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RENCONTRE avec Karim Ressouni-Demigneux
Samedi 17 novembre 2012
à 15h30
Rencontre dédicace
avec Karim Ressouni-Demigneux,
auteur notamment de La Cité, série d’anticipation dont le troisième volet paraît ce mois-ci, aux éditions Rue du monde.
En partenariat avec le Conseil général de Dordogne, la BDP 24 et Ecla Aquitaine.
Du 1er octobre 2012 au 31 janvier 2013, Karim Ressouni-Demigneux est invité en résidence d'écriture sur le territoire de trois communes de Dordogne : Vergt, Coursac et Grignols. Epaulé par les bibliothécaires et les membres du Collectif des Associations du canton de Vergt, l'auteur va partager son temps entre son travail d’écriture personnelle et des rencontres ou des ateliers d’écriture.
Il a accepté, pour notre plus grand plaisir, de faire une petite escale à Comptines pour rencontrer ses lecteurs-trices bordelais-es.
Plus d'info sur la résidence de Karim Ressouni-Demigneux en Dordogne cliquer ICI.
Karim Ressouni-Demigneux
Né en 1965 d'un père marocain et d'une mère bourguignonne, Karim Ressouni-Demigneux s'est d'abord passioné pour l'histoire de l'art (il est titulaire d'un doctorat) et il a participé à de nombreux ouvrages collectifs dans ce domaine, en particulier autour de l’art religieux du Moyen-Âge et de la Renaissance. Depuis une dizaine d'années, il écrit également pour des romans et des albums pour la jeunesse, tous publiés aux éditions Rue du monde.
« Il se fond souvent dans la peau des plus jeunes pour raconter ses histoires, et il le fait avec un humour débordant et une tendresse sans bornes. Abordant des sujets plus ou moins graves, son écriture reste toujours limpide et pudique. Dans son dernier roman, La Cité, série qui tient le lecteur en haleine depuis 2 tomes, il nous entraîne dans l’univers quotidien d’un petit groupe d’adolescents, univers réel et virtuel dans lesquels, ils doivent se faire une place. Un véritable coup de cœur de lecture ! » Extrait du programme de la résidence
Petite Biblio
La Cité
T3 : Le Pacte des Uniques
Éd. Rue du monde, nov. 2012
320 pages - 17,80 €
Roman Ados
La Cité
T2 : La Bataille des Confins
Éd. Rue du monde, mai 2012
240 pages - 16,50 €
Roman Ados
La Cité
T1 : La Lumière blanche
Éd. Rue du monde, 2011
240 pages - 16,50 €
Roman Ados
Petit Pablo deviendra Picasso
Illustrations de Zaü
Éd. Rue du monde, coll. Petit deviendra grand, 2011
44 pages - 9,70 €
Album
J’ai oublié mes parents
Illustrations de Julia Chausson
Éd. Rue du monde, 2009
16,50 €
Album
Je ne pense qu’à ça
Illustrations de Monique Czarnecki
Éd. Rue du monde, coll. Roman du monde, 2009
112 pages - 10,80 €
Roman jeunes lecteurs
L’Ogre
Illustrations de Thierry Dedieu
Éd. Rue du monde, 2007
16,50 €
Album
Je suis un gros menteur
Illustrations de Daniel Maja
Éd. Rue du monde, coll. Roman du monde, 2005
112 pages - 10,80 €
Roman jeunes lecteurs
Ce matin, mon grand-père est mort
Illustrations de Daniel Maja
Éd. Rue du monde, coll. Roman du monde, 2003
110 pages - 10,80 €
Roman jeunes lecteurs
15/11/2012 | Lien permanent
MAX
Roman ado de Sarah COHEN-SCALI
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Scripto
Mai 2012, 473 pages - 15,90 €
Max est le premier né du Lebensborn de Steinhöring, en Bavière. Fruit de l’union – forcée – entre une jeune femme choisie pour son « aryenité » et un SS. Max est né sous une bonne étoile nazie, le 20 avril, jour de l’anniversaire du Führer et il est baptisé par Hitler en personne. Max – renommé Konrad – représente la future élite aryenne du programme des Lebensborn initié par Himmler et dont le but est de créer une nouvelle race conforme aux exigences nazies. Ausculté, mesuré, examiné sous toutes les coutures, Max passe avec succès toutes les sélections du docteur Ebner. Il est conforme et ne sera pas « réinstallé » (tué). Bien au contraire, il deviendra la mascotte du Lebensborn et suivra un parcours de parfait petit nazi de la fabrique des bébés aryens à la Napola, l’école – paramilitaire - de l’élite du Troisième Reich. Pire encore, Max est, dès son plus jeune âge, un auxiliaire des crimes nazis, utilisé pour faciliter les enlèvements d’enfants polonais, considérés comme aryen-compatibles, et leur intégration dans l’école où sont regroupés les enfants volés à leur parents, en vue de leur germanisation et de leure future adoption par des familles allemandes.
Pour nous raconter cette histoire ignoble – et pourtant inspirée de faits bien réels – Sarah Cohen-Scali choisit de placer son lecteur dans la tête de Max. Dès avant sa naissance, c’est lui qui nous dit qui il est et à quelle abomination il participe. Tout puissant, il observe, il sait. Le viol de sa mère, les enfants arrachés à leurs mères, ceux « réinstallés » (comprendre : déportés et tués), les tueries, les viols répétés des femmes polonaises, la réduction des femmes à un sexe et un ventre obligés de produire de bons petits aryens.
Et c’est peu dire que ce choix est dérangeant… Certes, Max est un bébé puis un enfant impossible à considérer comme responsable des crimes des adultes, ni même de ceux auxquels on le fait participer. Certes, Max est « fabriqué », programmé pour un être un nazi zélé et il est incapable de distance par rapport à ce à quoi il assiste et participe.
Certes, enfin, ce poste d’observation met le lecteur au cœur de la machine nazie, techniquement et intellectuellement et lui donne à voir l’abomination en marche.
Pourtant… Un peu comme le compagnonnage avec Maximilien Aue, le personnage des Bienveillantes, le roman de Jonathan Litell, la fréquentation de Max nous met à rude épreuve, au bord du malaise, au point d’interroger la pertinence du choix de l’auteure.
D’autant qu’ici le personnage est un enfant et qu’on a l’impression – douloureuse – d’assister à la naissance d’un monstre, né d’un grand dessein monstrueux. Et ce n’est pas le personnage de Lukas, le jeune garçon juif devenu assassin, à treize ans, pour venger ses parents tués par les nazis, qui dissipera notre malaise.
