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29/12/2017

QU’EST-CE QU’ON DIT ? / QU’EST-CE QU’ON FAIT ?

humour,éducation,bonnes manièresdeux albums
de Sesyle JOSLIN & Maurice SENDAK (illustrations)
Traduit de l’américain par Françoise Morvan
Éd. MeMo, novembre 2017 - 14€

Que dire, que faire, dans des circonstances aussi habituelles et délicates que de rencontrer un cow-boy très énervé, de dîner (de spaghettis) chez la reine, de heurter un crocodile dans la rue, de devoir aller sauver une princesse par une pluie battante ou suivre le shérif de Nottingham alors qu’on est plongé dans un bon bouquin ?

Rester poli et serviable en toutes circonstances et ne pas oublier d’enfiler ses bottes avant d’aller secourir la princesse qui prend l’eau.

Voici deux albums indispensables à tous les enfants bien élevés et forts utiles aux autres.
Rien à voir avec ces horribles livres qui veulent, sérieusement, apprendre aux enfants à bien se tenir (et qui rivalisent dans l’horreur avec ceux qui leur enjoignent de sauver la planète… à notre place), ici tout n’est que fantaisie, humour et poésie.

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06/11/2017

LA NOIRCEUR DES COULEURS

sciences,eugenisme,argentine,éducationroman 
de Martin BLASCO
Traduit de l’argentin par Sophie Hofnung
Éd. L’école des loisirs, coll. Médium +, octobre 2017, 219 pages - 18€

Buenos Aires 1910 un jeune journaliste débonnaire, Alejandro est contacté par un vieil homme dont la fille, Amira, a réapparu après avoir disparu pendant 25 ans. Elle dit ignorer où et avec qui elle a passé les vingt cinq dernières années. Alejandro comprend vite que 4 autres bébés ont été enlevés cette même nuit, d’avril 1885.

En parallèle de l’enquête d’Alejandro, J.F. Andrew, un savant, nous livre son journal écrit entre février 1885 et janvier 1900.

Très vite, l’objet de ces enlèvements, dont JF Andrew est responsable, apparaît sous sa plume. Il a décidé de mener une expérience extrême dans laquelle il élèvera cinq enfants dans des conditions totalement différentes pour chacun d’entre eux. Il les dépossédera également de toute histoire, toute identité antérieure à cette nuit d’avril 1885. Chacun sera rebaptisé et aura pour nom une couleur.
Noir sera élevé dans la violence la plus brutale. Azur sera vivra isolée et tournée sur ses pensées intérieures, aidée en cela par des drogues. Vert recevra une éducation d’excellence mais sans jamais quitter sa chambre. Marron vivra dans un chenil au milieu des chiens et sera traité comme l’un d’entre eux. Enfin, Blanc sera élevé comme n’importe quel autre enfant, parmi ses congénères. Il aura une nourrice et ira à l’école. Il sera l’enfant référent nécessaire à l’évaluation de l’expérience.

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03/11/2015

MALALA pour le droits des filles à l'éducation

Malala.jpgalbum
de Raphële FRIER  & Aurélia FRONTY (illustrations)
Éd. Rue du monde, coll. Grands portraits, novembre 2015 – 17,50€

Malala grandit dans un village du Pakistan au sein d’une famille aimante. Son père, Ziauddin Yousafzai, s’affranchit des traditions de son peuple, les Pachtounes, et élève sa fille, Malala, comme son fils, Khushal.  Et quand en janvier 2009, les talibans ferment l’école que fréquente Malala, il l’autorise à exprimer sa colère devant les caméras de la télévision pakistanaise. C’est que Malala, qui a tout juste 12 ans en 2009, a un caractère bien trempé et des convictions chevillées au corps. A 14 ans, elle est célèbre dans son pays où elle reçoit le Prix national de la jeunesse pour la paix et elle créé une fondation pour l’éducation.
C’en est trop pour les talibans qui, le 9 octobre 2012, prennent d’assaut le bus scolaire qui la ramène chez elle et tirent sur Malala. Bien que grièvement blessée à la tête, Malala lutte encore, contre la mort cette fois, et est transférée dans un hôpital de Grande Bretagne où elle va subir plusieurs opérations. En 2014, alors qu’elle n’a que 17 ans, elle reçoit le Prix Nobel de la paix.

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06/03/2015

ELLES AUSSI ONT FAIT LA GRANDE GUERRE - ELLES ONT RÉALISÉ LEUR RÊVE

Voilà deux excellents documentaires après la lecture desquels personne ne pourra dire que si les femmes sont absentes des livres d’histoire c’est parce qu’elles n’y ont pas participé. Deux documentaires dans lesquels ceux qui disent « il n’y a pas de femmes », seront bien inspiré d’aller piocher !

Elles aussi ont fait la grande guerrejpg.jpgElles aussi ont fait la Grande guerre
documentaire
de Pauline RAQUILLET & Valentine DEL MORAL
Éd. Oskar, septembre 2014, 95 pages – 17,95€

Dans le flot des parutions liées aux commémorations de la Première guerre mondiale, ce documentaire tranche par l’angle par lequel il aborde ces événements. A travers une quarantaine de portraits de femmes qui « elles aussi ont la fait Grande guerre », il donne un éclairage passionnant à la fois sur l’histoire du conflit mais aussi sur ce qu’il est convenu d’appeler l’histoire des femmes : une partie souvent ignorée de notre histoire. Ici elles sont artistes, scientifiques, espionnes, engagées dans l’armée ou simples ouvrières. Célèbres ou inconnues : toutes ont participé à la Première guerre mondiale sur le front ou à l’arrière.

