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29/12/2017

DEMAIN IL SERA TROP TARD

Demain, il sera trop tard.jpgroman d'anticipation
de Jean-Christophe TIXIER
Éd. Rageot, septembre 2017 - 15,90€

Dans une société où règnent en maîtres prévisionnistes et laboratoires scientifiques, chacun connaît sa durée de vie précise. Depuis leur naissance, Virgil et Enna ont des destins opposés. « Long Terme », Virgil a toujours eu droit au meilleur. Enna, elle, vit dans un bidonville car elle est « Court Terme ». Mais un jour une Brigade tente d’arrêter Virgil. Il s’enfuit mais apprend que son Terme est erroné et qu’il va mourir à 21 ans…
Qui a commis cette erreur ? Quelles conséquences terribles va-t-elle avoir, pour lui et pour d’autres ? Enna, elle, graphe sa révolte sur les murs des beaux quartiers. Quand son amie est tuée par un groupuscule, elle jure de la venger… Traqué, Virgil rencontre une jeune geek, Lou, analyste de données qui s’oppose clandestinement au système. Elle l’entraîne dans le Réseau afin d’organiser la lutte

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21/09/2014

ASCENCEUR POUR LE FUTUR

violence,futurroman
de Nadia COSTE
Éd. Syros, coll. «  Soon, Mini Syros + », septembre 2014, 138 pages – 5 €

Alors qu'il fuit Jérémy Mazalet et sa bande en sortant du collège, Brett, onze ans, est sauvé par un adolescent vêtu de noir nommé Lucas qui l'aide à se cacher de ses persécuteurs. Très vite, le jeune garçon s'aperçoit que l’ascendeur dans lequel il a trouvé refuge est en fait une machine à voyager dans le temps, et que son sauveur vient du futur. Nous sommes en 1991 et Brett, peu sûr d'avoir un avenir va supplier son nouvel acolyte de lui faire visiter son époque. Lucas accepte et voilà nos deux héros en route pour ...l'année 2015 !

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30/08/2009

Le Grand Livre pour sauver la planète | documentaire de Brigitte BEGUE et Anne-Marie THOMAZEAU

Grand livre sauver planète.gifIllustrations de PEF
Direction éditoriale Alain Serres
Avec la participation de Yann Arthus-Bertrand, Allain Bougrain-Dubourg, Jean-Louis Étienne, Jean-Marie Pelt et Aminata Traoré
éd. Rue du Monde | juin 2009 | 128 pp. - 22,50€

Tout savoir sur l'écologie, le retour du retour. Le Grand Livre pour sauver la planète n'est le premier ni de sa collection (chaque question de société a son Grand Livre chez Rue du Monde), ni du concept «bouquin encyclopédique et de sensibilisation des 8-13 ans aux questions d'écologie». Le résultat est encore une fois impressionnant, riche non seulement en illustrations (les gags de Pef et des photos en noir et blanc dont on sent que certaines acceptent mal de quitter leurs couleurs originelles), mais aussi en informations, dans le texte principal et dans ses à-côté (les «bonnes nouvelles», «alertes», autres notes marginales et grands témoins dont l'entretien clôt chaque séquence de deux chapitres). Le livre, pour foisonnant qu'il soit, respire agréablement, sa langue et sa mise en page sont claires.

La progression est assez classique, qui met d'abord en avant de grands dossier environnementaux (eau, forêt, air et pollutions, climat, déchets). Chacun est abordé depuis son versant scientifique, avec force chiffres, avant de devenir un thème de société. Toujours la même hésitation au sujet de l'écologie, discipline scientifique devenue pensée politique. Une approche sociale (l'indispensable solidarité avec nos 6 milliards de colocataires de la planète Terre) vient compléter l'ouvrage, qui s'achève sur des réponses (les éco-gestes, l'engagement associatif) à la malheureuse question: «mais qu'est-ce qu'on peut faire? ». Air connu donc, et ici Rue du Monde ne rompt pas avec les bonnes habitudes.

