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SUJET : TRAGÉDIE
roman
de Elisabeth LABAN
Traduit de l’américain par Catherine Gibert
Éd. Gallimard Jeunesse, février 2014, 311 pages – 16,50€
Ducan démarre sa dernière année à Irving, pensionnat privé des environs de New York. Comme le veut la tradition, il trouve dans sa chambre un « trésor » laissé par son précédent occupant. La chambre de Ducan était celle de Tim, un adolescent albinos, qui n’a passé qu’un trimestre à Irving, dans cette toute petite chambre qui est aussi celle où on peut garder la lumière allumée après le couvre feu parce qu’elle ne dispose que d’un œil de bœuf qui la rend invisible depuis l’extérieur. En guise de « trésor » Tim a laissé, à l’attention de Duncan, une série de CD sur lesquels il lui raconte sa version des évènements que Ducan connaît déjà pour partie…
Le roman se partage entre la voix de Tim qui révèle à Duncan ses difficultés liées à sa maladie ; sa vue fragile, son aspect qui le fait paraître étrange aux yeux de tous, mais aussi son amour pour Vanessa, ses relations ambigües avec l’arrogant Patrick… Et le récit, à la troisième personne, de l’année de terminale de Ducan, jusqu’à la fin du roman ou les deux histoires se rejoigne.
En arrière fond, Tim, comme Duncan, doivent rédiger une dissertation pour leur professeur d’anglais, qui est également l’adulte responsable du dortoir des garçons de terminale, Monsieur Simon, sur le sujet de la tragédie. Tim et Duncan vont faire l’expérience d’un enchainement d’évènements qui les conduit à toucher du doigt l’essence même de la tragédie : quels sera la portée de leurs choix. Sans pour autant aboutir à une conclusion… tragique. Peut-être pourront-ils alors répondre à cette question de Monsieur Simon : Mais « une tragédie doit-elle avoir une fin malheureuse ? ».
Avec son ambiance de collège anglo-saxon (depuis Harry Potter, on adore !), mystère et tension, assorti d’une réflexion sur la différence et le tragique de l’existence, le roman d’Elisabeth Laban réunit de nombreux ingrédients du succès auprès des adolescents !
Ariane Tapinos (mai 2014)
27/05/2014 | Lien permanent
JE NE SUIS PAS COMME TOI
Roman
de Isabelle ROSSIGNOL
Illustration couv. Anaïs Vaugelade
Éd. L’École des loisirs, coll. Neuf
Mars 2006, 56 pp. - 7,70 €
Portrait d’Agathe, dix ans, des rêves de foot et une sainte horreur des attributs caricaturaux des filles : les jupes, la danse, les minauderies… Son problème : dans sa liste des tares féminines qu’elle évite comme la peste elle a inclus les sentiments ; or, comme il est impossible de ne pas en éprouver (Agathe serait même du genre à fleur de peau), elle met autant d’acharnement à ne pas les montrer qu’à perfectionner ses tirs au but. Autres problèmes : sa mère ne partage pas sa passion du ballon, ni son goût pour les survêtements, et elle est la seule fille de l’école à faire partie de l’équipe de foot. En un mot : Agathe se sent mal-aimée et incomprise. De quoi en venir aux poings quand la grosse Sonia du CM2 la traite de « garçon manqué »…
Un bon roman, d’une grande sensiblité, qui est moins le portrait d’une footballeuse en herbe (le foot occupe toutes ses récrés et les murs de sa chambre, mais il n’est pas question ici de rêves de victoire et de Mundial), que celui d’une gamine écorchée vive qui a toutes les peines du monde à dire « je t’aime » et à communiquer avec sa mère. Agathe aurait pu rêver de rugby ou de water-polo, le roman n’en aurait pas été très différent. Les dialogues mère-fille constituent d’ailleurs le meilleur du livre, où l’on sent tous les efforts de la mère pour essayer de faire comprendre son attachement à sa fille, même si elle ne partage pas ses goûts.
