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L'INVENTION DU JEU - Entretien avec François Bégaudeau
Roman
de François BÉGAUDEAU
Éd. Hélium
Juin 2014 - 9,90 €
En ce mois de juin mondialement brésilien, les éditions Hélium rééditent fort à propos le premier roman jeunesse de François Bégaudeau. Une proximité entre les canaris nantais et le maillot jaune de la Seleçao ? Pourquoi pas ? Alors nous aussi, nous profitons de l'occasion pour « ressortir » un entretien avec l'auteur, réalisé en 2009 pour la revue Citrouille, au moment de la première parution du livre.
ENTRETIEN AVEC FRANÇOIS BÉGAUDEAU
Propos recueillis par Corinne Chiaradia, août 2009.
— T’as fait quoi aujourd’hui maman ?
— J’ai écrit à François Bégaudeau pour lui demander une interview.
— …
— L’auteur d’Entre les murs.
— Ah…
— Il écrit dans So Foot.
— Wahouhh trop classe ! C’est comme Onze mondial mais avec des articles à la place des pubs.
Les ados, mêmes passionnés de football à haute dose, ont un aussi cerveau. Leurs petits frères et sœurs itou. François Bégaudeau, auteur né sur les terrains de foot nantais, s’adresse à eux pour la première fois. Il leur parle de ballon rond – d’une sphère qui sent la vache et roule sur elle-même quand on la touche – dans une fable animalière tendre, lucide, morale et drôle. Interview.
- En librairie jeunesse, on trouve une multitude de documentaires pour tous les âges sur le foot, des albums, des romans, des séries entières consacrées au foot. Votre avis sur cette profusion ?
François Bégaudeau : Je ne pensais pas que c’était à ce point. Je suppose que les éditeurs parient sur la prédilection très répandue et surtout très précoce (3-4 ans, dans mon cas) des enfants, et notamment des garçons, pour ce sport. Pas très original. Ça deviendrait plus intéressant si des petites filles se laissaient attirer par ce magma. C’est peut-être le cas. Je l’espère.
- L’Invention du jeu n’appartient à aucune de ces catégories… Mythe fondateur en sept chapitres, fable animalière à 24 personnages (deux fois douze apôtres ?) et un ballon, exercice de style qui réinvente le plaisir du jeu collectif… Comment le définissez-vous et à qui est-il destiné ?
F. B. : Difficile pour moi d’identifier un objet que j’ai voulu non-identifiable. Disons que c’est un conte fantaisiste. J’y ai développé un goût pour le récit qui s’aperçoit dans mes travaux « adultes ». Je l’ai écrit pour tout le monde. Pour moi livre jeunesse ne veut pas dire livre exclusivement destiné aux jeunes ; cela veut dire livre pour tous, y compris les jeunes.
- À quel moment avez-vous décidé d’adopter ce style si particulier d’écriture, mêlant sagesse (les petites maximes en fin de chapitre) et loufoquerie, langage fleuri et précision de l’intention ?
F. B. : C’est venu en cours d’écriture. Écrivant ce texte je me suis senti très libre, très disponible à ce que suggéraient les phrases en tombant sur la page. Par exemple une première maxime en a appelé d’autres. Et puis la mouche s’est mise à zozoter, etc. Quant au mixage entre loufoquerie et précision, c’est celui que j’essaie de développer en permanence. J’ai deux pentes quand j’écris : la captation du réel, et le glissement fantaisiste. En pariant sur le fait que le second sera d’autant plus efficace et jouissif que la première sera juste.
- Chaque chapitre est construit sur la « découverte » d’un geste et de fondamentaux du foot – le toucher, la frappe, le dribble, le but, le partenaire, l’échange, le face à face, l’invention de l’équipe et de la passe… Qu’est-ce qui a motivé votre désir de retour aux sources, aux premiers gestes ?
