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NOËL
documentaire
de Stéphanie LEDU & Rémi SAILLARD (illustrations)
Éd. Milan, coll. Mes p'tits docs, octobre 2009 - 7,40€
Noël est un documentaire pour tout-petits sur les traditions de Noël depuis le commencement des légendes. Ce livre, qui ravira petits et grands, nous apprend tout ce qu'il faut savoir sur Noël et les traditions qui entourent cette fête.
Que font les hommes la nuit la plus longue de l'année et depuis la nuit des temps ?
Des Menhirs qui se baignent à minuit à nos vitrines féeriques, Stéphanie Ledu et Rémi Saillard font revivre la magie de Noël dans ces quelques pages idéales pour se préparer à ces fêtes de fin d'années...
Ce documentaire plonge aussi les enfants dans l'ambiance des fêtes de fin d'année en leur montrant toutes les célébrations qui se déroulent à cette époque : marché de Noël, décoration du sapin, découverte du calendrier de l'avent, chansons et bien sûr les repas de familles et les différents menus qui les constituent selon les régions. Le lecteur découvre l'origine géographique de chacune de ces traditions mais aussi l'origine de sa création.
Si vous ne saviez pas que les américains décorent leurs sapins avec du Pop-Corn et des sucres d'orges, ou que c'est un allemand qui a inventé le calendrier de l'avent, alors ce livre est fait pour vous.
Marlène Demen (novembre 2015)
26/11/2015 | Lien permanent
GRANDE FILLE
album
de Chiaki OKADA (illustrations) & Etsuko ARAI
Traduit du japonais par Mutsumi Funato
Éd. Seuil jeunesse, janvier 2017 - 13,50€
Léna est très excitée : demain c’est la fête de l’école et elle joue dans une pièce de théâtre ! Mais au réveil…patatras, Hayato, son petit frère a de la fièvre et maman doit l’accompagner chez le médecin. Léna va devoir se débrouiller toute seule pour enfiler son costume et se coiffer comme une princesse. Elle va devoir être une « grande fille » mais saura t’elle retenir ses larmes si maman n’arrive pas à temps pour le spectacle ?
Comme dans ses précédents albums, Portrait d’ours, J’attends maman et Une nuit à la bibliothèque, Chiaki Okada saisit avec justesse les moues des petits et la tristesse qui les saisit parfois face aux grands chagrins que les adultes leur font vivre.
Pas facile de grandir et de partager sa maman !
Surtout qu’ici, il ne faut pas compter sur papa ! Il fait une brève apparition (il se fait servir le thé…) au début de l’album mais disparaît ensuite totalement et il n’est pas question de lui pour accompagner Léna à l’école, assister au spectacle ou conduire Hayato chez le médecin. Bref, si le modèle de « grande fille » de Léna est sa maman, il va lui falloir beaucoup d’abnégation ! A moins, on peut toujours rêver, qu’au Japon, comme chez nous, l’ère du partage des tâches domestiques et de l’éducation des enfants soit pour demain…
Ariane Tapinos (février 2017)
A lire sur notre blog, la critique de J'attends maman.
A lire, par la même illustratrice, le très beau C'est toi le printemps ? (texte de Ko Okada, Seuil jeunesse, 2014).
21/02/2017 | Lien permanent
LA GRANDE AVENTURE DU PETIT TOUT
album
d’Agnès DE LESTRADE & Tiziana ROMANIN (illustrations)
Éd. Sarbacane, novembre 2014 – 15,50€
Entre les bras de sa maman et de son papa, Madame et Monsieur Tout, petit Tout est bien à l’abri. Jusqu’au jour où Madame Tout et Monsieur Tout se séparent. Petit Tout se partage entre ses deux parents qui vivent dans deux maisons différentes et a parfois l’impression d’être « coupé en deux par le milieu ».
Puis, Madame Tout rencontre Monsieur Rien et fabrique avec lui « un petit Quelque Chose ». Triste, petit Tout l’appellera Rien du Tout jusqu’à ce qu’en grandissant il se découvre une tendresse insoupçonnée pour son petit frère, son petit Tout…
Album à thème : celui de la séparation des parents et de la recomposition familiale, cette Grande aventure du Petit Tout est avant tout un merveilleux livre plein d’amour. De celui qui naît et grandit entre un enfant et ses parents. De celui que la vie malmène parfois. De celui, enfin, qui s’installe petit à petit là où l’on ne s’y attend pas.
