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Rechercher : prises de vue

PRISES DE VUES. Décrypter la photo d’actu

Prises de vue.gifDocumentaire de David GROISON & Pierangélique SCHOULER
Éd. Actes Sud Junior, mars 2012 – 16€

Nous vivons dans un monde saturé d’images et d’images-chocs: guerres, catastrophes naturelles, faits divers, exploits sportifs… D’où viennent ces images ? Comment sont-elles pensées, cadrées ? Que nous disent-elles, que nous cachent-elles aussi ? Autant de questions (et bien d’autres) que ce petit (par le format presque carré) documentaire aborde avec clarté. Et le résultat est tout simplement passionnant !

Treize thèmes ou notions sont abordés au fil de l’ouvrage: le point de vue, le champ et le hors-champ, l’échelle, le net et le flou, les lignes de force, la légende… Chaque notion est introduite par plusieurs photos et développée au travers d’un entretien avec l’auteur de l’une de ces photos (dans quelles conditions la photo a-t-elle été prise, quelle était l’intention du photographe?)

Au final, c’est une sorte de petit vademecum à l’usage de tous (adolescents et adultes) pour apprendre à regarder les images de l’actualité et, par là, quitter la position passive qui est trop souvent la nôtre devant le flux continu d’images que nous impose un monde pris de vitesse et épris d’informations.

Ariane Tapinos (mars 2012)

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07/04/2012 | Lien permanent

Yancuic le valeureux | album de Fabrice NICOLINO (texte) & Florent SILLORAY (ill.)

yancuic.gifÉd. Sarbacane, 2e trimestre 2007
66 pages - 15,90 €

Fabrice Nicolino, dont on connaît les ouvrages les plus récents sur les pesticides ou les agro-carburants (1), investit le domaine de la fiction pour faire passer ses préoccupations écologistes. Son héros, Yancuic, est un jeune garçon qui vit dans la forêt amazonienne au moment où les premiers hommes blancs pénètrent le continent sud-américain. L’histoire ne se joue pas autour de cette rencontre, mais autour d’un défi, dont l’enjeu est Sarilou, un petit singe dont Yancuic a su gagner l’amitié. Le défi perdu, Sarilou devient la propriété d’un autre enfant, cruel et violent, qui le laisse mourir, jusqu’à ce que…

Le récit des malheurs du petit singe est touchant, et peut nous engager à nous demander si nous éprouvons de l’empathie pour l’animal, ou pour l’enfant qui l’aime; quels devoirs nous avons envers les animaux. L’interrogation de notre rapport à la nature est subtile, étroitement mêlée à la fiction et jamais prise en charge explicitement par l’auteur. Plutôt qu’à un formatage des futurs éco-citoyens, ce genre d’ouvrage participe à la formation culturelle et sensible d’une génération ouverte sur les questions d’écologie.

Aude Vidal
(première
publication de l'article: 20 octobre 2008)

(1) Pesticides: Révélations sur un scandale français, avec François Veillerette, éd. Fayard, 2007; La Faim, la bagnole, le blé et nous: une dénonciation des biocarburants, éd. Fayard, 2007.


PS À consulter également: le point de vue de Mireille Penaud sur Yancuic le valeureux, publié dans la Vitrine de l’été 2007 de Comptines & compagnie et reproduit ici.

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30/08/2009 | Lien permanent

GRÈCE Une bibliographie au coeur de la crise

Affiche Fassioanos.JPG« Dans ce pays, le ciel ne diminue jamais un seul instant la flamme de nos yeux
Dans ce pays, le soleil nous aide à soulever le poids
De la pierre que nous avons toujours sur nos épaules »

Yannis Ristos*

 La Grèce a été au coeur de l'actualité tout au long du mois de juillet, il n'en fallait pas plus pour que nous vous proposions une petite (malheureusement bien petite) bibliographie sur ce magnifique pays en souffrance. 

Il existe si peu de livres "jeunesse" qui parlent de la Grèce d'aujourd'hui que nous vous conseillons volontairement  quelques titres épuisés mais que vous pourrez sans doute trouver en bibliothèques.

Nous avons également glissé un titre (récent) qui parle de ce que nous devons aujourd’hui encore à la mythologie grecque, un autre sur la Grèce du XIXe et un qui bien qu’écrit par un auteur grec ne parle pas de son pays. A vous de les retrouver !


« Ici sur ces marbres, la mauvaise rouille ne prend pas
pas plus que la chaîne au pied du Grec, au pied du vent.
Ici la lumière, ici le rivage, - langues d’or et d’azur,
Sur les rochers taillent des cerfs, dévorent les fers **»

Sur les mots du poète Yannis Ristos, nous vous souhaitons de belles lectures pour ce mois d’août.

 *Grècite suivi de Après l'épreuve  éditions Bruno Doucey, collection En résistance, 2014. Traduction de Jacques Lacarrière.

