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Rechercher : Comme un poisson dans l'eau

PAPA POUBELLE

nourriture,paresse,chatalbum
de Peter BENTLY & Russell AYTO
Traduit de l'anglais par Benjamin KUNTZER, éd. Circonflexe, février 2015- 13 €

Ce papa là engloutit tout ! Il ne supporte pas les restes dans les assiettes de ses enfants donc -hop : il s'en charge lui-même! Spaghettis collants, morceaux spongieux et même mâchouillés, fins de sandwichs et frites froides et ramollies, rien ne résiste à ce papa anti-gaspillage !

Dans cette maison, il y a aussi un chat-nommé Léonard, un peu mou, un peu trouillard à qui le vétérinaire a prescrit de la poudre « Réveillez-moi Chat ! » pour lui donner un peu de peps … A diluer dans de l'eau, mais attention pas plus d'une goutte par jour ! Alors évidemment quand papa poubelle rencontre une casserole pleine de potion pour chat en train de mijoter, que peut-il bien arriver ?  

Après avoir finit la casserole jusqu'à la dernière goutte, papa poubelle se sent soudain tout chose, et voilà qu'il se transforme …en chat tigré survolté !

Un album hilarant qui démontrera aux enfants qu'il est indispensable de ne RIEN laisser dans son assiette sous peine de conséquences extrêmement loufoques !   

Nathalie Ventax (mars 2015)

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16/03/2015 | Lien permanent

LES JOURNALISTES NOUS CACHENT-ILS DES CHOSES ?

Les journalistes….jpgDavid GROISON & Pierangélique SCHOULER
Illustré par Ronan BADEL
Éd. Actes Sud junior, octobre 2017 - 16,50€

Derrière ce titre un brin provocateur, 30 questions relatives au fonctionnement des medias sont abordées par les auteurs. Comment les journalistes trouvent-ils leurs infos, payent-ils pour obtenir des interviews, ont-ils un avis sur tout, sont-ils indépendants… Et pour finir : quelques conseils pour s’informer intelligemment.

A l’heure du triomphe de la circulation des informations sur les réseaux sociaux, des débats sur la responsabilité des media et surtout de l’invention délirante des « faits alternatifs », ce documentaire, limpide et malin, est une lecture indispensable pour comprendre et s’informer mais également pour débattre.

Et voici un premier sujet que nous vous proposons, dans la lignée de la question « Pourquoi voit-on toujours les mêmes experts à la télé » : Pourquoi aucune femme n’est représentée dans ce livre ?

Aucune… pas tout à fait, il y a celles qui sur la plage et seins nus regardent une femme en burkini se baigner sous les flashs des photographes et celle qui s’étale, dans une position lascive, sur les pages d’un magazine. De journaliste femme… point !

Alors, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain, lisons avec attention et lucidité ce documentaire aveugle à près de la moitié de la profession (source CCIJP) et faisons de cette lecture un exercice pour aiguiser l’esprit critique des enfants et leur apprendre à lire le texte mais aussi l’image.

Ariane Tapinos (novembre 2017)

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13/11/2017 | Lien permanent

MUSÉE DES MUSEAUX AMUSANTS

art,animaux,jeudocumentaire
de Fanny PAGEAUD
Éd, L'Atelier du poisson soluble, septembre 2018 - 20

 

«Ah! Non! C'est un peu court, jeune homme! On pouvait dire... Oh! Dieu! … bien des choses en somme... En variant le ton -par exemple, tenez(…) : Descriptif: «C'est un roc! C'est un pic! C'est un cap! Que dis-je, c'est un cap? C'est une péninsule!»

Cette célèbre réplique, vous l'aurez reconnue, ne saurait mieux illustrer ce documentaire étonnant au parti pris original, puisque Fanny Pageaud nous y présente 18 animaux avec pour seul descriptif leurs museaux !

Aux lecteurs de devi-nez qui se cache derrière ces drôles de naseaux. Et la tâche n'est pas si facile, lorsque vous avez pour seul indice des narines dessinées en gros plan et un qualificatif pour le moins énigmatique.

