Rechercher : Tour du monde des petits déjeuners
BIBLIOGRAPHIE AUTISME : ALBUMS
Lolo : l’autisme
Brigitte MARLEAU
Éd. Boomerang, coll. Au cœur des différences, 1er trimestre 2013 - 14€
« Moi, je m’assois en arrivant à la garderie. Mais Lolo quand il arrive dans le local, sur la pointe des pieds, il se met à danser. Lolo ne comprend pas les mots… Il faut lui montrer un dessin ou une photo. Mais Lolo, lui aussi, aime les jeux et il me donne la main pour aller jouer avec le train. »
Marco découvre Laurent, Lolo, à la garderie et nous explique en quoi il est différent mais aussi attachant. En apprenant à le comprendre – et à comprendre l’autisme – Marco devient ami avec Lolo ; son « copain autiste ».
L’album s’ouvre sur une double page qui s’adresse aux adultes et explique ce qu’est l’autisme : les signes, les causes… et se conclue sur des propositions pour exploiter l’album en classe et approfondir le sujet traité. Un album qui ne marque pas par ses qualités graphiques ni même d’écriture mais qui a ce côté pratique qu’on trouve souvent dans les publications québécoises.
Le Monde d’Éloi – Une histoire sur l’autisme
Sophie MARTEL & Christine BATTUZ (illustrations)
Éd. Les enfants du Québec, février 2009 – ÉPUISÉ
« Éloi a quatre ans et il est autiste. C'est un enfant différent : il ne sait pas comment jouer avec les autres, il marche sur le bout des pieds, il est fasciné par les couleurs et la lumière. Parfois aussi, il se met à crier en se bouchant les oreilles quand il entend des bruits trop forts. Avec l'aide de l'éducatrice, les camarades d'Éloi parviendront à mieux le comprendre et à l'accepter avec ses différences. Un album qui permet de mieux connaître l'enfant autiste. »
Moi, Ivan crocodile !
René GOUICHOUX & Julia NEUHAUS
Éd. Atelier du poisson soluble, mai 2011 – 15€
« Je m’appelle Ivan. J’ai six ans et je suis un crocodile. J’ai l’air d’un petit garçon mais à l’intérieur je suis un crocodile. Ça ne se voit pas, bien sûr, c’est à l’intérieur ».
À l’école, Ivan doit faire face aux moqueries des autres enfants tout en se gardant d’être trop crocodile. Heureusement que sa maîtresse veille sur lui.
Critique à lire ici
Ted, une patte ici, trois pattes là-bas
Françoise PEZET & Catherine Caugant et Yannick CHARON (illustrations)
Éd. Les P’tits totems, coll. Ta santé m’intéresse, juin 2009 - 18€
Ted est un petit labrador dont le regard ne se fixe sur rien ni personne. Il semble perdu dans ses pensées : une patte dans le monde des chiens, trois pattes dans son monde à lui. Ted (pour Trouble Envahissant du Développement) est autiste.
Pibi, mon étrange ami
Jin-heon SONG
Traduit du coréen par Noëlla Kim
Éd Le Sorbier, février 2008 – 13,20€
« Entièrement illustré au crayon noir, cet album coréen est exceptionnel de délicatesse et de subtilité. Il raconte l'histoire vraie de l'auteur qui, enfant, s'est lié d'amitié avec un enfant autiste. Un témoignage sur la différence, sur les amitiés qui jalonnent le cours de nos vies, se font et se défont, se perdent et se renient. »
Critique à lire ici
Une ombre qui glisse
Marco BERRETTONI CARRARA & Chiara CARRER (illustrations)
Éd. Atelier du poisson soluble, mars 2012 – 15€
Un texte plein de poésie et des images d’une grande subtilité pour un portrait tout en finesse d’une petite fille autiste qui glisse comme une ombre dans un un univers tantôt fleuri, tantôt vide. Sara est silence et bruit à la fois. Ombre et lumière.
