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Rechercher : Mama Miti, la mère des arbres

ITAWAPA

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Roman
de
Xavier-Laurent PETIT
Éd. L’École des loisirs, coll. Médium
Janvier 2013, 197 pages – 14,50 €

Prologue : 1974, de monstrueuses machines, conduites par des hommes, envahissent le territoire des indiens Kalawas. La confrontation brutale se termine en massacre. Hommes et arbres sont décimés.

2010, Talia est sans nouvelle de sa mère, ethnologue, partie en mission au cœur de la forêt amazonienne. Avec son grand-père, caractériel et alcoolique, et un officier de police romantique et doué pour la photographie, elle part à la recherche de sa mère. Destination Itawapa, un lieu tellement isolé dans la forêt amazonienne qu’il n’apparaît sur aucune carte. Là où vit l’Ultimo, le dernier représentant d’une tribu indienne, menacé par des projets de forages pétroliers auxquels la mère de Talia est partie s’opposer.

C’est aux côtés de cet équipage bancal que Xavier-Laurent Petit nous fait pénétrer la forêt primaire. Oppressante, grouillante, constamment arrosée de pluies diluviennes, la forêt ne se laisse pas approcher facilement. Elle recèle des richesses convoitées et des secrets douloureux. Ce voyage sur les traces de l’un des derniers habitants de la forêt amazonienne est un hymne à la nature, à sa puissance envoûtante. C’est un texte superbe qui nous transporte autant qu’il nous sollicite. Car cet hymne est également un appel au respect des cultures indiennes et de l’environnement qui les abrite.Un respect qui passe par la reconnaissance des crimes commis, mais aussi des liens qui relient la forêt aux hommes qui la côtoient, et les hommes du dedans à ceux du dehors.  

Ariane Tapinos (février 2013)

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10/05/2013 | Lien permanent

LA POUPÉE DE TING-TING

Ting-Ting.jpgalbum
de Ghislaine ROMAN & Régis LEJONC (illustrations)
Éd. Seuil Jeunesse, janvier 2015 – 15€

En rêve Ting-Ting voit son père fabriquer la poupée de bois qu’il lui a offert. Celle qui, parce qu’elle lui ressemblait avait-il dit, ne serait pas vendue au village. Au matin, Ting-Ting ne retrouve pas sa belle poupée et toute la journée elle s’inquiète de sa disparition, de plus en plus convaincue que sa mère l’a emportée avec toutes les autres qu’elle vend au marché. Sur les conseils de sa grand-mère, elle va confier ses craintes à un vieil arbre, un grand pin noueux…

Régis Lejonc a mis tout son talent au service de ce beau récit où il est question de transmission et de souvenir. 

Avec ses paysages d’une Chine pauvre et intemporelle, La poupée de Ting-Ting suggère avec délicatesse que c’est dans nos rêves que vivent ceux qui nous ont quitté. Tel le père de cette fillette dont l’image est représentée par un dessin au trait simple qui se pose, comme en surimpression, sur la vie de Ting-Ting. Et parfois, les souvenirs s’incarnent dans les objets comme ici dans cette petite poupée aux joues colorées, et forment un lien un peu magique entre le monde des vivants et le souvenir de ceux qui nous ont quitté.

Ariane Tapinos (mars 2015)

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20/03/2015 | Lien permanent

ZOOM SUR… Fabrice Melquiot

 Melquiot photo.jpg

Samedi 6 février de 14h30 à 16h30 - en partenariat avec le TnBA - Fabrice Melquiot animera à Comptines un Atelier d'écritures et pratiques théâtrales contemporaines, autour de son oeuvre jeunesse.
Pour des enfants à partir de 8 ans. Attention : nombre de place limité, inscriptions au 05 56 44 55 56. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur cet auteur, comédien et metteur en scène à la bibliographie déjà riche.

Fabrice Melquiot a d’abord été comédien. C’est au sein de la compagnie du Théâtre des Millefontaines, fondée en 1989 par Emmanuel Demarcy-Motta, qui dirige depuis septembre 1988 le Théâtre de la Ville, à Paris, qu’il fait ses débuts sur les planches. Parallèlement, il écrit ses premières pièces, à destination du jeune public, publiées à L'École des loisirs, dans la collection Théâtre dirigée par l’auteure Brigitte Smadja. Dès sa première pièce, Le Jardin de Beamon, il entreprend une collaboration avec France Culture et reçoit plusieurs prix pour ses œuvres radiophoniques (Grand Prix Paul Gilson de la Communauté des Radios Publiques de Langue Française pour Le Jardin de Beamon, Prix européen de la meilleure œuvre radiophonique pour la jeunesse pour Perlino Comment).
Il poursuit son travail d’écriture auprès des éditions L’Arche où il inaugure la collection de théâtre jeunesse en 2001, avec son texte Perlino Comment. Sa pièce suivante, Bouli Miro, sera le premier spectacle jeune public présenté à La Comédie française.
Auteur d’une trentaine de pièces (jeunesse et adulte), de deux recueils de poésie et traducteur, Fabrice Melquiot se consacre aujourd’hui à l’écriture et il est artiste associé au Théâtre de la Ville - Paris.
En 2008, il a reçu le Prix Théâtre de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre.
Son dernier texte jeunesse paru, en décembre 2009, Jeu d’histoires libres, est une invitation à se frotter à l’écriture théâtrale…
Sa pièce que présente le TnBA, Tarzan Boy est sa première mise en scène.

