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FILLE DE PRÉSIDENTE. Sans papiers et sans problèmes

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de Pascale PERRIER
Éd. Oskar éditeur, coll. La Vie, février 2017, 192 pages 14,95€

Fille de présidente de la République, quelle aubaine ! Les dorures de l’Elysée, un chef-cuisinier qui vous concocte des biscuits bretons à la demande et aucune obligation de vider le lave-vaisselle…

Sauf que pour Angèle, 15 ans, être la fille de la présidente de la République, ce n’est pas franchement la vie de château (ou de palais présidentiel si vous préférez) ! Tout d’abord, sa chambre ressemble à un musée : aux oubliettes le bureau suédois repéré dans un catalogue, il ne trouvera pas place entre le lit Louis XVI et les deux vases Ming offerts au Général de Gaulle au siècle dernier. Ensuite, Angèle doit non seulement cohabiter avec un conseiller en communication insupportable, mais également avec un garde du corps omniprésent qui sent la frite froide (ce qui, avouez-le, est un brin gênant quand vous avez un rendez-vous galant). Ajoutez à cela, une mère caricaturée tous les soirs aux Marioles de l’info et qui semble plus préoccupée par les frasques de son ministre de la santé que par les soucis existentielles de sa fille, des huissiers qui rôdent partout, … La vie de fille de présidente est loin d’être de tout repos !

Et pour Angèle, les choses se compliquent encore le jour, où son dernier bulletin de math (catastrophique) fait la Une du Canard Déchainé. Contrainte de changer de lycée, elle fait la connaissance d’Andreï, jeune arménien sans papier menacé d’expulsion.

Après un premier tome pétillant où l’on découvrait les coulisses d’une élection présidentielle*, ce second tome nous plonge dans l’envers du décor élyséen à travers les yeux d’Angèle, une jeune fille au caractère bien trempé et à l’humour ravageur, prête à tout, et surtout à bousculer le protocole, quitte à taquiner le petit jeu des influences, pour venir en aide à un camarade de classe. A quelques jours, du premier tour, un roman réjouissant !

Claire Lebreuvaud (avril 2017)

* Fille de présidente
, Pascale Perrier, éditions Oskar, juin 2016.

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18/04/2017 | Lien permanent

VIVANTS

Vivants.jpgalbum
de Thierry LENAIN & Betty BONE (illustrations)
Éd. Sarbacane - Amnesty International, août 2016 - 14,90€

« Je suis moi. Tu es toi… Si on était pareils, on ne serait pas vraiment deux » et ce serait bien moins amusant ! Voilà, en quelques mots, résumé le propos de Thierry Lenain et Betty Bone dans ce bel album, véritable ode à la diversité. Dans ce dialogue enlevé entre deux personnages (un frère et sa sœur nous dit la 4e de couverture mais ce pourrait être une mère et son fils…) il est question de ce qui fonde la pluralité humaine : la différence. Bien sûr, c’est tentant de se voir identiques, tellement proches qu’on se comprend sans avoir besoin de se parler, qu’on aime et déteste les mêmes choses, et ainsi de ne jamais avoir peur l’un de l’autre. Mais à être pareils on deviendrait interchangeables et « quand on mourrait, personne ne s’en apercevrait vraiment. Si on était pareils, on serait personne. » CQFD !

Avec cet album, Thierry Lenain et Betty Bone prennent part aux débats qui nous agitent depuis des mois et répondent à leur manière, légère mais profonde, aux extrémistes de tous poils qui voudraient nous faire tous entrer dans un moule identique (comme par exemple celui ce qui impose aux femmes de recouvrir leur corps ou celui qui leur enjoint de le découvrir).

Le texte est - comme toujours sous la plume de Thierry Lenain - intelligent et engagé mais aussi enlevé et amusant. Les images de Betty Bone sont un peu déroutantes avec ces personnages au long cou mais à y regarder de plus près, elles sont - par leur gamme de couleurs acidulées, leur mouvement et leur fraicheur - incroyablement adaptées à la vivacité du texte. Et le travail graphique autour du texte - typographie cursive et mots ou expressions soulignés, surlignés, entourés… à la manière d’une leçon de grammaire - est tout à fait remarquable.

Thierry Lenain accueille les lecteurs avec ces mots : «  Pour les enfants. Je vous dis là ce que la vie m’a appris, et ce que je suis en mesure de vous dire à l’âge qui est le mien. » Une dédicace qui est un peu comme ce que la littérature jeunesse, écrite par des adultes pour des enfants, se doit d’être…

Ariane Tapinos (septembre 2016)

Retrouvez nos critiques des livres de Thierry Lenain en suivant ces liens : La dernière année du Père Noël, H.B., Julie capable, Mademoiselle Zazie a trop d'amoureux, Moi Dieu Merci qui vis ici, Mademoiselle Zazie a t-elle un zizi ?, Quand l'amour court, Mademoiselle Zazie a de gros nénés.