Critique à lire ici
16/03/2014 | Lien permanent
LUNERR
Roman fantastique et poétique
de Frédéric FARAGORN
Éd. L’école des loisirs, septembre 2012
191 pages – 14,20 €
Un jour, alors qu’il est perdu dans ses pensées, le regard tourné vers l’extérieur par la fenêtre toute proche, Lunerr est interrogé par le maître. Surpris, à la question « Si tu ne peux trouver ton bonheur dans l’île, où peux-tu bien le trouver ? », il répond « Ailleurs ». Mais dans la cité de Keraël, véritable île cernée par des étendues désertiques et pierreuses, le mot « ailleurs » est banni. Pour avoir enfreint la règle, Lunerr doit quitter l’école sur le champ et sa mère, sur qui la faute et la honte retombent, est chassée par ses employeurs. Pour subsister, elle accepte un emploi de domestique auprès de l’homme le plus puissant mais aussi le plus mystérieux de Keraël, Ken Werzh. Ce dernier prend bientôt à son service le jeune Lunerr comme secrétaire particulier et lui révèle d’inestimables et effrayants secrets…
Frédéric Faragorn nous plonge dans une ambiance qui rappelle celle du très beau roman de Lois Lowry, L’Élue. Le monde de Keraël est un monde archaïque (même si on découvre à la fin que…) aux rites sévères et aux règles strictes. Lunerr, comme Kira l’héroïne de Lois Lowry, est habité par un destin qui le dépasse et qui se cache derrière une vie de privations et de malheurs. D’autres éléments, comme les Pitwaks, sorte d’animal domestique attaché à une personne (et celui de Lunerr n’a pas sa langue dans sa poche) font penser à l’univers de Philipp Pulman. Comme chez l’une et l’autre de ces grands auteurs, on retrouve dans ce roman une poésie, un ton, qui emportent le lecteur bien au-delà de la fantasy jusqu’aux frontières d’un certain mysticisme incarné ici par Lunerr quittant Keraël détruite à la tête d’une petite troupe, tel Moïse chassé d’Egypte.
Ariane Tapinos (novembre 2012)
24/11/2012 | Lien permanent
CHEZ MOI, ON A DES SOLUTIONS POUR LE CLIMAT !
documentaire
de Philippe GODARD & Guillaume KASHIMA (illustrations)
Éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Les petits débrouillards, septembre 2015 – 15€
Des enfants du monde entier témoignent ici, à travers leur façon de vivre, d'idées, d'habitudes, de pratiques astucieuses permettant de lutter contre les changements climatiques, ou du moins de les minimiser pour mieux vivre ensemble. Un voyage sur les 5 continents afin de comprendre les diverses conséquences des changements climatiques sur notre planète et dans notre quotidien. On y trouve des définitions essentielles comme celle d'un cyclone, du climat, des gaz à effet de serre, de l'atmosphère... Ainsi que la mise en avant de solutions technologiques à l'exemple des éoliennes, des centrales solaires, des maisons à énergie positive,... Mais aussi des solutions citoyennes, que chacun peut mettre en œuvre de son côté. Sans oublier l'aide de la nature dont il faut profiter, voire qu'il faut savoir exploiter à bon escient. Ces solutions pour le climat « ne sont pas des remèdes miracles, mais autant d'initiatives qui montrent que le climat est un bien commun ! » et qu'il faut en prendre grand soin.
Chaque chapitre porte le nom d'un de ces jeunes témoins. Chacun nous racontent son histoire et on situe son pays sur une carte du monde. S'en suivent un « comment ça marche ? » puis un bilan des points positifs et négatifs d'une telle solution. Les phénomènes naturels et les technologies les plus compliquées sont expliqués sous forme de schémas détaillés. Ce livre, en passant des sujets les plus simples aux plus graves sans transition, permet de comprendre et prendre conscience des problèmes que posent tous ces changements climatiques en captivant le lecteur sans dramatiser à l'extrême ce sujet sensible. Une structure rythmée, des textes clairs, un lexique pour les mots les plus compliqués, des dessins explicatifs... donnent au propos de ce livre une telle évidence que l'on a de suite envie de se pencher sur ces question écologiques et de s'impliquer davantage dans la défense de notre environnement...