La violence de l’un comme celle de l’autre est le produit du monde obscène dans lequel les adultes les plongent, mais on s’interroge surle sens à donner au choix de Sarah Cohen-Scali qui force le lecteur à adopter le point de vue (dans le sens littéral : c’est depuis cet endroit que l’on lit le roman) d’un nazi en cours de fabrication. Les qualités d’écriture et de raconteuse d’histoire de l’auteure ne sont pas en cause. Bien au contraire : elle sait tenir son lecteur en haleine et le conduit au bout de ces presque 500 pages avec un grand talent.Elle sauve également son « héros » rattrapé par l’enfance mais est-il possible d’avoir été un monstre en devenir et de n’être plus qu’un enfant maltraité par l’Histoire…
Ariane Tapinos (juin 2012)
22/07/2012 | Lien permanent
Champion | album de Gilles RAPAPORT
Éd. Circonflexe | octobre 2005 | 13 €
Voici l'histoire de Young Perez, qui conquit à vingt ans le titre de champion du monde de boxe, catégorie poids mouche, à Paris en 1931. Venu de Tunis, alors protectorat français, pour poursuivre sa carrière de boxeur professionnel en France, il livra 133 combats, en gagna 92 et en perdit 26. Le 21 septembre 1943, il est arrêté comme juif et emprisonné à Drancy, d'où il part le 7 octobre 1943 dans le convoi n°60 en direction d'Auschwitz. Il est abattu le 22 janvier 1945, pendant la Marche de la mort.
Champion nous raconte un bref, mais pourtant interminable moment, au cœur de ces quinze mois de détention de Young Perez, celui d'un combat sur la grande place de Buna à Auschwitz le 31 octobre 1943. Un étrange et abominable combat contre un «géant nazi… un tueur de squelettes». Un combat pour l'unique plaisir pervers de ses geôliers. Un duel qui, comme la vie au camp, ne répond plus à aucune des règles qui régissent la vie entre les hommes. Une lutte à mort entre un détenu juif poids mouche et son bourreau nazi poids lourd. Un combat, enfin, où tous les coups sont permis et encouragés. Alors qu'il se bat pour sa vie, Young repense à son existence d'avant, au soleil de Tunis, à l'amour et à la peur de sa mère. À cette vie de gloire qui, croyait-il, le protégerait de la haine. Alors qu'il se bat pour sa dignité, Gilles Rapaport s'adresse à lui et aux spectateurs impuissants de cet ignoble corps à corps, au-delà des années, des souffrances et des morts: «Frappe, Young! Frappe! Frappe! Frappe pour Michel, gazé à 2 ans! Frappe pour Adèle, assassinée à 90 ans! Je t'en supplie, Young, frappe-le encore. Que tes poings vengent les morts! Que ces coups effacent leurs souffrances!» Cette supplique, plus que tout le reste, atteint le cœur du lecteur et heurte sa conscience. Elle lui rappelle la réalité humaine de la Shoah: les enfants et les vieillards assassinés, mais aussi la violence qui appelle la violence. Ces mots sont dérangeants dans un «livre pour enfants», mais pourtant comment faire autrement? Comment, et pourquoi surtout, leur cacher que parfois la souffrance appelle la vengeance, au moins son expression dans les mots, vaine consolation. Cette question est au cœur de cet extraordinaire album, qui en cela va plus loin encore que le très beau Grand-père du même auteur. Cette question, c'est celle de la frontière entre la violence «légitime» – celle du combat de boxe lorsqu'il obéit aux règles de l'art, à la loi des hommes – et la violence effarante, perverse et gratuite qui ne répond plus qu'au plaisir de ceux qui l'exercent. Violences qui sont toutes deux le fait d'êtres appartenant à la même espèce humaine.
Il y aurait tant à dire sur ce livre : ses couleurs de nuit sans fin éclaboussées de neige, les traits de pinceaux épais qui deviennent tâches quand les coups explosent, la scansion et la beauté du texte… qu'en rendre compte en quelques lignes est déjà une trahison. C'est donc, comme tous les autres dont Comptines vous propose la lecture, mais plus encore que tous les autres : un livre à lire absolument.
par Ariane Tapinos (11 février 2006)
PS : À lire également, du même auteur : Grand-père (éd. Circonflexe, juillet 2005, 13€) et sur le destin d'un autre boxeur déporté, le très beau et très dur roman de Jean-Jacques Grieff, Le Ring de la mort (éd. L'École des Loisirs, coll. Médium, mars 2003, 207 pages - 7,30€)
05/04/2009 | Lien permanent
La Vie en rouge | roman d’Anne THIOLLIER
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Scripto | mars 2009 | 288 pp. – 10,50 €
Sun Gangming a six ans lorsqu’il pose pour la première fois le pied en Chine, terre de naissance de son père. Jusque-là il vivait en Indonésie, où depuis plusieurs générations était implantée la famille de sa mère, des commerçants chinois plutôt prospères. Mais nous sommes à l’aube des années 60, et les parents de Gangming ont décidé de tenter un «retour» dans le pays de leurs origines qui semble en plein épanouissement. Intellectuels (tous deux sont professeurs), ils se doutent que cette émigration risque d’être définitive, mais ne peuvent imaginer que l’élan révolutionnaire qui les attire, et auquel ils vont tenter au mieux de se conformer, va en quelques années rabaisser tous les «instruits» au rang d’ennemis du peuple. La désillusion commence dès l’arrivée sur le sol chinois, où on leur apprend qu’ils ne peuvent s’installer dans la ville de leur choix (à Hangzhou, près de la mer à l’est de la Chine, où vit le grand-père paternel de Gangming), mais que la révolution a besoin d’eux dans une école de la petite ville de Kunming, à des milliers de kilomètres d’Hangzhou, dans le Yunnan, province montagneuse au rude climat.
L’histoire de cette émigration «choisie» mais vécue à marche forcée nous est contée du point de vue de deux enfants: le petit Gangming, l’enfant des «Chinois d’outre-mer» et Taisen, d’un an son aînée, qui a toujours vécu à Kunming, sous le regard sévère de son père, professeur et responsable de la propagande et de l’éducation politique de l’école secondaire.
Ces regards croisés sont l’une des richesses de l’excellent roman d'Anne Thiollier, dont on sent à chaque page que l’auteure connaît intimement son sujet (elle a vécu vingt ans en Chine et s’est appuyée sur les souvenirs d’un ami très proche qui connut ces années-là dans le Yunnan). Les deux enfants ont forcément des appréciations différentes des conditions de vie de la «Nouvelle Chine» et des contraintes qu’elle leur impose, mais rien de caricatural là-dedans et l’auteure se garde bien de prêter à ses jeunes héros des sentiments ou des analyses politiques anachroniques. La critique, l’ébauche de révolte ou de résistance à la monstruosité du système qui lamine tout désir, toute vélléité individualiste, ne sont pas formulés, on les pressent juste en arrière-plan, du côté des adultes. Ce monde, si éloigné du nôtre (et probablement très éloigné de la Chine contemporaine), Anne Thiollier nous le fait découvrir par petites touches, rendant compte aussi bien des hésitations, des flottements que des enthousiasmes des enfants. Ainsi Gangming qui, une fois encaissé le choc de la précarité matérielle et de la promiscuité, trouve assez vite des avantages à sa nouvelle vie: moins d’école, moins d’études, plus de liberté d’aller et venir (du moins dans les premières années) et des camarades plus présents du fait de la vie en collectivité. Petit à petit, l’enfant perçoit bien ce qu’il peut y avoir de monstrueux ou de révoltant dans certains mots d’ordre et surtout dans la manière dont sont traités ceux qui ont dit ou fait un geste «inadéquat» avec La Pensée Mao, mais il rejette ces tourments hors de son champ de vision (il n’a qu’une douzaine d’années au moment de la révolution culturelle). Taisen, quant à elle, n’a jamais connu d’autre mode de vie mais évolue tout doucement vers une appréciation beaucoup plus critique, alors même qu’elle parvient a réaliser son rêve en devenant danseuse (évitant les voies obligées de l’exil à la campagne ou de l’usine).
