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Rechercher : comptines de miel et de pistache

Le Dernier Danseur de Mao | témoignage de Li CUNXIN

Danseur Mao.jpgTraduit de l’américain par Isabelle Saint-Marti
É
d. L’École des loisirs, coll. Médium documents, mars 2010, 389 pp. - 14,80€

Plus qu’un documentaire, voici un étonnant témoignage. Celui d’un Chinois, Li Cunxin, né en1961 dans un village pauvre de la province de Shandong, qui deviendra danseur étoile aux États-Unis avant de faire sa vie en Australie où il écrira ce livre, publié une première fois en France en 2003 (éditions First).

Li est l’avant-dernier d’une famille de sept garçons. Ses parents travaillent la terre et luttent pour nourrir leurs enfants et les élever dignement. Lorsque qu’il a neuf ans, et alors que la Révolution culturelle bat son plein, Li est choisi pour intégrer l’École de danse de Madame Mao. Il y passera sept années à trimer pour forger son corps et son caractère. Devenu l’un des meilleurs élèves de son école, tant par ses talents artistiques que par son engagement politique au sein des jeunes Gardes rouges, et alors que le régime communiste, après la mort de Mao, relâche son étreinte sous l’effet de la politique de la porte ouverte de Deng Xiaoping, il est désigné pour aller promouvoir la danse chinoise aux États-Unis dans le cadre d’un échange culturel avec une école de danse de Houston. Ébranlé par les richesses et les libertés de l’Occident, et amoureux d’une jeune américaine, il passe à l’Ouest dans des conditions rocambolesques. Désormais, sa vie est du côté du «capitalisme pourri», loin des siens, de son village, de sa famille…

Disons-le d’emblée: ce ne sont pas les qualités littéraires qui font l’intérêt de ce récit… C’est plat et parfois poussif. Li Cunxin est sans doute un merveilleux danseur mais un piètre écrivain. De plus, son absence presque totale de recul par rapport à la Chine de la Révolution culturelle et aux exigences absurdes et iniques du couple Mao est parfois un rien agaçante. Tout comme le ton souvent larmoyant du narrateur: Li, sa famille, ses camarades ont souvent «le visage baigné de larmes».

Pourtant… Ce témoignage d’un destin extraordinaire est captivant. Il plonge son lecteur dans une épopée moderne qui balaye l’histoire politique de la seconde moitié du vingtième siècle. Il y a une certaine honnêteté de la part de Li à afficher pareille naïveté quant au monde qui l’entoure. À raconter son adhésion au régime maoïste et ses quelques doutes. C’est que Li est enfant quand il quitte ses parents et tout jeune adulte quand il arrive aux États-Unis. Un adulte qui ne connaît du monde que ce que ses professeurs affidiés au régime (et régulièrement sanctionnés pour avoir fait un pas de côté par rapport à l’idéal communiste) en ont laissé filtrer. En même temps, il fait preuve d’un redoutable instinct de survie en ne laissant rien paraître de ses doutes et en ne délaissant jamais la partie politique des enseignements qu’il reçoit. Peut-être aussi que l’inépuisable dévouement à sa famille et l’immense respect qu’il voue à ses parents et aux adultes qui le forment, sont un peu suspects pour le lecteur occidental mais correspondent bien aux règles qui régissent la société chinoise, communiste ou pas.
Ce témoignage est un peu un ovni, venu de Chine via l’Australie, dans la production littéraire jeunesse. Tout comme cette nouvelle collection, Médium documents, de L’École des loisirs, décidément pleine de (bonnes) surprises!

Ariane Tapinos (mai 2010)

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30/06/2010 | Lien permanent

Un sari couleur de boue | roman de Kashmira SHETH

un sari couleur boue.gifTraduit de l’américain par Marion Daton
Éd. L’Écol
e des loisirs | coll. Médium | mai 2010 | 262 pp. – 11€

Leela est une petite fille joyeuse qui vit entourée de l’affection des siens. Sa famille qui habite le Gujarat, l’État le plus à l’ouest de l’Inde, appartient à la caste des brahmanes, la plus haute des castes hindoues et ne manque de rien. Elle vit avec ses parents, son oncle et sa tante et a un frère plus âgé, Kanubhai, qui poursuit ses études à Ahmadabad.  Promise à un jeune homme de sa caste, Ramanlal, à l’âge de deux ans et demi et mariée à neuf ans, Leela approche de ses treize ans en cette année 1918, et devra bientôt, à l’issue de la cérémonie de l’anu, rejoindre la famille de son mari. Elle est encore une petite fille joyeuse et choyée par ses parents mais se prépare avec bonheur à aller vivre chez sa belle famille qui l’accueille toujours avec gentillesse et la gâte presque autant que ses propres parents.
La mort de Ramanlal, mordu par un serpent, bouleverse son enfance heureuse et insouciante.