logo TNBA.jpg

Tarzan Boy
À voir du 2 au 19 février 2009,
au Studio de création du TnBA, à 20 heures tous les soirs. Relâche le lundi.
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Square Jean Vauthier
05 56 33 36 80 / billetterie@tnba.org

Plus d'information sur la pièce et le TnBa [ici]

Bibliographie jeunesse
Aux éditions de L’Arche (collection Théâtre jeunesse)

Albatros.jpgAlbatros, nov. 2004, 96 pp. - 9€
«Casper, 12 ans, et sa copine Tite Pièce, 10 ans, au lieu d’aller à l’école, regardent les voitures au carrefour et les hommes en noir sortir des voitures. Un jour que Casper est seul, le Génie de l’huile de coude apparaît. Il lui annonce que dans trois jours le monde va être détruit et que lui, Casper, a été choisi pour sauver sept personnes qui reconstruiront, après le cataclysme, la vie humaine sur la terre. Il n’a que trois jours. Trois jours qui lui feront croiser sur sa route, toujours en compagnie de Tite Pièce, des personnages hauts en couleur, comiques et poignants: l’homme qui court (et ses amours), l’homme qui n’a plus rien (sauf un pigeon), et aussi la redoutable mère de Tite Pièce. Tout cela au son des grenouilles annonciatrices du déluge.»

Alice.jpgAlice et autres merveilles, sept. 2007, 134 pp. - 10€
«… savait-on qu’au cours de ses aventures, Alice rencontre le Petit Chaperon Rouge et la poupée Barbie, fait la connaissance de Pinocchio et croise le Grand Méchant Loup?
Par petites touches et par son écriture poétique et pleine d'humour, Fabrice Melquiot régénère la fantaisie dans l’œuvre de Lewis Carroll. Les flamants roses, qui servent de maillets pour la partie de croquet avec la Reine de Cœur, menacent d’en appeler à la SPA. Le Lapin Blanc à la légendaire redingote est d’une élégance dernier cri, portant un “veston quadrillé Nini Cerutto façon mots croisés pas finis”; le Grand Méchant Loup, lassé de poursuivre Naf-Naf, Nif-Nif et Nouf-Nouf, jette son dévolu sur le cochon qu’est devenu le bébé de l’archi-duchesse et Blanche-Neige fait irruption lors du Quadrille des Homards.»

Bouli Miro.jpgBouli Miro, sept. 2002, 56 pp. - 9€
«Bouli est un bébé gros comme son père Daddi Rotondo et miro comme sa mère Mama Binocla. Il grossit avec une rapidité effrayante, ce qui n’empêche pas sa cousine Petula de tomber amoureuse de lui. Bouli, gros de toutes ses peurs, prend encore plus de poids lorsque sa bien-aimée part pour l’Espagne avec ses parents. Vient le jour où Bouli écrase presque ses parents et se met enfin à la gymnastique. Une nouvelle vie commence! Mais quelle vie!»

Bouli redéboule.jpgBouli redéboule, nov. 2005, 91 pp. - 9€
«… Bouli redéboule en compagnie de sa cousine Petula. Mais cette fois, ce sont les parents qui débloquent… Daddi Rotondo et Mama Binocla se tapent dessus comme des poissons pourris, et les parents de Petula, Marie-Jeanne et Jean-Michel Clark, abandonnent leur fille pour entamer une carrière de rock stars qui les conduit dans toute l'Europe. Heureusement, pour démêler cette débandade parentale, le grand Sigmund Freud lui-même intervient. Les névroses pas plus que les anguilles mâles des rivières n'ont de secret pour lui. Et il en pince pour Mama Binocla.»

catalina.gifCatalina in fine, janvier 2005, 85 pp. - 9€
«Catalina est une drôle de fille: elle a deux visages, un devant, un derrière qui parle quand elle dort.
Sa mère, voyant qu’elle a accouché d’un monstre, est morte sur-le-champ. Quant au père, il s’est rétamé peu après dans un accident de voiture. Tout ça est un peu lourd à porter.
L’histoire commence quand Catalina décide d’arrêter l’école pour entrer à l’Usine, sous la houlette du brave Honorin, qui parie toujours sur des canassons. Catalina aimerait bien imposer sa loi, mais Honorin ne se laisse pas faire. Et les choses se compliquent un peu plus quand débarque le Prince Pas Charmant…»

gardeur silences.jpgLe Gardeur de silences, oct. 2003, 42 pp. - 8€
«… un bruiteur à la retraite, qui faisait des feuilletons pour la radio et des documentaires. Il inventait des bruits, il les capturait. C’était un chasseur de bruits sauvages. Il a tout enregistré, la moindre goutte d’eau. Et pendant l’absence des parents, c’est sa petite-fille qui s’occupe de lui (…). Le Gardeur de silences est un dialogue entre cet homme, qui attend la mort, et sa petite-fille Saéna, qui ne voit pas. Un dialogue à trois voix: le vieil homme et la petite-fille les utilisent comme autant d’instruments de musique. Quand on a refermé le livre, on n’écoute plus de la même façon, ni les bruits ni les silences. À une époque qui, de toute évidence, est bruyante et où le silence n’a plus droit de cité.»