Ainsi, La Vie en rouge, sans faire l’impasse sur les souffrances endurées, n’a rien du réquisitoire anti-communiste, il éclaire une histoire, des faits aujourd’hui très rarement abordés en littérature jeunesse, tout en étant très accessible. Il est complexe et lucide, et se lit avec avidité, presque comme un roman d’aventure, de «pionniers».
Corinne Chiaradia (avril 2009)
15/04/2009 | Lien permanent | Commentaires (3)
Grand-père menteur | roman jeune lecteur d'Alki ZÈI
Traduit du grec par Anne-Fleur Clément | Éd. Syros | janvier 2009 | 150 pp. - 11 €
Marios est le grand-père adoré d’Antonis, un petit Athénien. Du haut de ses dix ans, Antonis est sous le charme du vieil homme et de ses mille histoires, puisées dans une longue vie d’aventures, d’engagements et de luttes, en un mot une vie incroyable, émaillée d’événements parfois si bizarres, rocambolesques ou romanesques qu’Antonis a pris l’habitude d’appeler son théâtral aïeul «grand-père menteur». Il faut dire que Marios fut et reste un comédien, un amoureux du théâtre et de la poésie, lesquels donnent de la profondeur à ses récits et imprègnent chacun de ses gestes (son goût pour les foulards à pois, pour le café filtre ou les citations de Shakespeare). Alors, Antonis n’a qu’un tout petit pas à franchir pour voir en son grand-père un affabulateur hors pair. Et il en veut pour preuve que sa grand-mère, morte depuis longtemps, n’est jamais présente dans ses récits. Pourtant, s’il y a bien là quelque mystère (qui sera éclairci avant la fin du roman) la vie de Marios est vraiment telle qu’il la raconte. Elle est aussi très proche de celle d’Alki Zèi.
Homme de théâtre, comme le mari de l’auteure, Marios a, comme elle, lutté contre les occupants durant la Seconde Guerre mondiale. Comme elle, il a fui la Grèce lorsque les colonels ont pris le pouvoir en 1967 et il est resté en exil à Paris durant ces années de dictature dans son pays. Comme elle surtout, il défend ses idées dans sa vie et dans ses mots. Il porte sur ses compatriotes un regard à la fois admiratif, quand ils résistent à l’oppresseur et luttent pour leur liberté, et critique, quand ils expriment racisme et xénophobie.
Mais ce Grand-père menteur, dernier livre d'Alki Zèi (avant le prochain, parce que c’est pas à 80 ans passés qu’elle va s’arrêter d’écrire !), n’est pas un écrit autobiographique. C’est un roman qui, comme ses autres livres, puise dans la vie mouvementée et engagée de son auteure, mais la dépasse. Alki Zèi n’écrit pas pour raconter sa vie, qui pourtant est un vrai roman, elle écrit pour ses lecteurs, ses jeunes lecteurs, tout comme Marios raconte pour Antonis. Elle écrit avec malice et tendresse ; avec affection pour ses personnages auxquels elle donne une vie presque palpable, et un immense respect pour ses lecteurs. Elle écrit pour transmettre. Et qu’est-ce d’autre qu’écrire pour la jeunesse ? Dans une langue simple et raffinée à la fois, qui laisse entendre la voix de ses personnages, leur âge et leur histoire hors champs, sans lyrisme ni fioritures stylistiques, elle insuffle de l’émotion et fait de cette relation entre un grand-père et son petit-fils, un idéal universel. Ce qu’elle transmet ne descend pas d’en haut, d’une prétendue sagesse acquise avec l’âge mais, comme dans les confidences de Marios à Antonis, se mêle à ce que vit son lecteur d’aujourd’hui, avec le respect dû à sa jeune, mais réelle expérience du monde.
La devise de la Grèce moderne, héritée d’années de lutte contre l’occupant Turc, est «La liberté ou la mort» (Elefthería í thánatos / Ελευθερία ή θάνατος). Marios ne cédera sa liberté de penser et d’agir, que devant la mort. Et toutes les histoires qu’il aura racontées à Antonis n'auront servi qu'à lui apprendre la valeur d'une vie de liberté… et d'amour des mots.
Ariane Tapinos & Corinne Chiaradia (mars 2009)
27/03/2009 | Lien permanent
Bibliographie Algérie - mars 2003
Une bibliographie réalisée pour le numéro de mars 2003 de la revue Citrouille et qui s’attache à une histoire particulière qui pourrait commencer par «Il était une fois la France et l’Algérie»…
L’ISLAM
À la fois française et musulmane
D. Douar
Éd. de La Martinière, coll. Oxygène - 9 euros
Une réflexion nécessaire.
Le Coran raconté aux enfants
M. Daridan, Mahi
Éd. Les Portes du Monde - 12 euros
Être musulman aujourd’hui
D. Zouar
Éd. de La Martinière, coll. Hydrogène - 10 euros
L’Islam raconté aux enfants
T. Ben Jelloun,
Éd. Seuil - 5,95 euros
Nouvelle édition augmentée de commentaires d’enfants et de témoignages.
Histoire de l’Islam
P. Wilkinson, A.M. Delcambe
Éd. Gallimard, coll. Yeux de la découverte - 14 euros
Origines, histoire, actualité: complet, accessible et largement illustré.
L’Islam à l’usage de ma fille
R. Alili
Éd. Seuil - 13,57 euros
Mahomet et l’Islam
M. Chebel
Éd. Casterman, coll. Quelle histoire ! - 7 euros
Textes courts, simples, des entrées pratiques pour une première approche.
Mahomet ou la naissance de l’Islam
A. Saunier
Éd. Millepages - 11 euros
Les Messagères d’Allah
A. Halley
Éd. Bayard
La veuve de Mohammed demande à Omrahé, jeune orpheline, de recueillir par écrit les valeurs transmises par le Prophète.
Paroles d’Islam
N. Khemir
Éd. Seuil - 9,50 euros
Raconte-moi l’Islam
A. Desclée de Maredsous
Éd. Nouvelle Arche de Noé - 6,15 euros
Préface de O. Boubakeur, recteur de l’institut musulman de la mosquée de Paris.
Toutes différentes, les religions du monde
E. Damon
Éd. Bayard - 10,50 euros
Le Voyage nocturne de Mahomet
S. Pommier, M. Mallard,
Éd. Gallimard, coll. Contes du ciel et de la terre - 4,60 euros
LE DÉSERT, LES TOUAREGS
Le Chameau aux trois bosses
P. Leroy, I. Malmezat
Éd. Dapper - 7,32 euros
Contes traditionnels du désert
A. Voisin, A. Buguet
Éd. Milan - 11,90 euros
Une carte géographique permet de situer l’origine de chaque conte dans une partie du Sahara.
La Gazelle aux yeux d’or
J. Siccardi, N. Novi
Éd. Albin Michel, coll. Petits contes de sagesse - 6,90 euros
Leïla
G. Lemoine, S. Alexander
Éd. Bayard - 14,50 euros
Leïla, entre rêve et réalité, cherche son frère évanoui dans le désert.
Mano, l’enfant du désert
C. K. Dubois, C. Hellings
Éd. L'École des Loisirs, coll. Archimède - 13 euros
Bel album mi-fiction, mi-documentaire.