Les mots d’Agnès de Lestrade sont d’une infinie douceur et se posent avec délicatesse sur les images pleine de tendresse de Tiziana Romanin.
Textes et illustrations, aussi réussi l’un que l’autre, font de ce bel album un livre qui dépasse largement son thème central. Sans aucune mièvrerie, ses auteures racontent la vie qui va et l’amour qui trouve son chemin…
Ariane Tapinos (février 2014)
28/02/2015 | Lien permanent
UN CHEVAL DES CHEVAUX. UNE ESPÈCE DOMESTIQUE
documentaire
de Françoise LAURENT & Capucine MAZILLE (illustrations)
Éd. Du Ricochet, coll. Ohé la science !, août 2014 – 12,50€
Les équidés sont déjà bien décrits dans le documentaire jeunesse et chaque rentrée offre son lot de chevaux de papier.
Et pourtant, ce documentaire ne ressemble pas aux nombreux qui encombrent nos étagères ou à ceux qui se parent de rose et de paillettes (c’est bien connu, le cheval, pensent les éditeurs, c’est pour les filles !). Parce qu’il s’inscrit dans cette excellente collection de documentaires sur les sciences et la nature et qu’il est imagée avec toute la finesse, un peu désuète mais pleine de charme, des illustrations de Capucine Mazille, il est différent et réussit à la fois.
Pour le côté scientifique, il détaille les origines anciennes du cheval domestique, sa parenté avec les autres équidés, ses caractéristiques physiques et comportementales… Côté artistique : les robes sont délicatement colorées, le mouvement des pas, du trot, du galop, finement détaillé. Et les chevaux célèbres, réels ou imaginaires, fantastiques ou simples montures de personnages connus, sont invités. Le texte est très accessible bien que précis et, comme dans chaque opus de la collection, deux pages complètent les informations fournies au fil de l’album, pour les plus grands ou pour les adultes passeurs de livres.
Ariane Tapinos (septembre 2014)
08/10/2014 | Lien permanent
SYLVESTRE S'EN VA-T-EN GUERRE
album
de Stéphane HENRICH
Éd. Kaléidoscope, septembre 2014, 12,80€
Sylvestre, pigeon voyageur, part à la guerre la fleur au bec. Certes il doit laisser derrière lui sa douce colombe Célestine mais l’idée de reprendre du service aux côtés de Léon, le fleuriste tout juste mobilisé, lui plaît assez. L’aventure commence comme une promenade sur les routes de campagne et les hommes, comme les volatiles, forment une compagnie joyeuse. Mais le froid et la pluie arrivent et avec eux la boue qui envahit les tranchées. Les combats se rapprochent. Fini les joies du voyage et de la franche camaraderie, Léon est grièvement blessé. Grâce à Sylvestre, il est évacué et c’est avec une demi jambe en moins qu’il reprend son métier de fleuriste.
Stéphane Henrich a un style entre bd et caricature, qui sied particulièrement bien aux histoires situées dans le passé. Il a également un grand talent de raconteur d’histoires et cet album, le huitième, est très réussit. Avec une économie de mots et d
es images comme saisies sur le vif, il évoque une vie traversée par la guerre. Aux côtés deSylvestre, le pigeon voyageur, le jeune lecteur passe d’un naïf enthousiasme à la découverte horrifié d’une réalité brutale. Celle d’un conflit qui fit près de 10 millions de morts et marqua dans sa chair toute une génération.
Ariane Tapinos (novembre 2014)
Toutes nos critiques sur le même sujet : Première guerre mondiale
D'autres albums de Stéphane Henrich : Eden et Kao, Le procès.
11/11/2014 | Lien permanent
CAVALCADES
roman
de Florence THINARD
Éd. Thierry Magnier, mars 2014, 213 pages – 9,80€
Amédée et Suzanne font face à de graves difficultés financières. Ils sont âgés et leur domaine, la ferme du Clos Vert, est menacé par leurs créanciers depuis qu’elle subit la brutale concurrence du nouveau centre équestre. Suzanne a l’idée, avec la complicité d’un ancien habitué des écuries du Clos Vert devenu juge, d’accueillir des jeunes en délicatesse avec la justice. Cet été, Félix, le petit fils d’Amédée et Suzanne va devoir partager l’attention du vieux couple et son petit coin de paradis, avec quatre adolescents revêches et plus habitués à trainer leurs guêtres sur le bitume que dans une écurie.
