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Rechercher : Dans la forêt du paresseux

LE RENARD ET LE LUTIN

Le Renard et le Lutin.jpgalbum
de Astrid LINDGREN & Eva ERIKSSON (Illustrations)
Traduit du suédois par Alain GNAEDIG
Éd. L’École des Loisirs, Pastel, novembre 2018 – 13

Un renard affamé sort de la forêt enneigée. Où va-t-il trouver à manger ? Il se faufile dans la ferme,
croise les vaches, les rats de l’étable.  Mais là n’est pas ce qui l’intéresse : c’est vers le poulailler que notre Goupil se dirige... Heureusement, en cette nuit de noël, le vieux lutin de la ferme veille et saura proposer au renard de quoi se remplir la panse... tout en protégeant les poules. 

Après Lutin veille publié en 2012 et illustré par Kitty Crowther, les éditions Pastel nous offrent un deuxième conte de noël  d’Astrid Lindgren. S’inspirant d’un poème de Karl-Erik Forssliund, elle nous emmène - sur la pointe des pieds- visiter la ferme endormie et faire connaissance de ce vieux lutin plein de sagesse et d’un renard espiègle.

C’est cette fois Eva Eriksson - illustratrice entre autres de la série des aventures de Dunne *- qui prête ses pinceaux à ce charmant conte de noël et balade le lecteur de la cour de la ferme où brillent doucement sous la neige les décorations de noël, à l’étable où les vaches dorment blotties les une contres les autres en passant par un salon plein d’enfants au plus haut point excités par les festivités.

Un album tendre et espiègle sur le partage pour découvrir ou redécouvrir  la plume malicieuse de la créatrice de Fifi Brindacier.

 Nathalie Ventax (novembre 2018)

* Ma vie heureuse, Mon coeur ravi… et bien d’autres petits romans de Rose Lagercrantz à découvrir ! mouche École des loisirs

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27/11/2018 | Lien permanent

CŒUR DE HIBOU

famille,père,adoption,difference,grandirMagnifique album
d’Isabelle WLODARCZYK
& Anne-Lise BOUTIN

Éd. Rue du monde, mai 2013
16,50 €

Une louve poursuivie par des chasseurs confie son nouveau né à un hibou, avant de mourir. Le hibou l’élève comme son petit. Il le nourrit, le couvre de feuilles séchées, joue avec lui… Son cœur chavire quand son petit loup prononce ses premiers mots, « mi-loup, mi-hibou » et c’est avec une tendresse mêlée d’inquiétude qu’il regarde grandir « son petit qui ne lui ressemble pas ». 

Un jour, petit loup, voulant tout faire comme papa, s’élance du haut d’un arbre. La chute est rude et c’est son cœur qui est « un peu écorché » alors il s’enfuit loin dans la forêt. Heureusement, papa hibou retrouve son petit loup.

Cet album est exceptionnel à de nombreux égards. D’abord, les images d’Anne-Lise Boutin, avec ces beaux aplats de bleu et d’orange, ce vert vif du hibou et le noir profond du petit loup, sont d’une grande beauté. Ensuite il y a le texte d’Isabelle Wlodarczyk, tout en finesse et en tendresse. Un texte fait de mots simples qui disent l’amour réciproque d’un père et d’un fils. Enfin, il y a cette histoire à la fois toute simple, d’adoption, de filiation, de séparation et de retrouvailles et en même temps franchement audacieuse.

Il y a beaucoup (plus) de personnages masculins dans les albums mais si peu de papas qui s’occupent de leur progéniture. Ici, l’amour surgit « naturellement » dans le cœur du hibou dès qu’il a dans ses ailes ce nouveau-né que la vie lui a donné même s’il ne lui a pas donné vie. Ce père élève seul avec compétence et amour celui qui est devenu son fils. Certes, ils sont différents, « un jeune loup un peu hibou, et un vieux hibou au cœur de loup » mais ils s’aiment comme on aimerait que ce soit le cas dans toutes les familles.

Ariane Tapinos (été 2013)

 

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20/07/2013 | Lien permanent

MADE IN VIETNAM

Made in Vietnam.gifRoman de Carolin PHILIPPS
Traduit de l’allemand par Florence Quillet
Éd. Bayard jeunesse, coll. Millézime
Octobre 2012, 236 pages – 11,50 €

Lan a tout juste quatorze ans mais elle a dû quitter l’école pour aider ses parents à subvenir aux besoins de sa famille. Elle travaille, plus de dix heures par jour, dans un atelier de fabrication de chaussures de sport. Bientôt, sa petite sœur de onze ans doit se joindre à elle et supporter, comme elle, les brimades, les émanations de produits toxiques, les heures travaillées tard dans la nuit et jamais payées. C’est que son maigre salaire suffit à peine à aider ses parents, lesquels assument également leurs neveux nés, comme de nombreux enfants, aveugles, les orbites vides, suite à l’intoxication de leur père par l’ « agent orange », le produit déversé par les Américains sur les forêt et les rivières durant la guerre.

