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À propos de 2 albums : TUVALU. Une île en tête & DANS LA FORÊT DU PARESSEUX

Tuvalu.gifTuvalu. Une île en tête
Album de BARROUX

Éd. Mango jeunesse, février 2011
12,50€ - imprimé en France

Dans la forêt du paresseux
Album «pop-up» d'Anouck BOISROBERT et Louis RIGAUD
Éd. Hélium, mars 2011
15,90 € - imprimé en Chine avec encres végétales et papier certifié FSC

dans foret paresseux.gifPeut-on tout dire aux enfants? La question se pose au moment d’aborder certains problèmes environnementaux, au fort potentiel anxiogène. Une forêt qui disparaît sous les assauts des bulldozers, un archipel noyé par les marées et qui sera bientôt submergé par les eaux du Pacifique… Ce sont les sujets de deux très beaux ouvrages parus en ce début d’année.

Anouck Boisrobert et Louis Rigaud nous présentent sous forme de pop-up une forêt où «tout est vert, tout est vie» et où le vert et les épaisseurs d’arbres cèdent page après page la place au blanc, sous les coups d’engins toujours plus nombreux, alors que les silhouettes humaines et animales s’enfuient en désordre. Seul le paresseux reste accroché à son arbre, le dernier à tenir bon, mais qui ne sera pas épargné pour autant. Sur une page blanche désolée vient un planteur d’arbres providentiel qui «travaille durement pour réparer le sol blessé». Dès la page suivante, les jeunes pousses qui apparaissent par le miracle de la tirette accueillent de nouveau… le paresseux, revenu d’on ne sait où. Et la forêt a repoussé, plus haute que jamais, laissant rouiller dans ses fourrés une pelleteuse abandonnée. Vitalité quasi-magique de la forêt, qui laisse imaginer que les ravages que nous infligeons à la nature sont réparables avec un peu d’huile de coude. Comme s’il ne fallait que du temps, comme si une forêt primaire pouvait retrouver un jour sa biodiversité, floristique et faunistique. Mais d’où reviennent le paresseux, les tapirs et les perroquets qui s’égaient dans la dernière double page? D’un séjour en club offert le temps des travaux par l’entreprise de déforestation?

Même angélisme dans l’album de Barroux, qui mêle un dessin simple et délicat à des touches de peinture, grands ciels bleus et doux nuages blancs. Le narrateur, un homme fait, inquiet de voir son île subir de trop fortes marées, scrute son environnement, imagine comment combattre l’inéluctable envahissement par les eaux. « Il faut évoluer ou disparaître », c’est le mot d’ordre qui est proposé aux habitant-e-s de Tuvalu, qui sont finalement invité-e-s par leurs voisin-e-s (montagnes hautes et herbe verte, moutons et femmes blondes ou rousses vêtues de tweed, on aura reconnu une Nouvelle Zélande de carte postale, sans les Maoris) à entamer une nouvelle vie ailleurs, loin des îles de leurs ancêtres. Tout est bien qui finit bien, ouf! Sauf que… l’Australie n’accueillera pas les réfugié-e-s climatiques du Pacifique Sud et la Nouvelle Zélande leur réserve des conditions à peine meilleures. Pour pouvoir dire «allez, hop!» avec les personnages du livre, il faudra avoir entre 18 et 45 ans, parler correctement anglais, avoir une offre d’emploi sur le territoire néo-zélandais, être en bonne santé. Et faire partie des 75 heureux/ses élu-e-s annuel-le-s, alors que l’archipel compte plus de 11 000 habitant-e-s (pacte Pacific Access Category).

Alors quoi? Faut-il partager avec les enfants nos angoisses devant le changement climatique, la déforestation et l’ensemble du désastre écologique en cours? Certainement pas. Mais les rassurer, nous rassurer nous-mêmes, en proclamant que tout s’arrange facilement, voilà qui n’aidera pas à faire surgir de nouvelles générations conscientes des dangers, mais qui à l’optimisme béat propagé par ces deux ouvrages auront préféré «l’optimisme de la volonté».