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25/09/2016 | Lien permanent

LA FAMILLE DANS TOUS SES ÉTATS

La famille.jpgDocumentaire
de Alexandra MAXEIMER & Anke KUHL (illustrations)

Traduit de l’allemand par Hélène Boisson
Éd. La Joie de lire, janvier 2017 - 12€

Le sujet a été au cœur de l’actualité à l’occasion des débats houleux sur le mariage pour tous et il passionne les enfants toujours avides de comprendre à la fois d’où ils viennent et le monde qui les entoure. Les parents, les grands-parents, les fratries sont le sujet de bien des livres pour les enfants. Tous ne sont pas d’un grand intérêt, certains sont plein de bonnes intentions et d’ouverture d’esprit mais aucun n’est aussi complet et malin que celui-ci. Familles nombreuses, hétérosexuelles, lesbiennes ou homosexuelles, familles aimantes ou maltraitantes, familles de sang ou de cœur… cet album, qui flirt avec la bande dessinée est à la fois formidablement instructif et drôle. Avec ses flèches et ses fils qui relient les un-e-s aux autres, il montre aux enfants toutes les formes d’engagements et d’associations familiales possibles, parce que « quel que soit notre âge, nous sommes toujours les enfants de quelqu’un ».

Ses auteurs ont trouvé le ton juste pour parler de choses sérieuses en mêlant explications (parfois pointues) et humour (dans les images comme dans le texte). Ils nous disent que toutes les familles sont différentes et pas seulement comme on l’entend le plus couramment en fonction des adultes qui les composent mais aussi parce que certaines sont bruyantes tandis que d’autres sont silencieuses, que certaines sont raplapla alors que d’autres sont tout le temps en mouvement… Que chaque famille est unique, avec son langage, son odeur, ses habitudes… Bref, elles sont diverses et c’est ça qui est beau !

Ariane Tapinos (mars 2017)

Sociologue & ourson.jpg
PS : Si vous aimez cet album, précipitez vous sur ce film : La sociologue et l’ourson, de Etienne Chaillou et Mathias Théry.

Un documentaire qui n’a pas été fait pour les enfants mais qui peut parfaitement être regardé avec eux et qui met en scène la sociologue de la famille Irène Théry et son fils Mathias - figurés, comme tous les personnages du film par des peluches - dans des discussions passionnantes sur l’évolution de la famille et les débats sur le mariage pour tous.

Une relation entre une mère et son fils au cœur d’une histoire de la famille qui est un bijou d’intelligence et d'humour (l'un va souvent avec l'autre).

Voir la bande annonce : ICI

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02/03/2017 | Lien permanent

I AM PRINCESS X

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de Cherie PRIEST
Illustré par Kali CIESEMIER
Traduit de l’américain par Vanessa Rubio-Barreau
Éd. Bayard jeunesse, avril 2017, 293 pages.-14,90€  

C’est en Cm2, à l’occasion d’un exil dans la cour de récréation des maternelles pendant un cour de sport, que Libby et May inventent le personnage de Princess X. Cheveux bleus, robe à manches ballons, couronne dorée, katana et baskets rouges ; la création de cette princesse ninja à grands coups de craies colorées sur le goudron d’une cour d’école  va sceller l’amitié des deux fillettes qui développent cet univers imaginaire et finissent par rassembler une véritable bibliothèque des aventures de leur héroïne fétiche … jusqu’à la mort de Libby et de sa mère dans un accident de voiture.
En plus de la disparition de sa meilleure amie, May doit affronter celle de  Princess X qui était devenue « leur avatar, (…), la troisième fille du groupe » puisque tout le travail commun des deux amies a été perdu lorsque le père de Libby a quitté la ville. À la suite du divorce de ses parents, May finit par quitter la ville et n’y revient que l’été pour voir son père.  
Trois ans après le drame, c’est à l’occasion d’une de ces visites estivales qu'elle remarque sur la vitrine d’un magasin en démolition un autocollant rond, un peu fané au centre duquel  se trouve le personnage de Princess X… Coïncidence ?