F. B. : Pour moi l’écriture jeunesse – et peut-être la littérature tout court, ou plus précisément la poésie – a quelque chose à voir avec le primitif. On remet les choses à plat, on gomme le vernis d’époque ou les complications pseudo-psychologiques, et on revient aux problématiques fondamentales de l’existence. Une créature est seule, puis elle en rencontre une autre, puis une troisième. Comment vivent-ils ensemble ? Comment se parlent-ils ? Appliqué au foot, cela revient à reprendre ce sport par le plus simple : le ballon, l’herbe, le pied.
- Que s’est-il passé le 3 mai 1876 ?
F. B. : C’est le genre d’entourloupe dont je suis un coupable récidiviste : cette date a la couleur de la précision encyclopédique, elle est crédible comme date fondatrice du foot, et pourtant elle est complètement loufoque. Si ce n’est que c’est ma date de naissance à deux ans près.
- Vous ne donnez pas le résultat du match, vos personnages n’inventent pas la compétition… Le désir de gagner, le plaisir de la victoire ça compte beaucoup pourtant dans le jeu entre enfants… Est-ce le 8e chapitre où tout se gâte que vous ne vouliez pas écrire ?
F. B. : Cette question est tellement pertinente que je me demande si la problématique de la compétition ne va pas impulser une sorte de suite. Par exemple les personnages s’engueulent et donc en viennent à réfléchir à comment détourner le conflit en grâce.
Ressurgira ce qui est pour moi une question centrale : comment négocier avec nos affects négatifs, avec nos passions tristes (envie, jalousie, ressentiment, etc)
- Vos personnages sont de tous genres et de tous sexes – mammifères, insectes, mollusques, oiseaux et même une ampoule électrique. Le jeu de ballon c’est un langage universel ? Un antidote contre le racisme ? Ce n’est pourtant pas ce que l’on voit aujourd’hui dans les stades (du district à la première ligue) où les insultes fusent…
F. B. : Vous savez, je suis intarissable sur ces sujets, dans So foot ou dans ma chronique hebdomadaire pour Le Monde. Mais là je ne voulais que retrouver la jouissance élémentaire du foot, et plus généralement, comme le titre l’indique, celle du jeu. Les phénomènes que vous évoquez ne sont pas créés par le jeu appelé football, ils en sont un dévoiement. Le foot ne charrie toute cette saloperie que parce qu’il est ultra-populaire et devient comme la doublure du réel social.
- Pourquoi le vert-rouge-noir de la couverture ? Jean-Luc le chat gaucher est-il italien ? N’est-ce pas aujourd’hui du côté de l’Espagne et du Barça qu’on trouve le plus beau jeu collectif de la planète ?
F. B. : Je vois que madame est parfaitement renseignée, et je suis un grand admirateur du Barça actuel. Mais les couleurs de l’Italie, ça ne se refuse pas. Peut-être parce que c’est par excellence le pays du jeu (de la comédie en tout cas).
- L’invention du jeu c’est un peu Jouer juste et Le Sport par les gestes pour les enfants ?
F. B. : J’adhère à ce programme, surtout pour Jouer juste, livre indéniablement adulte mais où l’entraîneur monologuant invitait ses joueurs à ne se soucier que du petit périmètre : mon pied, mon ballon, un partenaire proche à qui le donner. La meilleure solution est la plus simple, professait-il.
- C’est la première fois que vous publiez pour des jeunes lecteurs. Avez-vous envie de renouveler l’expérience ?
F. B. : Onze fois oui. J’aime cette liberté, ce plaisir pur de raconter, cette possibilité de bifurquer autant qu’on le souhaite, et surtout de donner libre cours à un imaginaire enfantin que je ne peux qu’injecter à petites doses dans mes livres. Dans Entre les murs un rossignol chante « Ah ça ira ça ira », dans Vers la douceur le personnage nommé Flup invente le printemps grâce à une sorte de moquette d’herbe. On pourrait orchestrer leur rencontre dans un prochain livre jeunesse.
- Lire ou faire du sport ? Le sport pour les costauds, l’écrit pour les gringalets… sont parmi les préjugés très répandus dans les cours d’école. Pour beaucoup, ces deux activités sont exclusives l'une de l'autre. Pour le dire bêtement, pensez-vous que la pratique d'un sport est compatible avec celle de la lecture ?