**Yannis Ristos, Dix-huit petites chansons de la patrie amère, éditions Bruno Doucey, collection En résistance, 2012. Traduction de Anne Personnaz

L'image est une affiche crée par le peintre grec Fassianos, à l'occasion des élections européennes en Grèce. Le message est "Pour une Europe plus proche de la Grèce"…

DES ROMANS ET … UN ALBUM 

Angoisses à Athènes.jpgAngoisses à Athènes {roman jeune lecteur}
Karine GIORDANA
Éd. Rouge safran, avril 2014, 95  pages  – 7,50€

« Après le Caire, Émilie et Justin débarquent à Athènes. À peine arrivés, ils se partagent déjà entre leurs passions et leurs nouveaux amis… De quoi leur faire rapidement oublier leur tragédie égyptienne…
Mais de mystérieux messages apparaissent soudain en pleine nuit sur l’ordinateur d’Émilie !
Un étrange jeu de piste se met en place, mené par un minotaure invisible, angoissant, de mille yeux indiscrets…
Les intrépides jumeaux se lancent sans hésiter dans cette aventure qui les mènera à la découverte des hauts lieux de la Grèce antique. »
4e de couverture

Aventuriers du Riscocopoulos.jpgLes aventuriers de Riscopopoulos {roman jeune lecteur}
Antoinette WAKKER
Éd. Oskar, mai 2014, 240 pages  - 17,95€ - 17,95€

« Ic et Une sont frère et soeur et passent leur temps à se chamailler. Quand leurs parents, tous les deux médecins, partent assister à un congrès aux Etats-Unis, les enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes. Ils décident alors d'embarquer sur le Riscopopoulos, qui doit les conduire à Corinthe, en Grèce. »
©Electre 2015




Chère Théo.jpgChère Théo
{roman jeune lecteur}
Anne VANTAL
Éd. Actes Sud, coll. Premier roman, (première édition février 2004)  mars 2014, 65 pages – 6,90€

« Léa, 9 ans, fait la connaissance de Théo, la nouvelle amie de son papa. Une amitié va naître entre la petite fille et cette grande femme exubérante et rêveuse qui lui raconte des histoires d'aventuriers grecs... »
Prix Sorcières 2005, catégorie romans jeunes.
©Electre 2015
NOTRE AVIS À LIRE ICI

 

dernier chat noir.jpgLe dernier chat noir {roman jeune lecteur}
Eugène TRIVIZAS
Traduit du grec par Michèle Justrabo
Éd. Du Jasmin, coll. Roman jeunesse, septembre 2013, 254 pages – 17€

« D’abord on n’y a pas prêté attention. Des chats disparaissaient. Curieusement, seulement des chats noirs !
Une sinistre organisation a juré notre perte. Les buts ratés, les rages de dents, le chômage ou la crise : on bon dos, on nous accuse de tous les maux !
Mais ça ne va pas se passer comme ça, il svont trouver à qui parler… »
4e de couverture


Elisa et ses deux grand-mères.jpgElisa et ses deux grand-mères
{Première lecture}
Elisabeth MAC LENNAN
Traduit de l’anglais
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Cadet première lecture, 64 pages, mai 2011 – 4,90€

« D’habitude Élisa passe ses vacances en Grèce, chez sa grand-mère Yaya – et cette année, c’est sa grand-mère Mamie Mac qui l’invite en Ecosse. Pas de plage, pas de mer, pas de soleil ! Mais Mamie Mac est géniale, et Élisa réalise quelle chance elle a d’avoir deux grand-mères. »
4e de couverture


Le Grand écart.jpgLe grand écart
{roman ado}
Alki ZEI
Traduit du grec par Anne-Fleur Clément
Éd. La joie de lire, coll. Récits, septembre 2003, 290 pages – 11,20€

« Constantina retourne vivre en Grèce auprès de sa grand-mère. La douleur de la séparation familiale, le hasard des rencontres et une petite pilule bleue la conduisent vers une dérive insidieuse…
Le dernier livre de la grande dame de la littérature grecque* qui, avec pertinence et talent, évoque un problème épineux de notre société. »
4e de couverture

* Depuis, Alki Zèi a publié un autre roman, en 2009 : Grand-père menteur (éd. Syros,)

Grand-père menteur.jpgGrand-père menteur {roman jeune lecteur} – ÉPUISÉ
Alki ZEI
Traduit du grec par Anne-Fleur Clément
Éd. Syros, coll. Grand Format, Janvier 2009, 150 pages – 11€

« Antonis va avoir dix ans et vit à Athènes où il passe beaucoup de temps en compagnie de Marios, son grand-père, talentueux comédien à la retraite. Grand-père lui fait des crêpes, l'emmène visiter l'Acropole, lui parle des étoiles dans le ciel... Surtout, il lui raconte ses incroyables aventures. Et même si les plus étonnantes péripéties de la vie de grand-père se révèlent souvent vraies, Antonis a bien du mal à y croire. Pour lui, c'est un gros menteur, sinon, pourquoi grand-mère n'apparaît-elle dans aucune de ses histoires ? C'est comme si elle n'avait jamais existé... »
4e de couverture
NOTRE AVIS À LIRE ICI

Louloute.jpgLouloute {album}  – ÉPUISÉ
Jacqueline DUHÊME
Éd. Seuil jeunesse, avril 2002

Où Jacqueline Duhême raconte comment elle est partie en Grèce, dans les années trente, avec sa mère, à la recherche de son père. Comment, faute de l’avoir trouvé, sa mère l’a déposée dans une pension pour jeunes filles tenue par des sœurs où elle va rester de long mois avec comme seule consolation la beauté des églises grecques. Et comment enfin, au cours de ce  voyage elle a rencontré une petite chienne Louloute et qu’elle a découvert qu’ « après un chien qu’on aime, il y a un autre chien qu’on aime. Peut-être qu’il ne faut pas avoir trop de chagrin ». 


