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Rechercher : Le Grand livre pour sauver la plan%C3%A8te

LE MANTEAU DE MON GRAND-PÈRE

Le manteau de mon GP.jpgalbum
de 
Jim AYLESWORTH & Barbara McCLINTOCK (illustrations)
Traduit de l’américain par Catherine Bonhomme
Éd. Circonflexe, coll. Albums, août 2016 - 13,50€

Inspiré d’une chanson du folklore yiddish « J’avais un petit manteau », ce bel album, pourtant paru en 2014 aux Etats-Unis, se présente sous une forme un peu désuète mais pleine de charme qui n’est pas sans faire penser aux albums d’Uri Shulevitz. Il retrace l’histoire d’un homme ou plutôt du bout de tissus qui lui appartient et à partir duquel il confectionnera le manteau de son mariage, puis une veste, un gilet, une cravate et jusqu’au jouet de tissus de son petit fils qui finira en nid pour une famille de souris. Ce faisant, le temps aura passé, les générations se seront succédées et cet homme, arrivé en Amérique tout jeune et « avec trois fois rien dans ses bagages » d’immigrant sera devenu américain.

C’est là que réside l’originalité de cette nouvelle interprétation de cette chanson : alors que les versions précédentes (Le Schmat doudou, de Joëlle Jolivet, éditions Syros, 2009 et Joseph avait un petit manteau de Simms Taback, éditions Le Genévrier, 2011) insistaient sur le fait de grandir et les séparations qui en découlent, l’album de Jim Ayleswoth et Barbara McClintock met en avant le destin d’un immigré qui construit sa vie dans un nouveau pays à force de labeur. Un pays qui deviendra le sien et celui de sa famille. Dans chacune des versions cependant, il est question de transmission, puisque à la fin, du morceau de tissu, il ne reste rien « sauf cette histoire » !

Et ici… la recette des « Cookies de mon grand-père ».

Ariane Tapinos (octobre 2016)

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17/11/2016 | Lien permanent

Orphée Dilo et autres contes des Balkans | Livre-CD contes en musique

orphée dilo.gifRacontés par Muriel BLOCH | Illustrés par Gérard DUBOIS
Musique d’Eric SLABIAK
Éd. naïve | second semestre 2006 | 22 €

Sur les traces d’Orphée Dilo, le musicien fou des Carpates, ce très beau livre-disque nous entraîne sur les routes sinueuses des Balkans, cette «Macédoine» composée d’«un peu d’Orient, Juifs, orthodoxes,musulmans»… Terre de musique, de mélancolie et de joie, cette région du monde qui n’est ni tout à fait Europe, ni tout à fait Orient, fascine par son aptitude au bonheur mêlée à son sens du tragique. Les récits de fêtes alternent avec les histoires douloureuses. Comme dans les banquets tsiganes, la musique accompagne rires et larmes, dans ce voyage au cœur des légendes des «pays enveloppés de brouillard».
Les contes, racontés avec passion par Muriel Bloch, alternent avec les magnifiques musiques composées par Eric Slabiak, du groupe Les Yeux Noirs, et au milieu desquelles vient se nicher une chanson de Mélina Mercouri, sur une musique de Joe Dassin.
Les illustrations de Gérard Dubois sont autant de peintures dont la patine fait penser à des fresques un peu usées par le temps et les sentiments. Comble du raffinement, la maquette fait la part belle aux motifs inspirés des carreaux de ciment ou des étoffes d’Orient et concourt à faire de cet album un objet magnifique.

par Ariane Tapinos (jeudi 14 décembre 2006)

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05/12/2008 | Lien permanent

MA GRAND-MÈRE M'A MORDU

grands-parents,école,divorceRoman
de AUDREN
Éd. L'École des Loisirs, coll. Neuf
Janvier 2013 - 6,50 €

« Le mois dernier, ma grand-mère m'a mordu. Ce n'est pas un mensonge. On pouvait voir la trace de ses dents sur mon poignet. Pourtant personne ne m'a cru. »