F. B. : Évidemment pour moi ce dilemme n’en est pas un. À six ans j’aimais lire Oui-Oui et jouer au foot, à quinze je découvrais Blaise Pascal et je rédigeais des articles sur la coupe du monde au Mexique, à vingt-trois je préparais l’agreg et j’étais abonné à la Beaujoire, temple du FC Nantes, à trente je publiais Jouer juste où j’inventais sans forcer un entraîneur philosophe. Et puis récemment j’ai convié des amis écrivains à rédiger deux ouvrages collectifs sur le sport. La littérature est une chose beaucoup plus physique qu’on ne croit, et le sport un domaine de très haute intellectualité.
- Question subsidiaire (soufflée par Lucien, supporter de l’ASSE) : que pensez-vous de la déconfiture de Saint-Étienne et croyez-vous que l’expérience du ridicule (« Quoi ?? tu soutiens Saint-Étienne, ha ha ha !!? ») soit formatrice pour un gamin de quatorze ans ?
F. B. : Je crois qu’en matière de déconfiture, nous autres supporters nantais n’avons en ce moment rien à envier à personne… Par ailleurs Jouer juste est un petit traité d’art de la défaite, Vers la douceur un passage en revue des maladresses sentimentales. Pour un récit, rien de plus fertile et drôle que le ratage. C’est ça qui est formidable avec la littérature : elle retourne en force et en plaisir nos fiascos et nos faiblesses ordinaires
15/06/2014 | Lien permanent
BIBLIO CATASTROPHE NUCLÉAIRE : DIVERS
10 façons d’assassiner notre planète {NOUVELLES}
Nouvelles réunies par Alain GROUSSET
Éd. Flammarion, janvier 2011, 142 pages - 7,5€
« « - Horrible, dit-il. Des millions et des millions de morts. Les villes détruites, l'air pollué, et aucun espoir d'en réchapper. Aucun espoir, nulle part au monde. Il se détourna et regarda encore une fois par la fenêtre, contemplant l'enfer. Il songeait : « C'est donc ainsi que ça devait se passer... C'est donc ainsi que le monde meurt. » Pollution, surpopulation, guerre atomique... nombreux sont les scénarios catastrophes qui pourraient mener la Terre à sa perte. Depuis longtemps, les grands noms de la science-fiction, de Philip K. Dick à Pierre... » Site éditeur
Cesium 137 {BANDE DESSINNÉE - adulte}
Pascal CROCI
Éd. Emmanuel Proust, coll. Atmosphères, juillet 2010, 140 pages - 22,90€
« Oradour sur Glane… Auschwitz… Tchernobyl… New York septembre 2001… Pour son premier roman graphique, Pascal Croci propose de relier les grands événements qui ont bouleversé le monde afin de mieux saisir « l’âme humaine ». (…) Par la multiplication des points de vue, l’auteur dresse un tableau abstrait et sensible, à la fois envoutant et dérangeant de l’humain. » Extrait de la 4e de couverture
Elle s’appelait Marine {ROMAN ado}
Philippe DELERM
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, mars 2007, 118 pages - 6,20€
« Entre les soirées à la ferme des Sorno, la pêche et le vélo, ses visites à sa grand-mère au cimetière de Saint-Jean et le train-train du collège, la vie de Serge Delmas, élève en 5e, s'écoulait, paisible et sans histoires. Puis Marine est arrivée, juste avant les vacances de Pâques. La nouvelle habite au château du Bouscat et son père est peintre. À Labastide, il y a des commérages… On parle aussi beaucoup de la construction de la centrale. Un référendum est prévu mais les événements vont bientôt prendre un tour plus tragique. » Site éditeur
La fin du monde {ROMAN ado}
Fabrice COLIN
NE : Éd. Le Livre de Poche, mai 2013, 210 pages - 6,10€
« Là-bas, sur la ville, le champignon s’effondre majestueusement sur lui-même. Telle une onde de choc, la base s’étend dans toutes les directions. Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau et d’aussi terrifiant. » Lorsque la première bombe atomique explose au-dessus de San Francisco, Jim Thompson veut croire qu’un avenir existe encore. Hélas ! aux quatre coins du globe, une guerre nucléaire totale se propage. L’un après l’autre, tous les pays sont rayés de la carte : le pire des scénarios possibles est devenu réalité. Chine, Égypte, France, États-Unis… Séparés par des milliers de kilomètres, quatre adolescents aux destins mystérieusement liés s’efforcent d’échapper à l’inéluctable et de rallier une base secrète du Groenland. Mais peut-on survivre à la fin du monde ? » Site éditeur