Chloé Boulanger (novembre 2015)
03/11/2015 | Lien permanent
FRANÇOISE DOLTO. L'HEURE JUSTE
Bande-dessinée
de Marie-Pierre FARKAS (dessins) & Marianne RATIER (scénario)
Éd. Naïve, coll. Grands destins de femmes, novembre 2011 – 23,40€
Maman « aime les petites filles blondes, minces avec les yeux bleus. Les miens sont marron, je suis ronde et brune ». C’est sur cette description de Françoise Marette, surnommé Vava, que s’ouvre cette bande-dessinée sur l’enfance de Françoise Dolto. Une enfance coincée entre une mère stricte et irrémédiablement blessée par la mort de sa fille chérie Jacqueline, et un monde dans lequel les enfants manquent cruellement d’adultes pour les comprendre. Françoise en a bien conscience, elle qui veut devenir « médecin d’éducation » parce que « les enfants peuvent être dérangés par des choses qui sont en eux et qui ne sont pas des microbes ».
Un monde qui se préoccupe peu des femmes sommées de se marier et de faire des enfants.
C’est contre sa mère, rendue méchante par le chagrin, mais avec la complicité de son père, que Françoise suivra la voie qui la mènera à la médecine, puis à la psychanalyse d’enfants.
Le beau récit de Marie-Pierre Farkas et Marianne Ratier s’arrête alors que Françoise, devenue officiellement médecin, deux jours avant que ce droit soit retiré aux femmes par une décision préfectorale à l’aube de la Deuxième guerre mondiale, accroche sa plaque sur laquelle on peut lire : « Docteur Françoise Marette, médecin généraliste pédiatre ».
Cet ouvrage s’inscrit dans une excellente collection : Grands destins de femmes des éditions Naïve, qui propose des portraits –en bande-dessinée – de femmes remarquables.
Ariane Tapinos (janvier 2016)
NB : cette collection, Grands Destins de Femmes, n'est pas une collection jeunesse mais ces ouvrages peuvent parfaitement être lus par des adolescents.
Dans la même collection, à lire également sur notre blog, Hanna Arendt.
Téléchargez notre entretien avec Françoise Cruz, directrice des éditions Naïve livres, à l'origine de la collection Grands Destins de Femmes.
10/01/2016 | Lien permanent
LE CHÂTEAU DES PAPAYES
roman
Sara PENNYPACKER, traduit de l'anglais (États-unis) par Faustina FIORE
Éd. Gallimard jeunesse, mars 2021 , 348 pages – 16,00 €
Pour Ware, onze ans, l'été ne s'annonce pas joyeux. Suite à la chute de sa grand-mère et à son hospitalisation, le voilà obligé de quitter la résidence pour seniors où il passait un été idéal entre la piscine et la construction d'une maquette géante de château-fort.
Condamné à « nouer des relations sociales enrichissantes avec d'autres enfants »dans un centre de loisirs déprimant, pour que ses parents puissent travailler plus (et gagner plus afin de devenir propriétaires de leur maison) il désespère de trouver un peu de solitude pour pouvoir s'adonner tranquillement à son passe-temps préféré : la rêverie.
C'est grâce à un trou dans la clôture que Ware va trouver son échappatoire : le terrain de l'église qui jouxte le centre de loisirs a été abandonné et est sur le point d'être vendu... Formidable opportunité de jeu pour un enfant à l'imagination débordante ! Ware entreprend donc de transformer les ruines de la vieille église en un véritable château-fort. Il sera aidée par la débrouillarde et mystérieuse Jolène, qui semble elle bien décidée à installer une plantation de papayes sur le terrain – et surtout à faire fortune… Finalement, cet été pourrait bien être inoubliable !