D’enfant mariée elle devient enfant veuve. On lui rase la tête, elle doit quitter ses habits colorés et ses bijoux étincelants pour revêtir le chidri, un sari couleur de boue, et vivre recluse une année entière. Surtout, son avenir plein de promesses se fige dans cet état de malheur: elle ne sera plus jamais qu’une veuve, une enfant puis une femme qui ne pourra se marier et devra s’effacer pour ne pas subir les moqueries des uns et les violences des autres. Sa famille est au désespoir mais ne songe pas un instant à remettre en question les traditions ancestrales même si tous, et surtout sa mère et sa tante, perçoivent l’immense cruauté de ce qu’ils font subir à Leela. Seul son frère se révolte contre cette injustice et s’appuyant sur les discours de Gandhi, sur l’égalité entre les hommes et les femmes, tente de faire entendre raison à ses parents. C’est peine perdue mais ils acceptent que l’institutrice du village vienne, chez eux, faire l’école à la recluse.
Autour d’eux, le monde change. Gandhi lutte contre l’iniquité de l’occupation anglaise et l’injustice de certaines traditions hindoues. Au sein de leur maison, Leela elle aussi se transforme et, aidée de son frère, décide de ne pas se résoudre à l’avenir qu’on lui destine.

Un sari couleur de boue est un roman poignant parce qu’il décrit les ravages d’une pratique cruelle et injuste sur ceux-là mêmes qui l’appliquent. La famille de Leela est aimante et le châtiment auquel elle la contraint est d’autant plus terrible qu’il survient au cœur d’une vie heureuse et pleine d’espoirs. Kashmira Sheth, qui dit s’être inspirée de la vie de sa grand-mère née au Gujarat en 1888, joue avec talent des contrastes entre l’insouciance heureuse de Leela, petite fille gâtée et joyeuse et la morosité désenchantée et désespérée de l’enfant veuve. Aux premiers chapitres qui plongent le lecteur dans une Inde saturée de couleurs, d’odeurs, de saveurs (mille recettes délicieuses parsèment le récit), succèdent l’interminable attente, l’atonie des couleurs et des goûts. Le lecteur, comme Leela, est alors contraint dans un espace clos, où lui parviennent l’écho lointain de l’histoire en marche et des premiers succès de Gandhi.
Un roman qui permet, à travers un destin individuel, de découvrir une petite partie de l’histoire de l’Inde.

Ariane Tapinos (mai 2010)

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31/05/2010 | Lien permanent

Humanimal notre zoo intérieur | documentaire de Jean-Baptise de PANAFIEU

Humanimal.jpgIllustrations Benoît PERROUD & Lucie RIOLAND
É
d. Gulf Stream | coll. Dame nature | mars 2010 - 15€

Si les animaux «nous ressemblent, ou plutôt, si nous leur ressemblons, c’est parce que nous sommes cousins!» Et de ce lointain cousinage nous gardons quelques caractères… C’est sur les traces de ces ressemblances, et de ces dissemblances aussi, que nous entraîne ce passionnant documentaire. Avec beaucoup d’humour et plein d’illustrations fantaisistes ou réalistes, l’auteur et les deux illustrateurs nous apprennent plein de choses incongrues et amusantes mais aussi instructives sur l’espèce humaine et les animaux de tous poils et autres écailles.
On découvre ainsi que, jusqu’à l’arrivée des dentistes, l’évolution a favorisé les humains non pourvus de dents de sagesses parce que moins sujets aux infections ; qu’avoir la chair de poule est un vieux réflexe hérité du temps où nous étions couverts d’une fourrure (sans fourrure nous ne hérissons plus que des petits boutons sur notre peau) ; que certains animaux sont capables de reconnaître leur reflet dans un miroir…

Certes les humains ont développé des capacités bien plus grandes dans de nombreux domaines mais nous pouvons apprendre de l’observation des animaux et de l’évolution des espèces.