jeu histoires libres.jpgJeu d’Histoires libres NOUVEAUTE
Livre-jeu avec des textes de FM, Enzo Cormann et Pauline Sales, déc. 2009, 96 pp. - 14€
Les joueurs tirent au sort un lieu, un temps et un personnage. Puis, toujours au hasard, une qualité, un défaut et un souvenir attribués à ce personnage. Et encore, un «état de jeu» (l'émotion dans laquelle se trouve le personnage au moment du jeu: grosse fatigue, envie de faire pipi, amour, faim…), une action (prier, promettre, refuser, faire partir, vouloir rester…) et un objectif qu'il poursuit dans le jeu: sauver l'humanité, voler la Joconde, apprendre à parler russe… Et enfin, un dénouement: au poste de police, dans un rêve, par une fin qui n'en finit pas de finir… À chaque choix s'offrent 16 possibiltés. Trois auteurs jouent le jeu et écrivent une courte pièce avec les mêmes cartes en main. L'histoire se déroule à Tokyo, le dernier jour de l'année et doit se terminer par un mariage… L'histoire de Fabrice Melquiot s'appelle Sister Golden Hair.
Une réjouissante invitation à jouer autour du théâtre et de l'écriture.

Perlino Comment.jpgPerlino comment, nov. 2001, 107 pp. - 10€
«… Histoire d’une amitié entre deux garçons dans un quartier de Naples, où il y a toujours du soleil. Mimmo entre dans la police et Perlino devient marchand de parasols. Mimmo se marie avec Alicia, marchande de parapluies et Perlino construit une machine volante pour Alba. Les sentiments amoureux prennent ici des couleurs méditerranéennes et le grand large semble décupler la fantaisie.»

Wanted Petula.jpgWanted Petula, mars 2008, 92 pp. - 10€
«Il m'a souri et j'ai oublié toutes les questions. Il n'y avait plus que ses yeux derrière ses lunettes. Son ventre contre le mien. Ses petites dents toutes jolies. Et la bouche que je venais d'embrasser, comme si c'était la première fois alors que la première fois, il était au berceau, mon cousin Bouli. On vit une de ces histoires, à la Roméo et Juliette. La vie c'est des victoires et des chances, et entre les victoires et les chances, des petits accidents.»

 

Aux éditions de L’école des loisirs, collection Théâtre

enfant dieu.jpgL’Enfant Dieu, mars 2003, 62 pp. - 6,50€
«Khalifa, un gosse de Dakar, arrive tout droit au ciel et constate qu'au paradis, c'est la panique. Dieu s'est sauvé, il a décidé de faire du théâtre et nul ne sait où sont les clés qui ouvrent les portes du Paradis. Saint-Pierre, Noé, Mahomet doivent lui trouver d'urgence un remplaçant. Ils pensent à son fils, c'est logique. Mais Jésus a trop de travail et suggère un casting. Après tout, comme métier, Dieu, c'est pas sorcier.»

9782211051835.gifLe Jardin de Beamon, mars 1999, 72 pp. - 6,50€
«Dans un jardin, un être étrange s'écrase. Dans sa chute, il casse un de ses talons aiguilles. Le propriétaire du jardin apparaît. C'est le docteur Beamon. Il demande l'identité de son visiteur qui prétend s'appeler l'Ange-Lyre et qui s'étonne de sa chute, lui qui a l'habitude d'assurer son pas. L'ange regarde le ciel. Il doit trouver le moyen de remonter. En attendant, il discute avec le docteur et conclut assez rapidement que ce docteur est dingue…»

Petits mélancoliques.gifLes Petits mélancoliques, sept. 1999,  96 pp. - 6,70€
«Petit Tom est malade de mélancolie. Ce matin-là, il se réveille, certain qu'il va mourir. Ses frères Loup et Tigre, malgré leur chagrin, finissent par le croire. En compagnie d'un acteur et vieil ami, Mite l'Ermite, ils offrent à Petit Tom le plus beau jour de sa vie. Pendant ce temps, Le Vautour, La Tempête et Le Marchand de sable guettent leur jeune proie.»

 

Autres éditeurs…

Histoires célèbres.jpgHistoires célèbres et inconnues
Illustrations Louis ARENE, éd. Gallimard Jeunesse - Giboulées, nov. 2007, 92 pp. - 13€
Où l'on apprend que Gulliver avait un lampadaire, tandis que cendrillon était pourvue d'un édredon et que Casanova eut une histoire d'amour avec Angela, une tortilla, «une très jolie part de tortilla, triangulaire et pas trop grasse pour une omelette aux patates.» Trois histoires aussi loufoques et méconnues que leur personnage sont célèbres!

Théâtre en cpourt3.jpgThéâtre en court 3 : quatre pièces à lire, à jouer dans le cadre du projet Si j'étais grand, rêves et utopies d'une enfance d'aujourd'hui, avec Sylvain Levey, Françoise Pillet et Karin Serres
éd. Théâtrales, coll. Théâtrales jeunesse, mai 2009, 120 pp. - 10€
Recueil de quatre pièces courtes écrites par quatre auteurs aux univers variés, et jouées en Aquitaine et Midi-Pyrénées par la Compagnie du réfectoire.