Comme on s’en doute, les chevaux auront vite fait de réconcilier les adolescents avec leurs ainés et de leur faire découvrir la possibilité de relations d’affection et d’amitié. Cependant, ce n’est pas parce qu’on devine assez vite ce qu’il va en être que ce roman perd de sa saveur. Il le goût des étés où se mêlent labeur et langueur.
Florence Thinard a du talent à revendre pour nous entrainer dans cette cavalcade qui fait des chevaux les meilleurs passeurs entre l’homme et… l’homme. Il n’y a jamais assez de romans (de qualité) autour de l’équitation pour satisfaire une demande toujours soutenue, celui-ci a l’intérêt d’y mêler des préoccupations sociales et une vraie mixité (trois garçons, deux filles). Cette dernière qualité est d’autant plus remarquable qu’à lire les romans et les documentaires sur l’équitation et les chevaux, qui paraissent depuis plusieurs années, on pourrait s’imaginer que la fréquentation des équidés est déconseillée aux mâles de l’espèce humaine. A croire que La Garde républicaine, le Cadre noir de Saumur et tous les jockeys sont des femmes !
Ariane Tapinos (juillet 2014)
07/08/2014 | Lien permanent
REGARDE EN HAUT
album
de Jin-Ho JUNG
Adapté du coréen par Alain Serres, éd. Rue du monde, coll. Coup de cœur d’ailleurs, septembre 2015 – 16€
A la suite d’un accident de voiture – résumé en quelques lignes et images sur les deux premières pages de l’album – Suji ne peut plus marcher. Perchée sur le balcon de son appartement, elle regarde le monde qui s’étale au pied de son immeuble. D’en haut, les gens ressemblent à des fourmis dont elle ne verrait que la tête et les épaules. D’en haut, elle voit si les gens sont pressés ou si ils flânent, si les enfants jouent, si les chiens passent. Parfois, la rue se remplit de parapluies, coroles noires qui s’agitent entre les flaques. A force de regarder des gens qui ne la voient pas, Suji ne distingue plus qu’une grande masse qui se meut sous ses fenêtres.
« Eh ! Je suis là !!! Est-ce que quelqu’un peut… regarder en haut ?! ». Quelqu’un tourne son visage vers Suji et peu à peu, les passants s’arrêtent et se prêtent au jeu : ils s’allongent sur le sol et regardent Suji qui les regarde.
Parce que le handicap frappe d’invisibilité ceux qui en souffrent, qu’ils soient, comme Suji, condamnés à rester cloitré chez eux, ou simplement qu’ils cessent d’exister au yeux de ceux qui sont indemnes, cet album est une lumineuse métaphore. Suji sourit et reprend goût à la vie (des couleurs apparaissent dans l’image) et, quand le monde est capable de la voir, reprend sa place en son sein. Pour voir Suji, il faut prendre le temps de la regarder et accepter de faire un pas de côté. Peut-être, en effet, nous faudrait-il apprendre à regarder l’autre dans sa singularité, et savoir se déplacer pour rendre cette rencontre possible.
Ariane Tapinos (octobre 2015)
16/10/2015 | Lien permanent
D’ENTRE LES OGRES
album
de BAUM & DEDIEU (illustrations)
Éd. Seuil Jeunesse, janvier 2017 - 15€
Au milieu de la forêt, un couple d’ogre trouve « un panier qui pleure ». C’est un enfant, une petite fille qu’ils nommeront Blanche et qui deviendra la princesse de leur royaume, eux qui attendaient un enfant depuis deux cents ans.
Blanche grandit dans l’amour de ses parents et ce faisant, commence à poser des questions dérangeantes. Pourquoi ne mange t-elle pas la même chose qu’eux ? « Pourquoi ne les suit-elle pas, la nuit, quand ils chassent ? Quelle est cette odeur dans la cave ? »
Effondrés mais conscients de leur extrême différence, les ogres décident de rendre l’enfant à « ses semblables ».