Lan voudrait se dresser contre les injustices qu’elle et les ouvriers de l’usine subissent chaque jour. Elle voudrait reprendre sa vie d’écolière et vivre au village près des siens. Le hasard d’une rencontre avec un vieil original, le grand-père de la famille Lê, propriétaire de l’usine, et la visite d’un inspecteur allemand, chargé de remettre – ou pas – à l’entreprise un label de respect des règles sociales et éthiques, vont lui donner l’occasion d’exprimer sa révolte.

Le roman s’ouvre sur une scène proprement hallucinante : Lan, parce qu’elle s’est assoupie sur la chaine de montage, est contrainte par la contremaître à rester des heures durant debout, les paupières douloureusement maintenues ouvertes par des allumettes.

À travers l’histoire de cette jeune fille traitée comme une esclave pour fabriquer des chaussures pour les pieds délicats des occidentaux (avec plusieurs semelles, pour éviter la transpiration… on saisit l’ironie quand on sait que ces baskets sont fabriquées dans des ateliers où règne une température caniculaire), Carolin Philipps dénonce non seulement les conditions de travail infligées aux ouvriers de ces usines et plus particulièrement aux enfants, mais elle pose également la délicate question de la responsabilité des occidentaux. Difficile, après une telle lecture, de ne pas s’interroger sur la provenance de nos biens manufacturés et peut-être aussi sur la pertinence de nos pratiques de (sur)consommation.

Ariane Tapinos (novembre 2012)

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09/01/2013 | Lien permanent

SANS PAPIERS

sans papiers.gifAlbum de RASCAL (texte), Cendrine GENIN & Jean-François MARTIN (images)
Éd. Escabelle, mars 2012 – 14,90€

Une petite fille parle de sa vie. Sa vie en France depuis quatre ans. Sa vie sans papiers, à apprendre à ne pas se faire remarquer. Mais sa vie de «Française enracinée», heureuse de réciter Prévert et de faire la liste de toutes ces choses qu’elle connaît: les peintures de Renoir, les contes de Perrault, les chansons de Boby Lapointe, la Marseillaise, les 100 départements français…

Aujourd’hui comme chaque jour elle est heureuse d’aller à l’école, peut-être même un peu plus heureuse: c’est le jour de la photo de classe et elle a mis sa plus belle robe et ses souliers vernis.

Aujourd’hui elle ne sera pas sur la photo de classe. Aujourd’hui des policiers l’attendent devant l’école. Aujourd’hui elle quitte la France, pays des droits de l’Homme, et s’envole vers un pays où la guerre, il y a quatre ans, lui a pris sa mère. 

Le sort fait aux étrangers sans titre de séjour, les «sans papiers» en France n’est pas un sujet nouveau dans la littérature jeunesse. Pourtant la lecture de ce court texte incroyablement illustré – interprété même – par des dessins et des photos, laisse sans voix. Le texte de Rascal est d’une grande simplicité presque doux comme pour mieux faire ressortir l’injustice faite à cette enfant et à son père qui croyait avoir trouvé refuge en France, après un long parcours de souffrances. Les images jouent également sur les contrastes entre les scènes d’un bonheur fragile et les évocations des horreurs passées. Une photo en particulier, celle floue d’une forêt où se devinent les longues silhouettes des arbres, évoque l’une des quatre photos prises, clandestinement, à Auschwitz, en août 1944. 
Texte comme images font appel à un substrat culturel commun et c'est ce qui fait la force de l'album et en rend la lecture si douloureuse. 

Quand on a refermé l’album, c’est la colère qui domine. 

Ariane Tapinos (mars 2012)

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31/05/2012 | Lien permanent

Chaperons Rouges • CITATIONS

Des Petits Chaperons rouges, des loups voraces, des grand-mère alitées, des galettes savoureuses… On en trouve dans de nombreux albums. En voici quelques-uns, drôles ou sérieux, qui ne reprennent pas la structure du conte mais le citent ici ou là…

IV • Sur les traces du Petit Chaperon rouge…


5 sens.jpgLes 5 sens du Petit Chaperon rouge
Anne-Laure WITSCHGER
éd. Frimousse, 2009 - 7,40€

Le Petit Chaperon rouge entend le loup hurler au loin, le loup sent la bonne odeur de la galette… Comment aborder les 5 sens avec un loup, une galette et… une petite souris.

L'autre fois.jpgL’Autre fois

Henri MEUNIER
éd. du Rouergue, 2005 - 15€

Un Petit Poucet perdu dans Manhattan croise des personnages de contes…
[Lire ici]

C'est moi le plus fort.jpgC’est moi le plus fort

Mario RAMOS
éd. L’école des loisirs, 2001 - 10,50€

Le loup aime à être complimenté et interroge ceux qu’il croise dans la forêt, dont le Petit Chaperon rouge: «C’est qui le plus fort» ? Terrorisés, tous lui répondent que c’est lui, jusqu’à ce qu’il rencontre une espèce de petit crapaud…


Dans le loup.jpgDans le loup
Claude PONTI
éd. L’école des loisirs, 2007 (1ère édition 1994) - 6,50€

Version très «raccourcie» de la fin du conte comme raconté par les frères Grimm: dans le loup il y a un Petit Chaperon rouge et sa grand-mère, les chasseurs arrivent (…) et maintenant dans le loup, il y a des cailloux!Parcu Parla.jpg
On trouve une autre citation dans l'œuvre de Claude Ponti (il y en a sûrement d'autres…), dans Parci et Parla: Parci et Parla se promènent lorsqu’ils rencontrent le Petit Chaperon rouge qui est devenue aveugle car son livre n’a pas été ouvert depuis longtemps! Affublés d’une canne blanche et de lunettes noires, on croise le loup et la chaumière de grand-mère, qui manquent d’écraser l’héroïne que sauveront Parci et Parla.