Aude Vidal
(mars 2011)

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L'AMI PARESSEUX

ami paresseux.gifalbum sans texte
de Ronan BADEL
Éd. autrement, coll. Histoire sans paroles, mars 2014 – 12€

Un toucan, un serpent et un crapaud jouent aux cartes perchés sur des arbres en pleine jungle. À leurs côtés, un paresseux est accroché, endormi, à sa branche. Soudain, les arbres tombent, comme soufflés par un grand vent… En réalité, c’est un bûcheron qui les abat tour à tour et les charges sur son camion, paresseux compris. Alors le serpent décide de se cacher au milieu de la cargaison pour suivre son ami. Au terme d’un voyage plein de péripéties, il réussit à le ramener auprès de leurs amis et seules les effusions de joie du toucan l’auront tiré quelques instants de son sommeil !

Un des meilleurs titres de cette excellente collection d’albums sans texte. Ronan Badel nous raconte avec beaucoup de malice et de poésie, l’histoire de ce paresseux qui porte bien son nom ! Et si lire un album sans texte est parfois déroutant pour certains parents, c’est peut-être l’occasion de laisser les rênes aux enfants et de les inviter à vous guider dans l’histoire…

Ariane Tapinos (juin 2014)

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09/06/2014 | Lien permanent

DANS UNE FORÊT

animaux,naissanceAlbum tout carton
de Tommaso LEVENTE TANI
Traduit de l’italien par Félix Cornec
Éd. Circonflexe, octobre 2012 – 11€

Dans une forêt… plein d’animaux se cachent au milieu des arbres et de leur feuillage. Ours, sanglier, merle, cerf… À chaque page, un petit trou permet d’apercevoir la page suivante et l’animal qui se cache derrière les fleurs, les champignons, les feuilles…

C’est l’été et la nature irradie de soleil. Les feuilles sont d’un vert intense, comme les pages du livre qui sont aussi d’un beau jaune vif, ou oranges ou blanches. Les animaux sont de toutes les teintes du brun. Seule l’oie est blanche. C’est l’été et deux petites oies sont nées, d’un jars brun et d’une oie blanche. Elles sont d’un beau marron clair.

Un beau livre qui mêle le jeu du cache-cache à l’évocation des saisons et du temps qui passe.

Ariane Tapinos (février 2013)

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21/05/2013 | Lien permanent

DANS LA FORÊT DE HOKKAIDO

Dans la forêt.jpgroman
de Éric PESSAN
Éd. L’école des loisirs, coll. Médium +, août 2017, 132 pages - 13€

En France, Julie rêve. Au Japon, un petit garçon abandonné par ses parents dans la forêt de Hokkaido, est au bord de la panique.

Julie rêve de cet enfant. Très vite, elle se rend compte que c’est plus qu’un rêve, qu’elle a la capacité, quand elle s’endort, de rejoindre cet enfant perdu et effrayé. Elle vit alors les mêmes angoisses, les mêmes souffrances que ce petit garçon qui lui reste inconnu. Peu à peu, comme lui, elle dépérit. Elle apprend aussi qu’au Japon, des recherches ont été lancées pour retrouver un enfant que ses parents, excédés par ses caprices ont laissé quelques instants sur le bord d’une route en pleine forêt, sur l’île d’Hokkaido. Quand ils sont revenus sur leurs pas, leur fils avait disparu… englouti par la forêt. Depuis, ils passent à la télévision pour s’excuser (pratique très nippone) et appeler à l’aide pour retrouver leur fils. Julie sait désormais que l’enfant qu’elle rejoint dans ses rêves est réel et que sa vie dépend de l’aide qu’elle pourra lui fournir. Sa survie à lui mais peut-être à elle aussi puisque que sa santé, comme celle du garçon, se dégrade brutalement. 

Hospitalisée dans un état aussi préoccupant qu’inexpliqué, c’est l’intervention d’un jeune réfugié érythréen, recueilli par son père, militant de toutes les causes justes, qui va les sauver elle et l’enfant.

A partir d’un fait divers, Eric Pessan construit un roman poétique et mystérieux. Profond aussi, comme la forêt dans laquelle s’est perdu le petit garçon, tel un petit poucet sans ses miettes de pain.

