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16/09/2009

Mademoiselle Zazie a trop d'amoureux | Première lecture de Thierry LENAIN (texte) et Delphine DURAND (ill.)

Zazie amoureux.jpgÉd. Nathan, coll. Nathan poche - C’est la vie ! | août 2009 | 30 pp. – 4,70€

On le sait Max est un grand inquiet et ce matin, dans la cour de l’école, l’air que prend Zazie n’a rien pour le rassurer. Quand elle lui explique que s’il n’avait pas déménagé ici, il ne serait pas son amoureux et que, alors, son amoureux «ça serait un autre», le voilà plongé dans les affres du doute et de la jalousie inquiète. Zazie regarde tendrement Karim… Max propose à ce dernier de lui donner «une carte ultra rare» en échange de la promesse de ne jamais être l’amoureux de Zazie. Le problème, c’est que Zazie observe ainsi tous les garçons de sa classe et alors Max se retrouve lié à eux par plein d’engagements compliqués (faire exprès de rater des buts au foot pour permettre à l’équipe de Thomas de gagner, faire les punitions et les exercices de maths de Chu-Jung). Les enchères montent. Max doit se séparer de sa casquette de l’OM, de ses billes… Le pauvre ne sait plus où donner de la tête et, après avoir fait signer des promesses de ne jamais être l’amoureux de Zazie à 28 garçons de son école, il prend conscience avec effroi, que des «des garçons qui n’ont pas encore signé : IL Y EN A PLEIN PARTOUT!»


Heureusement, le lendemain, Zazie met fin au cauchemar de Max en lui expliquant : «J’ai réfléchi cette nuit. Je sais ce que j’aurais fait si tu n’avais pas déménagé. […] Je t’aurais attendu».
Zazie est décidément une petite fille libre et sa liberté donne quelques sueurs froides à Max qui doit apprendre à faire avec. Ce faisant, Max découvre aussi que c’est encore meilleur d’être choisi comme amoureux, mais qu’en la matière rien n’est jamais acquis.
On retrouve toujours avec plaisir les histoires de Zazie et Max qui permettent une entrée dans la lecture sans niaiseries ni clichés. Les personnages de Thierry Lenain et Delphine Durand ont la rondeur et le piquant de l’enfance et bien des lecteurs continuent de lire, et relire, leurs aventures alors même qu’ils ont grandi et sont passés, aussi, à d’autres lectures.

Ariane Tapinos (septembre 2009)

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