Quel animal se cache derrière le pif L'imposant ? Un indice : « Mon nom signifie cheval de rivière. Je n'ai pourtant pas le joli minois ni la coquette allure d'un canasson. Même si je suis un grand brouteur comme lui, ma silhouette est bien moins svelte. Je suis plutôt vache en fait... »

Et ce tarin un peu effrayant qualifié L'épouvantable ? « Mon nom, digne d'un personnage d'épouvante, vient de mon régime particulier : je suis hématophage, c'est-à-dire que je me nourris de sang. N'ayez crainte, bon sang de bonsoir ! C'est le sang de bétail qui m'intéresse, il est très rare que je m'alimente d'hémoglobine humaine, à moins d'avoir une dent contre vous... »

Alors à vous d'avoir du flair et surtout de ne pas vous laissez mener par le bout du nez pour deviner quels animaux se cachent dans ce drôle de musée des museaux amusants. A l'image des encyclopédies classiques (les crayonnés de Fanny Pageaud sont juste superbes), ce documentaire  en collaboration avec des scientifiques du Muséum National d'Histoire Naturel est aussi savant que rigolard. Une réussite qui fera de vous un nez-rudit incollable en museaux et autres appendices.

Claire Lebreuvaud (septembre 2018)

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01/10/2018 | Lien permanent

La Vague | album de Suzy LEE

vague.gifÉd. Kaléidoscope | mars 2009 | 13 €

Une vague de plaisir, de malice, un grand bol d’air, de jeu et de jets d’eau. Il y a tout ça dans cet album sans paroles, vivifiant et rêveur. Une petite fille, pieds nus, court vêtue, coupe au carré et museau frippon, est postée en bord de plage. Curieuse mais prudente au départ, la fillette finira par sauter dans l’eau, éclabousser à qui mieux-mieux les mouettes et se retrouver totalement trempée après l’assaut d’une vague qui laisse sur la plage des trésors de coquillages.
Croquée au fusain – traits noirs épais, petits dégradés de gris – d’une main rapide et précise, sa petite silhouette observe, défie, attend, provoque la mer et ses grands flots, figurés eux à la peinture acrylique bleue et blanche. Le voisinage puis le chevauchement des deux techniques est très réussi. Le bleu finit par envahir la page, il déteint, coule, colore la robe de l’enfant et tout l’horizon de notre imaginaire. On en sort un peu mouillés, avec sûrement quelques grains de sable collés aux pieds…

Corinne Chiaradia (avril 2009)

PS : L’histoire se lit par double-page, format à l’italienne, la plage, l’enfant et les mouettes à gauche, la mer à droite; le piment vient des passages et débordements des éléments d’un côté à l’autre… On regrette d’autant plus que la reliure «mange» parfois la partie centrale de l’illustration, dont l’impression par ailleurs rend très bien les différences de matière entre le fusain et la peinture. Vraiment dommage!

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22/04/2009 | Lien permanent

LA FOLLE JOURNÉE DE COLIBRI

amour,séparation,animaux sauvagesAlbum
de Natali FORTIER
Éd. Albin Michee Jeunesse, mai 2013
16,50 €

Ce matin, un éternuement a poussé Colibri hors de son nid. Tout petit, il ne sait pas encore voler et au cours de cette « folle journée », c’est le souffle des autres qui le porte de rencontre en rencontre. Rosa la jolie oisillone, l’araignée et ses toiles de maîtres, des pingouins et des igloos tortues, une éléphante centenaire, une louve rougissante… Enfin, Colibri retombe « en Amour », aux côtés de la belle Rosa. « Ce fut une folle journée. Et une histoire sans queue ni tête. Une histoire à dormir debout. ».

Cette fantaisie poétique est pleine de charme. Pour accompagner Colibri dans son exploration du monde, Natali Fortier adopte une palette de tons frais et adoucit son trait.

Le petit tombé du nid découvre le monde et son émerveillement nous met le cœur en joie. Dans les dernières pages, Colibri et ses amis (girafe échelle, chien à deux têtes, castor à bonnet de laine, poisson à pattes…) ont l’air sortis de dessins d’enfants, à la fois naïfs et expressifs, comme si pour dessiner cette folle journée, Natali Fortier avait fait appel à une part d’enfance heureuse, insouciante et colorée.

Pas besoin que l’histoire ait une queue ni une tête : les amis de Colibri ont plus de têtes et de queues qu’il n’est d’usage ! Et si cette histoire est à dormir debout, c’est surtout qu’elle est une invitation à la rêverie.