Manolis de Vourla.jpgManolis de Vourla
{roman ado}ÉPUISÉ
Allain GLYKOS
Éd. Quidquandquoi, septembre 2005, 144 pages 

L’exil de Manolis contraint de quitter la petite ville de Vourla, en Asie Mineure, en 1922, après la « Grande catastrophe ».Manolis.jpgVersion pour les plus jeune de Parle moi de Manolis, récit par son fils, Allain, de l’exil de son père de Vourla à Bordeaux. NOTRE AVIS À LIRE ICI

Ce récit existe également sous la forme d’une bande dessinée : Manolis, Allain GLYKOS et ANTONIN, éd. Cambourakis, avril 2013, 182 pages – 20€

Moi, Ambrose roi du scrabble.jpgMoi, Ambrose roi du scrabble {roman jeune lecteur}
Susie NIELSEN
Traduit du canadien par Valérie Le Plouhinec
Éd. Hélium, mai 2012, 198 pages – 13,90€

« Ambrose, allergique aux cacahuètes, passe pour un loser absolu. Lui et sa mère
ultra-protectrice, Irène, déménagent sans arrêt. Le jour où l’adolescent est empoisonné
au collège, Irène décide de le déscolariser. Cloîtré chez lui, Ambrose s’ennuie
à mourir, jusqu’au jour où il rencontre Cosmo, le fils des voisins, un jeune homme un
peu mal parti dans la vie. Par hasard, ils se découvrent une passion commune pour...
le Scrabble. Si l’arrivée de Cosmo dans leur petit cocon est vue d’un très mauvais œil
par Irène, Ambrose n’en démord pas : son intrigant voisin deviendra, qu’il le veuille
ou non, la figure paternelle que l’adolescent aurait tant voulu avoir. »
Site  des éditions Hélium
Les voisins d'Ambrose sont une famille grecque…
NOTRE AVIS À LIRE ICI

 

Museau, les parents !.jpgMuseau, les parents ! On s’occupe de tout {roman ado}
Hélèn MERRICK
Éd. L’école des loisirs, mars 1996, 237 pages – 10,60€

« Tout commença avec une lettre venue de Grèce. L'oncle Stellio et la tante Evangeline annonçaient aux Demètre que leur décision était prise: ils venaient s'installer en France avec leur petite fille et les remerciaient par avance de les accueillir, le temps qu'ils trouvent du travail et un appartement. Un peu déboussolée par cette nouvelle - son mari étant absent et elle-même ne parlant pas un mot de grec - Mme Demètre sortit faire un tour en voiture... eut un accident et se retrouva à l'hôpital pour une durée indéterminée. C'est ainsi que les six enfants Demètre, dont le plus jeune savait à peine marcher, devinrent seuls maîtres à bord. C'est ainsi que Jacqueline, 10 ans, fut dispensée d'école pendant plusieurs semaines et eut l'impression de devenir directrice de crèche. C'est ainsi, au milieu d'une épidémie de rougeole, d'une pénurie de linge propre et d'une montagne d'autres problèmes, qu'un terrible vent de folie se mit à souffler sur l'appartement. »
Site  de  L’école des loisirs

 

Ombrelle mauve.jpgL’ombrelle mauve {roman ado}
Alki ZEI
Traduit du grec par Gisèle Jeanperrin
Éd. La Joie de lire, coll. Hibouk, (première édition octobre 2000) NE septembre 2012, 329 pages – 14,90€

« Quand Oreste et Philippe, jumeaux de 8 ans, viennent dormir chez leur grand-mère, ils lui demandent de raconter le dernier été avant la guerre de 1940, lorsqu'elle et ses frères étaient enfants. L'auteure raconte avec fantaisie, poésie et imagination les péripéties tragiques ou comiques de ces enfants de la banlieue d'Athènes alors que la menace de la guerre gronde. » ©Electre 2015
« Les jumeaux Oreste et Philippe boivent les paroles de leur grand-mère qui leur raconte son été 1940 en Grèce. »
4e de couverture

  

promesse du bohomme.jpgLa promesse du bonhomme de neige {roman jeune lecteur}
Eugène TRIVIZAS
Adapté du grec par Gilles Decorvet
Éd. Du Jasmin, coll. Roman jeunesse, mars 2004, 110 pages – 10€

« Si par un soir d’hiver à travers la vitre embuée de ta chambre, tu aperçois un bonhomme de neige qui tourne au coin de la rue, cela signifie peut-être que tu te trompes, que tu as mal vu, mais cela signifie peut-être aussi – qui sait ?- que tu as bel et bien vu un bonhomme de neige en route pour le pôle Nord…
L’histoire que tu vas lire, c’est l’histoire d’un bonhomme de neige et d’une petite fille. D’une petite fille qui a fait un bonhomme de neige et qui lui a demandé de ne jamais fondre. D’un bonhomme de neige qui a décidé de partir pour le pôle Nord. »
4e de couverture 

Quand le soleil.jpgQuand le soleil… {roman ado} - ÉPUISÉ
George SARIS
Traduit du grec par Francine Aubry
Éd. Esprit Ouvert, coll. Le jeune lecteur, juin 2014, 253 pages 

