Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Page d'accueil

30/11/2012

SACRÉ PÈRE NOËL

Sacré Père Noël.gifAlbum de Raymond BRIGGS
Traduit de l’anglais
Première édition 1974, nouvelle édition :
Éd. Grasset jeunesse, nov. 2012 – 11,90 €

24 décembre : dure nuit pour le Père Noël. C’est un sacré boulot que de braver le froid, la neige, d’affronter les antennes de télévision mal placées, les conduits de cheminées étroits (et encore, essayez de trouver la cheminée d’un igloo ou d’une caravane), pour apporter à tous les cadeaux de cette nuit de Noël. Le Père Noël rêve de climats plus doux et de destinations ensoleillées, mais en attendant l’année prochaine, le voilà bien obligé de faire son travail.


Et quel travail ! Après avoir avalé un repas roboratif, chargé son traineau et dit au revoir à son chat et à son chien, le voilà parti pour la plus longue nuit de l’année. Heureusement, certains ont déposé à son attention de petites douceurs au pied du sapin (à ce propos : il  a un faible pour le cognac, pensez-y) et quand il rentre chez lui, il s’offre un bain parfumé et un bon repas, sans oublier de nous souhaiter un « Sacré Noël » !

Ce Père Noël bougon nous avait bien manqué et c’est un beau cadeau que les éditions Grasset jeunesse nous font en rééditant le classique de Raymond Briggs. Cet album au texte très économe et qui flirte avec la bande dessinée, présente un (sacré) Père Noël travailleur et solitaire qui, équipé de son casse-croûte et de son thermos de café, ressemble plus à un vieil ouvrier qu’à un être magique. Ici point de lutins et c’est le laitier qui croise la route du Père Noël. Une journée (nuit) de travail ordinaire en somme. Et une soirée de Noël un peu triste pour ce travailleur qui n’a que son chat et son chien avec qui partager ce moment de fête.

La gravité n’est jamais loin derrière l’humour. Une manière de parler de Noël sans oublier le monde dans lequel on vit.

Ariane Tapinos (décembre 2012)

Les commentaires sont fermés.