Un roman qui interroge sur ce monde qui jette les enfants sur les routes parce que les adultes se font la guerre ou parce qu’ils ne savent plus comment faire avec les enfants.

Ariane Tapinos (septembre 2017)

A lire sur notre blog, la critique d'un autre livre d'Eric Pessan : Aussi loin que possible (L'école des loisirs, 2015).

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01/10/2017 | Lien permanent

LE ROI DE LA FORÊT DES BRUMES

Roi de la forêt des brumes.jpgroman
de Michael MORPURGO
Traduit de l’anglais par Patrick GADOR
Illustré par François PLACE
Éd. Gallimard, collection Folio Junior, juin 2008, 224 pages - 8,50€

Ashley Anderson, jeune adolescent d’un âge indéterminé, vit avec son père dans la mission que celui-ci a fondée en Chine, près de la ville de Ping Ting. Mais on est en 1937, et le Japon commence à envahir la Chine. Le père d’Ashley, inquiet pour son fils, le renvoie en Angleterre pour aller vivre chez sa grand-mère.

Ashley, accompagné d’Oncle Sung, un Tibétain ami de ses parents, partent donc pour un long voyage à travers le Tibet et le Népal pour rejoindre l’Inde d’où ils prendront un bateau qui les amènera en Angleterre. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu…

Dans les montagnes recouvertes de neige de l’Himalaya, Ashley est séparé d’Oncle Sung. Il se bat contre le froid et la faim puis fait une étrange rencontre, celle de créatures bienveillantes qui vont l’adorer comme s’il était leur Dieu, les Yétis. Cette aventure le changera à jamais.

Michel Morpurgo tisse ici un très beau conte sur l’acceptation de l’autre et de ses différences. Roman de voyage, de survie mais aussi de découverte de soi et des autres, ce récit initiatique bouleversant est à mettre entre toutes les mains à partir de dix ans.

Agnès Rénié (août 2018)

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14/07/2018 | Lien permanent

YOK-YOK. Promenade en forêt

foret,natureAlbum
d’Etienne DELESSERT
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Giboulées
Janvier 2013 – 12 €

Etienne Delessert est un très grand artiste dont chaque nouvel album constitue un événement. Pour le ravissement des quadragénaires et un peu plus, il redonne vie à son célèbre personnage de Yok-Yok, petit lutin né dans une noix, quelque part au milieu des années 70. Depuis peu Gallimard Jeunesse nous réjouissait de rééditions, dans un petit format carré, des aventures de ce drôle de petit bonhomme au chapeau-tignasse roux en forme de collerette de champignon. Ici, Yok-Yok nous entraine, en grand format, dans une promenade en forêt, aux côtés de Noire la Souris et Josée la Chenille, à la rencontre d’une nature à la fois généreuse et inquiétante. C’est un émerveillement des sens et une occasion formidable de faire découvrir cet univers visuel si particulier et si riche aux plus jeunes. Les enfants ont beaucoup de chance : les artistes leur font des livres que les adultes leur envient !

Ariane Tapinos (Janvier 2013)

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17/05/2013 | Lien permanent

Soudain dans la forêt profonde | album d’Amos OZ (texte) & Georg HALLENSLEBEN (ill.)

soudain dans foret.gifTraduit de l’hébreu par Sylvie Cohen
Éd. Gallimard jeunesse | mars 2008 | 94 pp. - 14,50 €

Il était un village où les animaux n’existaient plus. Il était un village où les souvenirs des parents étaient remplis d’animaux. Il était un village où les parent voulaient oublier ce temps révolu. Certains pourtant parlent – l’institutrice Emanuela affiche des dessins d’animaux dans la classe ou imite leurs cris – mais il sont considérés comme fous. Nimi, un petit garçon rejeté par ses camarades à cause de son physique, ose raconter ses rêves remplis d’animaux. Un jour il quitte l’école et part dans la forêt, tout le village se lance à sa recherche en vain. Ce n’est qu’au bout de trois semaines qu’il réapparaîtra, mais à la place de mots ce sont des hennissements qui sortent de sa bouche. Davantage rejeté il va devenir, au yeux des villageois et de sa propre famille, un pauvre petit garçon errant et fou.
Tous ces mystères environnant le village ont attisé la curiosité de deux autres enfants, Matti et Maya, qui veulent comprendre et connaître la vérité. Ils ont en plus un secret qui n’appartient qu’à eux et qui les conforte dans leur idée: aller explorer la forêt. Sachant leurs parents effrayés par cette dernière et par leurs propres souvenirs, ils décident de partir sans en parler à personne…