Ariane Tapinos (septembre 2013)

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06/10/2013 | Lien permanent

Lettre d'information #120

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En juin à la librairie Comptines...
Les gestes barrière, la distanciation sociale et ballet des serpillières sont toujours d’actualité, mais nous retrouvons des horaires presque normaux 


Nos horaires jusqu’au mardi 24 juin :

lundi : fermé
du mardi au vendredi : 10h30 à18h30
samedi : 10h à 18h30

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du jeudi 11 juin au samedi 27 juin

Exposition Nina Bruneau
En attendant de rencontrer Nina Bruneau en automne, venez découvrir ses illustrations et ses croquis à la librairie.

 

 

 

lecturealacart.PNGDu 24 juin au 11 juillet
Lectures à la carte – pour tous
Réservez votre libraire !
Envie d’écouter une histoire ? De découvrir le premier chapitre d’un nouveau roman ? Réservez votre libraire pour une lecture !les mercredis et samedis de 15 à17h 
Réservez votre lecture par téléphone au 05.56.44.55.56 ou par message à l’adresse comptines@comptines.fr et venez découvrir une histoire sélectionnée par vos libraires.

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Et en juillet ?

Chaussez vos palmes, revêtez votre scaphandre en juillet nous partons explorer les fonds sous-marins ! Méduses, poissons et abysses en vitrine, ouverture de notre espace vacances et autres surprises à venir !

 

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11/06/2020 | Lien permanent

LE MYSTÈRE DE LA GRANDE DUNE

aventure,aquitaine,animauxAlbum
de Max Ducos
Éditions Sarbacane, mars 2014, 16,50€

Un jeune garçon et ses parents font halte au pied de la dune du Pyla sur le chemin du retour des vacances. Alors que ses parents sont partis pour une promenade matinale, il est tiré du sommeil par les aboiements insistants d'un chien qui semble vouloir lui montrer quelque chose. Intrigué, le jeune narrateur suit l'animal qui va le guider de la forêt jusqu'à la dune et le long de la plage où il fera une rencontre inattendue.
À la fois jeu de piste et quête initiatique, le récit mène le lecteur de découverte en découverte jusqu'à l'épreuve finale où courage et solidarité seront indispensables au jeune héros de cette aventure.

Max Ducos a restitué toute la variété et la beauté de ce lieu unique. Les jeux de lumières, les reflets de l'eau, le rendu incroyablement détaillé des plages qui offrent au visiteur tout ce que l'océan y a rejeté, les vestiges de la Seconde Guerre mondiale, la vue imprenable sur la forêt landaise... Les illustrations sont spectaculaires et chacune d'elles est une véritable œuvre d'art dont le souvenir perdure bien après avoir fermé l'album.

Nathalie Ventax (avril 2014)`

À lire, notre critique du premier et merveilleux album de Max Ducos : Jeu de piste à Volubilis & celle de Vert secret.

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15/04/2014 | Lien permanent

LA VIEILLE DAME ET LES BRIOCHES D'OR

mort,noëlAlbum
d'Annamaria GOZZI (texte)
& Violeta LOPIZ (illustrations)
Traduit de l’italien par Samuel Delerue
Éd. Cambourakis
Octobre 2013 – 14 €

« Dans une maison toute bizarre » vivait une vieille dame si vieille qu’elle pensait que la mort l’avait oubliée… Elle passait le plus clair de son temps dans sa cuisine à confectionner les plus merveilleuses des pâtisseries. Mais un jour, peu de temps avant Noël, la mort frappe à sa porte. Or « la dame toute vieille » refuse de partir avant d’avoir terminé de préparer douceurs exquises et brioches d’or pour le Noël des enfants. En invitant « Dame la Mort » à goûter à ses préparations, elle va lui faire perdre la tête, « la brioche sentait si fort la Vie ! » et repousser son départ au jour de Noël, juste le temps de finir la confection des nougats et brioches d’or… Elle n'oubliera pas de cacher ses recettes secrètes dans les gaufrettes offertes aux enfants, afin qu’elles restent toujours vivantes dans leur cœur. Et même si l’on ne sait rien de la dame toute vieille depuis ce jour, certains disent l’avoir vue, une nuit de janvier, remplir de brioches et de nougats les chaussettes des enfants.

