Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Page d'accueil

20/03/2015

LA POUPÉE DE TING-TING

Ting-Ting.jpgalbum
de Ghislaine ROMAN & Régis LEJONC (illustrations)
Éd. Seuil Jeunesse, janvier 2015 – 15€

En rêve Ting-Ting voit son père fabriquer la poupée de bois qu’il lui a offert. Celle qui, parce qu’elle lui ressemblait avait-il dit, ne serait pas vendue au village. Au matin, Ting-Ting ne retrouve pas sa belle poupée et toute la journée elle s’inquiète de sa disparition, de plus en plus convaincue que sa mère l’a emportée avec toutes les autres qu’elle vend au marché. Sur les conseils de sa grand-mère, elle va confier ses craintes à un vieil arbre, un grand pin noueux…

Régis Lejonc a mis tout son talent au service de ce beau récit où il est question de transmission et de souvenir. 


Avec ses paysages d’une Chine pauvre et intemporelle, La poupée de Ting-Ting suggère avec délicatesse que c’est dans nos rêves que vivent ceux qui nous ont quitté. Tel le père de cette fillette dont l’image est représentée par un dessin au trait simple qui se pose, comme en surimpression, sur la vie de Ting-Ting. Et parfois, les souvenirs s’incarnent dans les objets comme ici dans cette petite poupée aux joues colorées, et forment un lien un peu magique entre le monde des vivants et le souvenir de ceux qui nous ont quitté.

Ariane Tapinos (mars 2015)

Les commentaires sont fermés.