Ware, jeune garçon rêveur qui pose sur le monde un vrai regard d'artiste, verra ses rêves passer l'épreuve du monde réel. Jolène, quant à elle, devra apprendre à faire confiance pour atteindre ses objectifs, et réussir à faire pousser ses papayes. Entre jardinage, aménagement des douves et confidences, c'est une véritable amitié qui va réunir ces deux enfants solitaires.
Avec cette galerie de personnages sensibles et attachants, l'auteure de Pax et le petit soldat signe un roman touchant, inspirant et plein d'optimisme ; un véritable hymne à la créativité et à la nature qui donne envie de créer des châteaux et de faire pousser des forets de papayes !
Nathalie Ventax
24/04/2021 | Lien permanent
BACHA POSH
Roman Ados
de Charlotte ERLIH
Éd. Actes Sud junior, coll. romans ados
Mars 2013, 181 pages – 13,50 €
Farruk est un Bacha Posh : une fille qui vit comme un garçon. Seule sa famille connaît son sexe réel. Pour les autres, et parce que sa famille l’a voulu ainsi, elle est un garçon. Contrairement à ses sœurs, elle peut circuler dans l’espace social. C’est même elle qui – comme un garçon le ferait – chaperonne ses sœurs plus âgées, lors de leurs rares sorties dans Kaboul. C’est elle qui fait les courses pour la famille et qui rapporte un peu d’argent en travaillant chez un fabricant de tapis. Elle-il peut même faire du sport : Farruk est capitaine d’une équipe d’aviron qu’elle compte bien conduire aux Jeux olympiques !
Mais cet arrangement avec la réalité n’est toléré que jusqu’à la puberté. Au-delà, si la supercherie devait être découverte, Farruk risquerait sa vie mais également celle de ses proches.
Le roman de Charlotte Erlih commence quand Farruk a quinze ans et découvre avec effroi ses premiers sangs. Son monde s’effondre. Elle ne peut plus courir dans les rues, partager l’amitié virile de ses coéquipiers, rêver des Jeux olympiques… Même son père, qui jusque là lui consacrait du temps et de l’attention, se détourne d’elle. Pire, elle doit affronter la jalousie revancharde de ses sœurs qui n’ont jamais connu cette liberté même temporaire et voir sa petite sœur Amina devenir Sifat, un petit garçon de 5 ans à qui on a retiré sa poupée mais qui peut désormais goûter à la liberté.
Le sujet de ce roman est passionnant. L’évocation de cette pratique qui perdure en Afghanistan et au Pakistan est véritablement un choc. En creux, c’est de l’invisibilité des femmes qu’il s’agit. (Re)devenir une femme c’est pour Farrukzad, comme pour toutes les femmes de sa famille, disparaître aux yeux du monde. Y-a-t’il pire violence que ne pas pouvoir simplement être ?
Malheureusement, Charlotte Erlih nous laisse sur notre faim. Des éléments de son récit paraissent décalés par rapport à la situation qu’elle décrit. Est-il possible qu’un père amateur et fin connaisseur de la littérature française (ce qui ne doit quand même pas être le cas de toutes les familles afghanes), impose à sa fille cette violence ? Le personnage de la jeune mécène française de l’équipe d’aviron paraît également égaré dans cette histoire et ce pays. Enfin,parce que son héroïne disparaît elle aussi, on ne sait que penser de cette histoire qui, pour ne pas se terminer mal, ne se termine pas…
Ariane Tapinos (été 2013)
31/08/2013 | Lien permanent
MERCI FACTEUR !
album
de Véronique MASSENOT & Isabelle CHARLY (illustrations)
Éd. Élan Vert, coll. Ponts des arts, en partenariat avec Canopé éditions, mai 2015 - 14,20€.
Il est minuit, le facteur Cheval dort profondément et il ne faut surtout pas le réveiller. Demain matin il doit se lever pour la distribution du courrier et par ces belles journées d'été, ce n'est pas de tout repos !
Mais pendant ce temps-là, alors que le clocher sonne les douze coups, les personnages de son Palais idéal semblent s'animer... Les trois géants : Archimède, César et Vercingétorix ; la gargouille et les momies d’Égypte ; les petits cochons et le dromadaire ; la chèvre à barbiche, les serpents et l'oiseau; partent tous en voyage aux quatre coins du monde afin d'envoyer au facteur des cartes postales de tous les lieux qui l'ont tant inspiré...