À noter que la bagarre à l’école est punie par un concours de rédaction pour toute la classe, avec pour consigne de créer un héros de sexe opposé au sien. Agathe écrit tranquillement : « Je m’appelle Martin et j’ai neuf ans. Tout le monde me traite de fille parce que je fais de la danse ».
23/06/2014 | Lien permanent
DANS LA NUIT BLANCHE ET ROUGE
Roman historique et fantastique
de Jean-Michel PAYET
Éd. Les Grandes Personnes
Septembre 2012, 507 pp. – 18 €
Pétrograd, février 1917. La Russie est en guerre, le peuple a faim et soif de liberté, le régime tsariste est à bout de souffle. Tsvetana Kolipova, jeune comtesse de dix-sept ans, s’engage aux côtés de ceux qui veulent un monde plus juste. Alors qu’elle tente de récupérer, dans un vestiaire de l’opéra où elle est ballerine, un poème qui doit être publié dans un journal clandestin, elle fait une étrange rencontre et une découverte qui va bouleverser sa vie. En lieu et place du poème, elle trouve un titre de propriété d’un appartement au nom de son père, qui la mène sur la trace d’une demi-sœur, Natacha, dont elle ignorait l’existence.
Plus tard, elle découvre que Roman, l’envoûtant jeune homme qu’elle a rencontré lors de son effraction dans les vestiaires de l’opéra, est lié à Natacha à travers une bague étrange et magique et que de la possession de cette bague dépend le destin de Roman. Mais Tsvetana et Roman ne sont pas les seuls à vouloir récupérer le précieux bijou… Commence alors une incroyable poursuite à travers la Russie et l’histoire.
Comme dans un vrai roman russe (avec une pincée de fantastique), l’époustouflant récit de Jean-Michel Payet mêle les destins de nombreux personnages confrontés aux déflagrations de l’Histoire. Dans cette Europe secouée par la guerre et les soubresauts des révolutions russes, ses personnages semblent courir, parfois les uns après les autres et (comme l’évoque la très belle couverture d’Henri Galeron) pour rattraper les accélérations de l'histoire en marche.
Rarement un roman jeunesse aura autant mérité le qualificatif de foisonnant ! À l’heure où un très sérieux historien remet en cause la thèse de l’assassinat des Romanov*, les libertés que Jean-Michel Payet prend avec l’Histoire sont plus savoureuses encore.
À conseillers aux bons lecteurs et à leurs parents !
Ariane Tapinos (septembre 2012)
* Voir l’entretien avec Marc Ferro paru dans la revue L’Histoire n° 379 de septembre 2012.
22/10/2012 | Lien permanent
LA GUERRE AU BOUT DU COULOIR
Roman de Christophe LÉON
Éd. Thierry Magnier, coll. Romans
Octobre 2008, 172 pages – 8,50 €
Oran, juin 1962, Maurice (Momo) et son petit frère Alain, encore bébé, errent dans les rues de la ville à la recherche de leurs parents disparus. Un vieil Algérien, qui vend des légumes sur le marché, les reconnaît et les conduit au bled, sur sa charrette remplie de choux. Là-bas, Momo découvre une vie bien différente de la sienne mais aussi de ce que son père lui a raconté de la vie de ces «indigènes qui ne mangent pas de porc». C’est que ces derniers sont à la fois présents dans la vie de Momo et en même temps semblent mener une vie totalement différente de la sienne, dans des espaces et des temps séparés. Au bled, Momo découvre le quotidien d’une famille de paysans algériens mais aussi des odeurs, des saveurs que son père juge indignes d’une famille française. Il y fait également l’expérience d’un éveil à la sensualité en contemplant médusé et un peu envieux, son frère se partager avec le bébé de la famille, les seins nourriciers de la belle-fille du vieil homme qui les a recueilli.
Dans une langue truculente et avec parfois beaucoup d’humour, Christophe Léon raconte l’errance de ces deux enfants aux prises avec l’Histoire.