Ce conte qui nous met l’eau à la bouche, une sensation qui reste la même à chaque lecture, aborde un sujet éloigné de la gaité habituelle réservée aux fêtes de Noël. Pourtant il n’est en rien triste et son issue semble simplement naturelle. Ici la volonté d’une vieille dame et la douceur de ses pâtisseries vont, pour la première fois, faire faiblir la Mort et l’éloigner de sa mission. Comme quoi, gentillesse, chaleur et friandises peuvent ramollir même les cœurs (s'ils en sont dotés !) les plus durs.

Chloé Boulanger (novembre 2013)

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29/11/2013 | Lien permanent

Les Terres englouties | roman de Marcus SEDGWICK

terres englouties.gifTraduit de l’anglais par Laurence Kiéfé
Éd. Casterman, coll. Feeling, mars 2005 , 154 pages – 8€

Réchauffement climatique aidant, les mers ont fini par envahir les terres les plus basses de la planète.
Cela commence par une poursuite: Zoé s’enfuit devant une foule hostile qui cherche à la rejoindre pour savoir où elle a caché ce bien précieux entre tous: un bateau. À vrai dire il s’agit plutôt d’une barque, mais dans ce monde où l’eau a recouvert la plupart des terres, c’est un vrai trésor pour une population qui n’était pas préparée à la catastrophe. Zoé, elle, n’est pas prise au dépourvu: dès son plus jeune âge son père lui a appris à nager, à ramer, à s’orienter sur ce vaste océan qu’est devenue la Terre, à survivre, tout simplement. Une éducation qui va s’avérer judicieuse, car Zoé a été séparée de ses parents: ceux-ci ont réussi à embarquer sur le dernier bateau qui a quitté l’île de Norwich pour rejoindre le continent alors que leur fille n’a pu les suivre. Mais Zoé ne renonce pas et c’est sur cette barque qu’elle décide de partir à leur recherche. Si elle les retrouve, elle commencera par leur demander comment ils ont pu abandonner leur fille…

Avec ses personnages durs et ses situations désespérées, l’ambiance de ce roman n’est pas sans évoquer Sa Majesté des Mouches. On y trouve la violence d’une société désemparée et désorganisée, où les enfants se montrent plus doués que les adultes pour s’adapter aux nouvelles nécessités de la survie.

Nathalie Ventax

(première publication de l'article : 1er juin 2005)

 

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17/01/2010 | Lien permanent

La famille Souris prépare le nouvel an | album de Kazuo IWAMURA

Souris nouvel an.jpgAdapté du japonais par Irène Schwartz
Éd. L’
École des loisirs | sept. 2008
13€

Dans cet album, dernier paru de la géniale série de Kazuo Iwamura, nous retrouvons la famille Souris (un couple de grands-parents, un couple de parents et dix enfants) en plein préparatifs du nouvel an. Alors que sévit le grand froid – et l’album est tout de blanc et de teintes assourdies – toute la famille s’active pour préparer les traditionnels gâteaux de riz du nouvel an*. Dès poltron minet, les hommes de la famille coupent le bois qui entretiendra le feu sous l’eau et installent le mortier qui servira à piler le riz. Très vite, tous mettent la main (ou la patte) à la pâte. Il faut piler le riz, pétrir la pâte, hacher les noix… et former de délicieuses petites boulettes sucrées. Enfin, la famille, rassemblée autour d’une grande table, peut savourer les gâteaux qu’elle a mis tant d’ardeur à préparer. «Quel délice les gâteaux du nouvel an, mais quel travail !»
Cette famille Souris nous rappelle à point nommé que le plus grand plaisir des fêtes de fin d’année réside, avant tout, dans le partage et la fébrilité des préparatifs faits ensemble. Comme pour chaque album de la série, celui-ci nous propose une immersion dans la nature et une saison. Point de sapin multicolore ni de vieil homme en manteau rouge mais c’est beau, pas du tout bavard et plein de détails à observer dans les images. 

Ariane Tapinos
(novembre 2010)

*Ces gâteaux de riz gluant, les mochis, sont des douceurs traditionnelles du repas de la nouvelle année au Japon, pays d’origine de nos adorables souris.

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05/12/2010 | Lien permanent

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