May décide de mener l’enquête et découvre vite une piste : un compte Instagram très populaire raconte les aventures d’une Princess X captive d’un mystérieux mister Bone. Certains détails troublants de cette bd en ligne semblent avoir un lien avec la mort de Libby trois ans plus tôt, et entraîne bientôt May dans une course poursuite effrénée à travers la ville de Seattle.
Roman graphique palpitant, les aventures conjointes de May et du personnage fictif de Princess X se lisent d’une traite : personnages attachants, intrigue bien ficelée et pleine de suspense, univers inquiétant et original, cette première incursion de Cherie Priest dans la littérature jeunesse est une véritable réussite !

Nathalie Ventax (mai 2017)

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21/05/2017 | Lien permanent

L'HEURE DES PARENTS

L'heure des parents.jpgalbum
de Christian BRUEL & Nicole CLAVELOUX
Éd. Thierry Magnier, mai 2013 – 11€
Première édition : éditions être, 1999

Voici ce que nous écrivions sur cet album, alors indisponible, en novembre 2011, à l’occasion des 30 ans de l’Association des Librairies Spécialisées Jeunesse (ALSJ) / Librairies Sorcières :

Parce qu’il n’était pas envisageable  d’évoquer trente ans de littérature jeunesse sans rendre hommage au travail de Christian Bruel, parce qu’il aurait fallu remonter 5 petites années en arrière dans notre sélection trentenaire pour choisir l’incontournable Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon (édition du Sourire qui mord 1976 ; nouvelle édition 2009 aux éditions être), nous avons retenu L’heure des parents. Surtout parce que ce petit livre paru en 1999 et épuisé avant même la fin de l’aventure des éditions être nous manque tous les jours.  

Alors que Camille s’assoupie en attendant ses parents à la sortie de l’école, elle s’imagine et le lecteur avec elle, des parents comme on en trouve dans la vraie vie mais bien peu dans les albums jeunesse où il est encore si souvent question de « l’heure des mamans »… 

Ici, toutes les configurations familiales sont possibles : mère seule, couple d’hommes, couple mixte et même collectif de raton laveurs ! On pourrait trouver cette énumération de la diversité politiquement correcte mais ce serait ignorer l’humour qui se cache dans chacun de ces portraits de famille et les multiples lectures Citrouille 60.jpgauxquelles les images se prêtent en renvoyant l’une à l’autre au travers de détails du décor ou des personnages. Finalement, Camille retrouve ses parents qui ne sont autres que « Papa et Maman » et nous, libraires, sommes orphelins de ce petit bijou…

Ariane Tapinos (Texte paru dans le numéro 60 - novembre 2011- de la revue Citrouille

Pour retrouver ce numéro en ligne, c'est ICI.

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21/02/2015 | Lien permanent

IMAGIER RENVERSANT

Imagier renversant.jpgalbum - imagier
de MELO & Sébastien TELLESCHI (illustrations)
Éd. Talents Hauts, coll. Des livres pour les filles ET les garçons, octobre 2006 - ÉPUISÉ

Tout le monde connaît le principe de l’imagier : un mot dont le sens est donné par l’illustration qui l’accompagne. Au mot « tablier » correspond l’image d’un tablier. Mais si le-dit tablier est mis en situation – du genre : un tablier porté par un personnage en train de faire la cuisine – alors, de petites différences peuvent avoir de grandes conséquences (pour paraphraser Alice Swarzer et son essai emblématique des années MLF), et le sens s’en trouver enrichi de sous-entendus. Exemple : que le personnage soit une femme (le plus fréquent) ou un homme (encore tout-à-fait exceptionnel) n’aura bien sûr pas le même sens...

Les auteurs de cet Imagier Renversant se jouent avec malice de tous les sens et les sous-entendus de l’imagier. Chaque double page illustre un mot dans un contexte différent et avec un personnage féminin dans l’un et masculin dans l’autre. L’inusable tablier devient tablier de cuisine porté par un monsieur grisonnant à moustaches, et tablier de jardinage sur une grand-mère qui plante vaillamment ses poireaux. Et il en va ainsi des gants – de vaisselle pour lui, de motos pour elle –, du fil – de chirurgien, enfin,chirurgienne, pour elle, de couture pour lui –, des courses – au supermarché pour lui, au stade pour elle...

Avec des couleurs très vives et des illustrations très seventies, les auteurs de cet imagier renversent les symboles et les clichés pour notre plus grand amusement. Espérons queleur petit brûlot rigolo trouvera sa place dans les rayonnagesdes bibliothèques, entre deux collègues du PèreCastor !

Psst : c’est le moment de vous raconter qu’un éditeur, dont il vaut mieux taire le nom, nous a proposé récemment deux versions d’un même imagier, l’une pour les filles et l’autre pour les garçons... Avouez que la lutte pour l’égalité des sexes a encore de beaux jours devant elle ! 