« Depuis lundi, jour où les sirènes ont hurlé pour la première fois, tout a changé. Ce bruit strident et lancinant a mis notre vie sens dessus dessous." Zoé, une adolescente de seize ans, vit à Athènes avec ses parents lorsque Mussolini envahit la Grèce. Le pays repousse l'envahisseur, mais la victoire est de courte durée. Hitler envoie à son tour des troupes et, en juin 1941, Athènes tombe. Dès lors, Zoé va connaître l'occupation allemande, les bombardements, les rafles et les exécutions d'otages. Elle se révolte contre l'injustice et, résolue à ne pas se soumettre, elle s'organise avec ses amis pour résister, pensant, comme le prix Nobel de littérature, le poète grec Odhysséas Elytis, que "seul l'homme qui combat l'ombre qu'il porte en lui, obtiendra demain sa place au soleil". Née à Athènes en 1924, de père grec et de mère française, George Saris, très populaire en Grèce, a publié à ce jour quarante-deux ouvrages. Quand le soleil..., vendu à près de 60000 exemplaires, est le premier volume d'un roman autobiographique sur sa vie de jeune résistante pendant la guerre, de 1941 à 1945, suivi d'un deuxième volume sur sa participation à la guerre civile, de 1945 à 1949. »
4e de couverture
NOTRE AVIS À LIRE ICI

 

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27/07/2015 | Lien permanent

JOUR DE NEIGE

 

inuit,contealbum
de Nathalie KELHETTER – WALTER (texte)  & Laurence GUSCHING  (i
llustrations)
Éd : Grandir, 2013 -15 €  

Tuktularuk dit Tuk (qui signifie caribou), petit garçon Inuit, porte le prénom de son grand-père disparu, qui lui a appris à pêcher. Un jour, en rentrant de la pêche, il est surpris par le blizzard et ne retrouve pas son igloo…

Ce bel album, au format oblong, est tout en douceur, dans des camaïeux de bleus, beiges et gris. Si la mise en page est assez classique dans la distribution texte/images, une note originale, fort intéressante, est apportée par le point de vue de l’enfant, inscrit en bas de chaque double page en langue inuktikut de mots inuits.

Une belle aventure pour grandir !

Josuan (février 2014)

 

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24/02/2014 | Lien permanent

LE MYSTÈRE DE LA GRANDE DUNE

aventure,aquitaine,animauxAlbum
de Max Ducos
Éditions Sarbacane, mars 2014, 16,50€

Un jeune garçon et ses parents font halte au pied de la dune du Pyla sur le chemin du retour des vacances. Alors que ses parents sont partis pour une promenade matinale, il est tiré du sommeil par les aboiements insistants d'un chien qui semble vouloir lui montrer quelque chose. Intrigué, le jeune narrateur suit l'animal qui va le guider de la forêt jusqu'à la dune et le long de la plage où il fera une rencontre inattendue.
À la fois jeu de piste et quête initiatique, le récit mène le lecteur de découverte en découverte jusqu'à l'épreuve finale où courage et solidarité seront indispensables au jeune héros de cette aventure.

Max Ducos a restitué toute la variété et la beauté de ce lieu unique. Les jeux de lumières, les reflets de l'eau, le rendu incroyablement détaillé des plages qui offrent au visiteur tout ce que l'océan y a rejeté, les vestiges de la Seconde Guerre mondiale, la vue imprenable sur la forêt landaise... Les illustrations sont spectaculaires et chacune d'elles est une véritable œuvre d'art dont le souvenir perdure bien après avoir fermé l'album.

Nathalie Ventax (avril 2014)`

À lire, notre critique du premier et merveilleux album de Max Ducos : Jeu de piste à Volubilis & celle de Vert secret.

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15/04/2014 | Lien permanent

LE NOËL BLANC DE CHLOÉ

Noël blanc de Chloé.jpgalbum
de André MAUROIS & Alain PILON (illustrations)
Éd. Grasset Jeunesse, octobre 2015 - 14,90€

Chloé ne manquerait pour rien au monde le Noël blanc de Québec, la ville où elle habite. Chaque année, elle attend les premiers flocons de neige avec impatience, sachant que lorsqu'ils recouvrent le sol, l'arrivée du Père Noël n'est plus très loin. Mais cette année, pas de neige en vue. Cela ne lui plaît pas du tout et, même si son père tente bien de la rassurer, elle décide de partir à la recherche de cette neige tant attendue... Ayant repéré une montgolfière dans le parc de son école, Chloé s'envole sans savoir où elle trouvera de quoi recouvrir Québec de son grand manteau blanc. Heureusement, deux harfangs qui passent par là vont la guider jusqu'à un grand champs de neige où deux ours l'aident à former une très grosse boule qu'elle accroche à la montgolfière et fait exploser juste au dessus de la ville. Québec est enfin sous les flocons. Alors que notre jeune héroïne se demande si tout cela n'était pas un rêve, le père noël, en personne, débarque pour la remercier ; sans elle il n'aurait jamais pu arriver jusque là avec son traîneau. Avant de repartir pour sa grande tournée, il donne son cadeau à Chloé, la belle paire de ski de fond qu'elle avait commandé et ainsi elle peut rentrer chez elle se coucher. « Cette année encore – grâce à une petite fille qui n'avait pas froid aux yeux -, Québec vivrait son traditionnel Noël blanc. » 

Le propos de départ, cette neige qui se fait attendre et le soleil qui semble ne pas vouloir lui laisser la place, nous ramène forcément à l'actualité et aux changements dus au réchauffement climatique. Ce récit semble nous dire que nous pouvons encore réagir et d'ailleurs, la nature, à travers les animaux, nous le rendra bien. Le courage et la détermination de Chloé sont un bel exemple à suivre, pour les petits comme pour les grands.