L’ogre est fait prisonnier par une foule en colère et « on ne fait pas de procès à un mangeur de chair humaine. On le condamne et on le tue ». En refermant cet album effrayant et bouleversant à la fois, le lecteur ne saura pas ce qu’il advient de l’ogre aux mains des bien pensants.
Il saura en revanche, comme Blanche, que ces parents imparfaits, ces parents différents, sont bien les siens : des parents aimants. Et que nul amour ne se cache dans la foule de ceux qui pensent savoir ce qui est juste et qui mérite de monter sur l’échafaud.
Avec un texte bref et incisif et des images sombres où se glisse pourtant un peu de tendresse, les auteurs réussissent un bel album original qui donne à penser, comme devrait le faire tous les livres pour enfants.
Ariane Tapinos (janvier 2017)
23/01/2017 | Lien permanent
LETTRE D'INFORMATION #71
À la librairie COMPTINES
...EN FÉVRIER…
Du mercredi 10 au samedi 27 février
Exposition
Promenade dans les livres de Mélanie Rutten
Nous ne nous lassons pas des albums de Mélanie Rutten, au point qu'en décembre 2015, nous avons, avec l'Association des librairies spécialisées Jeunesse - Librairies Sorcières, désigné l'un de ses derniers livres, Les Sauvages, comme le meilleur album 2015 au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse ! Une nouvelle occasion d'exposer quelques unes de ses plus belles images …
VACANCES DE FÉVRIER
la librairie sera ouverte
les lundis 15 & 22 février
de 14h à 19h
Mardi 16 & 23 février - 16h
Mercredi 17 & 24 février – 16h
Lectures pour les enfants frileux - suivies d'un goûter
Venez savourer les albums de Mélanie Rutten qui sont aussi beaux à écouter qu'à regarder !
A partir de 4 ans – sur inscription à la librairie
Du lundi 22 au samedi 27 février, retrouvez Comptines au cinéma Jean-Eustache à Pessac, à l'occasion de la 12e édition du festival de cinéma jeune public LES TOILES FILANTES.
Chaque après-midi, la librairie Comptines vous propose une sélection de livres et de dvd pour accompagner le festival et prolonger les Voyages extraordinaires…
Saviez-vous que depuis un peu plus d'un an, nous vous proposons à la librairie une sélection de dvd à regarder en famille ? Choisis avec le même soin que les livres, nous pouvons également commander des centaines de références, n'hésitez pas à nous en parler !
...EN MARS…
Carte blanche aux éditions Talents hauts à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes : Une expo, une rencontre et un rencontre professionnelle.
Du mercredi 2 au mercredi 30 mars
Exposition // Talents hauts
La déclaration des droits des filles, La déclaration des droits des garçons
Planches originales de l'album d'Elisabeth Brami et d’Estelle Billon-Spagnol.
Les filles comme les garçons ont le droit d'être débraillées, ébouriffées écorchées, agitées, de choisir le métier qu'elles veulent, de ne pas être tous les jours des princesses, d'aimer qui elles préfèrent : garçon ou fille (ou les deux).
Les garçons comme les filles ont le droit de pleurer, de jouer à la poupée, de porter du rose, d'être bons en lecture, de ne pas être tous les jours des super-héros, d'aimer qui ils préfèrent : fille ou garçon (ou les deux).
De quoi patienter jusqu'en mai pour découvrir les deux nouveaux albums d"Elisabeth Brami et Estelle Billon-Spagnol : La déclaration des droits des mamans et La déclaration des droits des papas.
Une exposition pour interroger les stéréotypes et entamer la discussion avec les enfants…
Visite scolaires possibles.
Renseignements et inscriptions auprès de la librairie.
Club jeunes lecteurs #5
Pour les enfants de 8 à 12 ans
Renseignements et inscriptions auprès de la librairie.
Avec Anne Samuel, auteure de la série Les lueurs de traverse (éd. Les petites moustaches)
Mercredi 9 mars - 18h
Lecture - Rencontre avec Gilles Abier // Talents hauts
À l'occasion de la sortie de son roman Je sais que tu sais dans l'excellente collection Ego des éditions Talents hauts.