Ariane Tapinos (première publication : novembre 2006)
 

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19/02/2015 | Lien permanent

LA FAMILLE CERISE : Gare au canard !


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Roman

de Pascal RUTER, illustré par Maurèen POIGNONEC  
Éd. Didier Jeunesse, coll. Mon Marque-Page , avril 2016, 141 pages – 10,30 € 

Dans la famille Cerise, il y a d’abord Zouille et Yoyo, les jumelles qui n’ont pas froid aux yeux, leur père qui veut élever des poules, et leur mère qui revisite la rhubarbe  sous toutes ses formes. Mais il y a aussi les meilleurs amis des jumelles : Max Belpom qui est secrètement (mais pas tant que ça) amoureux de Zouille, et son petit frère Papillon qui a lui une passion bien de son âge pour le caca.

Tout ce petit monde vit à Savigny-les-Mimosas, charmant village qui s’apprête à célébrer le début du printemps en organisant une kermesse pleine de poneys, chamboule-tout, châteaux gonflables et autres merveilles propres à réjouir petits et grands. Alors qu’ils dégustent tranquillement leur barbe à papa, Zouille, Yoyo, Max et Papillon découvrent que Fred, leur instituteur adoré, ne semble pas dans son état normal : lui qui est d’habitude si adroit parait incapable d’attraper le moindre canard au stand de pêche à la ligne, et pire encore, il ne reconnait même pas les sœurs Cerise et les frères Belpom. À leur retour à l’école, les quatre enfants voient leurs craintes se confirmer : Fred est devenu vraiment étrange depuis ses tentatives de pêche au canard et a même développé une obsession inquiétante pour tout ce qui touche au palmipède … Zouille, Yoyo, Max et Papillon décident de prendre les choses en main…

Premier printemps à Savigny-les Mimosas pour les sœurs Cerise et leurs parents qui viennent de s’installer dans le petit village : si le comportement bizarre de leurs instituteur va occuper longuement les jumelles et leurs amis, la découverte d’une île déserte, la création d’un cercle secret d’explorateurs,  et la rencontre avec la propriétaire de deux dalmatiens sont aussi au programme du premier tome des aventures loufoques de cette famille attachante. La nouvelle collection  Mon marque-page des éditions Didier jeunesse, destinée aux jeunes lecteurs à partir de sept ans,  démarre de bien belle manière avec ce sympathique roman dans lequel on retrouve  l’humour et le talent de Pascal Ruter.

Nathalie Ventax (mai 2016)

A lire également sur notre blog, la critique du premier roman de Pascal Ruter : Le coeur en braille.

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28/05/2016 | Lien permanent

PETITE PÉPITE

Petite Pépite.jpgalbum
de Nada MATTA
Éd. MeMo, mars 2016 - 13€

Une mère cherche une robe, des chaussures, un jeu, un livre pour sa fille. Pour trouver ce qui lui conviendra, elle fait comme tous les parents dans la même situation, comme les clients de la librairie qui nous parlent de leurs enfants pour trouver le livre qui leur ira comme un gant : elle tente de dire qui est sa fille. Au delà de sa description physique, sa taille, son pied « petit et large », de son âge… elle veut dire qui est vraiment sa fille, quel être unique et exceptionnel. Et peu à peu se dessine le portrait d’une enfant différente, « un peu magique », une « Petite Pépite ».

Avec une grande délicatesse, et de magnifiques images où dominent le gris, le noir et le bleu et qui font parfois penser à celles d’Anne Bozellec au point qu’on croirait reconnaître Julie avec ses cheveux en bataille*, Nada Matta fait le portrait de sa fille trisomique. Il n’y a aucune mièvrerie dans ces mots qui sont autant de mots d’amour, d’émerveillement et de reconnaissance.
Il faut lire le texte, adressé aux lecteurs adultes,  qui se trouve à la fin de l’album pour comprendre le long cheminement et le la révolution (au sens propre du mouvement autour d’un axe central) du regard et de la pensée qu’entraine l’arrivée d’un enfant « différent ». Nada Matta écrit : « Quand je suis avec elle, elle m’emmène là où elle est toujours, dans l’instant présent, et alors plus rien d’autre n’existe, et ça fait du bien ! ».
L’art aussi nous emmène dans l’instant présent et cet album nous fait du bien.

Ariane Tapinos (avril 2016)

* Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon, Christian Bruel & Anne Bozellec, éditions du Sourire qui mord, 1976. Réédité aux éditions être en 2009, puis aux éditions Thierry Magnier en 2014.