Ernest et Célestine.jpgErnest et Célestine. Un caprice de Célestine

Gabrielle VINCENT
éd. Casterman, coll. Les albums duculot, 1999 - 11,95€

Quand, après avoir déguisé Ernest en nounou, Célestine lui trouve un air du loup déguisé en Mère-Grand…  Tout le talent de Gabrielle Vincent.

Et pourquoi.jpgEt pourquoi ?

Michel VAN ZEVEREN
éd. Pastel, 2007 -11€

Le Petit Chaperon rouge ne cesse de poser la question «et pourquoi?» au loup, même une fois que celui-ci l’a mangé… Le loup n’en pouvant plus demande au chasseur de l’éventrer!


Gentil facteur.jpgLe Gentil Facteur ou Lettres à des gens célèbres

Janet & Allan AHLBERG
Traduit de l’américain par Claude Lauriot-Prévost
éd. Albin Michel Jeunesse, 2005 - 14,90€

Un facteur livre des lettres à des personnages de contes. La lettre à Monsieur Loup, rédigée par un huissier mandaté par Mademoiselle Chaperon Rouge, le somme de quitter la maison de sa grand-mère, qu’il occupe indument.

Je suis revenu.jpgJe suis revenu
Geoffroy de PENNART
éd. Kaléidoscope,  2000 - 12€

Le loup est de retour et se met en quête d’un bon repas: petits cochons bien dodus, délicieux chevreaux, Petit Chaperon croustillant… Mais tous restent introuvables.


Je veux ces bottes.jpgJe veux ces bottes !

Mymi DOINET, illustrations Marc BOUTAVANT
éd. Nathan, coll. nathan poche premières lectures, 2010 - 5,50€
- Première lecture
Sur l’étal du magasin, de belle bottes rouges attendent les pieds qui leur conviendront. Ogre, sorcière, loup, Chaperon rouge… Ce sont celles du Père Noël!

Loup est revenu.jpgLe loup est revenu

Geoffroy de PENNART
éd. Kaléidoscope,  1994 - 12€

Tremblez cochons, Chaperon, agneau, lapin… Le loup est retour et il a très, très faim!

Maigre comme un clou.jpgMaigre comme un clou

Christine AGOSTINI, illustrations Marlène COLOTTE
éd. Bilboquet, coll. Les cracontes, 2010 - 12€

Séraphin est un loup très, très maigre. Ses amis de la meute s’inquiètent. Pour lui éviter l’hôpital, ils décident de lui apporter, chaque jour de la semaine, un bon repas… ou plutôt des personnages de contes, dont les loups sont habituellement friands…

Marlaguette.jpgMarlaguette

Marie COLMONT, illustrations Gerda MULLER
éd. Flammarion, coll. Les albums du Père Castor, 1994
- 11€
(1ère édition 1952)
«Elle s'appelait Marie-Olga, mais on disait Marlaguette pour faire plus court et aussi plus gentil. Un jour qu'elle était allée cueillir des champignons dans les bois, une grosse bête sauta sur elle et l'emporta pour la manger.» Mais Marlaguette se débat et le loup s'assomme. Prise de pitié pour l'animal, Marlaguette va soigner le loup qui, reconnaissant, s'engage à ne plus manger d'animaux ni d'enfants par amitié pour elle. Mais un loup a besoin de viande pour survivre…
Ce grand classique paru pour la première fois en 1952, réconcilie la petite fille et le loup.

Mangée mangée.jpgMangée, mangée
Mathias ENARD, illustrations Pierre MARQUES
éd. Actes Sud Junior, 2008 - 14,50€

Lila est une petite fille sage quand il faut, qui vit dans un joli village près d'une forêt dans laquelle, la petite fille en est sûre, il y a des loups. Il y a aussi un chasseur qui fait terriblement peur à la poupée de Lila et contre lequel sa mère l'a mise en garde. Après avoir désobéi à sa mère, Lila s'égare dans la forêt et frappe à la porte du chasseur qui la découpe en morceaux. C'est grâce à sa poupée et à une louve que Lila sera sauvée et le chasseur… dévoré.
Présenté comme un conte «balkanique et terrifique pour les parents inquiets qui souhaitent que leurs enfants apprennent quelque chose sur la vie, la mort et l'estomac des loups» Mangée, mangée joue avec les codes pour nous présenter une histoire dans laquelle les rôles s'inversent et où les hommes peuvent être plus dangereux que les loups.

Mangera mangera pas.jpgMangera mangera pas ?
Élisa GÉHIN
éd. Milan, 2009 - 8,50€

Que met le loup dans sa soupe…


Mère-grand que fais tu.jpgMère-Grand, que fais-tu ?

LÉONARD & ÉLISA
éd. Milan, 2009 - 8,50€

Sous la grand-mère… le loup! Le schéma corporel pour les petits.