Au fil des quelques jours que Momo et Alain passent au bled – et des souvenirs que convoque Maurice de sa vie avec ses parents, français d’Algérie, englués dans leurs préjugés racistes – Christophe Léon, nous fait vivre de l’intérieur cette période si particulière entre l’arrêt officiel des combats et la déclaration d’indépendance de l’Algérie. Une période de violences durant laquelle les espoirs des uns sont le désespoir des autres. À hauteur d’un jeune enfant – mais ce n’en n’est que plus terrible – il donne à voir à son lecteur à peine plus âgé que Momo, cet inévitable déchirement entre deux peuples et deux cultures. Une séparation qui ouvrira une blessure béante entre les deux rives de la Méditerranée et laissera un goût à la fois amer et sucré dans la mémoire de ceux qui l’auront vécue.
Ariane Tapinos (janvier 2012)
01/02/2012 | Lien permanent
LE RENARD QUI NE VOULAIT PAS MOURIR
album
de Kathrin SCHÄRER
Traduit de l’allemand (Suisse) par Julie Duteil, éd. Minedition, septembre 2015 – 14,20€
Un jour que le renard a attrapé une « petite belette malingre » qui s’en prenait aux pommes de son pommier, celle-ci lui échange sa survie contre la promesse de réaliser son vœu « toujours et à jamais ». Le renard lui demande alors que « tout ceux qui volent ou grimpent sur mon pommier y restent coincés à jamais ». La « belette ferme les yeux et se tortille dans tous les sens » et le renard est exaucé : les petits animaux, oiseaux, insectes, chats… se retrouvent collé sur les branches du pommier qui acquiert très vite une sombre réputation. Le renard peut enfin profiter de la vie et vieillit tranquillement jusqu’au jour où… la mort vient le chercher. Le renard est terrifié mais n’en perd pas la tête pour autant : il demande à la mort, en guise de dernier repas, de lui cueillir une belle pomme rouge dans l’arbre. Et voilà la mort collée elle aussi au pommier !
Renard est désormais invincible mais autour de lui, tout ceux qu’il aime vieillissent et meurent (c’est qu’ailleurs, la mort se présente sous une autre forme). Renard vieillit et se retrouve seul. Et si finalement la mort était utile à la vie ?
Cet album, ici résumé à gros traits, est plein de finesse et … de tendresse ! C’est qu’un album ne se réduit pas à l’histoire qu’il conte, aussi intelligente soit-elle. C’est dans les images de Kathrin Schärer, pleine de bienveillance pour son lecteur, que passent toutes les émotions de la vie même : la peur de renard face à la mort, son appétit de vie, sa tristesse quand peu à peu ceux qui lui sont proches disparaissent, son corps meurtrit par les années qui n’en finissent plus de passer… et surtout, son air enfin soulagé quand la mort et lui, réconciliés, s’enlacent.
Un album magnifique qui parle tout autant de la mort que de la vie mais qui met en lumière ce que la seconde doit à la première.
Ariane Tapinos (septembre 2015)
De Kathrin Schärer (et Lorenz Pauli), à lire sur notre blog, Un bon troc (éd. Âne bâté, 2012).
En suivant ce lien, vous pouvez retrouver tous les albums (et romans) sur le même sujet et notamment le magnifique La visite de le petite mort de Kitty Crowther (éd. Pastel).
27/09/2015 | Lien permanent
LETTRE D'INFORMATION #62
à la librairie COMPTINES
...EN MAI…
Du mardi 5 au vendredi 29 mai
Exposition : La fabrication d’un livre
Exposition de L’école des loisirs dessinée par Yvan Pommaux
Comment un livre vient au monde depuis les premiers brouillons de l’auteur jusqu’au livre proposé à la librairie. Dans le cadre des 50 ans de L'école des loisirs, que nous fêterons… en octobre !