Nofa petite touarègue
R. Joubert
Éd. Lharmattan - 5,79 euros
L’Oasis
T. Lenain, O. André
Éd. Nathan - 12,95 euros
Le partage, essentiel dans le désert. Ici chaque mot compte et les images, splendides, s’y accordent comme une musique à un poème.
Paroles de Touaregs
M. Vautier
Éd. Albin Michel, coll. Paroles de sagesse - 9,50 euros
HIER : L’ALGÉRIE, LA FRANCE, LA COLONISATION, LA GUERRE.
L’Algérie ou la mort des autres
V. Buisson
Éd. Gallimard, coll. Folio Junior - 4,30 euros
Militaire, le père de l’auteure est muté en Algérie au début des «événements». Elle a onze ans et découvre l’été méditerranéen, la générosité d’un village arabe qui s’offre à sa curiosité enchantée. Mais très vite elle perçoit le racisme, les tensions, puis la peur et le chaos s’installent, avec la violence et l’horreur quotidiennes; c’est la guerre qui va et vient pendant cinq ans, tandis que la fillette grandit, s’éveille, souffre et connaît l’amour.
Ameur des Arcades
M. Mammeri, Ch. Merlin
Éd. Syros, 18,50 euros
Algérie, années 50: Ameur l’orphelin se révolte contre l’ordre et la hiérarchie imposés par les Français…
Appelés en guerre d’Algérie
B. Stora
Éd. Gallimard, coll. Découverte histoire - 11,60 euros
Selon le principe de la collection, de nombreuses photos appuient le texte du grand historien humaniste.
Bouche cousue
G. Bigot, P. Mateo, S. Girel
Éd. Didier - 10,90 euros
Pour que les mots soient plus forts que la guerre, et pour l’association ANISSA dont l’objectif est la reconnaissance et la valorisation des artistes algériens en France et à l’étranger.
Carnets d’Orient (six tomes parus)
J. Ferrandez
Éd. Casterman - 14,95 euros chaque volume
Une superbe fresque et réflexion historique sur l’Algérie de 1836 à 1962 par l’un de nos meilleurs auteurs-illustrateurs de bande dessinée.
Chronique du temps de l’innocence
R. Belamri
Éd. Gallimard, coll. Haute Enfance - épuisé
Les années 30 dans un village en Algérie: le quotidien, la tradition, l’innocence, les débuts de la révolte… par un célèbre conteur algérien.
En attendant Éliane
A. Korkos
Éd. Pocket - 4,70 euros
Un court roman dont toute l’action se situe dans une pâtisserie orientale, avec des milliers de fenêtres qui s’ouvrent sur l’enfance de Monsieur Simon, plus de soixante ans auparavant. Une enfance algérienne heureuse aux côtés d’une soeur jumelle (Éliane), jusqu’à ce que l’intransigeance, l’extrémisme, la violence destructrices des hommes viennent tout dévaster. En présence d’un hypothétique client, les paroles de Monsieur Simon résonnent : c’est un long monologue aux échos dévastateurs, sous le regard étrange d’une toute frêle poupée... «Vivre sans Éliane, ce n’est pas vivre, c’est survivre en attendant son retour». Mais cette pâtisserie existe-t-elle réellement? En tout cas, les événements relatés par ce vieil homme enfoui dans son étole de folie bleue, ceux du massacre de Constantine en 1934, puis du Vél d’Hiv de 1942, eux, ont bel et bien existé…
Et puis je suis parti d’Oran
C. Touati
Éd. Flammarion, coll. Castor Poche – 5 euros
L’Étoile des neiges
I. Tas
Éditions de L’Aube - 11,43 euros
L’auteur raconte son enfance dans une Algérie miraculeusement préservée du temps.
Femmes algériennes, 1960
M. Garanger
Éd. Atlantica - 23 euros
Un livre tout en photos: jeune appelé, l’auteur fut chargé de faire des photos d’identité dans les villages ; des femmes de tous âges défilent devant l’objectif, sous la contrainte, à la chaîne. Certains regards sont terribles. En les contemplant, on ne peut s’empêcher de penser, comme le dit l’auteur, que «les filles et les petites filles de ces femmes défilent maintenant dans la rue».
Le Fils du pauvre
M. Feraoun
Éd. Seuil, coll. Points - 4,88 euros
Avant de devenir instituteur puis célèbre écrivain (assassiné en 1962 près d’Alger), Mouloud Feraoun a mené la rude vie d’un fils de pauvres paysans: dans ce roman situé entre les années 1913 et 1929, il fait le récit à peine transposé de son enfance et de son adolescence. C’est une description précise de la vie quotidienne dans un petit village de Kabylie avec son décor et ses coutumes. C’est un regard plein de vérité, d’émotion et parfois de dérision porté sur l’enfance, la famille, les hommes et les femmes, les riches et les pauvres. C’est une réflexion sur les bouleversements apportés par l’école «de la France». Une lecture qui à première vue semblera un peu éloignée des préoccupations d’un lecteur lycéen d’aujourd’hui. Pourtant ceux qui s’y risqueront n’oublieront pas de sitôt les tribulations du jeune Fouroulou; sans doute aussi comprendront-ils mieux comment s’est élaborée, très vite après la colonisation, et en partie grâce à l’école républicaine, une réelle prise de conscience nationale chez les jeunes Algériens.
La Guerre d’Algérie
Revue TDC n°611 (1992)
3,90 euros
J’étais enfant en Algérie : juin 62
L. Sebbar
Éd. Le Sorbier - 6,40 euros
Les interrogations et les inquiétudes d’un enfant à la fin de la guerre d’Algérie, alors qu’il est pris dans la tourmente du départ des colons vers la France. Entre témoignage et fiction, c’est un récit sur le thème de la déchirure, de la séparation.
Midi pile, l’Algérie
J. P. Vittori, J.Ferrandez
Éd. Rue du Monde, coll. Histoire d’histoire - 12,20 euros
Nona des sables
F. Kerisel, J. Przybyszewski
Éd. Ipomée - 19,80 euros
Une grand-mère se souvient de là-bas. Souvenirs lumineux, douloureux, un peu brouillés par le temps comme les vieilles cartes postales utilisées par l’illustrateur.
Oran 62, la rupture
P. Davy
Éd. Nathan, coll. Les romans de la mémoire - 5 euros
«Au fil des semaines et des mois, sa naïveté, son innocence, son ignorance surtout s’étaient effritées. Un sentiment nouveau l’assaillait : la responsabilité.» Christophe, 12 ans, découvre l’Algérie en 1961.
Le Professeur de musique
Y. Hassan
Éd. Casterman, coll. Romans juniors 10 et plus - 6,50 euros
À Paris, Simon vit dans le souvenir d’Auschwitz, tandis que le petit Malik est hanté par des cauchemars depuis le 17 octobre 1961; ils vont se rencontrer et s’aider à vivre.
Quand ils avaient mon âge. Alger 1954-1962
G. Bonataux, H. Lasserre
Éd. Autrement - 13,95 euros
Retour au bercail
B.Heitz
Éd. Seuil - 9 euros
Le privé de la cambrousse aux prises avec l’OAS.