Mon loup.jpgMon loup

Anne BERTIER
éd.Grandir, 2009 - 15€

Que se disent un loup et une petite fille, Violette, quand ils se rencontrent?


Où est le PCR.gifOù est le Petit Chaperon rouge ?

Anne-Laure WITSCHGER
éd. Frimousse, 2008 - 7,40€

Devant, derrière, dessous, dessus, dedans, dehors… le Petit Chaperon rouge apprend des mots et des notions avant d'aller se coucher.


Parcu Parla.jpgParci et Parla

Claude PONTI
éd. L’école des loisirs, 1994 - 21,50€

Voir à: Dans le loup

PCR a des soucis.jpgLe Petit Chaperon rouge a des soucis

Anne-Sophie de MONSABERT, illustrations Géraldine ALIBEU
éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Zéphyr, 2004 - 10€

Difficile d’être un Petit Chaperon rouge de nos jours…

Plus féroce des louyps.jpgLe Plus Féroce des loups

Sylvie POILEVÉ, illustrations Olivier TALLEC
éd. Flammarion, coll. Les albums du Père Castor, 2001 - 12€
Existe au format de poche, dans la collection Les P’tits albums du Père Castor (2003) & en collection de livre et CD (2005)
Gare à vous, le loup a une grande faim! Il dévore le chasseur qui menace les lapins, le boucher qui veut découper les trois petits cochons, l'ogre qui a des vues sur le Petit Chaperon rouge… Et le goûter auquel ses nouveaux amis reconnaissants l'ont convié.

Plus gentil loup.jpgLe Plus Gentil Loup du monde

Agnès de LESTRADE, illustrations Constanza BRAVO
éd. La joie de lire, 2005 - 13,50€

Le loup en a assez de manger des lapins et des taupes, il décide de se rendre en ville pour manger un enfant. Il croise une petite fille qui lui donne quelques conseils diététiques et l'engage à manger plus de légumes. Le loup s'installe donc chez la grand-mère qui lui fait découvrir le gratin de chou-fleur mais, après quelques jours de régime, le loup se dirige vers le clapier… Le loup dévore quelques animaux (et quelques habitants!) et s'attaque à la petite fille endormie, mais celle-ci a tout prévu…
[Lire ici]

Roule, PCR.gifRoule Petit Chaperon rouge !
Anne-Laure WITSCHGER
éd. Frimousse, 2008 - 7,40€

Rond, carré, triange, ovale… Le Petit Chaperon rouge apprend les formes et ne se laisse pas attraper par le loup !

Sous la couette.jpgSous la couette

Jean MAUBILLE
éd. Pastel, 2004 - 10€

Si Papou ressemble à un loup, c’est pour mieux faire des câlins!


Un loup peut.jpgUn loup peut en cacher un autre

Texte François David, collectif d’illustrateurs
éd. Sarbacane, 2006 - 24€

Rien d'étonnant à ce que ce recueil d'images - certaines sont splendides - sur le loup fasse la part belle au Petit Chaperon rouge. Loup en cage, dont le Chaperon a la clef, loup salivant devant la galette pendant que Chaperon fait bronzette, ou loups, par wagons entiers, attendant la fillette à l'orée de la forêt…

Pour aller plus loin…


Psychanalyse contes de fées.jpgPsychanalyse des contes de fées
Bruno BETTELHEIM
éd. Pocket, coll. 107770, 1999,
476 pp. - 12€

(première édition en français: éd. Robert Laffont 1976)  


Faim de loup.jpgUne faim de loup. Lecture du Petit Chaperon rouge

Anne-Marie GARAT
éd. Actes Sud, coll. Babel, 2004, 233 pp. - 7,50€

 

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Quand nous aurons mangé la planète | album d'Alain SERRES & Silvia BONANNI

quand nous aurons mangé.gifÉd. Rue du Monde | juin 2009 - 14€

Quand nous aurons mangé la planète est une variation sur l'adresse des Indiens Cree aux colons nord-américains: «Quand le dernier arbre aura été abattu et le dernier poisson pêché, alors vous vous rendrez compte que l'argent ne se mange pas». Les richesses environnementales que nous sommes désormais en mesure de détruire sont illustrées une par une (banquise, forêts, animaux) dans la première partie de l'ouvrage. Viennent ensuite les conséquences de cet usage inconsidéré: les êtres humains sont devenus des Midas, incapables de manger l'argent et l'or qui sont tout ce qui leur reste. La situation – traitée graphiquement de manière moins catastrophiste que dans le texte – est dépassée par la présence possible d'un enfant «aux poches remplies de graines de vie».
Silvia Bonanni tire parti de l'organisation thématique du propos pour construire des doubles pages dont chacune a sa couleur et son ambiance visuelle. Elle travaille avec le collage, qui lui permet de faire entrer dans l'album des objets bruts, éléments tantôt naturels, tantôt artificiels, sans logique apparente. Le feuillage d'un arbre peut être figuré avec un tissu ou la carte routière d'une campagne, tandis que les billes de bois sont faites de bois. Le résultat consiste en de grands tableaux sans relief et d'apparence naïve, qui donnent une impression d'étrangeté.
Le propos d'Alain Serres répond-il à l'ambition affichée en quatrième de couverture, à savoir écrire «une histoire qui donne envie aux enfants de faire tourner la planète un peu plus rond»? On a du mal à comprendre comment cet objet très beau, bâti autour d'un paradoxe exprimé avec une grande force, peut être aussi œuvre didactique. Ou bien il faudra l'accompagner, pour expliquer aux plus petits comment l'être humain peut menacer d'engloutir les dernières glaces de cette banquise où il ne figure pas. Et qui est ce «nous» mystérieux et culpabilisant qui mange ainsi la planète…