Ils se retrouvent ainsi entourés par des centaines d’arbres sans trop savoir où aller, mais Maya est téméraire (surtout curieuse). Après de nombreuses frayeurs, ils vont découvrir un véritable Eden, un endroit peuplé d’animaux vivant en parfaite harmonie. Ils vont faire la rencontre de Nehi, le démon des montagnes, qui est venu s’exiler ici quand les parents étaient encore des enfants. Rejeté, Nehi s’est installé au cœur de la forêt et a emmené avec lui les animaux maltraités par leurs maîtres. L’effet de groupe fonctionnant aussi avec les animaux, tous ont fini par le suivre. Petit à petit, il a appris le langage de chacun d’eux et à vivre dans la nature, tout comme Nimi qui, souffrant d’être exclu par les siens, est venu habiter dans la forêt. Son hennissement est juste une manière d’effrayer les villageois, tout comme le fait de venir pendant la nuit faire des bruits bizarres aux fenêtres des gens. Les deux enfants vont alors faire connaissance avec un petit chat, un ours, une chèvre et plein d’autres animaux qui cohabitent sans se manger, le loup dormant près des moutons pour se réchauffer. Le moment venu de redescendre au village, Nehi va tenter une dernière fois de les convaincre de s’installer avec lui, de s’éloigner des gens qui n’aiment pas la différence; mais les enfants veulent revoir leurs parents, ils lui promettent cependant de revenir le plus souvent possible.

Amos Oz fait partie des auteurs contemporains israëliens prônant la paix entre Isräel et la Palestine. Il nous livre ici un texte superbe qui parle de la différence ou plutôt de la tolérance envers celle-ci, avec une justesse de mots qui rend la lecture envoûtante et nous amène à un certain nombre de questions. Est-ce parce qu’on ne le comprend pas que l’on doit rejeter ou exclure quelqu’un? Pourquoi la différence nous fait-elle toujours aussi peur? Et enfin pourquoi l’homme doit-il toujours se trouver un bouc émissaire, une cible sur laquelle passer ses fautes et ses peurs? Enfin, les illustrations de Goerg Hallensleben appuient parfaitement le texte. Les coups de pinceaux visibles, les couleurs vives et le trait sûr sans prétention de véracité nous permettent de visualiser avec plus de facilité l’ambiance et le décor sans jamais mettre de limite à notre propre imagination.

Claire Dagan
(première publication de l'article: 14 avril 2008)


PS: Cet album est l’adaptation d’un conte - magnifique - d’Amos Oz, paru en français en septembre 2006 dans la collection «Du monde entier» chez Gallimard. Il est aujourd’hui disponible en poche, coll. Folio (fév. 2008 - 4,30 €).

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31/05/2009 | Lien permanent

BIBLIOGRAPHIE ECOLOGIE - ALBUMS

10 choses à faire.jpg10 choses à faire pour protéger ma planète
Melanie Walsh
Éd. Gallimard Jeunesse, septembre 2009
« Je n'oublie pas d'éteindre la lumière quand je sors d'une pièce. Je pense à ne pas laisser couler l'eau pendant que je me lave les dents. Je jette toujours mes ordures dans la poubelle.Voici dix idées simples à la portée de tous pour améliorer le monde qui nous entoure et faire un geste pour l'environnement. Un livre important pour faire du bien à notre planète. » Site éditeur

10 p'tits pingouins.jpg10 p’tits pingouins autour du monde
Jean-Luc Fromental & Joëlle Jolivet (illustrations)
Éd. Hélium, novembre 2011 – 18,30€
« Embarquement immédiat avec les 10 P’tits Pingouins, dans leur aventure effrénée autour du monde ! De l’Antarctique jusqu’au Japon, en passant par New York, la Chine, Paris et le désert d’Arabie, notre inséparable petite troupe sème un joyeux désordre partout où elle débarque. Dix histoires à lire soir après soir… » Catalogue de l’éditeur

