont pas intérêt à ce que soient connus les ravages que leur compagnie fait subir à l’environnement. Mais par amour, et aussi par lucidité, le jeune garçon entreprend de sauver Céleste et dévoiler aux hommes la menace de la fin de leurs univers.
Dans cette courte fable philosophique et écologiste, on retrouve le talent de raconteur d’histoires de Timothée de Fombelle, découvert dans le merveilleux Tobie Lolness et ses préoccupations pour l’environnement. Contée ici à la manière d’un récit d’anticipation, l’histoire de Céleste qui est l’histoire de la terre, laisse, comme dans les aventures de Tobie, une large place à la poésie. Entre rêve et cauchemar, Timotée de Fombelle nous invite à réfléchir au mal que nous faisons à la nature qui nous entoure, aux risques que nous prenons pour l’avenir, mais ce faisant, il nous entraîne dans une lecture délicate et lumineuse. Une lecture respectueuse des enfants auxquels elle se destine, ces «jeunes lecteurs» un peu délaissés par l’édition jeunesse ces derniers temps… (A.T. mars 09)
Tobie Lolness
(édition en un volume)
llustrations François PLACE
Éd. Gallimard jeunesse, octobre 2008, 660 pp. - 22€ (manquant)
Pour retrouver les aventures de Tobie en un seul gros volume et sur un beau papier bis recyclé.
Les Noces de Figaro
Illustrations Olivier BALEZ
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Grand répertoire, juin 2008 - 21€ (livre-CD)
«Piquante, farfelue, émouvante, comique ou mélancolique, l'histoire des Noces de Figaro se devait d'être restituée dans son effervescence par la plus talentueuse des plumes. Timothée de Fombelle raconte avec une belle vivacité le jeu de cache-cache amoureux des personnages, dans lequel la musique de Mozart révèle merveilleusement les émotions et l'expression des sentiments. La narration vivante de Laurent Stocker, l'élégance et l'énergie des illustrations d'Olivier Balez contribuent à la beauté de ce grand classique. Et aussi des documents pour apprendre, des partitions pour chanter et des jeux pour s'amuser…»
Les Aventures d’Anatole Peterson et Lola Barouf à San Balajo
Illustrations Thomas BAAS, musiques Thibaulte RENARD & Guillaume SIRON
Éd. Flammarion, oct. 2007 - 23€ (album-CD)
«Que se passe-t-il à San Balajo? Où sont passés trompettes, carillons et fanfares? Qui veut détruire la musique à jamais? Il faudra bien qu'Anatole Peterson et son irrésistible Lola se lancent dans l'aventure pour tenter de sauver le monde… Un grand album sonore au tempo endiablé où se mêlent musique, tendresse et rebondissements. En avant, maestro!»
Tobie Lolness
T2. Les yeux d’Elisha
Illustrations François PLACE
Éd. Gallimard jeunesse, avril 2007, 342 pp. - 16€
«Le monde de Tobie est menacé! Le grand chêne est blessé à mort par un cratère qui ronge son cœur. Les mousses et les lichens ont envahi ses branches. Léo Blue règne en tyran sur les Cimes et retient Elisha prisonnière. Les habitants se terrent. Les Pelés sont chassés sans pitié. Pourtant, dans la clandestinité, Tobie se bat, et il n'est pas le seul. Au plus dur de l'hiver, la résistance prend corps. Tobie parviendra-t-il à délivrer les siens et à sauver son monde fragile? Retrouvera-t-il Elisha?»
Va y avoir du sport !
Collectif
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Scripto, juin 2006, 256 pp. - 9,50€
Trente écrivains, dont trois sportifs,
trente nouvelles autour du sport.
Tobie Lolness
T1. La vie suspendue
Illustrations François PLACE
Éd. Gallimard jeunesse, avril 2006, 312 pp. - 16€ / Prix Sorcières 2007 (Roman 9 - 12 ans)
Édition de poche à paraître en février 2010, collection Folio Junior - 7,30€
«Tobie est pourchassé. Il fuit de branche en branche, il se cache. Il trouve momentanément refuge au creux d’une écorce. Il a treize ans et mesure un millimètre et demi. Il vit avec son peuple dans l’arbre. Jusqu’à l’âge de 7 ans, il a mené une vie agréable près de ses parents, jusqu’au jour où son père a refusé de dévoiler le secret d’une de ses inventions révolutionnaires jugeant qu’elle mettait en péril la vie de l’arbre. Ils sont contraints à l’exil dans les basses branches. Mais certains ont soif de pouvoir et de richesses. La vie de Tobie et de ses parents est menacée. Une aventure pleine de rebondissements, une intrigue menée avec grand talent.
Timothée de Fombelle a créé ce peuple minuscule qui rencontre des problèmes similaires aux nôtres. Le récit est illustré avec bonheur par des dessins de François Place. Les personnages sont croqués avec humour. Un savoureux moment de lecture.» Citrouille - Le Blog des librairies sorcières
Je danse toujours
Éd. Actes Sud, coll. Un endroit où aller, mars 2003, 38 pp. - 8€
(Littérature adulte)
«J'ai cousu des messages dans les ourlets d'une robe d'été, et je marchais dans les rues de Paris. Forteresse légère, la chaleur. Les voitures allemandes qui ralentissent, et les regards, les rires, mademoiselle, et les vivants cachés dans le revers de ma robe.