 

Pour les adultes

Aux éditions de L’Arche
33 derniers soupirs: pièce pour un seul personnage
, juillet 2001, 61 pp. - 22,50€
Autour de ma pierre il ne fera pas nuit. Suivi de La dernière balade de Lucy Jordan
, coll. Scène ouverte, mai 2003, 112 pp. - 11,50€
C’est ainsi, mon amour, que j’appris ma blessure. Le Laveur de visage. L’Actrice empruntée, coll. Scène ouverte, janvier 2004, 92 pp. - 10€
Le Diable en partage. Kids, soll. Scène ouverte, avril 2002, 156 pp. - 13€
Eileen Shakeaspeare. Pollock, coll. Scène ouverte, mars 2009, 112 pp. - 10,50€
Exeat. Je rien Te deum, coll. Scène ouverte, mars 2005, 84 pp. - 10€
Faire l’amour est une maladie mentale qui gaspille du temps et de l’énergie, coll. Scène ouverte, février 2008, 92 pp. - 11€
Graceful, sept 2005, 185 pp. - 13€ (poésie)
L’Inattendu, coll. scène ouverte, mars 2001, 48 pp. - 7,50€
LIsbeths, coll. Scène ouverte, juillet 2006, 60 pp. - 9€
Marcia Hesse, coll. Scène ouverte, sept. 2005, 90 pp. - 10€
Percolateur blues. Suivi de La Semeuse, coll. Scène ouverte, sept. 2001, 92 pp. - 10€
Ma vie de chandelle, coll. Scène ouverte, janvier 2004, 64 pp. - 10€
Salât Al-Janâza. Suivi de Je peindrai des étoiles filantes et mon tableau n’aura pas le temps. Suivi de Faxxman, coll. Scène ouverte, avril 2005, 166 pp. - 13€
Tasmanie, coll. Scène ouverte, février 2007, 107 pp. - 11€
Veux-tu ?, avril 2004, 136 pp. - 12€ (poésie)

Traduction... de l'anglais
Face de cuillère
, Lee HALL, traduit de l’anglais, février 200’, 56 pp. - 8€
Traductions… de l'espagnol
La Maison de Bernarda Alba: drame des femmes dans les villages d’Espagne
, Federico GARCIA LORCA, déc. 2004, 64 pp. - 12€
Noces de sang, Federico GARCIA LORCA, oct. 2005, 72 pp. - 12€
Pleurs pour Ignacio Sanchez Mejlas, Federico GARCIA LORCA, janv. 2006, 52 pp. - 9,50€
Un cigare dans la bouche de Tolstoï, Nilo CRUZ, coll. Scène ouverte, juillet 2009,  77 pp. - 12€
Yerma, Federico GARCIA LORCA, juin 2007, 91 pp. - 12€

Aux éditions Espace 34
Caravanes, avec Rémi De Vos, Emmanuelle Marie et Pauline Sales, coll. Espace Théâtre, mai 2005, 93 pp. - 11€

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17/01/2010 | Lien permanent

Odd et les Géants de Glace | roman de Neil GAIMAN

Od et les géants.gifIllustré par Brett Helquist
Traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec
Éd. Albin Michel | coll. Wiz | novembre 2010
141 pages – 10 €

Odd, douze ans, est un garçon plutôt malchanceux: son père est mort deux ans plus tôt, sa seule tentative d’abattage d’arbre s’est soldée par un accident qui l’a rendu à moitié infirme. Il affiche en prime un sourire exaspérant quelles que soient les circonstances, ne laissant aucune prise aux commérages qui font tout le sel de la vie de son petit village norvégien (entre deux raids vikings, s'entend).

Pour couronner le tout, sa mère s’est remariée avec le gros Elfred qui fait un beau-père plutôt passable quand il n’a pas bu. Enfin, l’hiver s’éternise alors que le mois de mars est déjà arrivé, confinant Odd et tous les habitants du village dans la salle communale où cette cohabitation forcée commence à échauffer les esprits.

 Pour échapper aux bagarres, aux querelles… et aux odeurs, Odd quitte donc la grande salle pour se réfugier dans l’ancienne hutte paternelle, raflant au passage un demi saumon qui devrait lui permettre de manger pendant quelques temps… C’est sans compter la visite surprise d’un renard qui va entraîner le jeune garçon dans une aventure digne de celles des beaux seigneurs chevauchant de fiers destriers dont sont remplies les chansons maternelles.

Un très beau conte inspiré d’un épisode de la mythologie nordique, dans lequel on retrouve l'humour du grand conteur qu'est Neil Gailman.

Nathalie Ventax
(novembre 2010)

 

 

 

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SANS PAPIERS

sans papiers.gifAlbum de RASCAL (texte), Cendrine GENIN & Jean-François MARTIN (images)
Éd. Escabelle, mars 2012 – 14,90€

Une petite fille parle de sa vie. Sa vie en France depuis quatre ans. Sa vie sans papiers, à apprendre à ne pas se faire remarquer. Mais sa vie de «Française enracinée», heureuse de réciter Prévert et de faire la liste de toutes ces choses qu’elle connaît: les peintures de Renoir, les contes de Perrault, les chansons de Boby Lapointe, la Marseillaise, les 100 départements français…

Aujourd’hui comme chaque jour elle est heureuse d’aller à l’école, peut-être même un peu plus heureuse: c’est le jour de la photo de classe et elle a mis sa plus belle robe et ses souliers vernis.

Aujourd’hui elle ne sera pas sur la photo de classe. Aujourd’hui des policiers l’attendent devant l’école. Aujourd’hui elle quitte la France, pays des droits de l’Homme, et s’envole vers un pays où la guerre, il y a quatre ans, lui a pris sa mère. 