Aude Vidal (juillet 2009)

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30/08/2009 | Lien permanent

Le Monstre qui mangeait le noir | album Joyce DUNBAR, illustré par Jimmy LIAO

9782747027960.jpg

Traduit de l’anglais par Alice Boucher | Éd. Bayard jeunesse | février 2009 - 12,50 €

Jojo a du mal à s’endormir le soir. Il a peur des ombres sous son lit et se dit qu’un monstre pourrait bien s’y cacher. Et justement… Ce soir il y a un monstre. Un tout petit monstre mais qui a une très grande faim. Le petit monstre se fait donc les dents sur les jouets qui traînent dans la chambre, mais le plastique ou la peluche ne sont pas à son goût. Il avise une boîte percée d’un petit trou par lequel il aperçoit le noir qui emplit la boîte, et il découvre que le noir c’est bon. Très bon même.

Et le voilà parti à la recherche de toujours plus de noir pour assouvir son immense faim. Noir des cavernes, noir des terriers, noir en salade ou en sandwich… Il avale goulûment tous les noirs de la terre et du ciel. Et bientôt l’univers est éclairé d’une inépuisable lumière. Les chats, les chauves-souris, les chouettes, les ours, et les humains aussi, n’en peuvent plus de ce jour infini. Et même le petit monstre, devenu énorme, est triste, seul dans la lumière. Il retourne chez Jojo qui ne peut plus dormir dans la lumière et le place entre ses bras sombres où il s’endort enfin. Bientôt, le monstre rend le noir et redevient tout petit, entre les bras de l’enfant qui dort.

Après Les Ailes, La Lune perdue et La Forêt des songes, trois livres sans texte, ou presque, Jimmy Liao se fait, un peu, plus bavard et grâce au texte de Joyce Dunbar, nous raconte, avec ses dessins toujours très reconnaissables, cette fausse histoire pour s’endormir le soir. Une vraie histoire pour réfléchir, intelligemment et sans la lourdeur de certains albums «à thème», sur les dangers qui guettent la terre si les hommes n’y prennent pas garde. Ce petit monstre amateur du noir, c’est aussi l’humanité boulimique d’énergie et de consommations. Qui, à trop produire, pourrait bien assécher la terre et la plonger dans le noir. C’est aussi l’ignorance qui se répand sur le monde. À nous d’être moins gourmands, plus vigilants et plus responsables, et le monstre restera petit, maîtrisé entre nos bras.

Ariane Tapinos (mars 2009)

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24/03/2009 | Lien permanent

UN PRINTEMPS À TCHERNOBYL

Un printemps à Tchernobyl.jpgbande dessinée
de Emmanuel LEPAGE
Éd. Futuropolis, octobre 2012, 164 pages  - 24,50€

Au printemps 2008, soit un peu plus de vingt ans après l’explosion de la centrale de Tchernobyl, Emmanuel Lepage se rend en Ukraine, à l’invitation d’une association les Dessin’acteurs*. De cette expérience de résidence d’artistes pas comme les autres, il tirera deux ouvrages : Les Fleurs de Tchernobyl, écrit et dessiné avec Gildas Chasseboeuf, un reportage sur les lieux même de la catastrophe, publié par les Dessin’acteurs, au profit de l’association « Les enfants de Tchernobyl », puis réédité, en 2012,  dans une version enrichie par les éditions La boite à bulles ; et Un printemps à Tchernobyl, récit à la fois documentaire et personnel.

Parti à Tchernobyl pour trouver les traces de la catastrophe, avec en tête des images d’un monde au bord de l’apocalypse, il découvre sur place des hommes, des femmes et des enfants accueillants et solidaires qui luttent avec le peu dont ils disposent pour continuer de vivre aux abords de la zone interdite. Il y trouve également, une nature luxuriante et belle qui a repris ses droits dans les espaces abandonnés par l’homme.

C’est cette contradiction entre la violence de la catastrophe et de ses conséquences immédiates présentes dans les souvenirs de l’auteur, et dans sa lecture du texte de Svetlana Alexievitch, La supplication **, au début de l’album, et le calme apparent qui règne sur le lieu du drame, qui est au cœur du récit d’Emmanuel Lepage.
C’est que la radioactivité ne se laisse pas voir … « Quelle étrangeté que de devoir représenter ce que je ne vois pas, ne ressens pas ! Mes sens me disent le contraire de ce que m’indique le Dosimètre. (…) Cette vibration subtile des couleurs couvre l’effroyable réalité qui se cache à mes yeux. Dessiner c’est soulever la surface du visible et je me sens impuissant. Va pour Pripiat et ses rues vides et grises mais les forêts bleues ? »