Marcus, victime d'une grand-mère mordeuse, décide de rejoindre les rangs des VMV (Victimes des Mémés Violentes) fondé par Fleur, sa voisine de pallier et camarade de classe. Comme la devise de ce club très sélect s'avère être « œil pour œil, dent pour dent », c'est très naturellement chez la psychologue que finit notre héros incompris : personne chez les adultes ne le croit. Ni son père, qui n'est pas mécontent de la mésaventure car il trouve la psychologue fort séduisante, ni sa mère qui est partie habiter Strasbourg avec son nouveau mari, ni la maîtresse qui soupçonne plutôt un autre élève... Il faut dire que la grand-mère est rusée et joue trés bien la comédie. Personne ne pourrait croire qu'elle devient enragée à l'heure des chiffres et des lettres. Marcus aura bien du mal à faire comprendre aux adultes qu'il est un innocent persécuté par le troisième âge.
De la violence et de l'injustice à la négociation, Audren peint les relations intergénérationelles au vitriol dans ce petit roman fort réjouissant qui traite – avec beaucoup d'humour – du respect : celui dû aux personnes âgées (quand elles le méritent !) et celui dû aux enfants que l'on n'écoute pas toujours assez.

Nathalie Ventax 

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09/05/2013 | Lien permanent

L’Elfe du Grand Nord | roman de Lucy Daniel RABY

Elfe Grand Nord.gifroman ado / fantastique / Noël
Traduit de l’anglais par Luc Rigoureau
Éd. Albin Michel | coll. Wiz | nov. 2006
323 pages - 13,50 €

Il est de tradition au pays des elfes, lorsque revient le solstice d’hiver, d’organiser une course en traîneau. Cette année, pour la premiere fois, c’est une femme qui remporte la coupe du solstice: il s’agit d’Ella Grishkine, heureuse mère du petit Nikolaï qui, du haut de ses quelques mois, a lui aussi participé à la course. Malheureusement, c’est aussi cette nuit que la sorcière Magda a choisi pour son grand retour…

Seul survivant de l’attaque que Magda lance contre les Elfes, Nikolaï est confié à un couple d’humains qui vit dans le village voisin. Ignorant tout de ses semblables, le jeune garçon a du mal à se faire accepter des autres garçons du village (principalement en raison de ses longues oreilles mobiles…) et il lui faudra utiliser son don pour la fabrication de jouets en bois et toute sa ruse pour s’intégrer à la communauté. Aussi, le jour où il rencontre dans la forêt un troupeau de rennes volants, Nikolaï commence à s’interroger sur ses origines, d’autant plus que la sorcière est à sa recherche. C’est en tâchant de préserver l’âme de l’enfance que Nikolaï accomplira son destin et deviendra l’un des personnages les plus célèbres au monde…

Un récit fantastique plein d’humour mais aussi un conte de Noël qui répondra à la plupart des questions sur les mystères liés à un certain gros bonhomme en rouge…

Nathalie Ventax

(première publication de l'article: 13 décembre 2006)

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02/12/2009 | Lien permanent

Comptines de miel et de pistache | livre-CD collectage de Nathalie SOUSSANA, réalisation musicale Jean-Christophe HOARAU

Comptines miel pistache.jpg29 comptines arméniennes, grecques, kurdes et turques
Éd. Didier Jeunesse, coll. Comptines du monde |
sept. 2009 - 23,50€

Dixième volume de cette extraordinaire collection qui donne à entendre – et à comprendre – des musiques, berceuses, comptines et chants populaires du monde, ces Comptines de miel et de pistache sont une savoureuse réussite. Nathalie Soussana a recueilli (on dit «collecté») 29 chansons des traditions d’Asie Mineure et de Grèce. Selon le principes maintenant connu de la collection, chacune des berceuses ou comptines est chantée dans sa langue d’origine – arménien, grec, kurde ou turc – par des adultes ou des enfants. Leur texte est proposé dans sa langue (et son alphabet) mais aussi dans une traduction française et une transposition phonétique. Enfin, chaque chanson fait l’objet d’un passionnant commentaire à la fin de l’ouvrage. Commentaire qui, comme l’introduction de Nathalie Soussana, replace ces musiques dans leurs contextes historique et culturel et fait, parfois, le lien avec nos comptines et chansons pour enfants.