Le sort fait aux étrangers sans titre de séjour, les «sans papiers» en France n’est pas un sujet nouveau dans la littérature jeunesse. Pourtant la lecture de ce court texte incroyablement illustré – interprété même – par des dessins et des photos, laisse sans voix. Le texte de Rascal est d’une grande simplicité presque doux comme pour mieux faire ressortir l’injustice faite à cette enfant et à son père qui croyait avoir trouvé refuge en France, après un long parcours de souffrances. Les images jouent également sur les contrastes entre les scènes d’un bonheur fragile et les évocations des horreurs passées. Une photo en particulier, celle floue d’une forêt où se devinent les longues silhouettes des arbres, évoque l’une des quatre photos prises, clandestinement, à Auschwitz, en août 1944. 
Texte comme images font appel à un substrat culturel commun et c'est ce qui fait la force de l'album et en rend la lecture si douloureuse. 

Quand on a refermé l’album, c’est la colère qui domine. 

Ariane Tapinos (mars 2012)

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31/05/2012 | Lien permanent

Un automne à Kyoto | roman de Karine REYSSET

Automne Kyoto.jpgÉd. L’École des loisirs | coll. Médium | avril 2010 | 176 pp. – 10€

Cet automne à Kyoto c’est celui que Margaux, seize ans et sa sœur Apolline, quatre ans, passent avec leur père, dramaturge passionné de théâtre japonais et qui a obtenu une bourse du ministère des Affaires étrangères, dans l’ancienne capitale impériale du Japon. Seize ans c’est un âge difficile pour partir loin de ses amis et de ses amours. Et même si Margaux s’est plongée dans les romans de Mishima et d’Haruki Murakami et les films d’Ozu, de Takeshi Kitano ou Hayao Miyazaki, le départ est rendu plus difficile encore par son amour naissant pour Mathias et par le brusque changement de programme de sa mère. Celle-ci, appelée comme costumière sur un tournage, décide de ne pas suivre sa famille pour raccrocher les wagons d’une vie professionnelle en sommeil depuis la naissance d’Apolline.

Voilà donc Margaux partie pour trois mois d’immersion culturelle au Japon et de baby-sitting. Trois mois à se serrer à trois dans un studio avec mezzanine à la Villa Kujoyama qui accueille chaque année des artistes français en résidence. Trois mois qui vont changer sa vie et son rapport au monde.
Margaux découvre l’amour, tiraillée entre Mathias resté en France et Éric, un jeune photographe logé lui aussi à la Villa Kujoyama, mais aussi le désamour de ses parents ou plutôt la difficile réalité de la vie avec son père toujours au seuil de la dépression.

Et bien sûr, Margaux découvre aussi le Japon et les merveilles de Kyoto. Les splendeurs de la nature qui change au fil des semaines, les cloches qu’on fait sonner à l’entrée des temples, les statuettes des Tanuki sur les chemins, les torii cachés sous la frondaison des arbres, le goût surprenant des pâtisseries japonaises, l’amertume du thé vert…
Si le récit de cette saison si particulière qui fait passer de l’enfance à l’âge adulte avec ses abandons et ses espoirs, est assez classique, Karine Reysset transporte avec succès son héroïne et son lecteur dans un Kyoto intemporel. Elle fait passer dans son récit – sous la forme, notamment, de listes que tient Margaux des choses qui lui plaisent, l’émeuvent, la font rire… et de dessins tout en finesse, de Pauline Reysset – son propre émerveillement devant les beautés de la ville aux 2000 temples et palais et aux innombrables jardins.

Il y a dans la retenue de son écriture quelque chose qui entretien une tension et donne vie à ce basculement qui guette Margaux mais aussi à ce voyage au pays du soleil levant.

Ariane Tapinos

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25/08/2010 | Lien permanent

Au sommet des Andes | documentaire de Françoise De GUIBERT & Aurélia FRONTY (ill.)

9782218928956.jpgÉd. Hatier Jeunesse, coll. Albums du monde | oct. 2008 | 9,95 €
En juin, des quatre coins du Pérou, des enfants convergent vers Cuzco où sera célébrée Inti Raymi, la fête du dieu Soleil, le jour du solstice d’hiver (24 juin en Amérique du Sud). José, Louisa, Ricardo, Consuela, Fidel et Tia ont revêtu leurs plus beaux costumes et défilent dans les rues de Cuzco, avant de danser et chanter toute la nuit, pour fêter l’arrivée du Soleil et la nouvelle année.

Cette courte histoire, qui ne comprend pas plus de deux lignes de texte par page, est magnifiquement illustrée par Aurélia Fronty. Ses couleurs denses et profondes se prêtent parfaitement à celles de l’Amérique du Sud et aux tenues bariolées des Péruviens. Au récit succèdent, selon le principe de cette collection, huit pages documentaires et une très belle carte qui permet de situer le Pérou parmi ses voisins et de visualiser le chemin parcouru par les enfants de l’histoire, pour aller fêter Inti Raymi. Très bien conçues, ces quelques pages documentaires permettent de mieux comprendre le sens de cette fête et de découvrir quelques éléments de l’Histoire et de la société péruvienne.
À lire comme une histoire du soir, ou à utiliser comme un documentaire sur le Pérou, pour les plus jeunes, ce bel album est, à la fois, plein de poésie et de ressources.

Ariane Tapinos (février 2009)

À lire dans la même collection :
La Croisière sur le Nil. Un voyage en Égypte
Une peinture de rêve.
Un voyage en Australie
La Danse de l’éléphant.
Un voyage en Inde
Sous le soleil des mariachis.
Un voyage au Mexique
Les Crêpes de Mama Pagna.
Un voyage au Kenya
Le Secret de Mikissuk.
Un voyage au pays des Inuits
Ma journée dans la savane.
Un voyage en Tanzanie
La Route de la soie.
Un voyage dans la Chine d’autrefois

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10/02/2009 | Lien permanent

PRIX JANUSZ KORCZAK 2017

PRIX_DE_LITTERATURE_JANUSZ_KORCZAK_PICTOGRAMME_031.jpgAprès une année de lectures, débats, rencontres… les centaines d'enfants qui ont participé au 8e Prix Janusz Korczak de littérature jeunesse ont rendu leur verdict. 