Une histoire pleine de charme sur une petite fille intrépide et attachante, qui malgré le pragmatisme de ses parents, va aller jusqu'au bout de ses rêves pour sauver la nuit de noël. Une illustration simple mais efficace et un récit riche en détails qui nous plongent dans l'histoire incroyable et mouvementée de cette petite fille qui réalise le rêve d'un grand nombre d'entre nous. En effet, quoi de plus magique qu'une nuit de noël sous la neige...

Chloé Boulanger (novembre 2015)

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29/11/2015 | Lien permanent

Les Enfant sauvages | pièce de Timothée de FOMBELLE

Affiche 2.jpg«La rencontre avec Timothée de Fombelle est apparue comme une évidence puisqu’il s’agissait d’écrire une histoire sur le thème des enfants sauvages, mettant en confrontation le mythe et la réalité. Ce point de vue dramaturgique n’avait pas trouvé d’existence dans la littérature jeunesse contemporaine. La commande d’écriture devenait essentielle.
Mais plutôt qu’une simple commande d’un texte, l’idée même de compagnonnage annonçait une étroite complicité tout le long de la création suscitant des allers-retours entre l’auteur, la metteur en scène et l’équipe artistique. Cette dimension nouvelle a permis d’engager l’écriture dans un processus de travail partagé laissant du temps et de l’espace. Elle facilite la réalisation d’un projet singulier en parfaite adéquation avec les univers de chacun. La création Les Enfants sauvages s’invente entre mythe et réalité.
»
Betty Heurtebise, metteur en scène, compagnie La petite fabrique.

Les enfants sauvages
A voir Aux Colonnes les 17 et 18 février à 19h à Blanquefort.
et au TnBA du 4 au 7 mai à Bordeaux
En savoir plus [ici]

Et aussi : lecture par Timothée de Fombelle, de son texte, Le phare, à la médiathèque Assia Djebar, mardi 16 février à 20h30, Blanquefort.

… et enfin à Comptines, mercredi 17 février, rencontre avec Timothée de Fombelle et la compagnie La petite fabrique.

Entretien
avec Timothée de Fombelle

Quel a été ton rapport à la commande dans ce travail d'écriture?
Timothée de Fombelle: Le plaisir de la commande, c'est d'entrer dans le désir des autres. Un  thème, des talents différents, des envies différentes… On se retrouve à jeter des ponts, à rendre les contraintes les plus fécondes possible. Ici, la commande était dans un titre qui m'était donné. Le collectif avait finalement de l'avance sur moi, puisqu'ils y pensaient depuis un certain temps, mais j'arrivais avec peut-être une fraîcheur nécessaire. Mon but était surtout de laisser beaucoup d'espace autour de mes mots pour que chacun (mise en scène, image, son, scénographie, musique, jeu des acteurs) puisse y glisser une liberté au moins égale à la mienne. Le deuxième temps est celui de la discussion, du débat, de l'expérimentation autour de mon texte. On le met à l'épreuve, on le met en pièces. C'est passionnant. On réoriente mes mots comme on le ferait d'un comédien ou d'un projecteur. «Plus à gauche! Moins fort!» Il faut alors trouver l'équilibre entre l'écoute et une vigilance sur la fidélité à ce qui fait mon écriture. Mais le plus important repose sur la confiance.

– Quelle a été ton entrée concernant cet «acte civilisateur», incarné notamment par Cazard?
Bien sûr, il y a une grande richesse des écrits, des films ou des pièces sur le sujet. Ce sont autant d'entrées que j'aurais pu emprunter. Notre pièce Les Enfants sauvages est comme une «variation sur un thème». Elle ne se veut ni la synthèse, ni même notre réponse à cette question d'une «rééducation» des enfants qui ont grandi à l'état sauvage. Comme d'habitude quand je travaille sur un sujet qui a une réalité historique ou clinique, ma démarche a donc été de me documenter, puis de tout oublier. Très vite, je dois mettre en premier l'imaginaire. En fait, il suffit de mettre en présence l'enfant sauvage et l'homme civilisé, puis de regarder ce qu'il se passe.

– Comment as tu abordé la question du langage dans le dessin de ces deux enfants sauvages?
L'idée était que le langage des enfants sauvages serait forcément une création. Je voulais franchir le mur de leur silence. Il fallait se mettre dans la peau d'une sorte de traducteur. Traduire en mots ce que les personnages ne devraient pas pouvoir formuler. On en arrive à une espèce de sous-titrage poétique de leurs envies, de leurs peurs. Leur langage se distingue forcément des codes de la civilisation dans laquelle ils sont plongés. Ce que je remarque, c'est que ce travail du langage est finalement toujours présent dans l'écriture d'une pièce. La parole théâtrale est toujours une succession de traductions.
Propos recueillis par Ingrid Bertol.