Si ces Comptines de miel et de pistache sont si belles c’est, bien sur, parce que cette musique orientale aux accents balkaniques est un délicieux plaisir pour l’auditeur, enfant ou adulte, mais aussi parce que le fait même d’avoir rassemblé ici ces quatre langues et cultures est une audacieuse réussite. Ceux qui connaissent cette région du monde savent que l’histoire des Arméniens, Kurdes, Grecs et Turcs a longtemps été liée, pour le meilleur et pour le pire, au sein de l’immense Empire Ottoman. De cette proximité sont nées des pratiques culturelles proches: musique, cuisine… et ce n’est pas un hasard si le titre même de ce livre met l’eau à la bouche.

Et puis, il faut dire un mot des illustrations de Delphine Jacquot. On avait déjà remarqué son travail dans ses précédents albums (Le Cavalier bleu, éd. Thierry Magnier 2007, La Ceinture de feu, éd. Gautier-Languereau 2007, Pompom ou celui qui voulait sécher la mer avec une éponge, éd. Mango 2008, Les Tortues de Bolilanga, éd. Thierry Magnier 2009…) et son goût pour les imprimés, les rouges profonds, les camaïeux de bleus… Son talent trouve ici matière à s’exprimer mieux encore et ses illustrations donnent corps à ce mélange de cultures. Delphine Jacquot saisit ce qui rassemble les peuples d’Asie Mineure, au travers des costumes, des visages de femmes au regard profond, des paysages où se distinguent minarets et coupoles d’églises. Son dessin est d’un raffinement extrême. Il s’en dégage ce goût qui mêle la douceur du miel au piquant de la cannelle et qui fait la saveur des cuisines du Levant.

Ariane Tapinos (décembre 2009)

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10/12/2009 | Lien permanent

La Grande Épopée des petits pois | documentaire d'Andy CULLEN & Simon RICKERTY

grande épopée PPois.gifTexte français d'Emmanuelle Pingault
Éd. P'tit Glénat, coll. Vitamine | janvier 2010 - 10€


À vrai dire on hésite un peu avant d'écrire «documentaire» pour parler de cet album qui raconte la vie aventureuse du petit pois et de ses nombreux frères, depuis leur conception (enfin: leur plantation par l'agriculteur) jusqu'à leur arrivée dans l'assiette de nos chères têtes blondes (ou rousses, ou brunes ou…) Des têtes rondes qui toutes s'exclament: «Pouah! Nous on en veut pas de vos petits pois!», avant de se raviser devant la supplique de deux mini boules vertes implorant «Goutez-nous, Majestés!»

Donc l'idée serait de raconter la vie des petits pois pour nous les faire aimer… On a envie de dire: est-ce bien sérieux? Quand on voit le fermier à quatre pattes dans son champ pour planter une à une ses pépites vertes on se demande vraiment si l'on n'a pas affaire à un vrai-faux documentaire dont l'humour british (c'est une adaptation de l'anglais) nous échappe un peu. Et puis l'on poursuit la lecture par une leçon d'industrie agro-alimentaire carrément anti-écolo: les petits pois font le tour de la Terre dans leurs avions pour atterrir en boîtes ou surgelés au supermarché. Le lecteur alors compatit aux mines déconfites des bambins devant leurs assiettes de pois «tout beaux, tout chauds». Et il - le lecteur - est maintenant persuadé d'être face à un album didactique dont l'objectif caché serait de nous encourager à manger des légumes frais! Un peu tortueux quand même…

Corinne Chiaradia (février 2010)

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13/03/2010 | Lien permanent

LE DISCOURS DE LA PANTHERE

20201104_175840.jpgBande dessinée
de Jérémie MOREAU
Éd. 2024, octobre 2020- 26,90 €