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Demain le monde | documentaire de Philippe GODARD

demain le monde.gifIllustrations d'Elizabeth FERTÉ et Vincent ODIN
Éd. De La Martinière | septembre 2007
| 204 pp. – 21 €

Rappelez-vous, 2007, l’année où l’on découvre l’écologie : Nicolas Hulot ou Al Gore permettent au grand public de s’inquiéter enfin de l’effet de serre ou de la biodiversité. Côté édition jeunesse, on ne laisse pas passer l’occasion de ce surgissement médiatique, et les nouveautés du documentaire jeunesse ont souvent à voir avec le «développement durable». Souvent orientés «les gestes pour sauver notre planète», ces bouquins mettent en scène l’éco-citoyenneté. Parfois de manière assez fine, quand une double page «au supermarché» voit commenté chaque point noir: surgelés, produits suremballés, surconsommation de viande, etc. Mais toujours de façon partielle, car l’éco-citoyenneté est justement un concept qui refuse une compréhension globale des problèmes écologiques. Mis de côté les enjeux de l’inégalité ou de l’organisation sociale, il ne reste plus qu’une unanimité de bon aloi. Aussi le simplisme relatif de ces titres n’est-il pas dû uniquement à la volonté de s’adresser à un public très jeune.

Philippe Godard propose des documentaires pour un lectorat plus âgé, pré-ado ou ado. Cela lui permet de présenter l’écologie comme une idéologie à part entière, dans son opposition à une autre idéologie, le productivisme. Son Dico de l’écologie (La Martinière, 2006) ne présente donc pas que des entrées sur des sujets techniques (énergie, déchets, climat, etc), mais aussi des figures de l’écologie, théoriciens ou acteurs politiques.
Demain le monde, sans se réclamer de l’écologie, présente sous une forme quasi-encyclopédique les difficultés auxquelles seront confronté-e-s plus que jamais le monde et ses habitant-e-s. Problèmes environnementaux, mais aussi sociaux (démographie, inégalités, migrations, guerres, etc) ou géopolitiques. Ces trois parties, très équilibrées, de l’ouvrage, sont complétées par des questions de l’auteur sur des sujets qui lui tiennent à cœur. Citons: «Demain, le travail sera-t-il encore nécessaire?», qui aborde le choix entre fuite en avant de la production/consommation ou réduction du temps de travail. Ou encore «La vitesse nous fait-elle gagner du temps?», question paradoxale que l’écologie a su poser au monde devant les exploits techniques de la vitesse et de la simultanéité.

Le livre est d’une lecture (mais on suggère plutôt la consultation régulière) très agréable. 200 pages maquettées de manière dynamique, avec des dessins pleins d’humour, où l’on rebondit sans cesse d’un encadré à un texte bien rythmé, en passant par quelques cartes, tableaux ou schémas. L’engagement et la précision du propos se rejoignent dans une volonté de faire savoir, de faire comprendre, quel que soit l’âge de la vie.

Aude Vidal
(première publication de l'article: 11 mars 2008)

12/03/2009

Céleste, ma planète | roman de Thimothée de FOMBELLE

9782070623242.jpgIllustré par Julie RICOSSÉ
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Folio junior | février 2009 | 96 pp. - 4 €

A peine arrivée, Céleste a disparu... Le narrateur, un garçon de quatorze ans qui vit seul au cœur du monde déshumanisé de !ndustry, l’entreprise pour laquelle travaille sa mère, se met à sa recherche. Il retrouve Céleste, tout en haut de la tour parking, au milieu des effluves des gaz d’échappement. Cachée par ses parents, elle est malade. Son visage et son corps sont couverts de taches. Et ces taches, il les reconnaît, lui qui passe le plus clair de ses heures de solitude à dessiner des cartes du monde : elles représentent les endroits de la terre qui sont en danger. Amazonie, Antarctique, océans asséchés…

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