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15/04/2016 | Lien permanent

SÉLECTION NOËL 2018

unnamed.jpgTout au long de l'année 2018Comptines a fêté ses 40 ans ! À cette occasion, nous vous avons proposé, chaque mois une, et parfois deux, bibliographies thématiques. Alors que décembre arrive et que Noël approche, Comptines s'est instituée Quartier général du Père & de la Mère Noël !
Pour patienter jusqu'au grand soir ou petit matin nous vous proposons de retrouver ici quelques-unes de nos lectures de Noël que nous avons souhaitées partager avec vous. Alors, comme nous l'avons fait tout au long de ces années, vous pouvez retrouver notre sélection 2018 de livres de et sur Noël

Nous avons choisi pour vous 7 nouveautés, mais par ici vous (re)trouverez nos sélections au fil du temps… 

Bonne lecture et… Joyeux Noël !
Les Comptines
 
Nathalie.jpgLES CHOIX DE NATHALIE 
Le Chat qui ne voulait pas fêter Noël, roman de Lil Chase, illustré par Thomas Docherty, Père Castror - Flammarion, novembre 2018.
A lire ici.
Le renard et le lutin
, album de Astrid Lindgren et Eva Eriksson, Pastel, novembre 2018.

A lire ici.
Noël dans la vallée des Moomins, album de Axel Haridi, Cécilia Davidsson et Filippa Widlund, Cambourakis, novembre 2018.
A lire ici.



Claire petite.jpgLE CHOIX DE CLAIRE

Les Vanderbeeker, On reste ici !, roman de Karina Yan Glaser, Casterman, septembre, octobre 2018.

A lire ici.


Agnès Pujols 1996 2.jpegLE CHOIX D'AGNÈS

La fausse barbe du Père Noël et autres histoires
, nouvelles de Terry Pratchett illustré par Mark Beech, éd. L'Atalante, juin 2018. 

A lire ici.



Ariane73.JPGLES CHOIX D'ARIANE
Pip et Prune, Le sapin de Noël
, album d'Axel Scheffler, Gallimard Jeunesse, octobre 2018. 
A lire ici.

Le village sens dessus dessous, album de Michaël Rivière, éd. Hélium, octobre 2018. 
A lire ici.

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27/11/2018 | Lien permanent

LA BATAILLE DU TRIPLE-BUSE

BatailleTripleBuse.jpgroman jeunes lecteurs
de Gilles ABIER
Illustré par Mini LUDVIN
Éd. Poulpe fictions, mai 2019, 204 pages – 9,95€

On avait laissé les Coquins – les enfants pirates, Morbleue, Flibuste, Gargousse, Babord, Tribord, Cayenne et Fantine - dans l’île sans nom, alors qu’ils avaient déjoué, en simulant l’irruption d’un faux volcan, une attaque menée par l’infâme Gonzalo de la Rabida.

Les enfants, étaient certes venus à bout du capitaine-corsaire de l’Invincible et de son équipage mais avaient été obligés de dévoiler leur cachette sur cette île jusque-là gardée secrète où leurs parents les avaient installés pour les protéger de la dureté et des aléas d’une vie de piraterie.
Les voilà donc contraints de quitter leur île, et emportant leur trésor avec eux, de rejoindre le Comptoir de la Fesse Plate, où ils seront à l’abris d’un fort armé.

Embarqués à bord de trois navires : La Tornade « goélette légère et fragile, dirigée par Furoncle », Le Régal « la frégate de La Viscère, la mère de Cayenne et Philibert » et le Triple-Buse « un brick acquis pour l’occasion qui a été confié aux mains de Vieux-Boucan », adultes et enfants (et le pénible et bavard perroquet Cacatois) prennent la mer.  

Le voyage sera, on s’en doute, plein des surprises qui font toute la saveur du roman d’aventures et de pirates.

TrésorIleSansNom.jpgComme pour le premier volume, Le Trésor de l’île sans nom, paru en mai 2018, Gilles Abier s’en donne à cœur joie avec sa bande de pirates en culottes courtes. Et comme la première fois, son plaisir des mots (vocabulaire marin, noms truculents…) est communicatif. Il se passe mille choses dans ce roman alerte et drôle, joliment illustré dans un style très manga. Un roman qui déjoue avec malice tous les stéréotypes de genre.
Ce texte s’adresse à de jeunes lecteurs et lectrices sans céder à la facilité langagière. Ici l’écriture est exigeante et ce sont les aventures trépidantes des Coquins qui portent la lecture.

Ariane Tapinos (juillet 2019)

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03/07/2019 | Lien permanent

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