Après la Saga de Grimr (fauve d'or d'Angoulême 2018) et Penss, Jérémie Moreau continue d'explorer et de (nous) questionner sur le monde et ses origines avec une bande dessinée pleine de couleurs et d'introspection :
rencontrez un buffle qui tente de déplacer son île pour la sauver, une taupe apprenant à une autruche à se voir différemment, un éléphanteau qui essaie de retracer l'Histoire avec son grand-père, un bernard l'hermite qui ne jure que par l'apparence, ou encore un étourneau qui perd son groupe migratoire...

Autant d'histoires qui, non sans rappeler les fables de la Fontaine et le Livre de la jungle, proposent de réfléchir sur le sens (de la vie, du monde, du vivant, de l'avant, de l'après) tout en nous faisant voyager dans des contrées luxuriantes où les animaux, doués de parole, d'un sens de l'humour et de l'observation, nous offrent une belle leçon d'humilité et... d'humanité !

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10/11/2020 | Lien permanent

LE TEMPS DES MITAINES

Tempsdesmitaines.jpgbande-dessinée
de Loïc CLÉMENT (textes)& Anne MONTEL (images)
Éd. Didier jeunesse, coll. BD, janvier 2014 – 14,90€

C’est dans le charmant village des Mitaines qu’Arthur et sa maman s’installent en cours d’année, suite à la disparition de leur père et mari. Le petit ours est inquiet de ne pas savoir encore quel est son pouvoir dans ce monde où le passage à l’adolescence est marqué par l’apparition d’un pouvoir particulier.

La rentrée est mouvementée pour Arthur car son premier jour coïncide  avec la disparition d’un élève de l’école et malgré l’état de siège décrété par le directeur de l’école, le vieil hibou M. Granny, les disparitions se succèdent laissant la municipalité désespérée.

Arthur va toutefois se lier d’amitié avec la renarde Kitsu, Pelagie la souris, Gonzague l’escargote et Willo la luciole, et enquêter sur ces mystérieuses disparitions. Tous leurs pouvoirs et leurs personnalités suffiront-ils à retrouver leurs camarades et à arrêter le Kidnapouille ?

Le « club » formé par Arthur et ses amis est particulièrement efficace dans son enquête grâce à la combinaison des pouvoirs de chacun. C’est leur complémentarité qui fait leur force, même si certains pouvoirs semblent futiles voire totalement inutiles (mais amusants). L’acquisition de son pouvoir par Arthur pour sauver ses amis et neutraliser le Kidnapouille, lui donne confiance en lui. Connaître enfin son pouvoir le fait grandir et lui permet  de savoir qui il est et qui il veut devenir.

 Le Temps des Mitaines – troisième collaboration d’Anne Montel et Loïc Clément - est une bande-dessinée originale, pour les enfants à partir de 8 ans, qui mêle poésie et enquête. Les auteurs ont créé une galerie de personnages attachants qui nous conduisent au cœur d’un univers coloré et tendre. Une histoire pour les petits écrite et dessinée avec autant d’attention qu’un livre pour les grands.

Marlène Demen (janvier 2015)

Le temps des mitaines est sélectionné, dans la catégorie jeunesse, pour le prochain Festival international de la bande-dessinée d’Angoulême

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05/01/2015 | Lien permanent

La Fin du monde | roman de Fabrice COLIN

9782740424346.jpgÉd. Mango, coll. Autres Mondes | janv. 2009 | 190 pp. – 9 €

Dans un futur proche, quatre jeunes des quatre centres «politiques» du monde (Europe, États-Unis, Chine et Moyen Orient), tentent de survivre à un embrasement nucléaire. En à peine deux cents pages et sept courts chapitres, on assiste, épouvanté, à la destruction de la plupart des grandes métropoles du monde : Los Angeles, San Francisco, Seatle, Pékin, Paris, Le Caire… Pour espérer sauver sa peau, il faut fuir toujours plus au Nord, pour échapper aux radiations toxiques qui se répandent comme une nuit sans fin sur le monde.