Les Rois de l’horizon
J. Teisson
Éd. Syros, coll. Les uns et les autres - 7,50 euros
1890 : la colonisation de l’Algérie.
Saïd et Pilule
D. Zimmerman
Éd. Hachette - 4,80 euros
En France, deux adolescents, Saïd l’Algérien et Pilule le Français essaient de sauver leur amitié quand éclate la guerre d’Algérie.
La Seine était rouge
L. Sebbar
Éd. Thierry Magnier - 6,56 euros
Jeune étudiante, Amel découvre les témoignages de ses proches dans un film documentaire. Elle est révoltée par le silence de sa mère et de sa grand-mère qui refusent de lui parler du 17 octobre 1961, de la guerre d’Algérie, de leur vie dans le bidonville de Nanterre, de tout ce qui est si difficile à vivre et à dire, alors qu’elles viennent d’en parler à un cinéaste… Amel fugue et cherche d’autres paroles.
Le Secret du Targui blanc
J. Gohier
Éd. Hachette, coll. Poche jeunesse - 4,80 euros
Aventure chez les Touaregs et enquête sur la guerre d’Algérie.
Le Train d’El Kantara
J. Delval
Éd. Flammarion, coll. Castor Poche - 3 euros
Un enfant dans la guerre
S. Ferdi
Éd. Seuil, coll. Point Virgule - 5,50 euros
Témoignage: l’auteur, enlevé par l’armée française à l’âge de 12 ans, souffrira sept longues années de guerre, séparé de sa famille, impuissant et ballotté entre les deux camps.
Une enfance algérienne
Éd. Gallimard, coll. Folio - 5,10 euros
À l’initiative de Leïla Sebbar, seize écrivains nés en Algérie avant l’indépendance se souviennent de leur enfance.
Les Yeux de Moktar
M. Le Bourhis
Éd. Syros, coll. Les uns et les autres - 7,50 euros
Grâce à Moktar, le grand père de son ami Souad, Adrien découvre cette page cachée de notre histoire: le 17 octobre 1961. Émouvant témoignage sans manichéisme. Avec une excellente postface de J.L.Einaudi.
APRÈS L’INDÉPENDANCE : LES ALGÉRIENS, LES FRANÇAIS. ET AUJOURD’HUI ?
Ahmed de Bourgogne
A.Begag, A. Beneddif
Éd. Seuil, coll. Point virgule
Le combat d’un homme né en France et expulsé en Algérie.
Aigles
A. Chouaki
Éd. Gallimard, coll. Frontières - 6,80 euros
Jeff, né en Algérie, se retrouve empereur de la «faune» qui hante les Halles de Paris.
L’Algérie dans la violence
Collectif
Éd. PEMF, coll. Regards sur le monde – 9,50 euros
Un documentaire pour les adolescents qui traite vraiment et courageusement le sujet, propose des amorces d’explications et dont le dernier chapitre s’intitule: de grandes espérances.
Beni ou le paradis privé
A. Begag
Éd. Seuil, coll. Point Virgule - 4,95 euros
Un ado «d’origine humaine» dans les cités des années 70.
Ça t’apprendra à vivre
J. Benameur
Éd. Seuil - 7 euros
C’est un cri de révolte. Il dit les peurs, la douleur, le déracinement, les colères, l’incompréhension et le vide ressentis par une petite fille que la libération de l’Algérie a conduite à l’exil avec sa famille. Il dit ce qui n’a jamais pu être avoué jusque-là, la comédie tragique et forcée d’une enfance vouée à une docilité étouffante qui trouve peut-être à travers ce récit, enfin, un espace de liberté.
Le Chat de Tigali
D. Daeninckx
Éd. Syros, coll. Mini souris - 2,90 euros
Et son Cahier citoyen : Intolérance, par E.Lardy, éd. Syros, 10 euros
Les Chiens aussi
A. Begag
Éd. Seuil, coll. Point Virgule - 4,95 euros
La vie pas facile d’un fils d’immigrés algériens.
Les Couscous, les Pastis et moi
J. L. Luciani
Éd. Rageot, coll. Cascade - 6,70 euros
Dans une petite école de Provence se mêlent et s’affrontent tous les parfums de la Méditerranée des deux rives.
Dakia, fille d’Alger
Dakia
Éd. Flammarion, coll. Castor Poche - 4,50 euros
Témoignage, sous forme de journal, d’une jeune adolescente vivant à Alger pendant les grandes violences de 1994.
Le Dernier Rezzou
J. Coué
Éd. Flammarion, coll. Castor poche - 5,50 euros
Le désert, le pétrole, et le passé enfoui qui surgit, entre hier et aujourd’hui…
Djenia et le Raï
V. Lou, L. Corvaisier.
Livre + CD, éd. Gallimard - 14,94 euros
La Gare de Rachid
P. Garnier
Éd. Syros - 5,95
Rachid, immigré, est employé comme balayeur dans une gare. Licencié, il va mener un fier combat pour «ne pas mourir de crise économique».
Le Gone du Châaba
A. Begag
Éd. Seuil, coll. Point virgule - 5,95 euros
Une enfance douce amère, souvent drôle, au temps du regroupement familial.
La Jeune Fille au balcon
L. Sebbar
Éd. Seuil, coll. Point virgule - 4,95 euros
Six nouvelles qui tissent les liens d’aujourd’hui entre la France et l’Algérie. Deux se passent en Algérie, dont «La jeune fille au balcon», histoire d’un amour interdit par la guerre. Les autres se passent en France parmi les immigrés et surtout les enfants d’immigrés dans leurs liens avec les autres à travers le prisme de deux cultures. Des rencontres souvent difficiles mais très enrichissantes.
Maboul à zéro
J.P. Nozière
Éd. Gallimard, coll. Scripto - 8 euros
Martin de Marseille
R. Causse
Éd. Thierry Magnier, coll. Aller Simple - 5,95 euros
Mémoires d’immigrés
Y. Benguigui
Éd. Pocket - 4,70 euros
En édition de poche, c’est la transcription du documentaire sous forme de témoignages sur l’immigration que l’auteure réalisa pour la télévision. Paroles des pères des mères, des enfants, mais aussi des hommes politiques responsables à l’époque: passionnant et éclairant pour comprendre.
Née en France
A. Benaïssa, S. Poncelet
Éd. Pocket - 4 euros
Témoignage: une jeune femme à la conquête de sa liberté se bat contre la tradition imposée par sa famille en Algérie.
Noria
J. Delval
Éd. Flammarion, coll. Castor Poche - 4 euros
Noria, un nom qui vient du désert, et pourtant elle vit à Paris et ne sait rien de son père. Malgré le silence et l’hostilité de sa mère elle renouera le fil qui la lie à ce père et à l’Algérie.
L’Oasis
X. L. Petit
Éd. L'École des Loisirs, coll. Médium - 8,50 euros
Alger, années 1990: le père d’Elmir est journaliste, sa vie est menacée par les «combattants de l’ombre». Où trouver une oasis de paix et de liberté?