L’écriture collective - Le travail à la table
Dans la construction d'une création théâtrale, il y a une étape et que l'on nomme «le travail à la table» et qui correspond à un travail de réflexion dramaturgique, dans lequel en général est envisagé le rapport du texte au jeu d'acteur.
Pour Les Enfants sauvages, les lectures «à la table» ont permis de réaliser une écriture collective autour du texte.
Il s'agit d'adapter, en lien avec l'auteur, l'écriture au fur et à mesure des rencontres avec l'ensemble de l'équipe, pour aboutir à une histoire qui s'appuie sur tous les éléments de la mise en scène (projection vidéo, scénographie, jeu des acteurs…).
Dans cette écriture progressive les mots sont repris, malaxés; le texte devient une matière qui se déploie au fil des discussions, des lectures et des mises en espace.
Les personnages ont ainsi suivi une évolution certaine qui leur permet, par leur complexité et ambivalences, de ne pas être réduits à leur archétype.
Entre réaliste et onirisme, cette histoire est celle d'un mystère, qui se dévoile ici par le lien entre un frère et une sœur; ce lien est brisé par un personnage, celui de l'instituteur Cazard qui incarne la figure « civilisatrice ».

Les Enfants sauvages, extraits.
Deux enfants vivaient dans la forêt blanche. Ils avaient grandi là, frère et sœur. Ils ne connaissaient pas le reste du monde et le monde ne les connaissait pas. Deux enfants sauvages vivaient seuls dans la forêt blanche. Ils parlaient un langage que seuls ils comprenaient…

La sœur
Chant incantatoire après la capture de son frère
ELLE: […] Attends-moi. Ils auront peur. Ils verront les arbres plier sur eux. Ils seront enfermés dans dix saisons de neige. Le vent, les ouragans d’insectes. Ils verront ce monde se jeter sur eux. Ils se cacheront. Je suis là. Ils seront dans la boue de leurs larmes. Ici leur cri de peur fera bouger les arbres. Il n’y aura plus de carrés de lumières. Ils se seront couverts de nuit, de feuilles mortes, de branches. Je veux être leur piège. Je viendrai avec la pluie. Je viendrai avec les bêtes, les oiseaux, la neige. Je me jetterai sur eux avec les tempêtes. Attends-moi. Enlève tes larmes pour que je te reconnaisse quand je viendrai.

Solitude
ELLE: Tu m'oublies. Je t'ai vu debout, à côté de lui faire des traces blanches sur le mur noir avec tes doigts. Moi aussi je veux être là, faire des traces blanches avec mes doigts. Ici rien ne change. Je reste la même. Mais toi… Toi, tu as changé. Je ne te reconnais pas toujours. Tu tiens les choses de leur monde dans tes mains. Tu fais bouger les lumières. J'ai envie de de cela. Faire comme toi…

CAZARD: […] La chasse! Je propose la chasse. Pour que cette errance s’arrête, pour que cesse la violence de la clandestinité, pour que cette enfant puisse rejoindre les vôtres sur les bancs de l’école, il faut la trouver et la capturer. Il faut repêcher cette petite créature pour la rendre à l’enfance et à la civilisation. Demain, avant le coucher du soleil, nous serons quarante à l’attendre dans les bouleaux de la lisière. Je compte sur vous.

Plus tard…
CAZARD: L’hiver est venu. Il fait un froid de loup. J'en avais oublié le petit sauvage dans son coin. Les gens s’enferment pour boire du thé et raconter des histoires entre eux. On ne me parle plus. On parle de moi. Je perds tout espoir. L’enfant demeure plus sauvage et plus menaçant qu’un sanglier blessé. J'ai commis des erreurs.

Le frère
LUI: Je veux partir de là. Viens me chercher. Ils m’ont attrapé. Où es-tu? Viens. Viens. Je t'avais prévenue. je veux tenir tes mains. Je veux tenir tes mains. Quand je me cache les yeux, je suis un peu tranquille, j’ai moins peur. Celui-là, je ne sais pas ce qu’il veut de moi. Je voudrais que tu sois avec moi. Quelque chose me fait mal dans moi. Quelque chose me fait si mal. Tu ne viendras plus?


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19/01/2010 | Lien permanent

SÉLECTION (DE) PASTÈQUES

unnamed.jpgVert dehors, rose dedans, la pastèque est aux couleurs de Comptines !
Alors, au cœur de l’été, nous sommes prises d’une folle envie de dévorer ce fruit juteux et sucré. Un fruit, les designers et communicants ne s’y sont pas trompés qui le mette en avant sur toutes sortes d’objets dès les premières chaleurs de l’été, qui sent bon l'enfance, les vacances et le farniente…

Un fruit qui inspire également les créateurs et créatrices de livres pour enfants : la preuve dans cette courte mais savoureuse bibliographie.

C'est une pastèque ?.jpgC’est une pastèque ? Non c’est un chien { BANDE DESSINÉE ADO/ADULTE} NOUVEAUTÉ
Pierre CHARENTUS
Éd. Margot, avril 2018 - 12,90€
« Vous vous demandez ce que peuvent bien se raconter Miranda le chameau et Jean-Michel l'oie lorsqu'ils se croisent ? Vous avez toujours rêvé d'assister à la rencontre entre Zorro et un type déguisé en le mont Blanc ? Alors ce livre est fait pour vous ! Interrogations existentielles, discussions autour du pâté végétal, tranches de vie et aventures épiques... Plongez les yeux fermés dans ce bain d'humour et de poésie ! » 4e de couverture

Le champ d'Anton.jpgLe champ d'amour d’Anton {ALBUM}
Corinne LOVERA VITALI & Marion DUVAL (illustrations)
Éd. Casterman, coll. Les albums Casterman, janvier 2016 - 13,95€
« Le champ de pastèques d'Anton est presque un champ parfait sauf qu'il y manque cruellement la pastèque qu'on lui a volée les autres pastèques les bien alignées continuent de grossir et de briller mais ce qu'Anton voit le plus c'est la pastèque volée qui lui manque cruellement on le sait » 4e de couverture
Lire notre critique ici.