NOTRE CRITIQUE À LIRE ICI
Off {ALBUM SANS TEXTE}
Xavier SALOMÔ
Éd. Seuil Jeunesse, octobre 2014, 52 pages - 15€
« Sur le dos d’un cerf, un fillette chemine en silence, toute petite dans un paysage immense et dévasté. A l’horizon se dresse une grande cheminée fumante… Et s’il suffisait d’un peu de poésie pour que tout s’arrête ? » 4e de couverture
NOTRE CRITIQUE À LIRE ICI
Silence, on irradie {ROMAN}
Christophe LÉON
Éd. Thierry Magnier, octobre 2009, 111 pages - 8,50€
« Un village à l’abri d’une centrale nucléaire qui emploie les adultes. Sven se baigne en catimini dans le lac qui borde la centrale, l’eau y est très chaude malgré l’hiver. Un jour une explosion pétrifie tout. Seuls survivants, Sven (tombé opportunément dans une champignonnière), sa petite soeur, Siloé, punie par sa nourrice et enfermée à la cave, Grégoras, débile léger, qui travaillait dans les caves à vin de la ferme. Sven retrouve sa soeur qui a noué un dialogue amical avec un rat dans sa cave, elle est fiévreuse, et s’est blessée lors de l’explosion. Ces trois enfants vont se terrer pour de mauvaises raisons très plausibles et lorsque des chars, des hommes vêtus de combinaisons blanches arpenteront le village à la recherche de survivants, ils ne se feront pas récupérer. Parallèlement un médecin amoureux d’une institutrice en visite ce jour-là à la centrale avec sa classe, la soeur de celle-ci et un militaire se croiseront sur le terrain. Mais ils ne seront pas secourus et l’hélicoptère surveillant la zone laissera le petit groupe à son sort. » Site éditeur
Pour compléter ces lectures, retrouvez ICI notre bibliographie Quelques livres pour attendre la fin du monde.
16/04/2016 | Lien permanent
BIBLIOGRAPHIE ECOLOGIE - ALBUMS
10 choses à faire pour protéger ma planète
Melanie Walsh
Éd. Gallimard Jeunesse, septembre 2009
« Je n'oublie pas d'éteindre la lumière quand je sors d'une pièce. Je pense à ne pas laisser couler l'eau pendant que je me lave les dents. Je jette toujours mes ordures dans la poubelle.Voici dix idées simples à la portée de tous pour améliorer le monde qui nous entoure et faire un geste pour l'environnement. Un livre important pour faire du bien à notre planète. » Site éditeur
10 p’tits pingouins autour du monde
Jean-Luc Fromental & Joëlle Jolivet (illustrations)
Éd. Hélium, novembre 2011 – 18,30€
« Embarquement immédiat avec les 10 P’tits Pingouins, dans leur aventure effrénée autour du monde ! De l’Antarctique jusqu’au Japon, en passant par New York, la Chine, Paris et le désert d’Arabie, notre inséparable petite troupe sème un joyeux désordre partout où elle débarque. Dix histoires à lire soir après soir… » Catalogue de l’éditeur
L’ami paresseux
Ronan Badel
Éd. autrement, coll. Histoire sans paroles, mars 2014 – INDISPONIBLE
La déforestation vue du point de vue –somnolant – d’un paresseux. Heureusement que son ami le boa veille…
Lire notre critique {ICI}
Une aventure de Violette Mirgue
Un ours à réveiller dans les Pyrénées
Marie-Constance Mallard
Éd. Privat, mai 2015 – 12,90€
« Saperliviolette ! L’ours des Pyrénées est tombé malade et le printemps n’est pas arrivé. Avec Violette Mirgue, cherche les astuces pour réveiller l’ours ! Grimpe à bord d’une montgolfière, du train jaune ou sur un balai de sosricère, et découvre les Pyrénées à toutes les saisons. » 4e de couverture
Dans la forêt du paresseux
Album «pop-up» d'Anouck Boisrobert et Louis Rigaud
Éd. Hélium, mars 2011 - 15,90 €
« Un livre aux spectaculaires mises en volume, pour prendre conscience de la beauté et de la fragilité de la forêt. Tandis que les machines détruisent son habitat, qui se vide de façon inexorable, le paresseux ne bouge pas... À la fin, le lecteur pourra actionner une tirette qui fait surgir de petites pousses, et renaître l’espoir. » Catalogue de l’éditeur
Lire notre critique {ICI}
Dégoutant !