Avec ses aquarelles tantôt saturées de gris, tantôt éclairées de verts et de bleus presque surnaturels, Emmanuel Lepage nous interroge sur le visible et l’invisible et par là même sur la nature du témoignage. Le sien est un acte politique d’une honnêteté désarmante qui nous parle de cette « terre d’où les hommes sont exclus. Se sont exclus… se sont chassés eux-mêmes ! »

Ariane Tapinos (avril 2016)

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21/04/2016 | Lien permanent

Le Petit Homme et Dieu | album GENIAL de Kitty CROWTHER

petit homme dieu.gifÉd. Pastel, nov. 2010 - 12€

Un jour que Petit Homme se promène, il avise une chose qui lui déclare être «Dieu». À la question de Petit Homme intrigué, il répond qu’il n’est pas «Le Dieu» mais un dieu parmi les très nombreux qui peuplent le ciel et les étoiles. Et les voilà partis ensemble pour une promenade en forêt et une discussion pleine de surprises où l’on découvre que Dieu ne sait pas faire les omelettes mais qu’il apprend très vite. Qu’il ne sait pas nager mais peut marcher sur l’eau et qu’il veut bien faire la vaisselle. Qu’il ne ressemble pas à un vieillard à longue barbe blanche, mais qu’il peut se transformer en plein de créatures et même ressembler au père de Petit Homme.
Après avoir partagé un repas et une baignade dans le lac, Dieu et Petit Homme se séparent, transformés l’un et l’autre par cette rencontre. Dieu retourne dans son monde où l’attend sa femme, Femme, auprès de qui il devient Homme (et à qui il cuisine une omelette).
Comment parler de cet extraordinaire album sans employer les grands mots, sans gâcher par le commentaire, la finesse, la subtilité, l’intelligence et la poésie de ce livre merveilleux?

Qu’il suffise de dire que Kitty Crowther réussit à parler d’un sentiment intime et universel à la fois qui s’incarne dans ce drôle de personnage chaleureux, curieux et bienveillant accompagnant son Petit Homme. Ce Dieu, c’est un peu le Rien de la petite Lila dans le merveilleux Moi et Rien (éd. Pastel, 2002). C’est celui de chacun et non celui de tous. C’est une présence, un sentiment, une question. C’est un dieu qui ne réclame pas de fidèles ni d’églises mais qui fait émerger des désirs, des attentes.
Il promène sa bonhommie dans l’univers si particulier et si poétique de Kitty Crowther, auréolé d’une lueur orange (comme d’ailleurs certains animaux et le Petit Homme à la fin de l’album) qui illumine les pages du livre avec une très humaine et très tendre impression de feutre fluorescent.

Kitty Crowther a reçu le Prix Baobab 2009 et le Prix Astrid Lindgren en 2010. S’il ne tenait qu’à nous… on lui redonnerait les deux (et d’autres encore) en 2011!

Ariane Tapinos
(novembre 2010)


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21/11/2010 | Lien permanent

SÉLECTION RÉVOLTE - MAI 68 50 ANS APRÈS

mai 68,révolte,rêve,rebellionCe qui est bien avec les anniversaires, c’est qu’ils sont l’occasion non seulement de célébrer un événement passé mais aussi de le regarder avec les yeux d’aujourd’hui. Il y a dix ans, Comptines s’apprêtait à fêter ses trente printemps et, déjà, nous vous proposions une bibliographie autour de Mai 68.

Sans surprise, les millions de travailleurs en grève, les barricades dans les rues de Paris et les slogans inventifs de cet incroyable mois de mai 68 sont sur le point de devenir cinquantenaires alors que, pas peu fières, nous allons fêter nos 40 ans. Et en relisant ce que nous avions écrit en 2008, il apparaît que nous pourrions presque reprendre les mêmes mots. Presque… Parce que si notre « attachement à un moment de notre histoire récente et à la manière dont cette histoire est transmise aux plus jeunes » est toujours bien là, si Mai 68 reste pour nous synonyme d’acquis syndicaux, de droits pour les étudiants, d’une plus grande liberté pour les femmes, les débats qui faisaient rage il y a dix ans, lorsque nous écrivions ces mots, ont étrangement disparu du paysage médiatique.

Rappelez-vous 2008, il s’agissait alors de choisir son camp : celui qui parait le joli mois de mai 68 de toutes les vertus et lui attribuait la paternité de notre société moderne, ou celui qui rendait les soixante-huitards responsables de toutes les dérives (ou soit disant dérives) contemporaines : absence d’autorité, laisser-faire éducatif, individualisme, consumérisme…

Comment expliquer que ces débats, pourtant virulents, soient aujourd’hui si discrets ? Est-ce parce que, le temps passant, les soixante-huitards ont (enfin, diront certain.e.s) quitté les sphères du pouvoir économique, médiatique, culturel, politique ? Est-ce que, recyclant un célèbre slogan de 68, le « vieux monde » est derrière nous, puisqu’on nous rebat les oreilles du « nouveau monde » ? Ou, plus tristement, parce qu’après une parenthèse, pas toujours enchantée, mais qui aura duré jusqu’à l’effacement des protagonistes, ce sont les conservateurs qui l’ont emporté ?