L’horreur se mêle à l’absurde. La violence s’épanouit entre les Nations, mais aussi en leur sein, là où des hommes sont depuis trop longtemps, laissés pour compte par leur propre société. La rage gronde et les plus pauvres s’engouffrent dans la brèche laissée par l’anéantissement des États et des moyens de communication. Chacun des personnages entreprend une course effrénée contre la mort, pour rejoindre une base américaine secrète au Groenland, où ils pourront s’abriter quand il ne restera plus rien.
Impossible de dévoiler ce qu’il adviendra de cette quête, mais au terme de ce premier volume, on ignore si deux d’entre eux sont encore vivants. Et le destin des deux autres est tout aussi mystérieux.

Fabrice Colin est un raconteur d’histoires hors pair, il prend son lecteur par la main et l’entraîne dans un tourbillon d’événements qui le tient en haleine et le plonge en même temps dans un bain de questionnements. Construit comme un film catastrophe, avec brève présentation parallèle des personnages avant le cataclysme qui les réunira (on l’imagine), son récit est, une fois de plus, nourri de références cinématographiques et romanesques.

Et s’il se défend, dans sa postface, de faire des livres «sur» tel ou tel sujet – et ici «sur» la guerre nucléaire – c’est bien pour nous faire réfléchir à ses dangers, qu’il a écrit ce terrifiant roman. Mais il est vrai qu’il n’abandonne pas ses personnages et son histoire à l’arrière-plan politique. Et c’est pour ça qu’on le lit avec autant de plaisir. Et qu’on réfléchit sans y prendre garde. N’empêche, sa «fin du monde» a quelque chose de prophétique qui provoque la peur, quand bien même il aurait voulu nous épargner, comme il l’écrit dans sa postface, qu’il conclut par les phrases suivantes : « Conçue comme l’outil de dissuasion ultime, l’arme nucléaire est le produit vicieux de l’intelligence humaine. Son efficacité repose sur un paradoxe redoutable : elle ne produit son effet que si on ne s’en sert pas. Dans le cas contraire, ce n’est pas la terre qui disparaît ; ce sont les hommes. Combien de temps avant qu’une erreur irréparable soit commise ? Combien de temps avant que ce livre ne soit plus de la science-fiction ? »

Ariane Tapinos (février 2009)

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15/03/2009 | Lien permanent

ZOOM sur… Timothée de Fombelle (bio-bibliographie)

Timothée.jpg

Samedi 26 novembre - 11h - Rencontre avec Timothée de Fombelle, auteur, notamment, de Tobie Lolness et de Vango

En 2010, déjà, Timothée de Fombelle nous avit fait l'amitié de venir à Comptines rencontrer ses lecteurs, à l'occasion de la création de sa pièce Les Enfants sauvages par la compagnie La Petite Fabrique (en partenariat avec Le Carré Les Colonnes).

Vous trouverez ici une bio-bibliographie (déjà publiée en 2010 et mise à jour) de l'auteur et là un entretien sur Les enfants sauvages (publié une première fois en 2010).

Professeur de lettres, Timothée de Fombelle est avant tout un homme de théâtre pour lequel il a écrit et mis en scène plusieurs textes, malheureusement non publiés à ce jour (Le Phare, Rose Cats, Vango, La Baignoire et les deux chaises, Saint Pierre sous terre…). En 2003 il publie, aux éditions Actes Sud, un premier livre, Je danse toujours, qui s’adresse aux adultes et sera lu au Festival d’Avignon et au Théâtre du Rond-Point, à Paris.
En 2006 paraît Tobie Lolness, son premier livre pour les jeunes lecteurs qui met en scène un jeune garçon haut d’un millimètre et demi qui se bat pour préserver l’arbre dans lequel il vit. Cette fable écologiste pleine d’aventures et de poésie rencontre un vif succès et remporte de nombreux prix.
Avec Les Enfants sauvages, Timothée de Fombelle réunit pour la première fois les deux aspects de son travail en écrivant du théâtre pour les enfants. Cette aventure est née à l’initiative de Betty Heurtebise, comédienne et metteur en scène, et de sa compagnie de théâtre La petite fabrique.