Au petit matin, quand le facteur Cheval attrape son sac pour entamer sa tournée, quelle n'est pas sa surprise de découvrir que tout le courrier lui est destiné. Des cartes postales d'Inde, de Suisse, d'Algérie, d’Égypte, … Quelle belle façon de le remercier !
La collection « Ponts des arts » des éditions l’Élan vert et Canopé, permet de découvrir l'art par la fiction. Nous abordons ici l’œuvre de Ferdinand Cheval, facteur de métier, qui a construit le palais de ses rêves, le « Palais idéal », au cœur de la Drôme il y a plus de 100 ans. Il fut alors inspiré par la nature qu'il traversait chaque jour pendant sa tournée, ainsi que par l'arrivée des cartes postales et des magazines illustrés dans ses distributions. Son œuvre, unique et originale, fera de lui un des pionnier de l'art brut.
L'auteure, Véronique Massenot, fascinée par la création du Facteur Cheval ainsi que par l'art postal depuis son adolescence, mêle à merveille ses deux passions pour nous offrir un récit aussi poétique qu'instructif. Quant aux illustrations d'Isabelle Charly, elles sont à l'image du Palais idéal. On y retrouve la profusion des détails, la diversité des matières et des techniques ; tout ceci complété par l'introduction de l'art postal par des reproductions de timbres et de cartes.
Cet album est une invitation au voyage à travers le rêve du Facteur Cheval. Et aussi fou que cela puisse paraître, un rêve devenu réalité...
Le Palais idéal est une œuvre incroyable dont on nous parle trop peu souvent... Enfin un ouvrage qui lui rend justice, à distribuer partout dans le monde !
Chloé Boulanger (juin 2015)
25/06/2015 | Lien permanent
VITRINE DE NOËL 2012
En avant-goût des fêtes, un choix de lectures de Noël, pour les petits, les tout-petits et les pas grands…
Quelques nouveautés de l'année et des pépites à relire avec plaisir.
NOUVEAUTÉS 2012
La Bande à Grimme
Roman jeunes lecteurs
d'Aurélien LONCKE
Éd. L’École des loisirs, coll. Neuf
Septembre 2012, 139 pages – 9,20 €
[Lire ici]
Bulle et Bob préparent Noël
Album-CD
de Nathalie TUAL (textes et musiques) & Ilya GREEN (illustrations)
Éd. Didier Jeunesse, coll. Mes histoires à raconter
Octobre 2012 – 12,90 €
[Lire ici]
Joyeux Noël, Rita et Machin
Album
de Jean-Philippe ARROU-VIGNOD & Olivier TALLEC (illsutrations)
Éd. Gallimard Jeunesse
Octobre 2012 – 13,50 €
[Lire ici]
La Lettre à la Mère Noël
Album
de Léna ELLKA & Laetitia LESAFFRE
Éd. Talents hauts, coll. Des livres pour les filles ET les garçons
Octobre 2012 – 12,50 €
[Lire ici]
Le Sac à disparaître
Album
de Rosemary WELLS
Traduit par Marie Saint-Dizier et Raymond Farré
Nouvelle édition : Gallimard jeunesse, coll. L’heure des histoires
Octobre 2012 – 5,50 €
[Lire ici]
Sacré Père Noël
Album
de Raymond BRIGGS
Traduit de l’anglais
Nouvelle édition : éd. Grasset jeunesse, nov. 2012 – 11,90 €
[Lire ici]
Un Noël aux Antilles et en Guyane
Album-CD
Illustrations : Laurent CORVAISIER
Chant : Dédé Saint-Prix, Sylviane Cedia, Marie-Joëlle Hippomene
Éd. Didier jeunesse, coll. Comptines du Monde
Octobre 2012 – 23,80 €
[Lire ici]
Les Verriers de Noël
Documentaire
de Fabian GRÉGOIRE
Éd. L’École des loisirs, coll. Archimède
Octobre 2012 – 12,70 €
[Lire ici]
CLASSIQUES & VITRINES DE NOËL 2003 > 2011
02/12/2012 | Lien permanent
Je fais un oiseau pour la paix | album d'Alain Serres (texte) & Claire Franek (ill.)