Et quand l’histoire des individu-e-s rencontre l’histoire d’une nation, d’un continent, ces trajectoires personnelles faites d’engagements et de hasards se lisent comme un roman ! 

Elles ont réalisé leur rêve.jpgElles ont réalisé leur rêve
documentaire
de Philipp GODARD & Jo WITEK
Éd. De La Martinière jeunesse, septembre 2014, 221 pages – 21,50€

Sous la forme d’une grosse revue illustrée par de très nombreuses photos, ce documentaire dresse le portrait de 50 femmes célèbres qui ont « réalisé leur rêve » en accomplissant quelque chose d’important dans leur vie. Artistes, militantes politiques, scientifiques,  sportives, philosophe ou historienne, ces 50 femmes ont tracé leur chemin dans un monde dominé par les hommes. C’est leur réussite qui est célébrée ici, comme autant de modèles possibles pour les jeunes filles d’aujourd’hui. Bien écrits et très fouillés, les portraits renvoient à des livres, des films, des sites internet et mettent en perspective ces destins individuels en donnant des éléments de contexte dans des encadrés « le monde à cette époque » qui donnent encore plus de relief à ces parcours personnels.

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26/02/2014

L’INCROYABLE HISTOIRE DE JEMMY BUTTON Le garçon que Darwin ramena chez lui

 

Jemmy Button.gifAlbum
de  Jennifer UMAN & Valério VIDALI
Design Typographique Alix Barzelay, traduit de l’anglais par Christine Mignot.
Éd. Circonflexe,   octobre 2013 - 14€

Orundicello vit sur une petite île lointaine de la Terre de Feu, perdue au milieu de l’océan. Un jour, un capitaine de la flotte anglaise aborde la côte et propose à sa famille, en échange d’un précieux bouton, de prendre en charge son éducation. Orundicello, devenu Jemmy Button, va suivre l’équipage pour « s’instruire comme ceux de la classe supérieure chrétienne et victorienne… dans l’espoir qu’il civilise à son tour les natifs ». Trente deux ans plus tard, il quitte l’Angleterre et revient dans son île…
Ce livre est inspiré d’une histoire vraie dont les détails figurent en fin d’ouvrage.

La grande originalité est de proposer par le média de l’album, à de jeunes lecteurs, une réflexion sur les notions de « sauvage » et de « civilisé ». Les illustrations pleine page, d’une grande qualité, accompagnent le texte tout en y ajoutant leur part de narration. Les images, pleines de détails, d’humour, de trouvailles, sont le fruit de la collaboration très réussie entre une artiste anglaise et un illustrateur italien.

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09/03/2011

Le Dîner | album de Michel VAN ZEVEREN

Diner VAN ZAVEREN.gifÉd. Pastel, février 2011
11 €

Grand Lapin est parti chercher à manger. Petit Lapin en profite pour se précipiter dehors et aller jouer dans la fôret. Malheureusement pour Petit Lapin, le loup aussi est sorti faire ses courses. Et voilà Petit Lapin transformé en dîner et emprisonné dans le frigo. Mais pas de panique! Dans le frigo se trouve aussi Petite Grenouille – et Petite Grenouille sait bien, elle, qu'il n'y pas que les petits lapins qui sont désobéïssants: heureusement pour les deux dîners prisonniers, il y a aussi les petits loups!

Nathalie Ventax
(mars 2011)

15/04/2009

La Vie en rouge | roman d’Anne THIOLLIER

21063329751.GIFÉd. Gallimard jeunesse, coll. Scripto | mars 2009 | 288 pp. – 10,50 €

Sun Gangming a six ans lorsqu’il pose pour la première fois le pied en Chine, terre de naissance de son père. Jusque-là il vivait en Indonésie, où depuis plusieurs générations était implantée la famille de sa mère, des commerçants chinois plutôt prospères. Mais nous sommes à l’aube des années 60, et les parents de Gangming ont décidé de tenter un «retour» dans le pays de leurs origines qui semble en plein épanouissement. Intellectuels (tous deux sont professeurs), ils se doutent que cette émigration risque d’être définitive, mais ne peuvent imaginer que l’élan révolutionnaire qui les attire, et auquel ils vont tenter au mieux de se conformer, va en quelques années rabaisser tous les «instruits» au rang d’ennemis du peuple. La désillusion commence dès l’arrivée sur le sol chinois, où on leur apprend qu’ils ne peuvent s’installer dans la ville de leur choix (à Hangzhou, près de la mer à l’est de la Chine, où vit le grand-père paternel de Gangming), mais que la révolution a besoin d’eux dans une école de la petite ville de Kunming, à des milliers de kilomètres d’Hangzhou, dans le Yunnan, province montagneuse au rude climat.
L’histoire de cette émigration «choisie» mais vécue à marche forcée nous est contée du point de vue de deux enfants: le petit Gangming, l’enfant des «Chinois d’outre-mer» et Taisen, d’un an son aînée, qui a toujours vécu à Kunming, sous le regard sévère de son père, professeur et responsable de la propagande et de l’éducation politique de l’école secondaire.

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