BIBLIOGRAPHIE

auteursVango 2. Un prince sans royaume
couverture illustrée par Blexbolex
Éd. Gallimard jeunesse, octobre 2011, 392 pp. - 17€
Fin des années trente, on retrouve Vango aux prises avec ses mystérieux poursuivants. Des bords de la mer noire aux sommets des gratte-ciels de New-York, la chasse se poursuit.
Où l'on retrouve la belle Ethel, le sage Zefiro et où l'on saura enfin qui est Vango… 
Un roman haletant, qui mêle aventures, mystères, amour… et croise sans cesse l'Histoire en train de se faire. 
 

auteursVango 1. Entre ciel et terre
couverture illustrée par Blexbolex
Éd. Gallimard jeunesse, mars 2010, 380 pp. - 17€
Paris, 1934, Vango a 19 ans et s'apprête à être ordonné prêtre. Accusé d'un crime, il est poursuivi par la police. Elevé dans un couvent secret sous de mystérieuses menaces, il ignore qui il est vraiment…
Première partie d'un dyptique qui s'adresse à des lecteurs un peu plus grands que les aventures de Tobie Lolness.

Celeste.jpgCéleste ma planète
Éd. Gallimard jeunesse, février 2009, 96 pp. - 4€

À peine arrivée, Céleste a disparu… Le narrateur, un garçon de quatorze ans qui vit seul au cœur du monde déshumanisé de !ndustry, l’entreprise pour laquelle travaille sa mère, se met à sa recherche. Il retrouve Céleste, tout en haut de la tour parking, au milieu des effluves des gaz d’échappement. Cachée par ses parents, elle est malade. Son visage et son corps sont couverts de taches. Et ces taches, il les reconnaît, lui qui passe le plus clair de ses heures de solitude à dessiner des cartes du monde: elles représentent les endroits de la terre qui sont en danger. Amazonie, Antarctique, océans asséchés… Céleste porte sur elle les stigmates de la terre maltraitée par les hommes qui l’habitent et l’exploitent. Alors Céleste disparaît de nouveau. C’est que les dirigeants d’!ndustry n’ont pas intérêt à ce que soient connus les ravages que leur compagnie fait subir à l’environnement. Mais par amour, et aussi par lucidité, le jeune garçon entreprend de sauver Céleste et dévoiler aux hommes la menace de la fin de leurs univers.
Dans cette courte fable philosophique et écologiste, on retrouve le talent de raconteur d’histoires de Timothée de Fombelle, découvert dans le merveilleux Tobie Lolness et ses préoccupations pour l’environnement. Contée ici à la manière d’un récit d’anticipation, l’histoire de Céleste qui est l’histoire de la terre, laisse, comme dans les aventures de Tobie, une large place à la poésie. Entre rêve et cauchemar, Timotée de Fombelle nous invite à réfléchir au mal que nous faisons à la nature qui nous entoure, aux risques que nous prenons pour l’avenir, mais ce faisant, il nous entraîne dans une lecture délicate et lumineuse. Une lecture respectueuse des enfants auxquels elle se destine, ces «jeunes lecteurs» un peu délaissés par l’édition jeunesse ces derniers temps… (A.T. mars 09)

Tobie 1volume.jpgTobie Lolness
(édition en un volume)
llustrations François PLACE
Éd. Gallimard jeunesse, octobre 2008, 660 pp. - 22€ (manquant)

Pour retrouver les aventures de Tobie en un seul gros volume et sur un beau papier bis recyclé.