Vous pouvez découvrir les gagnants en poursuivant la lecture ci-dessous. 

Et pour vous donner une idée des débats autour des livres en lice, vous trouverez au fil des livres, ceux qui ont été menés dans la classe de CM2 de Frédéric Nadaud à l'école publique Ramonet à Lacanau de Mios

Rendez-vous l'année prochaine pour des lectures autour du thème du handicap.

Vous êtes enseignant, vous voulez participer au Prix Janusz Korczak de littérature jeunesse ? Contactez-nous !
Pour en savoir plus sur le prix vous pouvez également consulter le site du prix. C'est ici !

ET LES GAGNANTS SONT… 

Sélection des plus grands (CM)
Michka.jpgQui a tué Michka ? {ROMAN}
De Irène Cohen Janca
Aux éditions du Rouergue, dans la collection ZigZag, paru en 2013.

« Nora vient d’emménager dans une grande maison avec sa famille, car l’appartement était trop petit depuis l’arrivée d’une petite sœur. La disparition de sa peluche Michka dans le déménagement l’inquiète beaucoup, c’était plus qu’une peluche, c’était son confident. Quelqu’un l’aurait-il découvert, et avec lui tout ce qu’elle lui confiait ? Car depuis, tout va mal, sa maman ne l’aime plus, Nora en est persuadée… Une belle histoire d’Irène Cohen-Janca, d’une très grande subtilité sur les relations entre mère et fille… »
Site éditeur

Qu'en ont pensé les élèves de l'école publique Ramonet à Lacanau de Mios ? Réponse ici.

Rappel des autres livres en lice : 
La maison, J. Patrick Lewis & Roberto Innoncenti, traduit par Jean-François Ménard, éd. Gallimard Jeunesse, 2010. {ALBUM} 
Qu'en ont pensé les élèves de l'école publique Ramonet à Lacanau de Mios ? Réponse ici.

Dans ma maison, Simon Martin, illustré par Jacques Bibonne, éd. Cheyne, 2013. {POÉSIE}
Qu'en ont pensé les élèves de l'école publique Ramonet à Lacanau de Mios ? Réponse ici.
Aggie change de vie
, Malika Ferdjoukh, éd. L'école des loisirs, coll. Neuf, 2011. {ROMAN}
Qu'en ont pensé les élèves de l'école publique Ramonet à Lacanau de Mios ? Réponse ici.


Sélection des moyens (CE)
L'arbre d'ici.jpgL'arbre d'ici {ROMAN}
De Chaïm Potok
 Aux éditions de L'école des loisirs, dans la collection Mouche, paru en 2000.
« Jason n'a aucune envie de déménager. Il est triste à l'idée de quitter sa maison, son école et ses amis Kevin, Bobby et Lisa. Et puis il y a quelqu'un qui risque de lui manquer encore plus que Kevin ou Lisa... c'est le magnolia du jardin. Parfois, le soir, Jason s'installe sur une de ses branches, il ferme les yeux et l'arbre lui parle. Il est triste, lui aussi, à l'idée ne plus revoir Jason. Mais quand on sait parler en silence, les yeux fermés, peut-être est-ce possible de ne jamais se quitter vraiment. » Site éditeur


Rappel des autres livres en lice :
Je cherche les clefs du paradis, Florence Hirsch, illustré par Philippe Dumas, éd. L'école des loisirs, coll. Mouche, 2002. {ROMAN}
Le garçon des rives / Le garçon d'écume, Thomas Scotto et Cathy Ytak, éd. du Rouergue, coll. Boomerang, 2016. {ROMAN}
La maison des autres enfants, Lucas Tortoloni & Claudia Palmarucci, traduit de l'italien par Muriel Morelli, éd. Cambourakis, 2016. {ALBUM}

Sélection des petits (GS/CP) {ALBUMS}
De l'autre côté….jpg

De l'autre côté du lac 
De Anne Brouillard
Aux éditions du Sorbier, paru en 2011.

« Un jour, Lucie remarque quelque chose qui brille de l'autre côté du lac. Avec Tante Nadège, les chats Alpha et Toka et un bon pique-nique, elle décide d'aller voir... » 4e de ouverture

Rappel des autres livres en lice :
Le petit bonhomme et le monde, Sylvie Neeman & Ingrid Godon, éd. La Joie de lire, 2016.
Lenny et Lucy, Philipp Stead & Erin E. Stead, éd. Kaléidoscope, 2015.


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27/06/2017 | Lien permanent

GROS CÂLIN

ecologiealbum
de Nicholas OLDLAND
Traduit de l’anglais par Alice Boucher, éd. Bayard jeunesse, septembre 2014 – 10,90€

Voici l’histoire d’un gros ours brun très affectueux qui ne cesse de faire de gros câlins à tous les êtres vivants qui croisent sa route. Lapin, élan, serpent, castor, putois… aucun animal n’échappe à sa tendresse débordante. Mais ce que préfère Ours, ce sont les arbres. Tous les arbres : grands, petits, pommiers, poiriers… Un jour, alors qu'il est occupé à câliner à la fois un arbre et un castor (quand on aime on ne compte pas), il voit un homme s’attaquer avec une hache à un de ses arbres chéri. Dominant son envie de n’en faire qu’une bouchée, il l’étreint ! Le bucheron terrorisé par cette démonstration d’affection inattendue, s’enfuit en abandonnant sa hache et l’ours console l’arbre meurtri de son plus beau câlin.