Antoine Guilloppé & Glen Chapron (illustrations)
Éd. P’tit Glénat, coll. Vitamine, avril 2010 – 10€
« Arno le crapaud décide d’aller déclarer sa flamme à Linette la rainette. Pas facile de trouver les mots… Mais il y a pire ! Dans le marais, royaume des grenouilles et des crapauds, les humains ont laissé des souvenirs, et pas n’importe lesquels ! Car ce sont tour à tour un vieux bidon rouillé, un papier d’emballage et une canette vide qui vont empêcher le pauvre Arno de faire sa déclaration !
Une jolie fable rigolote et écolo, pour sensibiliser avec humour les enfants au fait que la nature n’est pas une poubelle, et qu’on doit à tout prix la préserver, car elle est un théâtre magique ! » Site éditeur
Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
Carl Norac & Kristien Aertssen (illustrations)
Éd. Pastel, mars 2006 – 11,20€
« Il fait très chaud. Oba l'éléphant trouve enfin une mare. Il a si soif qu'il boit toute l'eau d'un coup. Mais là, dans le sable, à l'endroit de la mare, un petit poisson lui crie soudain : « Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait? » » Site éditeur
Ginko : petites histoires pour la nature - [BD]
Juliette Boulard
Éd. Café Creed, mai 2008 – 12€
« L’album «Ginkgo » aborde sous forme d’illustrations et de courtes bandes dessinées muettes, 25 thématiques propres aux causes environnementales. Afin de sensibiliser de manière ludique et artistique le jeune public au respect de la nature, des histoires mettent en scène certains des nombreux problèmes impactés par l’homme sur son environnement. » Site éditeur
Le Grand voyage
Bill Peet
Adaptation française d'Emmanuelle PINGAULT
Éd. Milan, coll. Mes Albums, septembre 2014 - 9,90 €
« Dans une jolie clairière formée de sycomores, de saules et de peupliers, les oiseaux nichent dans les arbres, les lapins creusent leur terrier… Tout semble paisible en ce début de printemps quand, soudain, de monstrueuses machines commencent à détruire l’univers de la petite communauté… Sans plus attendre, les animaux, guidés par le vieux raton laveur, quittent leur bosquet en quête d’une nouvelle habitation.