Mercredi 13 mai – 16h30
Club jeunes lecteurs #6
Pour les enfants de 8 à 12 ans
Renseignements et inscriptions auprès de la librairie : 05 56 44 55 56.
Depuis 3 ans, la librairie Comptines participe au Comité Petite Enfance des secteurs jeunesse de la bibliothèque de Bordeaux. Pour retrouver les sélections de ce comité c'est ici !
...EN JUIN…
Dans le cadre de l’Aquitaine se livre
Du mardi 2 au samedi 27 juin
Exposition : Lucien Arlaud, illustrateur régional
Lucien Arlaud, dessinateur régional (Gironde - Landes de Gascogne), ramène de ses balades l’inspiration qui nourrit son œuvre. Ses aquarelles lumineuses révèlent le charme des paysages et du patrimoine des Landes de Gascogne, de l’estuaire, des bords de Garonne, du Bassin d’Arcachon et des châteaux viticoles.
Mercredi 3 juin - 16h
Cannelés & albums
Goûter lectures autour de Bordeaux et de sa région
A partir de 4 ans – Sur inscription à la librairie
*****
Samedi 6 juin
16h Tous semblables, tous différents !
Lectures, suivies d’un goûter
A partir de 4 ans – Sur inscription à la librairie
17h Handicap, autisme et accueil en milieu « ordinaire », de l’enfance à l’entrée dans l’âge adulte
Table ronde et discussion.
Programme détaillé à venir…
En partenariat avec l’association La main à l’oreille
Mercredi 17 juin – 16h30
Club jeunes lecteurs #7
Pour les enfants de 8 à 12 ans
Renseignements et inscriptions auprès de la librairie : 05 56 44 55 56.
DERNIÈRE SÉANCE AVANT LES VACANCES !
01/05/2015 | Lien permanent
KITTY CROWTHER : À L'OCCASION D'UNE RENCONTRE À LA LIBRAIRIE
Le 11 mai 2005, nous recevions Kitty CROWTHER à la librairie, à cette occasion, nous avions publié l'article ci-dessous et les critiques des deux premiers albums de la série Poka et Mine.
À tout juste trente-cinq ans, Kitty Crowther est déjà l’auteure de plus de quinze albums dont certains sont en passe de devenir des classiques de la littérature enfantine. Ses livres abordent avec une grande justesse et beaucoup de tendresse, des sujets graves (les disputes des parents dans Mon royaume, la mort et l’absence dans Moi et Rien, la mort et la maladie dans La Visite de la petite mort) mais aussi des thèmes plus légers (l’amour dans Un jour mon prince viendra) et propres à l’enfance comme les bruits de la nuit dans le merveilleux Scritch scratch dip clapote !
Qu’elle soit ou non l’auteure des textes, son dessin est une forme d’écriture unique qui nous fait pénétrer dans un univers plein de malice et d’émotion contenue. L’image occupe souvent une place centrale dans la page, entourée de blanc, comme une invitation à mieux se couler dans le livre, dans l’histoire, à se laisser mener au coeur de son monde imaginaire et pourtant si proche. Son dessin se distingue aussi par les couleurs qu’elle emploie et notamment la présence lumineuse du noir.
On aime les livres de Kitty Crowther parce qu’ils ne sont jamais mièvres ou démonstratifs. Qu’ils s’adressent aux enfants avec respect et intelligence.
Rien d’étonnant dans ce cas, à ce que son incursion dans la littérature illustrée pour adultes, avec Petits meurtres et autres tendresses, soit une grande réussite.
On aime tellement Kitty Crowther qu’à l’occasion de la naissance de Poka et Mine, la secrétaire de rédaction du site n’a pas voulu choisir entre deux critiques enthousiastes qui se sont penchées sur leur nid...
Comptines & Compagnie
PS : depuis la publication de cet article, Kitty Crowther a publié plusieurs albums merveilleux (notamment Le petit homme et Dieu, éditions L'école des loisirs, 2010) et s'est vu décerné le prix le plus prestigieux de littérature jeunesse : le Prix Astrid Lindgren en 2010.