Que dire encore de la pauvreté du débat sur l’éducation aujourd’hui, quasi-inexistant au moment où des étudiants manifestent pourtant leurs doutes sur l’université – et la société – du futur, et alors même que la mémoire du soulèvement estudiantin de mai 68 est en passe d’être convoquée pour toutes sortes de commémorations ? Pénible renversement : la modernité semble s’incarner désormais dans l’entreprise et la réussite individuelles bien plus que dans l’espoir collectif.

Comptines, ce n’est pas un hasard, est une librairie jeunesse, née en 1978, de la conviction que la culture, le débat, le développement de l’esprit critique sont tout aussi nécessaires à la jeunesse que l’air qu’elle respire.

Reste, comme nous l’écrivions déjà il y a dix ans, le souvenir d’une lutte collective, inventive, festive.

Et alors que nous déplorions, en 2008, le peu d’intérêt des éditeurs jeunesse pour ce moment de notre histoire, notre bibliographie est plus fournie pour ce cinquantenaire avec la parution de plusieurs romans et de quelques documentaires.

Nous avons choisi d’y ajouter quelques références traitant de la révolte plus largement ou différemment, comme, par exemple, le très bel album de May Angeli, L’école est fermée, vive la révolution ! qui évoque les révoltes arabes. Comme chaque fois que nous faisons ce travail de collectages d’ouvrages sur un thème, cette sélection ne vise pas à l’exhaustivité. Elle est le reflet subjectif et imparfait de nos lectures.

Vous pouvez également retrouver ici notre bibliographie de 2008.

Bonne lecture !

mai 68,révolte,rêve,rebellion68 année zéro - {ROMAN ADO} MAI 1968 - NOUVEAUTÉ
Paule DU BOUCHET
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Scripto, avril 2018, 208 pages - 8,90€
« En ce début de 1968, Maud a seize ans, et elle est loin de se douter que sa nouvelle vie a commencé. À la fin de l'année scolaire, le bac l'attend. Si tout va bien. Mais dans les rues, la soif de changement est là. La colère des étudiants explose. Alors que le Quartier latin est à feu et à sang, que les barricades se montent sous les fenêtres, la jeune fille écoute les Beatles, voudrait se coiffer comme la chanteuse Sylvie Vartan, fantasme sur la photo d'un certain Dany le Rouge et rêve de descendre dans la rue...
Paule Du Bouchet se souvient de "son " mai 68. Un récit autobiographique qui mêle l'intime aux événements et restitue délicieusement le parfum d'une époque et son cri de révolte. » 4e de couverture
Lire notre critique ici.

mai 68,révolte,rêve,rebellionA 18 ans, demandons l’impossible ! - {ROMAN ADO} MAI 1968 - NOUVEAUTÉ
Mon journal de mai 68
Adeline REGNAULT
Dossier documentaire de Elsa Neuvile
Éd. Casterman, avril 2018, 208 pages - 12€
« « Nous, les moins de 21 ans, nous ne pouvons pas faire entendre notre voix via le suffrage universel. Comment pouvons-nous alors montrer que nous avons des idées pour changer la société ? Réponse : grâce à notre imagination ! » Dans son journal intime, Madeleine raconte avec exaltation sa vie d’étudiante, ses révoltes mais aussi ses espoirs… Elle donne à voir de l’intérieur les événements de mai 68, où un vent de liberté sans précédent soufflait sur la France. 
Un dossier documentaire apporte un éclairage sur cet épisode essentiel de l’histoire du XXe siècle. » 4e couverture
Lire notre critique ici.

mai 68,révolte,rêve,rebellionA bas la vaisselle ! - {ROMAN JEUNE LECTEUR}
Yann MENS
Éd. Thierry Magnier, coll. Petite poche, mars 2016 (NE), 48 pages - 3,90€
« La révolte gronde chez les Toucouleur : Fatoumata refuse de faire la vaisselle. Elle exige : 1) une augmentation de son argent de poche, 2) qu’Arsène, lui aussi, participe à la corvée. La règle chez les Toucouleur, jusqu’à présent c’est que les enfants font la vaisselle à partir de 8 ans, et Arsène en a 7 ! Rajiv est d’accord avec les revendications de sa sœur, plus celle d’avoir le droit d’aller au cinéma toutes les semaines. Une grève est lancée. Sauf que bientôt, leur mère aussi fait la grève des corvées familiales. Les négociations s’ouvrent ». Site éditeur

D’autres histoires de la famille Toucouleur à retrouver sur notre site : Ce soir y’a match et  À table, président !

mai 68,révolte,rêve,rebellionAntigone - {ALBUM}
Yann LIOTARD & Marie Claire REDON (illustrations)
Éd. La ville brûle, octobre 2017 - 17,50€
« Il était une fois, dans un pays lointain, une jeune fille qui s’appelait Antigone. C’était une jeune fille comme les autres sauf qu’elle était princesse. Une princesse compliquée née dans une famille compliquée. Une jeune fille qui osait, dans un monde d’hommes, être elle-même et marcher le front haut. Une jeune fille qui osait dire non. » 4e de couverture