L’Oasis d’Aïcha
A. Halley
Éd. Syros, coll. Mini Sentiments - 2,90 euros
accompagné de: Ma famille vient d’Algérie, par P.Geffard, éd. Syros, Cahier citoyen, 10 euros
Bons baisers de Kabylie
A. Halley
Éd. Syros, coll. Les uns les autres
Soraya va enfin connaître le pays de mamie Aïcha, et c’est à travers les lettres qu’elle envoie à son professeur de Français, que nous découvrons la Kabylie, sa famille chaleureuse, la cuisine, les traditions, enfin cette Algérie qu’elle aimait déjà grâce aux so
16/12/2008 | Lien permanent
Le Courage du papillon | roman de Norma FOX MAZER
Traduit de l’américain par Jean Esch | Éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Wiz | janv. 2009 | 304 pp. – 13 €
[EO New York 2008, The Missing Girl]
Les cinq filles de la famille Herbert sont comme «une volée d’oiseaux» : voilà ce que pense l’homme en gris qui, tous les jours, les observe à l’arrêt de bus, en chemin pour l’école. Toutes ne sont pas belles (Beauty, l’aînée de presque 18 ans, il la surnomme la vieille ou la laide), ni spirituelles (Fancy, 12 ans, c’est « l’idiote ») mais leur innocence, leur insouciance le fascinent. Une vraie aubaine, pour lui qui n’a même plus le droit d’approcher d’une école… Et aucune d’elles ne voit en lui une menace, d’ailleurs elles ne le voient même pas, toutes à leurs préoccupations familiales, amoureuses, scolaires…
Beauty, Mim, Stevie (Faithful), Fancy et Autumn ont chacune leurs rêves secrets, leurs colères, leurs soucis… et partagent aussi un peu de ceux de leurs parents. La famille Herbert est plutôt démunie depuis que le père, Huddle*, est incapable de travailler à la suite d’une blessure et que Blossom, la mère, étouffe son angoisse dans le tabac et la nourriture. Mais c’est une famille aimante et remuante, vivante en un mot ! Alors, quand il est question de « prêter » Stevie à la tante Bernice qui vit seule dans le New Hampshire, c’est la panique, des pleurs généralisés, un branle-bas de combat au milieu duquel l’absence d’Autumn au brunch dominical passe presque inaperçue…
Sans dévoiler la fin, disons que l’auteur est relativement elliptique sur les agissements de l’homme, une fois son rapt effectué : gifles, séquestration, baisers et caresses douteuses, nous n’en saurons pas plus mais c’est amplement suffisant pour motiver la rage de fuir d’Autumn – et le qualificatif de « monstre » que Fancy accordera finalement au kidnappeur. Fancy à qui reviendra le dernier mot de l’histoire, en forme de conte à faire peur.
La tonalité brillante, l’innocence colorée de la couverture du livre pourraient laisser penser à un roman « léger », une énième histoire pour jeunes filles romantiques, mais ce n’est qu’apparences et, n’est-ce pas, il ne faut pas s’y fier. Cette histoire-là est tendue comme un thriller, faisant découler l’angoisse du quotidien. L’alternance des points de vue participe de cette tension. Alternativement, l’histoire est racontée par trois des filles. Beauty – son « plan » pour quitter Malory et ses 5000 habitants, ses rêves fleur bleue de grande fille laide et ses soucis d’aînée/seconde maman – les chapitre de Beauty sont écrits à la 3° personne « elle » ; Fancy – la petite qui ne grandit pas, se débat avec « la Pulsion », invente des chansons pour éloigner ce qu’elle ne comprend pas – Fancy dit « Je » ; Autumn – la cadette qui a autant de difficultés avec l’orthographe qu’avec la forte personnalité de ses sœurs, Autumn doute de tout… et elle dit « tu ». L’auteure imbrique ces récits anodins et celui de l’homme qui les observe et désire en faire « ses » filles, de sorte que, un peu comme dans De la tendresse de Cormier, on se dit que l’inévitable horreur nous attend toujours à la page suivante. Une manière très efficace de faire monter l’angoisse du lecteur (et son avidité à poursuivre), tout en laissant dans l’ombre nombre de détails et nombre de questions en suspens. Une manière également de nous rendre les victimes potentielles très familières, très attachantes. Brrr…
Corinne Chiaradia (février 2009)
* je ne suis pas angliciste, mais ce roman présente une étonnante collection de noms propres improbables…
15/03/2009 | Lien permanent
BIBLIOGRAPHIE LUTTES SOCIALES
« La classe ouvrière c'est pas du cinéma »
10e Recontres cinématographiques
Espaces Marx Aquitaine Bordeaux Gironde - Utopia
Du 26 février au 3 mars au Cinéma Utopia (Bordeaux)
Chaque année au moment de choisir des ouvrages jeunesse pour accompagner les Rencontres « La classe ouvrière, c’est pas du cinéma », nous avons une petite inquiétude : va t-on trouver des livres, de bons livres, qui s’adressent aux enfants et qui abordent les thèmes retenus par les organisateurs des Rencontres ? Est-ce que ces sujets ne sont pas trop « pointus », trop ardus, voir trop ignorés de la littérature jeunesse ? D’autant qu’on déplore assez l’absence du travail et des rapports de classes dans la littérature jeunesse. Pourtant, à y regarder de plus près et c’est ce que nous invite à faire ce partenariat renouvelé chaque année, on finit toujours par trouver quelques ouvrages pour retenir notre attention et proposer de poursuivre, avec les plus jeunes, les débats initiés par ces Rencontres.
Cette année nous vous proposons une sélection autour de deux thèmes : les luttes sociales et la mine.
Vous pouvez également retrouver le programme complet de la manifestation ici.
Albums
Le Canard fermier
de Martin Wadell & Helen Oxenbury
Éd. L’École des loisirs, 1999 – 13,70 € / 5,60 €
Un canard, honteusement exploité par un fermier tyrannique et paresseux, réussira, avec l'aide les autres animaux, à prendre en main la direction de la ferme.
CRITIQUE à lire ICI
Le Gentil P’tit Lapin
de Michaël Escoffier & Eléonore Thuillier (illustrations)
Éd. Kaléidoscope, 2009– 12,70 € / 5,60 €
Des lapins se révoltent contre le loup qui les exploite dans une usine de fausses carottes.
CRITIQUE à lire ICI
La Grève
de Michel Piquemal & Zaü (illustrations)
Éd. L’édune, 2007 – 13 €
« Ce matin, mon père n'est pas allé travailler. Il est resté avec nous pour prendre le petit déjeuner. Mais quand je lui ai demandé : "Tu es en vacances ?" Il m'a répondu : "Non, bonhomme, c'est pas des vacances. L'usine est en grève" »
La Grève des moutons
de Jean-François Dumont
Éd. Flammarion, coll. Les albums du Père Castor, 2009 – 12,50 € / 5,30 €
« Pourquoi se sont toujours les mêmes qui sont tondus ? » : grève, manifestation, bagarre, dialogue social… les conflits sociaux à la portée des petits !
Romans
La Grève
de Murielle Szac
Éd. Seuil Jeunesse, coll. Karactère(s), 2008. (roman)
Une adolescente se rapproche de sa mère à l’occasion d’une grève et d’une occupation d’usine. Un roman qui au travers d’une révolte d’adultes – de femmes surtout ! – permet à une adolescente de se réconcilier avec ses origines.