Ami paresseux.jpgL’ami paresseux 
Ronan Badel
Éd. autrement, coll. Histoire sans paroles, mars 2014 – INDISPONIBLE
La déforestation vue du point de vue –somnolant – d’un paresseux. Heureusement que son ami le boa veille…
Lire notre critique {ICI}

Violette Mirgue Un ours.jpgUne aventure de Violette Mirgue
Un ours à réveiller dans les Pyrénées
Marie-Constance Mallard
Éd. Privat, mai 2015 – 12,90€
« Saperliviolette ! L’ours des Pyrénées est tombé malade et le printemps n’est pas arrivé. Avec Violette Mirgue, cherche les astuces pour réveiller l’ours ! Grimpe à bord d’une montgolfière, du train jaune ou sur un balai de sosricère, et découvre les Pyrénées à toutes les saisons. » 4e de couverture

Dans la forêt du paresseux.jpgDans la forêt du paresseux 
Album «pop-up» d'Anouck Boisrobert et Louis Rigaud
Éd. Hélium, mars 2011 - 15,90 €
« Un livre aux spectaculaires mises en volume, pour prendre conscience de la beauté et de la fragilité de la forêt. Tandis que les machines détruisent son habitat, qui se vide de façon inexorable, le paresseux ne bouge pas... À la fin, le lecteur pourra actionner une tirette qui fait surgir de petites pousses, et renaître l’espoir. » Catalogue de l’éditeur
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Dégoûtant !.jpgDégoutant !
Antoine Guilloppé & Glen Chapron (illustrations)
Éd. P’tit Glénat, coll. Vitamine, avril 2010 – 10€
« Arno le crapaud décide d’aller déclarer sa flamme à Linette la rainette. Pas facile de trouver les mots… Mais il y a pire ! Dans le marais, royaume des grenouilles et des crapauds, les humains ont laissé des souvenirs, et pas n’importe lesquels ! Car ce sont tour à tour un vieux bidon rouillé, un papier d’emballage et une canette vide qui vont empêcher le pauvre Arno de faire sa déclaration !
Une jolie fable rigolote et écolo, pour sensibiliser avec humour les enfants au fait que la nature n’est pas une poubelle, et qu’on doit à tout prix la préserver, car elle est un théâtre magique ! » Site éditeur

Et maintenant qu'est-ce qu'on fait ?.jpgEt maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?  
Carl Norac & Kristien Aertssen (illustrations)
Éd. Pastel, mars 2006 – 11,20€
« Il fait très chaud. Oba l'éléphant trouve enfin une mare. Il a si soif qu'il boit toute l'eau d'un coup. Mais là, dans le sable, à l'endroit de la mare, un petit poisson lui crie soudain : « Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait? » » Site éditeur

Ginko.jpgGinko : petites histoires pour la nature - [BD]
Juliette Boulard
Éd. Café Creed, mai 2008 – 12€
« L’album «Ginkgo » aborde sous forme d’illustrations et de courtes bandes dessinées muettes, 25 thématiques propres aux causes environnementales. Afin de sensibiliser de manière ludique et artistique le jeune public au respect de la nature, des histoires mettent en scène certains des nombreux problèmes impactés par l’homme sur son environnement. » Site éditeur