mai 68,révolte,rêve,rebellionArt et politique : quand les artistes veulent changer le monde - {DOCUMENTAIRE}
Nicolas MARTIN & Eloi ROUSSEAU
Éd. Palette, mars 2013 - 24,80€
« Les relations entre l'art et la politique sont étudiées à travers les différentes époques de l'histoire : le Roi-Soleil, la Révolution, la mondialisation, etc. Un point commun unit les artistes dont les oeuvres sont analysées : la volonté de changer le monde. » @Electre
Lire notre critique ici

mai 68,révolte,rêve,rebellionAu printemps fleurissent les pavés - {DOCUMENTAIRE} MAI 68 - NOUVEAUTÉ
Max CURRY & Hubert POIROT-BOURDAIN (illustrations)
Éd. De La Martinière, mars 2018 - 14,90€
« Michel, pigiste de 24 ans, travaille à la rubrique des faits divers pour France-Matin. Il erre dans la ville à la recherche du sujet qui le fera percer. Au journal, on ne prend pas vraiment au sérieux les désordres étudiants qui ont commencé à la faculté de Nanterre en mars. Personne ne se propose, à part Michel, pour rapporter les faits. Il est à une terrasse de café place de la Sorbonne le 3 mai 1968. Dans son carnet de bord, Michel consigne aussi bien les événements auxquels il assiste au cours de ses pérégrinations dans Paris que les rencontres faites durant ce mois de mai frénétique et inoubliable. Un carnet fictif pour comprendre, ressentir l'intensité d'un moment historique si plein d'espérances. Mai 68 raconté de l'intérieur ! » 4e de couverture
Ce documentaire est publié par la branche adulte des éditions De La Martinière mais il est écrit dans un langage très fluide, il comprend de nombreuses notes explicatives (souvent illustrées) et laisse une grande part à l'image. Il est donc tout à fait accessible à des adolescent.e.s.

mai 68,révolte,rêve,rebellionLe canard fermier - {ALBUM}
Martin WADDELL & Helen OXENBURY (illustrations)
Adapté de l’anglais par Claude Lauriot Prévost
Éd. Pastel, février 1999 - 13,90€
« Il était une fois un canard qui avait la malchance de vivre avec un fermier terriblement paresseux. Le canard faisait tout le travail pendant que le fermier restait au lit. » @Electre
Lire notre critique ici 

mai 68,révolte,rêve,rebellionChenxi et l’étrangère - {ROMAN ADO}
Sally RIPPIN
Traduit de l’australien par Marie Cambolieu
Éd. Mijade, coll. Romans, septembre 2010, 288 pages - 12€
« Chine, 1989. Anna White, 18 ans, passe ses vacances auprès de son père, un important homme d'affaires en mission à Shangai. Ce dernier a délégué Chenxi, un jeune étudiant, pour la guider, servir d'interprète et veiller sur elle. Rapidement, ils tombent amoureux l'un de l'autre, mais Chenxi est un garçon mystérieux qui semble toujours fuir et se soustraire aux règlements. » @Electre
Lire notre critique ici

mai 68,révolte,rêve,rebellionCœur d’artichaut - {ROMAN ADO} MAI 1968
Gérard GOLDMAN
Éd. L’école des loisirs, coll. Médium, mars 2006, 148 pages - 9,40€
« Il est bien tranquille, Chantin, dans son cocon. Son papa, cinéphile, collectionne les affiches. Sa maman, concierge, cuisine des spaghetti sauce caramel au vinaigre. Avec Martine, la fille de l'épicier, qui l'abreuve des aventures de son hamster Gros Bide entre deux crises de nerfs, sa vie ressemble à un dessin animé. Et puis un jour, son regard croise celui d'une brune brûlante comme celles qu'il va voir au cinéma. Elle s'appelle Janet. Elle est Américaine. Elle vient d'emménager dans l'immeuble. Avec elle, Chantin découvre le Swinging London, la Pop, le Hash, le Che ! Pour elle, il veut embellir, grandir, se rebeller. À cause d'elle, sa vie devient en un clin d'oeil un film d'amour, sauvage et trépidant. Nous sommes en 1968. Et la Révolution de Mai n'est rien à côté de ce qui se passe dans la tête de Chantin. » 4e de couverture

 

mai 68,révolte,rêve,rebellionCours Charles, le bonheur est dans la rue ! - {ROMAN JEUNE LECTEUR} MAI 1968 - NOUVEAUTÉ A PARAITRE
Sébastien GENDRON
Éd. Magnard, coll. Presto, mai 2018, 96 pages - 5,60€
« Charles, 12 ans, vit à Paris. Un jour, à la sortie du collège, il vole une pomme sur un étal, et est poursuivi par le vendeur en colère. Plus l'adolescent court, plus la foule à ses trousses grandit. Bientôt, des CRS apparaissent mais il connaît bien le quartier et il parvient à s'en tirer. En fait, il a juste été le témoin du démarrage des événements de mai 1968. » @Electre

 

mai 68,révolte,rêve,rebellionDans le désordre - {ROMAN ADO}
Marion BRUNET
Éd. Sarbacane, coll. Exprim’, janvier 2016, 256 pages - 15,50€
« Ils sont sept.
Sept qui se rencontrent en manif, dans la révolte, dans le désordre, et se lient d’amitié, refusant la vie calibrée et matérialiste que le monde leur impose. Parce qu’ils ont de la colèr

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26/04/2018 | Lien permanent

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