CRITIQUE à lire ICI
Made in Viêtnam
de Caroline Philipps
Traduit de l’allemand par Florence Quillet
Éd. Bayard jeunesse, coll. Millézime, octobre 2012, 236 pp. – 11,50 €
À travers l’histoire d'une jeune fille traitée comme une esclave dans une usine de chaussures au Viêtnam, Carolin Philipps dénonce non seulement les conditions de travail infligées aux ouvriers et plus particulièrement aux enfants, mais elle pose également la délicate question de la responsabilité des occidentaux.
CRITIQUE à lire ICI
Documentaires
La Mer en vrai
1936, les premiers congés payés
de Bertrand Solet & Pef (illustrations)
Éd. Rue du monde, coll. Histoire d’Histoire, 2006 – 14,50 €
Au croisement de l'album et du documentaire : les premières vacances à la mer après l'instauration des congés payés…
CRITIQUE à lire ICI
Tous en grève, tous en rêve
Il y a 40 ans, mai 68
d'Alain Serre & Pef (illustrations)
Éd. Rue du monde, coll. Histoire d’Histoire, 2008 – 14,50 €
23/02/2013 | Lien permanent
À LA MINE ! Bibliographie
« La classe ouvrière c'est pas du cinéma »
Du 26 février au 3 mars - au Cinéma Utopia (Bordeaux)
En écho à la 10e édition des Rencontres cinématographiques Espaces Marx Aquitaine Bordeaux Gironde - Utopia, nous vous proposons une double sélection bibliographique autour de deux thèmes :
- le travail de la mine ci-après,
- et les luttes sociales : ici.
Vous pouvez également retrouver le programme complet de la manifestation ici.
Et vous procurer, à la librairie, le livre éponyme qui retrace 10 ans de la manifestation, publié aux éditions Syllepse, et auquel Comptines a participé !
Romans
Au fond de la mine, les enfants taupe
de Martine Romano
Éd. Oskar, coll. Histoire & Société, mars 2009 , 62 pp. – 8,95 €
« Ronaldo, 11 ans et Paulina, 7 ans, deux petits péruviens, sont obligés de travailler à la Mine d'or de Salvano afin de subvenir aux besoins de la famille. Malgré leur jeune âge, ils doivent remonter des kilos de pierre contenant de l'or. Un travail harassant et dangereux. Les accidents ne sont pas rares et la peur d'un éboulement ne les quitte pas... »
Billy Elliot
de Melvin Burgess
Traduit de l’anglais par Vanessa Rubio
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior (première édition : 2001), 2007, 213 pp. – 7,90 €
« Dans la famille Elliot, on est mineur de père en fils et, depuis de longues semaines, on se bat pour que le gouvernement ne ferme pas les mines. Dans la famille Elliot, on fait de la boxe de père en fils mais, sur le ring, Billy esquive les coups, fait des pirouettes. On dirait qu'il danse. Et c'est ce qu'il aime, Billy, danser. Et il est doué. Si doué qu'il pourrait un jour devenir danseur étoile. Mais, pour ça, il va devoir se battre... »
Le Jeu de la mort
de David Almond
Traduit de l’anglais par Anita Van Belle
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Scripto, avril 2003, 290 pp. – 10,65 €
« Dans d'anciennes mines de charbon, deux amis jouent au Jeu de la Mort et communiquent avec l'esprit d'un garçon qui a péri, en 1821, d'un accident dans la mine. »
Les Larmes de la terre
de Michel Grimaud
Éd. Actes Sud Junior, coll. Les couleurs de l’Histoire, mars 2000, 190 pp. – 7 €
« Des jeunes Chiliens, amis d’enfance, vivent dans la contradiction l’arrivée au pouvoir de Salvador Allende. Vicente, fils d’un grand propriétaire terrien, est amoureux d’Ana, qui le repousse, parce qu’elle défend les gens simples. Lorsqu’en septembre 1973, lle Chili bascule dans la dictature, la répression s’abat. Ana sera la seule rescapée d’un groupe de résistants. »
Petite Audrey
de Ruth White
Traduit de l’américain par Valérie Dayre
Éd. Thierry Magnier, janvier 2010 - 10,20 €
La vie d’Audrey et de sa famille, dans l’Amérique des années 40, dans une petite citée minière de Virginie.
Un très beau roman inspiré des souvenirs d’enfance de l’auteure.
CRITIQUE À LIRE ICI.
Les Pierres de foudre
d'Alain Grousset
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Hors piste, juin 2007, 133 pp. – 8,15 €
À la mort de son père, tué dans un éboulement de la mine, Marien quitte l'école pour devenir mineur et éviter la misère à sa mère et aux jumeaux, encore si petits. Crainte et fierté mêlées, il ne doute pas de son choix. Le travail souterrain est pénible mais Marien est vite « dans son élément », au point de communiquer avec la roche… Une histoire au croisement du roman social et du fantastique.
CRITIQUE À LIRE ICI.
Documentaires
Les Enfants de la mine
de Fabian Grégoire
Éd. L’École des loisirs, coll. Archimède
mai 2003 - 12,70 €
En France, au milieu du XIXe siècle, la vie quotidienne de Louis et Tounet, deux enfants qui descendent chaque jour au fond de la mine pour extraire le charbon.
Le Rêve de Jacek :
de la Pologne aux corons du Nord
de Valentine Goby & Olivier Tallec (illustrations)
Éd. Autrement junior, coll. Français d’ailleurs
mars 20780 pp. – 14,50 €
La Véritable Histoire de Louise
petite ouvrière dans une mine de charbon
d'Estelle Vidard & Emmanuel Picq
Éd. Bayard, coll. Les romans images doc
mars 2012, 48 pp. – 6,20 €
23/02/2013 | Lien permanent
SÉLECTION ON JOUE !
L’importance du jeu dans le développement de l’enfant n’est plus à démontrer. Les travaux du pédiatre et psychanalyste anglais Donald Winnicott et de la psychanalyste Mélanie Klein ont montré comment le jeu est indispensable à l’enfant pour grandir et comment, comme le rêve chez les adultes, le jeu est au centre des thérapies d’enfants en ce qu’il est un moyen d’accès aux représentations internes, symboliques, des petits patients.
De son côté, l’émergence de la littérature jeunesse a partie liée avec les questionnements éducatifs portés par les pédagogies nouvelles dans le premier tiers du XXe siècle. Ces pédagogies qui retrouvent aujourd’hui la faveur de nombreux enseignants et parents, ont montré l’importance du jeu dans les apprentissages.
Enfin, dans sa post face à la réédition chez MeMo du très bel album de Nathalie Parain, Les jeux en images, Michel Defourny, grand spécialiste de la littérature de jeunesse écrit : « Les Jeux en images de Nathalie Parain, célèbrent le caractère universel des jeux d’enfants qui ont fasciné les artistes au fil du temps, de Pierre Brueghel l’ancien et ses célèbres Jeux d’enfants (1560) au superbe tableau Jeux d’enfants (1908) de Kasimir Malevitch. »
La littérature illustrée pour les enfants a donc, depuis ses premiers chefs d’œuvres, à voir avec les jeux d’enfants, dans la lignée des réflexions en matière de psychologie de l’enfant et de pédagogie et des représentations picturales convoquées par Michel Defourny. Le livre pour enfant met souvent en scène des enfants qui jouent, il est prolongement ou un support de jeu et se fait parfois « livre-jeu ».