Grand voyage.jpgLe Grand voyage
Bill Peet
Adaptation française d'Emmanuelle PINGAULT
Éd. Milan, coll. Mes Albums, septembre 2014 - 9,90 €
« Dans une jolie clairière formée de sycomores, de saules et de peupliers, les oiseaux nichent dans les arbres, les lapins creusent leur terrier… Tout semble paisible en ce début de printemps quand, soudain, de monstrueuses machines commencent à détruire l’univers de la petite communauté… Sans plus attendre, les animaux, guidés par le vieux raton laveur, quittent leur bosquet en quête d’une nouvelle habitation.
C’est au bout d’un long voyage qu’ils trouveront enfin un endroit tranquille, un joli petit coin du monde où ils pourront s’installer. Avec une grande maîtrise, Bill Peet écrit et illustre ce récit sur la fragilité de la nature et la vulnérabilité de ses habitants. Cet album est un voyage qui, tout en évoquant les problèmes de notre société (croissance urbaine, déforestation, pollution…), nous entraîne dans une belle aventure. » Site éditeur
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Grreeny1.jpgGrrreeny
Volume 1 : Vert un jour, vert toujours - [BD]
Midam
Éd. Mad fabrik, mai 2012 – 10,95€
Le quatrième volume des aventures de ce petit tigre écolo – et irradié - paraîtra début 2016. Depuis 2012, il s’est déjà attaqué aux trafiquants d’animaux et préoccupé de promouvoir la protection de l’environnement…
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Gros câlin.jpgGros câlin 
Nicholas Oldland
Traduit de l’anglais par Alice Boucher
Éd. Bayard jeunesse, septembre 2014 – 10,90€
« Il était une fois un ours plein d’amour et de joie. Il avait tellement d’amour à donner qu’il faisait un câlin à tous ceux qu’il croisait. Mais voici qu’un jour, il aperçut un homme armé d’une hache. Et, subitement, l’ours sentit la colère monter… » Site éditeur
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Ibou Min.jpg
Ibou Min'

Franck Prévot & Delphine Jacquot (illustrations)
Éd. Thierry Magnier, juin 2009 – 15,30€
« Mine est une jeune femme à la gentillesse et au courage peu ordinaires : toujours souriante et disponible pour aider les autres. Chacun dans le village la surnomme Ibou, « la mère ». Mais un jour, alors qu’elle et son fils sont partis pêcher, ils disparaissent en mer tous les deux. Peu de temps après leur disparition, des villageois stupéfaits aperçoivent sur l’île de Bolilanga une tortue bienveillante, au visage semblable à celui d’Ibou Mine et suivie par une autre jeune tortue. Bientôt, alors que la famine touche durement le village, les habitants constatent que les tortues autrefois si rares sont de plus en plus nombreuses autour de l’île. Ils comprennent alors que les enfants que le village a perdu sont là, autour d’Ibou Mine qui veille sur eux… Depuis, plus un seul pêcheur de Bolilanga ne touche aux tortues. Elles sont sacrées. L’auteur a vécu un an sur cette île Indonésienne, auprès d’habitants sensibles à la sauvegarde de leur faune et de leur flore. Et il a lutté à leurs côtés pour préserver le village d’un complexe touristique. Leur lutte aura été vaine et le complexe touristique existe.
Mais de retour en France, c’est en hommage à ses amis indonésiens que Franck Prévot a écrit ce conte, magistralement illustré par Delphine Jacquot et un roman en parallèle (Les tortues de Bolilanga). » Site éditeur

ïle du loup.jpgL’île du loup. Une fable écologique
Celia Godkin
Traduit du canadien par Pierre Bertrand, également auteur de la partie documentaire
Éd. L’école des loisirs, coll. Archimède, septembre 2012 – 12,70€
« Cette île était un paradis terrestre sans humains. Une famille de loups, des cerfs, des oiseaux, des insectes, des rongeurs, des végétaux en abondance. Un écosystème complet, une harmonie sauvage en équilibre. Mais un jour, les cinq louveteaux trouvent un radeau échoué sur le rivage et montent dessus pour jouer. Ils dérivent. Pour les rattraper, leurs parents nagent et tous se retrouvent sur la rive d’en face. Dans l’île désormais privée de loups, les cerfs prolifèrent et le déséquilibre s’installe peu à peu. Trop peu de végétaux, plus assez de lapins ni de souris, donc trop de renards et de hiboux. Partout la famine sévit. Heureusement, certains hivers sont si froids que l’eau gèle : si les loups pouvaient en profiter pour retraverser, et que tout recommençait comme avant ? » Site éditeur
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Kiki est kaki.jpgKiki, king de la banquise 
Kiki est kaki
Vincent Malone & Jean-Louis Cornalba
Éd. Seuil Jeunesse, coll. L’ours qui pète, juin 2014 – 5,90€
« Kiki est un petit pingouin qui, après une petite enfance très heureuse, est brutalement séparé de ses parents le jour où la banquise craque. Il sera finalement récupéré par une association écologique douteuse, en profitera pour libérer les animaux emprisonnés et partir à l’aventure autour du monde pour retrouver sa maman. » Site éditeur
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Ma journée verte.jpgMa journée verte : 10 choses que je peux faire chaque jour
Melanie Walsh
Traduit de l’anglais par Gallimard Jeunesse
Éd. Gallimard Jeunesse, mars 2010 – 12,20€
« Faire son compost, bien remplir le lave-linge, étendre les vêtements à l'air libre, fabriquer soi même ses cadeaux, cuisiner ses gâteaux pour le goûter, mettre un pull plutôt que d'augmenter le chauffage....
Voici dix bonnes habitudes à donner à tous les petits, pour que chaque jour soit... une journée verte ! » Site éditeur 