Comédien et écrivain, Gilles Abier sait trouver le ton juste pour dire les maux de l’adolescence. Ses romans évoquent souvent cette quête de soi propre aux années qui marquent la fin de l’enfance et l’entrée dans l’âge adulte. Il renoue ici - pour notre plus grand bonheur - avec le thriller.
« J’ai les mains moites. J’ai beau les frotter à plat sur mon jean, elles suent, elles suintent. Je ne suis pas quelqu’un qui transpire pourtant. Je peux danser une heure, courir vingt minutes, buller sous deux couettes, je reste au sec.
Ça énervait mon frère d’ailleurs. Mon côté poupée de porcelaine, comme il disait, jamais chiffonnée. Le teint frais. La tenue impeccable. Une vraie princesse, quoi !
Mais ça, c’était avant. C’était quand il était encore vivant. Aujourd’hui, j’ai le nez percé, le regard fatigué et le vide au ventre. »
Depuis l’assassinat de son frère par son meilleur ami Bastien il y a trois ans, Axelle n’est plus que l’ombre d’elle-même tant sa haine pour Bastien l’empêche de vivre. Petit à petit, elle va ouvrir les yeux sur une vérité qu’elle refusait de voir en face et admettre la part d’ombre de son frère bien-aimé. Lorsqu’enfin elle acceptera de rencontrer Bastien en prison, elle pourra recommencer à vivre.
Sans rien dévoiler des méandres de l’intrigue, Gilles Abier nous lira quelques pages de son dernier roman… De quoi nous donner envie de poursuivre cette lecture !
Pour les plus grands, à partir de 13 ans.
Sur inscription auprès de la librairie
Jeudi 10 mars - matin
Rencontre avec Laurence Faron // Talents hauts
Fondatrice et directrice des éditions Talents hauts !
Rencontre réservée aux professionnels.
Sur inscription.
Mercredi 16 Mars – 17h30 - Dans le cadre du Printemps des poètes // Avec L'ALIFS
Sieste poétique avec David Dumortier & Wahid Chakib
Installés confortablement, petits et grands apprécieront une sélection de poèmes proposée par le comédien Wahid Chakib et le poète David Dumortier.
Après une enfance en Charente et des études d'arabe, David Dumortier a vécu au Proche Orient. Il vit désormais à Paris. Il a publié de nombreux recueils de poèmes à destination des enfants, notamment aux éditions Cheyne dans la collection « Poèmes pour grandir » et Rue du monde.
Sa poésie engagée compose bien souvent des histoires et se nourrit des réalités du monde qui nous entoure.
Après quatre années d’études théâtrales à l’Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle au Maroc, Wahid Chakib po
31/01/2016 | Lien permanent
LA FRAISE
album
de Susumu SHINGU
{Pas de traducteur.trice crédité mais l’album vient du Japon}
Éd. Gallimard Jeunesse, mars 2018 - 14€
Douze ans après avoir publié deux albums de Susumu Shingu (que nous avions chroniqués), les éditions Gallimard Jeunesse nous font découvrir d’un coup, 3 albums de ce grand artiste japonais : Avec le soleil, Le voyage du vent (un sublime pop-up) et La fraise, son premier album, paru, au Japon, en 1975.
Ce dernier pourrait se résumer comme un album sur … le cycle de la fraise ! Des feuilles vertes au fruit mur, rouge avec ses « poinçons d’or » à l’extérieur et d’un blanc délicat à l’intérieur. Mais ce livre est bien plus que ça, bien sûr.
D’abord parce que comme l’écrit son auteur « La fraise est un paysage infini », ensuite parce que c’est le regard d’un artiste sur ce petit bout de nature que constitue ce fruit à la fois si beau et si goûteux.
Les images, d’une grande sobriété, sont infiniment délicates, éclairées par des couleurs d’autant plus tranchées qu’elles sont contourées de noir.
Il se dégage de cette lecture, comme de celle de tous les albums de Susumu Shingu, une grande sensualité, qui fait de sa lecture une véritable expérience artistique.
Ariane Tapinos (mars 2018)
A lire sur notre blog, la critique de L’Araignée et Les Petits Oiseaux.
21/03/2018 | Lien permanent