Du soleil dans ma pastèque.jpgDu soleil dans ma pastèque {ALBUM TOUT -PETITS}
Doron SOHARI
Éd. Grandir, janvier 2017 - 15€
« Un album sans texte représentant des scènes de la vie quotidienne, dans lesquelles certains éléments sont représentés par une pastèque. » @Electre 



Pastèque.jpgUne faim de loup {ALBUM TOUT-PETITS}

Yen-Lu CHEN-ABENIA & Mathilde BEL (illustrations)
Éd. Agrume, août 2018 - À PARAITRE
« Un loup affamé cherche sa pitance. Au cours de ses pérégrinations, il dérobe successivement un champignon sur un plan de travail, une tranche de pastèque sur la nappe d'un pique-nique et une part de tarte aux myrtilles dans un salon de thé. Avec des pièces détachées à récupérer sur chaque page afin de remplir le ventre de l'animal. » @Electre

Le fennec amoureux d'une pastèque.jpgLe fennec amoureux d’une pastèque {ALBUM}
Isabelle DESESQUELLES & Sébastien CHEBRET
Éd. Marmaille, coll. Bêtes comme tout, septembre 2015 - 9€
« On m'appelle le « renard des sables ». Le Sahara est ma maison. Elle n'a ni toit ni porte et reste tout le temps ouverte au soleil. Avec du sable, du sable, et encore du sable. Des dunes plus hautes que des châteaux. Dommage de ne pouvoir le partager. Mes grandes amies sont les étoiles, je me dis qu'elles brillent pour moi. J'aimerais bien avoir une amoureuse… » 4e de couverture

La folie d ela pastèque.jpgLa folie de la pastèque {ALBUM}
Taghreed NAJJAR & Maya FIDAWI
Traduit par Corinne Delporte
Éd. Cracboom !, juin 2018 - 9,90€
« Noura aime la pastèque un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Elle en raffole tant qu'elle y songe la nuit. Un rêve débordant de réalisme lui fera comprendre l'importance de varier son alimentation. Un récit savoureux sur les habitudes alimentaires. » 4e de couverture

Fripon ne veut pas partager.jpgFripon ne veut pas partager {ALBUM} NOUVEAUTÉ
Miyoung NAM & Hyun KIM (illustrations)
Traduit par Aurélie Desfour
Éd. Hatier, coll. Fripon l’ourson, mars 2018 - 7,95€
« Une histoire pour apprendre à partager. C'est l'heure du goûter ! Fripon l'ourson et ses amis vont déguster une délicieuse pastèque. Mais Fripon, le plus espiègle des oursons, veut la garder pour lui tout seul ! À la fin de l'ouvrage, des conseils pour engager le dialogue avec votre enfant et lui donner les clés pour bien vivre ensemble. » 4e de couverture

Graine de pastèque.jpgGraine de pastèque {ALBUM}
Greg PIZZOLI
Traduit de l’américain
Éd. Du Ricochet, mars 2015 - 12,50€
« Un drôle de crocodile adore les pastèques. Il les aime au petit-déjeuner. Il les aime au déjeuner... Mais un jour : GLOUPS !! il avale tout rond un pépin de pastèque. C’est la panique ! La graine va-t-elle germer dans son ventre ? Sa peau va-t-elle virer au rose ? La plante ressortira-t-elle par ses oreilles ? Ouf ! Le pépin est expulsé. Greg Pizzoli met en scène avec une exagération jubilatoire une inquiétude d’enfant à propos d’un risque imaginaire. » Site éditeur

Le jardin des Minimiams.jpgLe jardin des Minimiams {ALBUM}
Alain SERRES
Photographies de Akiko IDA & Pierre JAVELLE
Éd. Rue du monde, coll. L’atelier de l’imagination, octobre 2005 - 13,50€
«  Dans cet univers de photos en gros plan, de minuscules sujets escaladent des fruits et des légumes. Une trouvaille graphique revigorante, qui encourage à inventer une histoire… évidemment loufoque ! » Catalogue éditeur

Un maillot de bain.jpgUn maillot de bain une pièce avec des pastèques et des ananas {ROMAN JEUNE LECTEUR}
Claire CASTILLON
Éd. L’école des loisirs, coll. Neuf, février 2014, 179 pages - 9,50€
« Je m'appelle Nancy Pinsault. Dans ma famille on est cinq, comme les cinq doigts de la main. Mais toutes les mains ne se ressemblent pas. Dans ma famille, la belle main de papa dessine des maisons. La main hésitante de ma soeur Aline alterne entre vernis nacré et vernis pailleté. La main décidée de mon frère Igor donne une gifle. La main du docteur Croc glisse dans le dos de maman. La main généreuse de maman m'offre un maillot de bain une pièce avec des pastèques et des ananas. Quant à mon petit doigt, il me raconte de drôles d'histoires. Mais peut-on croire tous les mystères détenus par un petit doigt ? » 4e de couverture

Pastèque et patatras!.jpgPastèque et patatras ! {ALBUM}
Stella DREIS
Texte français Elisabeth Duval
Éd. Kaléidoscope, février 2015 - 13€
« Qu'est-ce que le bonheur ? Est-ce que les gens heureux ont un secret ? Trois voisines à l'âme chagrine, miss Grognon, miss Ronchon et miss Grizmine, vont essayer de percer ce mystère... » 4e de couverture
Lire notre critique ici.