Un tout petit bémol dans un océan d’enthousiasme: on est pas sûr que «l’instinct de protection» de l’humain pour son «bébé totalement démuni» à la naissance, «se transforme aussitôt en amour parental». Ou sans doute pas toujours… Et puis, au chapitre de «la forme du corps», il manque un peu d’audace: s’il est aujourd’hui flagrant que les femmes et les hommes ont des silhouettes différentes, on peut se risquer à mentionner l’analyse de Françoise Héritier selon laquelle ces caractères physiques sont la conséquence des activités dévolues aux unes et aux autres depuis des lustres… Mais ne boudons pas notre plaisir à cette lecture passionnante et ludique, qui constitue une manière amusante de remettre l’humain à sa place au sein de la nature. Une place privilégiée qui lui donne une responsabilité à l’égard de ses lointains cousins les animaux.

Ariane Tapinos

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22/08/2010 | Lien permanent

Les bateaux qui parlent | recueil de poésie de David DUMORTIER

Bateaux.jpgIllustrations Martine MELLINETTE
éd. Cheyne
| coll. Poèmes pour grandir | premier trimestre 2010 | 43 pp. - 14€

Cinquième recueil de David Dumortier dans la belle collection des «Poèmes pour grandir» des éditions Cheyne, ces «bateaux qui parlent» composent une image très évocatrice de la mer et des navires qui la parcourent. Dans une langue vive et sans affectation, David Dumortier convoque les bateaux de toutes les mers, de tous les fleuves. Chalutier, barque, sampan, péniche, bac, gabare… Ces bateaux, tout en prose, invitent au voyage, à l’évasion par mots et par mers. C’est d’une grande beauté, humble, comme des petites embarcations sur de grands océans.

Les images créées par Martine Mellinette, entre représentation et abstraction, se mêlent merveilleusement aux poèmes. Elles sont colorées et lumineuses. Les bateaux qui parlent nous disent que la poésie est, avec la littérature, ce qui se rapproche le plus des grands départs, des grands voyages… Jusqu’à ce magnifique port, cette «fourmilière qui mord sur la mer».

Ariane Tapinos (mai 2010)

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22/05/2010 | Lien permanent

Le Monde de Marcelo | roman de Francisco X. STORK

Marcelo.jpgroman
de Francisco X. STORK
Traduit de l’américain par Anne Krief

Éd. Gallimard jeunesse | août 2010
380 pages - 13,50€


Marcelo a dix-sept ans, il est atteint du syndrome d’Asperger (une forme très légère d’autisme) et fait sa scolarité dans une institution spécialisée qui accueille des enfants souffrant de différents handicaps. Depuis qu’il a découvert l’hippothérapie, il veut apprendre le dressage des poneys et souhaite occuper ses vacances à travailler dans les écuries de l’institution. Son père voit les choses différemment et veut que son fils se confronte à ce qu’il appelle «le monde réel», celui qui s’étend hors des murs de l’établissement spécialisé. Il voudrait même que Marcelo quitte cette école pour faire sa dernière année de scolarité au lycée de la ville. Père et fils passent un marché: si le jeune homme travaille, durant l’été, dans le cabinet d’avocats que son père a fondé et dirige, et s’il y fait ce qu’on attend de lui, il pourra choisir de retourner à l’Institut Paterson à la rentrée. Dans le cas contraire… il devra se plier au désir de son père et faire sa terminale dans «le monde réel».

En classant des archives, Marcelo trouve la photo d’une jeune fille défigurée, jetée parmi les documents à détruire. Intriguée, il mène une enquête et découvre très vite que cette jeune femme a intenté un procès à un fabricant de pare-brise défendu par son père…

Le Monde de Marcelo est loin d’être le premier roman prenant pour héros un autiste, léger ou non – à croire que ces personnages décalés permettent d’aborder de biais, de regarder autrement une histoire. Ici, le roman social (à double entrée: le syndrome d’Asperger et l’origine sociale de la famille de Marcelo) se mêle au roman policier. Et l'on sait que les personnages butés, qui prennent les choses avec un déconcertant premier degré, font de formidables empêcheurs de magouiller tranquille. Marcelo découvre ce qu’est le «monde réél» cher à son père et c’est justement en ne faisant pas ce qu’on attend de lui qu’il montre sa capacité à s’y mouvoir sans renoncer à être tel qu’il est.