Mais je sais bien qu'il ne faut rien écrire.» (extrait)
23/11/2011 | Lien permanent
BIBLIOGRAPHIE ECOLOGIE - ALBUMS
10 choses à faire pour protéger ma planète
Melanie Walsh
Éd. Gallimard Jeunesse, septembre 2009
« Je n'oublie pas d'éteindre la lumière quand je sors d'une pièce. Je pense à ne pas laisser couler l'eau pendant que je me lave les dents. Je jette toujours mes ordures dans la poubelle.Voici dix idées simples à la portée de tous pour améliorer le monde qui nous entoure et faire un geste pour l'environnement. Un livre important pour faire du bien à notre planète. » Site éditeur
10 p’tits pingouins autour du monde
Jean-Luc Fromental & Joëlle Jolivet (illustrations)
Éd. Hélium, novembre 2011 – 18,30€
« Embarquement immédiat avec les 10 P’tits Pingouins, dans leur aventure effrénée autour du monde ! De l’Antarctique jusqu’au Japon, en passant par New York, la Chine, Paris et le désert d’Arabie, notre inséparable petite troupe sème un joyeux désordre partout où elle débarque. Dix histoires à lire soir après soir… » Catalogue de l’éditeur
L’ami paresseux
Ronan Badel
Éd. autrement, coll. Histoire sans paroles, mars 2014 – INDISPONIBLE
La déforestation vue du point de vue –somnolant – d’un paresseux. Heureusement que son ami le boa veille…
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Une aventure de Violette Mirgue
Un ours à réveiller dans les Pyrénées
Marie-Constance Mallard
Éd. Privat, mai 2015 – 12,90€
« Saperliviolette ! L’ours des Pyrénées est tombé malade et le printemps n’est pas arrivé. Avec Violette Mirgue, cherche les astuces pour réveiller l’ours ! Grimpe à bord d’une montgolfière, du train jaune ou sur un balai de sosricère, et découvre les Pyrénées à toutes les saisons. » 4e de couverture
Dans la forêt du paresseux
Album «pop-up» d'Anouck Boisrobert et Louis Rigaud
Éd. Hélium, mars 2011 - 15,90 €
« Un livre aux spectaculaires mises en volume, pour prendre conscience de la beauté et de la fragilité de la forêt. Tandis que les machines détruisent son habitat, qui se vide de façon inexorable, le paresseux ne bouge pas... À la fin, le lecteur pourra actionner une tirette qui fait surgir de petites pousses, et renaître l’espoir. » Catalogue de l’éditeur
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Dégoutant !
Antoine Guilloppé & Glen Chapron (illustrations)
Éd. P’tit Glénat, coll. Vitamine, avril 2010 – 10€
« Arno le crapaud décide d’aller déclarer sa flamme à Linette la rainette. Pas facile de trouver les mots… Mais il y a pire ! Dans le marais, royaume des grenouilles et des crapauds, les humains ont laissé des souvenirs, et pas n’importe lesquels ! Car ce sont tour à tour un vieux bidon rouillé, un papier d’emballage et une canette vide qui vont empêcher le pauvre Arno de faire sa déclaration !
Une jolie fable rigolote et écolo, pour sensibiliser avec humour les enfants au fait que la nature n’est pas une poubelle, et qu’on doit à tout prix la préserver, car elle est un théâtre magique ! » Site éditeur
Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
Carl Norac & Kristien Aertssen (illustrations)
Éd. Pastel, mars 2006 – 11,20€
« Il fait très chaud. Oba l'éléphant trouve enfin une mare. Il a si soif qu'il boit toute l'eau d'un coup. Mais là, dans le sable, à l'endroit de la mare, un petit poisson lui crie soudain : « Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait? » » Site éditeur
Ginko : petites histoires pour la nature - [BD]
Juliette Boulard
Éd. Café Creed, mai 2008 – 12€
« L’album «Ginkgo » aborde sous forme d’illustrations et de courtes bandes dessinées muettes, 25 thématiques propres aux causes environnementales. Afin de sensibiliser de manière ludique et artistique le jeune public au respect de la nature, des histoires mettent en scène certains des nombreux problèmes impactés par l’homme sur son environnement. » Site éditeur
Le Grand voyage
Bill Peet
Adaptation française d'Emmanuelle PINGAULT
Éd. Milan, coll. Mes Albums, septembre 2014 - 9,90 €
« Dans une jolie clairière formée de sycomores, de saules et de peupliers, les oiseaux nichent dans les arbres, les lapins creusent leur terrier… Tout semble paisible en ce début de printemps quand, soudain, de monstrueuses machines commencent à détruire l’univers de la petite communauté… Sans plus attendre, les animaux, guidés par le vieux raton laveur, quittent leur bosquet en quête d’une nouvelle habitation.