La pastèque parlante.jpgLa pastèque parlante {ALBUM}
Abdallah Mohamed ATTAYYEB
Traduction de Hassan Musa
Éd. Grandir, mars 2009 - 15€
« « Cette histoire s’est passée il y a très longtemps, dans le royaume du roi Gargoch. Une loi terrible y interdisait de parler. » La première personne à enfreindre cette loi fut une pastèque. Un conte africain par accumulation sur la parole muselée, méprisée et pour finir« reconquise. Désopilant. » Site éditeur

Le petit âne de Venise.jpgLe petit âne de Venise {ALBUM}
Michael MORPURGO & Helen STEPHENS
Traduit par Diane Ménard

Éd. Gallimard Jeunesse, NE : L’heure des histoires, n°90, septembre 2014 - 5,50€
« Totto, le petit âne, porte chaque jour un lourd panier de pastèques le long des canaux de Venise. Mais le début d'une amitié inattendue est sur le point de changer sa vie pour toujours... Venise au temps des doges dans un beau conte imaginé par Michael Morpurgo. » 4e de couverture 

La route des pastèques.jpgLa route des pastèques {ALBUM}

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30/06/2018 | Lien permanent

Odd et les Géants de Glace | roman de Neil GAIMAN

Od et les géants.gifIllustré par Brett Helquist
Traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec
Éd. Albin Michel | coll. Wiz | novembre 2010
141 pages – 10 €

Odd, douze ans, est un garçon plutôt malchanceux: son père est mort deux ans plus tôt, sa seule tentative d’abattage d’arbre s’est soldée par un accident qui l’a rendu à moitié infirme. Il affiche en prime un sourire exaspérant quelles que soient les circonstances, ne laissant aucune prise aux commérages qui font tout le sel de la vie de son petit village norvégien (entre deux raids vikings, s'entend).

Pour couronner le tout, sa mère s’est remariée avec le gros Elfred qui fait un beau-père plutôt passable quand il n’a pas bu. Enfin, l’hiver s’éternise alors que le mois de mars est déjà arrivé, confinant Odd et tous les habitants du village dans la salle communale où cette cohabitation forcée commence à échauffer les esprits.

 Pour échapper aux bagarres, aux querelles… et aux odeurs, Odd quitte donc la grande salle pour se réfugier dans l’ancienne hutte paternelle, raflant au passage un demi saumon qui devrait lui permettre de manger pendant quelques temps… C’est sans compter la visite surprise d’un renard qui va entraîner le jeune garçon dans une aventure digne de celles des beaux seigneurs chevauchant de fiers destriers dont sont remplies les chansons maternelles.

Un très beau conte inspiré d’un épisode de la mythologie nordique, dans lequel on retrouve l'humour du grand conteur qu'est Neil Gailman.

Nathalie Ventax
(novembre 2010)

 

 

 

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L’HISTOIRE VRAIE DES GRANDES PHOTOS

photo,cinema,histoiredocumentaire
de David GROISON & Pierangélique SCHOULER
Éd. Actes Sud Junior, mai 2014 – 16,50€

Après les passionnants Prises de vue. Décrypter les photos d’actu. (2012) et Photoshopées. Les images disent-elles la vérité (2013), voici le nouveau documentaire sur la photo de David Groison et Pierangélique Schouler. Il s’agit ici d’analyser 20 photos célèbres, de découvrir le contexte dans lequel elles ont été prises et de comprendre ce qui a présidé à leur postérité. Grands moments ou faits sociaux de l’Histoire récente (le débarquement, du 6 juin 1944, le bombardement d’Hiroshima, le travail à la chaine, l’apartheid…), ou personnages connus (James Dean, Albert Einstein ou Marilyn Monroe), ces photos sont devenues des archétypes, des icones.

Elles sont porteuses de sens au-delà de ce qu’elles représentent et c’est ce qui rend leur histoire si intéressante. Comment ont-elles été prises ? Ont-elles été modifiées ? Ont-elles eu immédiatement un grand succès ou sont-elles devenues célèbres longtemps après ? Qui est le, la photographe ?

photo,cinema,histoireAutant de questions auxquelles les deux auteurs répondent avec le langage clair auquel ils nous ont habitués dans leurs deux précédents ouvrages. Ce documentaire – qui intéressera les adolescents mais également les adultes – participe d’une éducation du regard au croisement de l’histoire et de l’art.

Ariane Tapinos (mai 2014)

A noter : Ce livre est paru avec deux couvertures. Un peu gadget mais amusant !

A lire également sur notre blog, la critique de Prises de vue. Décrypter les photos d’actu

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25/05/2014 | Lien permanent

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