21/05/2017
I AM PRINCESS X
roman
de Cherie PRIEST
Illustré par Kali CIESEMIER
Traduit de l’américain par Vanessa Rubio-Barreau
Éd. Bayard jeunesse, avril 2017, 293 pages.-14,90€
C’est en Cm2, à l’occasion d’un exil dans la cour de récréation des maternelles pendant un cour de sport, que Libby et May inventent le personnage de Princess X. Cheveux bleus, robe à manches ballons, couronne dorée, katana et baskets rouges ; la création de cette princesse ninja à grands coups de craies colorées sur le goudron d’une cour d’école va sceller l’amitié des deux fillettes qui développent cet univers imaginaire et finissent par rassembler une véritable bibliothèque des aventures de leur héroïne fétiche … jusqu’à la mort de Libby et de sa mère dans un accident de voiture.
En plus de la disparition de sa meilleure amie, May doit affronter celle de Princess X qui était devenue « leur avatar, (…), la troisième fille du groupe » puisque tout le travail commun des deux amies a été perdu lorsque le père de Libby a quitté la ville. À la suite du divorce de ses parents, May finit par quitter la ville et n’y revient que l’été pour voir son père.
Trois ans après le drame, c’est à l’occasion d’une de ces visites estivales qu'elle remarque sur la vitrine d’un magasin en démolition un autocollant rond, un peu fané au centre duquel se trouve le personnage de Princess X… Coïncidence ?
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05/08/2012
LE CONTE DU GENÉVRIER
Album de Gilles RAPAPORT
Sur un conte de Jacob & Wilhelm GRIMM
Éd. Le Genévrier, coll. Ivoire
Mars 2012 – 17 €
Une femme meurt après avoir donné naissance à un fils longuement désiré. Son mari la pleure, puis prend une nouvelle femme avec qui il a une fille. Sa nouvelle épouse rongée par la jalousie finit par assassiner son beau-fils… Du genévrier sous lequel sont enterrés les restes du garçonnet, s’envole un oiseau flamboyant. L’oiseau s’en va chanter sa rengaine :
Ma mère m’a tué ;
Mon père m’a mangé ;
Ma sœurette Marlène
A pris bien de la peine
Pour recueillir mes os jetés
Dessous la table, et les nouer
Dans son foulard de soie
Qu’elle a porté sous le genévrier.
Ce conte des frères Grimm est tout simplement extraordinaire. D’une grande cruauté, il parle pourtant de l’amour d’un père pour son fils, d’une sœur pour son frère. L’éditeur le qualifie de « roman familial » sur la quatrième de couverture et c’est bien de cela qu’il s’agit. Nous sommes chez les Atrides à l’ombre du genévrier.
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