C’est au bout d’un long voyage qu’ils trouveront enfin un endroit tranquille, un joli petit coin du monde où ils pourront s’installer. Avec une grande maîtrise, Bill Peet écrit et illustre ce récit sur la fragilité de la nature et la vulnérabilité de ses habitants. Cet album est un voyage qui, tout en évoquant les problèmes de notre société (croissance urbaine, déforestation, pollution…), nous entraîne dans une belle aventure. » Site éditeur
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Grrreeny
Volume 1 : Vert un jour, vert toujours - [BD]
Midam
Éd. Mad fabrik, mai 2012 – 10,95€
Le quatrième volume des aventures de ce petit tigre écolo – et irradié - paraîtra début 2016. Depuis 2012, il s’est déjà attaqué aux trafiquants d’animaux et préoccupé de promouvoir la protection de l’environnement…
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Gros câlin
Nicholas Oldland
Traduit de l’anglais par Alice Boucher
Éd. Bayard jeunesse, septembre 2014 – 10,90€
« Il était une fois un ours plein d’amour et de joie. Il avait tellement d’amour à donner qu’il faisait un câlin à tous ceux qu’il croisait. Mais voici qu’un jour, il aperçut un homme armé d’une hache. Et, subitement, l’ours sentit la colère monter… » Site éditeur
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Ibou Min'
Franck Prévot & Delphine Jacquot (illustrations)
Éd. Thierry Magnier, juin 2009 – 15,30€
« Mine est une jeune femme à la gentillesse et au courage peu ordinaires : toujours souriante et disponible pour aider les autres. Chacun dans le village la surnomme Ibou, « la mère ». Mais un jour, alors qu’elle et son fils sont partis pêcher, ils disparaissent en mer tous les deux. Peu de temps après leur disparition, des villageois stupéfaits aperçoivent sur l’île de Bolilanga une tortue bienveillante, au visage semblable à celui d’Ibou Mine et suivie par une autre jeune tortue. Bientôt, alors que la famine touche durement le village, les habitants constatent que les tortues autrefois si rares sont de plus en plus nombreuses autour de l’île. Ils comprennent alors que les enfants que le village a perdu sont là, autour d’Ibou Mine qui veille sur eux… Depuis, plus un seul pêcheur de Bolilanga ne touche aux tortues. Elles sont sacrées. L’auteur a vécu un an sur cette île Indonésienne, auprès d’habitants sensibles à la sauvegarde de leur faune et de leur flore. Et il a lutté à leurs côtés pour préserver le village d’un complexe touristique. Leur lutte aura été vaine et le complexe touristique existe.
Mais de retour en France, c’est en hommage à ses amis indonésiens que Franck Prévot a écrit ce conte, magistralement illustré par Delphine Jacquot et un roman en parallèle (Les tortues de Bolilanga). » Site éditeur
L’île du loup. Une fable écologique
Celia Godkin
Traduit du canadien par Pierre Bertrand, également auteur de la partie documentaire
Éd. L’école des loisirs, coll. Archimède, septembre 2012 – 12,70€
« Cette île était un paradis terrestre sans humains. Une famille de loups, des cerfs, des oiseaux, des insectes, des rongeurs, des végétaux en abondance. Un écosystème complet, une harmonie sauvage en équilibre. Mais un jour, les cinq louveteaux trouvent un radeau échoué sur le rivage et montent dessus pour jouer. Ils dérivent. Pour les rattraper, leurs parents nagent et tous se retrouvent sur la rive d’en face. Dans l’île désormais privée de loups, les cerfs prolifèrent et le déséquilibre s’installe peu à peu. Trop peu de végétaux, plus assez de lapins ni de souris, donc trop de renards et de hiboux. Partout la famine sévit. Heureusement, certains hivers sont si froids que l’eau gèle : si les loups pouvaient en profiter pour retraverser, et que tout recommençait comme avant ? » Site éditeur
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Kiki, king de la banquise
Kiki est kaki
Vincent Malone & Jean-Louis Cornalba
Éd. Seuil Jeunesse, coll. L’ours qui pète, juin 2014 – 5,90€
« Kiki est un petit pingouin qui, après une petite enfance très heureuse, est brutalement séparé de ses parents le jour où la banquise craque. Il sera finalement récupéré par une association écologique douteuse, en profitera pour libérer les animaux emprisonnés et partir à l’aventure autour du monde pour retrouver sa maman. » Site éditeur
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Ma journée verte : 10 choses que je peux faire chaque jour
Melanie Walsh
Traduit de l’anglais par Gallimard Jeunesse
Éd. Gallimard Jeunesse, mars 2010 – 12,20€
« Faire son compost, bien remplir le lave-linge, étendre les vêtements à l'air libre, fabriquer soi même ses cadeaux, cuisiner ses gâteaux pour le goûter, mettre un pull plutôt que d'augmenter le chauffage....
Voici dix bonnes habitudes à donner à tous les petits, pour que chaque jour soit... une journée verte ! » Site éditeur