Nous avons choisi, comme pour chacune de nos sélections anniversaires, avec une subjectivité assumée, quelques-uns de ces livres qui mettent en images et en mots des jeux d’enfants. Jeux d’hier, d’aujourd’hui, jeux intemporels… Et y avons ajouté quelques « livres-jeux », le tout sans aucune autre raison que celle de nous faire plaisir et de partager ce plaisir avec vous. Après tout, les anniversaires, c’est fait pour ça !
Bonne lecture et… n’oubliez pas de jouer !
Des enfants qui jouent
Alice et Lisa {ALBUM}
Marie Morin & Emma ADBAGE (illustrations)
Traduit du suédois par Marie Valera
Éd. Cambourakis, mai 2016 - 12,50€
C’est une histoire toute simple mais qui ressemble tant à toutes les histoires d’amitié qui connaissent de petits accrocs et se poursuivent avec bonheur. Ces deux petites filles adorables et malicieuses ressemblent à de vraies enfants avec leurs jeux
Lire notre critique ici.
Anton et les rabat-joie {ALBUM}
Ole KÖNNECKE
Traduit de l’allemand par Florence Seyvos
Éd. L’école des loisirs, janvier 2013 - 12,20€
Comme les personnages de Charlie Schulz, ceux d’Ole Könnecke, nous font partager ces histoires un peu décalées, ces moments où les enfants, tout à leurs jeux, imitent les adultes et leurs passions.
Lire notre critique ici.
La boite de Zig et Zag {ALBUM TOUT-PETITS}
Clothilde DELACROIX
Éd. L’école des loisirs, coll. Loulou & cie, novembre 2012 - 12,50€
Comment une simple boite peut receler des trésors d’imagination…
Lire notre critique ici.
Capitaine Jules et les pirates {ALBUM}
Peter BENTLY & Helen OXENBURY (illustrations)
Traduit de l’anglais
Éd. L’école des loisirs, mai 2016 - 14€
« Jules, Léo et Gaspard, trois courageux petits marins, construisent un galion au bord de la mer. Une chemise fera la voile, un bavoir le pavillon et pour les canons, trois seaux conviendront. « Hissez la grand-voile, en route pour le tour du monde ! » L’intrépide Jules navigue avec sa bande d’aventuriers sur des océans inconnus. Dans la mer déchaînée, ils abordent un bateau ennemi et échappent au naufrage… » Site éditeur
Carl et Elsa s’échappent {ALBUM}
Jenny WESTIN VERONA & Jesus VERONA (illustrations)
Traduit du suédois par Marie Valera
Éd. Cambourakis, mars 20167 - 14€
C’est fou tout ce qu’on peut faire avec « une couverture, un collier, un livre, deux ou trois paires de lunette de soleil et quelques autres bricoles » et beaucoup d’imagination !
Lire notre critique ici.
La chaise bleue {ALBUM}
Claude BOUJON
Éd. L’école des loisirs, (première édition : 1996) avril 2012 - 11,70€
« Ce jour-là, Escarbille et Chaboudo se promenaient dans le désert. Et dans le désert, il n'y avait rien. Rien, sauf...une tache bleue, au loin. Ils s'approchèrent : c'était une chaise. C'est fou ce qu'on peut faire avec une chaise bleue. » Site éditeur
Le clocher d’Abgall {ROMAN JEUNE LECTEUR}
Marie-Aude MURAIL
Éd. L’école des loisirs, coll. Neuf, (première édition : janvier 1989) janvier 2006, 135 pages – 6,10€
« Voilà deux mois que Sylvie, la mère d'Émilien, fréquente un type fourbe et prétentieux qui téléphone sans arrêt à la maison. Voilà des semaines que Xavier Richard, le meilleur pote d'Émilien, passe son temps à se moquer de lui. De lui, mais aussi de Martine-Marie, l'amour de sa vie, celle qu'il épousera dans cinq ans et qui lui donnera quatre enfants, c'est décidé. Voilà quelque temps que Jocelyn, dit Joss, le nouveau de la classe, colle Émilien et ne parle qu'à lui. Joss fait peur. Il vit seul dans des odeurs de cages sales et de poils mouillés, il fait crever les bêtes autour de lui, l'une après l'autre. Il y a des jours où la vie paraît très moche et où l'on n'a qu'une envie : se plonger dans les jeux de rôle. Émilien en a un qui lui conseille de « retourner au clocher d'Abgall où vous êtes attendu ». Il obéirait bien. À condition que ce soit Martine-Marie qui l'attende... » 4e de couverture
Donne-moi une histoire {ALBUM}
Jean-Luc ENGLEBERT
Éd. Pastel, février 2015 – 11,50€
C’est l’histoire d’une petite fille, qui comme toutes les petites filles, réclame une histoire du soir à son papa. Celui-ci se lance alors tant bien que mal dans la création d’une histoire qui plaira à sa petite princesse chevalière et ce n’est pas de tout repos quand cette dernière intervient en permanence dans l’histoire.
Lire notre critique ici.
La forêt entre les deux {ALBUM}
Mélanie RUTTEN
Éd. MeMo, novembre 2015 – 17€
« C’est l’histoire d’un Soldat fâché contre tous et contre tout, car tout le monde a tort et le monde est à l’envers. Un Soldat en guerre, décidé à montrer qu’il est le plus fort, le plus rapide, le plus intelligent… Plus fort que ces émotions qui le submergent suite à la séparation de ses parents. Un Soldat en guerre contre lui-même. Sur le chemin qui relie ses deux nouvelles maisons, il y a la forêt, un territoire où faire régner sa loi et ses humeurs et où retrouver ses compagnons : le Lapin qui construit sa cabane, le Chat qui court un peu moins derrière son ballon, le Livre qui n’a toujours pas retrouvé sa page, le Cerf amoureux, l’Ourse bienveillante et d’autres encore : un canari élégant, un caillou qui s’ennuie et une feuille qui ne veut pas tomber… » Extrait site éditeur
Guirlande de poupées {ALBUM}
Julia DONALDSON & Rebecca COBB (illustrations)
Traduit de l’anglais par Elisabeth Duval
Éd. Kaléidoscope, février 2013 – 13,20€
« Ou de l’importance de la transmission dans la réussite d’une relation mère-fille… C’est l’histoire d’une petite fille qui jouait aux guirlandes de poupées avec sa maman. Sitôt découpées, les poupées prenaient vie et s’envolaient vers de merveilleuses aventures… Devenue maman, la petite fille se souvient de ces voyages enchantés. » Site éditeur
Hortense au plafond {ALBUM}
Aurore CALLIAS
Éd. Albin Michel Jeunesse, avril 2009, 13,70€
L'histoire ? C'est celle d'une nuit d'éveil et de jeux pour la petite Hortense qui, à défaut de Maximonstre, s'accoquine avec Saguzar et invite le lecteur à sauter au plafond et glisser en montant l'escalier.
Lire notre critique ici.
Les jeux en images {ALBUM}
Nathalie PARAIN
Éd. MeMo, (première édition Le Père castor, 1933), septembre 2013 – 24€
« Le moulin à vent, le canard à roulette, les poupées, le ballon, la corde à sauter, la patinette, la marelle… Tous ces indémodables jeux des enfants d’hier et d’aujourd’hui ont été mis en images par Nathalie Parain en 1933 pour la collection du
28/10/2018 | Lien permanent