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01/11/2015

KIKI (king de la banquise) EST KAKI

Kiki est kaki.jpgalbum
de Vincent Malone & Jean-Louis Cornalba (illustrations)
Éd. Seuil Jeunesse, coll. L'ours qui pète, janvier 2014 - 5€90
Kiki, le petit pingouin King de la banquise, s'ennuie. Un défilé d'animaux en tout genre arrive alors, tirant Kiki et les petits poissons de tout ce calme. Et les intrus leur réservent de charmantes surprises. C'est ainsi que, un coléoptère, un trochilidé, deux canards colverts, un okapi à képi, des kangourous roux avec des couettes, des cataractes de crapauds à cornes, et une vache sacrée du Pakistan font leurs crottes respectives sur Kiki. Le visant drôlement bien d'ailleurs. Mais les mésaventures de Kiki ne s'arrêtent pas là : Il est également recouvert de crottes congelées de 444 pékins du Catalina de KLM et de tous les déchets toxiques de l'étoile de la mort. C'est de cette manière que Kiki devint Kaki. Tous ces cacas tombant sur ce pauvre Kiki, sont une illustration (pas très glamour) de ce que l'Homme jette dans les eaux. C'est un fait que la pollution des océans s’accroit chaque année et que tous nos déchets tuent la faune et la flore des mers et océans.


L'entracte des aventures de Kiki, présente en fin de volume, vient sensibiliser le jeune (et le moins jeune) lecteur au tri sélectif. C'est à nos enfants que nous laissons cette planète alors il faut leur apprendre à en prendre soin et cela commence avec des petits gestes du quotidien qui semblent dérisoires mais qui sont loin de l'être.

Enfin, j'aimerais faire une petite parenthèse sur la représentation (en page 20) du pétrolier, en arrière plan, qui est en train de sombrer près de la banquise de Kiki déversant avec lui des milliers de litres de pétrole. Cette illustration n'est pas commentée par les petits poissons accompagnant Kiki, elle parle suffisamment d'elle-même mais il est toujours bon de rappeler tout ce qui est jeté, accidentellement ou non dans la mer.

 Marlène Demen (novembre 2015)

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