Éd. Rue du monde
mai 2005 - 12 €
Livre-jeux
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas l’art de l’origami, voilà un livre idéal pour une petite initiation. On apprend au fil des pages à plier, replier, déplier le papier et l’on voit apparaître, c’est assez magique, la voile d’un bateau (facile), une barque, une drôle de grenouille (ça devient intéressant), la gueule d’un crocodile (c’est rigolo!), une fusée, la tête d’un loup, une fleur… Et tout ça, à condition de le faire dans l’ordre indiqué, devient une grue (l’oiseau, pas la machine, sinon ça veut dire que vous vous êtes trompés…) À chaque étape, une petite fille nous raconte les métamorphoses successives de la feuille de papier. En parallèle, des explications très bien faites, dessins à l’appui, organisent le modèle.
Outre que faire des origami est très amusant, faire un oiseau de paix est un moyen assez poétique de participer à son niveau aux commémorations liées à l’explosion de la première bombe atomique sur la ville d’Hiroshima. En effet, une tradition japonaise dit que si l’on parvient à plier 1000 grues de papier, son vœu le plus cher est exaucé. C’est ce que Sadako a fait lorsque, à la suite de l’explosion, elle est tombée malade. Il existe à Hiroshima un Parc pour la Paix où se trouve un monument dédié à Sadako, symbole des enfants victimes de la guerre. Rue du Monde se propose de collecter les oiseaux de paix pour les y envoyer.
Marie Buraud
(Première publication: juillet 2005)
18/03/2011 | Lien permanent
IMAGIER RENVERSANT
album - imagier
de MELO & Sébastien TELLESCHI (illustrations)
Éd. Talents Hauts, coll. Des livres pour les filles ET les garçons, octobre 2006 - ÉPUISÉ
Tout le monde connaît le principe de l’imagier : un mot dont le sens est donné par l’illustration qui l’accompagne. Au mot « tablier » correspond l’image d’un tablier. Mais si le-dit tablier est mis en situation – du genre : un tablier porté par un personnage en train de faire la cuisine – alors, de petites différences peuvent avoir de grandes conséquences (pour paraphraser Alice Swarzer et son essai emblématique des années MLF), et le sens s’en trouver enrichi de sous-entendus. Exemple : que le personnage soit une femme (le plus fréquent) ou un homme (encore tout-à-fait exceptionnel) n’aura bien sûr pas le même sens...
Les auteurs de cet Imagier Renversant se jouent avec malice de tous les sens et les sous-entendus de l’imagier. Chaque double page illustre un mot dans un contexte différent et avec un personnage féminin dans l’un et masculin dans l’autre. L’inusable tablier devient tablier de cuisine porté par un monsieur grisonnant à moustaches, et tablier de jardinage sur une grand-mère qui plante vaillamment ses poireaux. Et il en va ainsi des gants – de vaisselle pour lui, de motos pour elle –, du fil – de chirurgien, enfin,chirurgienne, pour elle, de couture pour lui –, des courses – au supermarché pour lui, au stade pour elle...
Avec des couleurs très vives et des illustrations très seventies, les auteurs de cet imagier renversent les symboles et les clichés pour notre plus grand amusement. Espérons queleur petit brûlot rigolo trouvera sa place dans les rayonnagesdes bibliothèques, entre deux collègues du PèreCastor !
Psst : c’est le moment de vous raconter qu’un éditeur, dont il vaut mieux taire le nom, nous a proposé récemment deux versions d’un même imagier, l’une pour les filles et l’autre pour les garçons... Avouez que la lutte pour l’égalité des sexes a encore de beaux jours devant elle !
19/02/2015 | Lien permanent