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09/11/2015 | Lien permanent

LE CHAT BONHEUR

Chat bonheur.gifAlbum de Qu LAN
Éd. Chan Ok - Flammarion, Coll. Perles du ciel

octobre 2011 – 14 €

Nous sommes dans une société traditionnelle du Japon féodal.  Echigoya est le fils d’une famille noble et riche qui possède des ateliers de teinture. Très paresseux, le jeune homme dilapide aux jeux l’héritage familial. Malgré les conseils d’une vieille gouvernante, il vit dans l’oisiveté. Son seul compagnon, le chat Tama lui apporte chaque fois qu’il le lui demande une pièce d’or aussitôt dépensée aux jeux.

Un jour Echigoya décide de découvrir où Tama trouve ce trésor. Hélas, que se passe-t-il ? Le chat dépérit peu à peu…

Ce récit offre au lecteur l’évolution d’un personnage paresseux qui devient travailleur, grâce au sacrifice de son compagnon. Le maneki-neko, chat porte-bonheur des foyers japonais trouverait là son origine.

Texte et images, en grande harmonie, content avec justesse et raffinement une histoire traditionnelle qui nous touche par son intemporalité. La dramatisation bien amenée reste mesurée et porte un message moral plein d’espoir. Enfin nous avons été particulièrement séduites par la beauté des illustrations très expressives, pleines de tendresse et de douceur.
Un beau cadeau pour des enfants lecteurs.

Josuan (déc. 2011)

 

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20/01/2012 | Lien permanent

PIBI MON ÉTRANGE AMI

Pibi.gifalbum
de Jin-heon SONG
T
raduit du coréen par Noëlla Kim
Éd Le Sorbier, février 2008 – 13,20€

Un homme aujourd’hui adulte parle de son « étrange ami » qui, alors qu’ils étaient enfant, était toujours seul et attiré par la forêt. Un jour qu’il jouait dans la forêt, il a rencontré Pibi et, tout au long d’une année, Pibi a été son ami. Puis, il a dû aller à l’école tandis que Pibi ne pouvait pas y aller. Les autres enfants avaient peur de Pibi et peu à peu notre narrateur s’est éloigné de son ami si différent. Pibi est retourné dans la forêt, toujours plus profond, toujours plus seul. Dans la journée, on l’entendait se taper la tête avec de petites branches comme il l’avait toujours fait. Le soir, on entendait sa mère l’appeler, toujours plus loin dans la forêt.

« Quand j’étais petit, dans la forêt, il y avait un garçon qui s’appelait Pibi. Tu vois, la forêt est toujours là. Et Pibi est toujours dans mon cœur. »

Cet album est à la fois très beau et très triste. Ses images – entièrement réalisées au crayon noir – sont belles mais pleines de mélancolie. Comme l’est cette histoire d’une amitié d’enfance qui n’a pas pu, pas su, surmonter la différence. Comme celui qui la raconte, nous ignorons ce qu’est devenu Pibi, mais tout laisse à penser qu’il est resté aussi seul que nous l’avons laissé dans cette forêt où il trouvait refuge chaque jour, comme une métaphore de son monde intérieur.

Ariane Tapinos (mars 2014)

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16/03/2014 | Lien permanent

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