C’est au bout d’un long voyage qu’ils trouveront enfin un endroit tranquille, un joli petit coin du monde où ils pourront s’installer. Avec une grande maîtrise, Bill Peet écrit et illustre ce récit sur la fragilité de la nature et la vulnérabilité de ses habitants. Cet album est un voyage qui, tout en évoquant les problèmes de notre société (croissance urbaine, déforestation, pollution…), nous entraîne dans une belle aventure. » Site éditeur
Lire notre critique {ICI}
Grrreeny
Volume 1 : Vert un jour, vert toujours - [BD]
Midam
Éd. Mad fabrik, mai 2012 – 10,95€
Le quatrième volume des aventures de ce petit tigre écolo – et irradié - paraîtra début 2016. Depuis 2012, il s’est déjà attaqué aux trafiquants d’animaux et préoccupé de promouvoir la protection de l’environnement…
Lire notre critique {ICI}
Gros câlin
Nicholas Oldland
Traduit de l’anglais par Alice Boucher
Éd. Bayard jeunesse, septembre 2014 – 10,90€
« Il était une fois un ours plein d’amour et de joie. Il avait tellement d’amour à donner qu’il faisait un câlin à tous ceux qu’il croisait. Mais voici qu’un jour, il aperçut un homme armé d’une hache. Et, subitement, l’ours sentit la colère monter… » Site éditeur
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Ibou Min'
Franck Prévot & Delphine Jacquot (illustrations)
Éd. Thierry Magnier, juin 2009 – 15,30€
« Mine est une jeune femme à la gentillesse et au courage peu ordinaires : toujours souriante et disponible pour aider les autres. Chacun dans le village la surnomme Ibou, « la mère ». Mais un jour, alors qu’elle et son fils sont partis pêcher, ils disparaissent en mer tous les deux. Peu de temps après leur disparition, des villageois stupéfaits aperçoivent sur l’île de Bolilanga une tortue bienveillante, au visage semblable à celui d’Ibou Mine et suivie par une autre jeune tortue. Bientôt, alors que la famine touche durement le village, les habitants constatent que les tortues autrefois si rares sont de plus en plus nombreuses autour de l’île. Ils comprennent alors que les enfants que le village a perdu sont là, autour d’Ibou Mine qui veille sur eux… Depuis, plus un seul pêcheur de Bolilanga ne touche aux tortues. Elles sont sacrées. L’auteur a vécu un an sur cette île Indonésienne, auprès d’habitants sensibles à la sauvegarde de leur faune et de leur flore. Et il a lutté à leurs côtés pour préserver le village d’un complexe touristique. Leur lutte aura été vaine et le complexe touristique existe.
Mais de retour en France, c’est en hommage à ses amis indonésiens que Franck Prévot a écrit ce conte, magistralement illustré par Delphine Jacquot et un roman en parallèle (Les tortues de Bolilanga). » Site éditeur
L’île du loup. Une fable écologique
Celia Godkin
Traduit du canadien par Pierre Bertrand, également auteur de la partie documentaire
Éd. L’école des loisirs, coll. Archimède, septembre 2012 – 12,70€
« Cette île était un paradis terrestre sans humains. Une famille de loups, des cerfs, des oiseaux, des insectes, des rongeurs, des végétaux en abondance. Un écosystème complet, une harmonie sauvage en équilibre. Mais un jour, les cinq louveteaux trouvent un radeau échoué sur le rivage et montent dessus pour jouer. Ils dérivent. Pour les rattraper, leurs parents nagent et tous se retrouvent sur la rive d’en face. Dans l’île désormais privée de loups, les cerfs prolifèrent et le déséquilibre s’installe peu à peu. Trop peu de végétaux, plus assez de lapins ni de souris, donc trop de renards et de hiboux. Partout la famine sévit. Heureusement, certains hivers sont si froids que l’eau gèle : si les loups pouvaient en profiter pour retraverser, et que tout recommençait comme avant ? » Site éditeur
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Kiki, king de la banquise
Kiki est kaki
Vincent Malone & Jean-Louis Cornalba
Éd. Seuil Jeunesse, coll. L’ours qui pète, juin 2014 – 5,90€
« Kiki est un petit pingouin qui, après une petite enfance très heureuse, est brutalement séparé de ses parents le jour où la banquise craque. Il sera finalement récupéré par une association écologique douteuse, en profitera pour libérer les animaux emprisonnés et partir à l’aventure autour du monde pour retrouver sa maman. » Site éditeur
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Ma journée verte : 10 choses que je peux faire chaque jour
Melanie Walsh
Traduit de l’anglais par Gallimard Jeunesse
Éd. Gallimard Jeunesse, mars 2010 – 12,20€
« Faire son compost, bien remplir le lave-linge, étendre les vêtements à l'air libre, fabriquer soi même ses cadeaux, cuisiner ses gâteaux pour le goûter, mettre un pull plutôt que d'augmenter le chauffage....
Voici dix bonnes habitudes à donner à tous les petits, pour que chaque jour soit... une journée verte ! » Site éditeur