Si on oublie que cet ours débordant d’affection pourrait un peu faire penser à la tante Michu ou au tonton Truc qui se croient obligés de faire des bisous baveux à leurs adorables neveux et nièces, on peut se concentrer sur la métaphore écolo et pacifiste (et à condition d’oublier également qu’il aura fallu abattre quelques arbres en Malaisie pour que nous parvienne cet album). Gros câlin est alors un petit livre plein d’humour qui rappelle que l’amour peut être parfois plus efficace que la violence et que d’amour justement, et de respect, la planète en a bien besoin !

Ariane Tapinos (septembre 2014)

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05/10/2014 | Lien permanent

DE LA RUSSIE À L'URSS

russie, urssAnthologie de la poésie russe pour enfants {Poésie}
Traduction du russe et présentation de Henri ABRIL
Éd. Circé, coll. Circé poche, mai 2006, 185 pages - 10€
« Il y a sans doute peu de pays au monde où la poésie spécialement écrite pour les enfants soit aussi populaire qu’en Russie, au point de s’être constituée en genre tout à fait à part depuis le début des années vingt de notre siècle. Si elle a pu servir parfois de refuge à des poètes qui, tels Kharms, Sapguir ou Grigoriev, n’avaient pas la possibilité, sous le régime soviétique, de publier leurs œuvres « pour adultes », cette poésie reflétait cependant les réalités du pays et de l’époque, singulièrement articulées par le jeu obsédant du son et du sens, du rythme, du mètre, de la rime : « Ne crains pas les contes de fées. Crains plutôt le mensonge. Un conte ne peut pas tromper : En plein dans le vrai il nous plonge.»
Ce volume réunit dix des poètes les plus représentatifs (Sacha Tchiorny, Korneï Tchoukovski, Samuel Marchak, Daniil Kharms, Boris Zakhoder, Valentin Bérestov, Guenrikh Sapguir, Roman Sef, Younna Morits, Oleg Grigoriev), des poèmes que des millions d’enfants russes, aujourd’hui encore, connaissent par cœur. Comme pour eux, ces vers pourront constituer une initiation à la poésie russe en général et même, étant bilingues, à la langue russe qui demeure une des grandes voies d’accès à l’universalité. »
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russie, urssCamarades {Roman ado}
Shaïne CASSIM
Éd. L’école des loisirs, coll. Médium, février 2016, 288 pages - 16,50€
« Dans une forêt enneigée, par moins trente degrés, en Russie, un jeune homme réussit à s’enfuir d’un bagne et à échapper à la police du tsar. Au même moment, une jeune fille qu’on a battue perd connaissance dans une rue de Paris.
En Normandie, une autre jeune fille commet un acte irréparable et trahit la seule personne qui lui soit fidèle.
Dans un petit village du pays de Galles, un garçon perché au sommet d’un arbre refuse obstinément de descendre. Il comprend qu’il vient de prendre sa vie en main.
Ils s’appellent Evgueni, Gisèle, Eulalie, Eddie. Ils ont quinze ans, ils sont seuls au monde, ou presque. Chacun d’eux s’est accroché à un fil fragile que le destin leur tendait tout à coup.
Nous sommes en 1870, et, alors que grondent à la fois la guerre et la révolution, ils se rencontrent à Paris, où le pouvoir de Napoléon III met si facilement les gens en prison.
C’est là que leurs vies vont se mêler. Et que leurs espoirs vont renaître. »
Site éditeur

 

russie, urssCe qu’ils n’ont pas pu nous prendre {Roman ado}
Ruta SEPETYS
Traduit de l’anglais par Bee Formentelli
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Scripto, octobre 2011, 432 pages - 14,20€
« Lina est une jeune Lituanienne comme tant d'autres. Très douée pour le dessin, elle va intégrer une école d'art. Mais un nuit de juin 1941, des gardes soviétiques l'arrachent à son foyer. Elle est déportée en Sibérie avec sa mère et son petit frère, Jonas, au terme d'un terrible voyage. Dans ce désert gelé, il faut lutter pour survivre dans les conditions les plus cruelles qui soient. Mais Lina tient bon, portée par l'amour des siens et son audace d'adolescente. Dans le camp, Andrius, 17 ans, affiche la même combativité qu'elle.
Après plusieurs voyages en Lituanie où elle a interviewé des historiens, des psychologues et des rescapés du Goulag, Ruta Sepetys a écrit ce roman inoubliable, édité dans 42 pays.
Le récit de Lina vous coupera le souffle. Vous n'aurez qu'une envie : faire partager cette histoire aussi terrible qu'exemplaire, qui irradie d'amour et d'espérance. Déjà un classique dans de nombreux pays. »
Site éditeur