Poka et Mine : Le Réveil
Poka et Mine : Les Nouvelles Ailes
Éd. Pastel, avril 2005, 10,70 € chacun
Avec Poka et Mine, deux adorables insectes (des mouches ?), Kitty Crowther inaugure une série de petits albums tendres et savoureux. Dans Le Réveil Poka, a le plus grand mal à sortir du sommeil et à s’extraire de son lit. Il faudra toutes les gentilles attentions de la petite Mine pour venir à bout de son indolence. Enfin prêts, les deux amis s’en vont en promenade au bord de l’étang. Mine pourra alors se reposer de ses efforts du matin et faire un brin de sieste sur les genoux de Poka.
C’est encore Mine qui s’agite dans Les Nouvelles Ailes. Elle fait des acrobaties pour distraire Poka et se déchire une aile en tombant. Rendus chez le docteur (il faut regarder de près l’image de la salle d’attente avec ses insectes éclopés et Mine souffrant dans les bras de Poka), Mine choisit des nouvelles ailes, des ailes de papillons splendides, mais bien peu pratiques pour la vie quotidienne d’une petite mouche.
Ariane Tapinos
Aimez- vous les insectes ? Moi, pas vraiment... Et pourtant j’adore Poka et Mine, deux bestioles ailées, genre mouches aux grands yeux attendrissants, ailes transparentes et museau noir. Il faut dire que Poka a tout d’un papa trop humain, un peu dodu, raisonnable mais facétieux et très attentif aux désirs de la petite Mine qui s’agite, virevolte (un vrai bébé mouche, oui) et fait des expériences parfois désastreuses. Ainsi le jour où, après avoir déchiré ses ailes à force de jouer à l’équilibriste, elle demande au médecin de lui poser des ailes de papillons, superbes et bien trop grandes pour elle ! Poka ne dit rien, mais on voit qu’il n’approuve pas vraiment ce choix. Mine la coquette s’aperçoit vite qu’elle ne peut même plus voler, et décide de reprendre ses ailes réparées. Dans cet univers minuscule, délicat, baigné d’un humour tendre, les très jeunes enfants se retrouveront et seront touchés par l’amour de Poka et Mine, qui rayonne littéralement dès les pages de garde. Les illustrations de Kitty Crowther, comme toujours élégantes, subtiles, à la fois pleines de transparences et de profondeur, sont un régal. Souhaitons qu’elle poursuive dans la même veine les aventures de ses deux nouveaux héros.
Mireille Penaud
Première publication de l'article : mai 2005.
01/05/2014 | Lien permanent
LETTRE D’INFORMATION # 3 | nov.-décembre 2009
Animations / Rencontres
• Vendredi 20 novembre à 18h
Dévernissage, grignotage et rencontre signature avec RÉGIS LEJONC
Pour ceux qui n'en auraient pas encore profité, une dernière occasion d'apprécier l'exposition Quelles Couleurs! kakémonos et originaux de Régis Lejonc, pour son livre paru aux éditions Thierry Magnier.
• Samedi 21 novembre de 14h30 à 17h
Rencontre - signature
avec DOMINIQUE DE SAINT MARS,
auteure de la série des Max et Lilli, aux éditions Calligram.
• Samedi 12 décembre de 17h à 19h
Découvrez l'Antiquité inattendue avec CATHY ROUSSET et CLAUDE AZIZA
Présentation du volume 1 de Murena, la célèbre BD de Dufaux & Delaby traduite en latin par nos deux invités (éd. Dargaud) ; et des deux derniers livres de Claude Aziza: Le Péplum, un mauvais genre (éd. Klincksieck 2009) et Le Guide de l'Antiquité imaginaire (éd. Belles Lettres 2008). La rencontre sera illustrée par un montage vidéo d'extraits de films inattendus et un peu loufoques… autour de l'Antiquité.