Figaro.jpgLes Noces de Figaro
Illustrations Olivier BALEZ
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Grand répertoire, juin 2008 - 21€ (livre-CD)

«Piquante, farfelue, émouvante, comique ou mélancolique, l'histoire des Noces de Figaro se devait d'être restituée dans son effervescence par la plus talentueuse des plumes. Timothée de Fombelle raconte avec une belle vivacité le jeu de cache-cache amoureux des personnages, dans lequel la musique de Mozart révèle merveilleusement les émotions et l'expression des sentiments. La narration vivante de Laurent Stocker, l'élégance et l'énergie des illustrations d'Olivier Balez contribuent à la beauté de ce grand classique. Et aussi des documents pour apprendre, des partitions pour chanter et des jeux pour s'amuser…»

Barouf San Balajo.jpgLes Aventures d’Anatole Peterson et Lola Barouf à San Balajo
Illustrations Thomas BAAS, musiques Thibaulte RENARD & Guillaume SIRON
Éd. Flammarion, oct. 2007 - 23€ (album-CD)

«Que se passe-t-il à San Balajo? Où sont passés trompettes, carillons et fanfares? Qui veut détruire la musique à jamais? Il faudra bien qu'Anatole Peterson et son irrésistible Lola se lancent dans l'aventure pour tenter de sauver le monde… Un grand album sonore au tempo endiablé où se mêlent musique, tendresse et rebondissements. En avant, maestro!»

Tobie 2.jpgTobie Lolness
T2. Les yeux d’Elisha

Illustrations François PLACE
Éd. Gallimard jeunesse, avril 2007, 342 pp. - 16€

«Le monde de Tobie est menacé! Le grand chêne est blessé à mort par un cratère qui ronge son cœur. Les mousses et les lichens ont envahi ses branches. Léo Blue règne en tyran sur les Cimes et retient Elisha prisonnière. Les habitants se terrent. Les Pelés sont chassés sans pitié. Pourtant, dans la clandestinité, Tobie se bat, et il n'est pas le seul. Au plus dur de l'hiver, la résistance prend corps. Tobie parviendra-t-il à délivrer les siens et à sauver son monde fragile? Retrouvera-t-il Elisha?»

Sport.GIFVa y avoir du sport !
Collectif
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Scripto, juin 2006, 256 pp. - 9,50€

Trente écrivains, dont trois sportifs,
trente nouvelles autour du sport.


Tobie 1.jpgTobie Lolness
T1. La vie suspendue

Illustrations François PLACE
Éd. Gallimard jeunesse, avril 2006, 312 pp. - 16€ / Prix Sorcières 2007 (Roman 9 - 12 ans)
Édition de poche à paraître en février 2010, collection Folio Junior - 7,30€

«Tobie est pourchassé. Il fuit de branche en branche, il se cache. Il trouve momentanément refuge au creux d’une écorce. Il a treize ans et mesure un millimètre et demi. Il vit avec son peuple dans l’arbre. Jusqu’à l’âge de 7 ans, il a mené une vie agréable près de ses parents, jusqu’au jour où son père a refusé de dévoiler le secret d’une de ses inventions révolutionnaires jugeant qu’elle mettait en péril la vie de l’arbre. Ils sont contraints à l’exil dans les basses branches. Mais certains ont soif de pouvoir et de richesses. La vie de Tobie et de ses parents est menacée. Une aventure pleine de rebondissements, une intrigue menée avec grand talent.
Timothée de Fombelle a créé ce peuple minuscule qui rencontre des problèmes similaires aux nôtres. Le récit est illustré avec bonheur par des dessins de François Place. Les personnages sont croqués avec humour. Un savoureux moment de lecture.» Citrouille - Le Blog des librairies sorcières


Je danse.jpgJe danse toujours
Éd. Actes Sud, coll. Un endroit où aller, mars 2003, 38 pp. - 8€
(Littérature adulte)
«J'ai cousu des messages dans les ourlets d'une robe d'été, et je marchais dans les rues de Paris. Forteresse légère, la chaleur. Les voitures allemandes qui ralentissent, et les regards, les rires, mademoiselle, et les vivants cachés dans le revers de ma robe.
Mais je sais bien qu'il ne faut rien écrire.
» (extrait)

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23/11/2011 | Lien permanent

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