russie, urssCœur de loup {Roman jeune lecteur} 
Katherine RUNDELL
Illustré par Gerlev ONGBICO
Traduit de l’anglais par Emmanuelle Ghez
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Grand Format littérature, septembre 2016, 336 pages - 14,50€
« Féodora a grandi parmi les loups. Ils sont tout pour elle et, bientôt, elle deviendra maître-loup, comme sa mère. Mais ce destin extraordinaire est anéanti quand surgit l'armée du tsar, dévastant tout sur son passage. Alors que sa mère est faite prisonnière, l'intrépide Féo part avec sa meute à travers les forêts enneigées de Sibérie. Bravant l'ennemi, le froid, les tempêtes, elle est prête à tout pour la sauver...
Une héroïne fougueuse et à l'âme sauvage. Une envoûtante épopée russe où souffle le vent de la liberté. Par l'auteur du «Ciel nous appartient», prix Sorcières 2015. »
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russie, urssLa comtesse de Ségur, bonheurs et malheurs de Sophie Rostopchine {Album}
Françoise GRAR
Illustré par Emmanuel CERISIER
Éd. Gulf Stream, coll. L’Histoire en images, septembre 2010 -15,50€
Préface de Ghislain de Diesbach
« Une biographie historique permettant de mieux comprendre une œuvre littéraire inscrite dans une époque mouvementée.
Élevée par une mère impitoyable, la jeune Sophie Rostopchine, fille du gouverneur de Moscou, connaît une enfance mouvementée. En 1812, la Russie est menacée par la Grande Armée de Napoléon. Contrainte de s’exiler pour raisons politiques, cette famille proche du tsar s’installe à Paris. Sophie y découvre les joies des bals, celles du mariage avec Eugène de Ségur, puis celles de la maternité. L’exil, le voyage, la religion, l’enfance, l’éducation, l’argent, le déchirement entre deux cultures… Autant de thèmes qui façonneront l’œuvre littéraire unique de la comtesse de Ségur. »
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russie, urssL’Évasion de Kamo {Roman jeune lecteur} 
Daniel PENNAC
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Folio Junior n°801, mars 2007 (première édition, 1992), 112 pages - 5,70€
« Pourquoi la mère de Kamo l'a-t-elle soudain abandonné? Pourquoi Kamo, qui ne craint rien ni personne, a-t-il tout à coup peur d'une simple bicyclette? Et d'ailleurs, qui est vraiment Kamo? D'où vient ce nom étrange? Qui l'a porté avant lui? Toutes ces questions semblent n'avoir aucun rapport entre elles. Pourtant, si l'on ne peut y répondre, Kamo mourra… Un roman trépidant qui révèle que l'amitié et l'imagination donnent le pouvoir de sortir des situations les plus dramatiques. 
Kamo, c'est le meilleur des amis, le copain dont tu rêves, on voudrait l'avoir pour frère, il est imprévisible, délirant, génial ... irrésistible ! »
Site éditeur
Kamo était aussi le sur nom de son arrière grand-père, Semion Arkachovitch Ter Petrossian, de son vrai nom. Né en Russie en 1882 « C'était un révolutionnaire. Une espèce de Robin des bois au service de la Révolution. »

 

russie, urssL’insigne d’argent {Roman ado} 
Kornei TCHOUKOVSKI
Illustré par Philippe DUMAS
Traduit du russe par Odile Belkeddar
Éd. L’école des loisirs, coll. Médium, mai 2015, 240 pages - 17,50€
« On a beau faire, quelquefois, c’est comme si on avait le monde entier contre soi. Et au collège plus qu’ailleurs. Jugez un peu : Un cahier enfoui pour cacher de mauvaises notes ; le chien du proviseur, Eschyle, qui le déterre pour jouer ; des professeurs qui ont tout sauf le sens de l’humour et de la mesure, et qui tous me désignent comme coupable, aussitôt c’est la menace d’une exclusion définitive. Mais à Odessa, en 1895, être exclu du collège, cela veut dire être mis à l’écart de la société. C’est presque être condamné à mort. Alors, moi qui aime apprendre, moi qui veux apprendre, comment pourrais-je échapper à une telle sentence ? »
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russie, urssJ’aimerais juste être une fille comme les autres {Roman ado} 
Béatrice GUTHART & Vicky GRJEBINE
Éd. Oskar, coll. Société, novembre 2014, 155 pages - 12,95€
« 1975. Sonia, 14 ans, adore danser, mais la guerre froide s’est immiscée dans sa famille : sa mère américaine déteste la danse classique, sa tante russe veut à tout prix faire d’elle une grande ballerine, son frère est jaloux et son père s’imagine que tout va bien. Au milieu de tout ce charivari, Sonia a du mal à trouver sa place et faire ses propres choix. Réussira-t-elle à tracer sa voie et à dire non à ceux qui veulent penser pour elle ? »
4e de couverture

 

russie, urssNina Volkovitch {Roman ado} 
Carole TRÉBOR
Éd. Gulf Stream
Volume 1 : La lignée, septembre 2009, 228 pages - 14,90€
Volume 2 : Le souffle, janvier 2013, 212 pages - 14,90€
Volume 3 : Le combat, mai 2013, 254 pages - 14,90€
En 1948, Nina Volkovitch est envoyée à orphelinat de Karakievo qui accueille les enfants des « ennemis du peuple ». Son père a disparu alors qu’elle était enfant. Sa mère vient d’être arrêtée et envoyée en Sibérie pour avoir défendu les œuvres d’artistes jugés réactionnaires. Nina est quelqu’un de spécial…
LIRE NOTRE CRITIQUE (du volume 1) ICI

russie, urssQuand la comtesse de Ségur vit brûler Moscou {Roman jeune lecteur}
Lorris MURAIL
Éd. Scrineo, coll. Il était un jour, octobre 2015, 160 pages - 8,90€

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30/09/2017 | Lien permanent

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