Infos pratiques
Pour faciliter vos courses de fin d'année…
• Novembre: ouverture tous les lundis après-midi de 14h à 19h
• Et en décembre: la librairie sera ouverte
les lundis 7, 14 & 21 décembre de 10h30 à 19h
et les dimanches 13 & 20 de 11h à 13h et de 14h à 18h.
Fermeture exceptionnelle samedi 2 janvier 2010.
Suites, séries etc.
Pour une nouvelle liste de «Suites»,
de romans «à suivre»
et autres séries remarquables
à compléter dare dare c'est ICI.
Dernières critiques
Les avis de lecture publiés sur le blog depuis cet été.
ALBUMS
Le Son des couleurs de Jimmy LIAO, éd. Bayard images / Le Mur. Mon enfance derrière le rideau de fer de Peter SIS, éd. Grasset jeunesse / Les Heureux Parents de Laëtitia BOURGET et Emmanuelle HOUDART, éd. Thierry Magnier / C'est ma place d'Emile JADOUL, éd. Pastel / Un jour en ville de Julien ROUX, éd. Thierry Magnier / Le Problème avec les lapins d’Emily GRAVETT, éd. Kaleidoscope / L'Été de Garmann de Stian HOLE, éd. Albin Michel / Quand nous aurons mangé la planète d'Alain SERRES & Silvia BONANNI, éd. Rue du Monde / Yin la jalouse de Shen QIFENG & BOBI + BOBI, éd. HongFei
PREMIÈRE LECTURE
Mademoiselle Zazie a trop d'amoureux de Thierry LENAIN (texte) et Delphine DURAND (ill.), éd. Nathan
ROMAN JEUNES LECTEURS
Rose de Colas GUTMAN, ed. L’École des loisirs, coll. Neuf / Le Monde de Lenny de Kate BANKS Éd. Thierry Magnier, coll. Romans
ROMANS ADOS
Breaking the Wall de Claire GRATIAS, éd. Syros, coll. Rat noir / Genesis de Bernard BECKETT, éd. Gallimard jeunesse, Hors série / Les Enfants rats de Françoise JAY, éd. Plon jeunesse / Villa des Oliviers d'Anne VANTAL, éd. Seuil Jeunesse, coll. Karactère(s)
DOCUMENTAIRES
Abd el-Kader sage et résistant, roman et documentaire de Guy JIMENES, ill. Erwan FAGES, éd. Oskar jeunesse, coll. Personnages de l'Histoire / Le Grand Livre pour sauver la planète de Brigitte BEGUE et Anne-Marie THOMAZEA, illustrations de PEF, direction éditoriale Alain Serres, éd. Rue du Monde / Demain le monde de Philippe GODARD, ill. Elizabeth FERTÉ et Vincent ODIN, éd. De La Martinière
BIBLIOGRAPHIE
Biblio chute du Mur de Berlin 1989 / 2009… Que tombent les murs
19/11/2009 | Lien permanent
MINUSCULE. La vallée des fourmis perdues
Album
de GUDULE (texte) et Cécile JUGLA (illustrations)
d’après le scénario de Hélène GIRAUD et Thomas SZABO
Éd. Nathan, janvier 2014
13,90€
À l’occasion de la sortie de Minuscule il nous semble intéressant de retrouver les aventures des insectes désormais célèbres accompagnées d’images tirées du film.
Un très bel album pour revivre ensemble une sortie au cinéma.
Josuan (février 2014)
15/04/2014 | Lien permanent
SORCIÈRES !
Le blog des librairies Sorcières a fait peau neuve et s'est multiplié !
Désormais, vous pouvez naviguer sur cinq blogs pour tout savoir sur l'Association des librairies spécialisées jeunesse, découvrir nos exclusivités, vous informer de l'actualité de nos librairies et profitez de nombreux articles qui complètent ceux de la revue Citrouille…
Pour découvrir toutes ces nouveautés, c'est ici.
20/10/2013 | Lien permanent