Ariane Tapinos (octobre 2010)


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25/10/2010 | Lien permanent

The Agency – Le Pendendif de Jade | roman de Y.S. LEE

Agency.jpgTraduit de l’anglais par Lilas Nord
Éd
. Nathan | mai 2010 | 384 pp. - 14,90€

Mary, condamnée à l’âge de douze ans à mort par pendaison pour cambriolages, est soustraite in-extremis au châtiment et inscrite sous un faux nom dans une institution pour jeunes filles. Cinq ans plus tard, devenue Mary Quinn, elle est une belle jeune femme de dix-sept ans instruite mais toujours prête à en découdre et pas vraiment faite pour la carrière d’enseignante qui s’offre à elle. Ses protectrices lui apprennent alors que l’Institution pour Jeunes Filles de Miss Scrimshaw cache en réalité une organisation secrète: l’Agency qui officie dans le renseignement. Les agents sont tous des femmes et comme l’explique Felicity, l’une des deux têtes de l’organisation: «C’est là que nous faisons jouer le stéréotype de la docile servante à notre avantage. Puisqu’on considère les femmes comme des créatures superficielles, sottes et faibles, nous nous retrouvons finalement, dans des situations comparables, mieux placées que les hommes pour observer et pour apprendre […] Là où, dans la même situation, un homme éveillerait rapidement les soupçons, nous avons constaté qu’une femme qui fait semblant de travailler comme gouvernante ou comme domestique, par exemple, passe le plus souvent inaperçue…»

Pour sa première mission, Mary est placée comme dame de compagnie d’une jeune fille assez désagréable, dont le gouvernement britannique soupçonne le père de tremper dans de sales affaires ayant trait au commerce avec les Antilles.
S’ensuit une intrigue pleine d’aventures et de charme, racontée avec malice par l’auteure qui ne rate jamais l’occasion de donner le beau rôle au sexe du même nom.
C’est que, derrière l’amusante histoire policière, se dévoile très vite un savoureux roman féministe (osons le mot qui fait rougir!) qui donne à réfléchir aussi sur le travail domestique (dans le sens de «service domestique»*) et trouve un étrange écho dans les débats d’aujourd’hui sur les emplois de service et les discriminations des femmes dans le travail. Au point que les mots qu’Y.S. Lee place dans la bouche des deux dirigeantes de l’Institution pour Jeunes Filles, au milieu du XIXe siècle, sont d’une troublante actualité: «Le mariage est un pari très risqué et les tâches les moins qualifiées réservées aux femmes les placent à la merci de leur employeur. C’est bien pour cette raison qu’on exploite aussi honteusement la plupart des gouvernantes et des domestiques»…

Ariane Tapinos (juillet 2010)

* Il faut lire à ce sujet, le livre de Geneviève Fraisse, réédité en 2009 aux éditions Le Bord de l’eau, sous le titre : Service ou servitude, Essai sur les femmes toutes mains

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10/08/2010 | Lien permanent

Odd et les Géants de Glace | roman de Neil GAIMAN

Od et les géants.gifIllustré par Brett Helquist
Traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec
Éd. Albin Michel | coll. Wiz | novembre 2010
141 pages – 10 €

Odd, douze ans, est un garçon plutôt malchanceux: son père est mort deux ans plus tôt, sa seule tentative d’abattage d’arbre s’est soldée par un accident qui l’a rendu à moitié infirme. Il affiche en prime un sourire exaspérant quelles que soient les circonstances, ne laissant aucune prise aux commérages qui font tout le sel de la vie de son petit village norvégien (entre deux raids vikings, s'entend).

Pour couronner le tout, sa mère s’est remariée avec le gros Elfred qui fait un beau-père plutôt passable quand il n’a pas bu. Enfin, l’hiver s’éternise alors que le mois de mars est déjà arrivé, confinant Odd et tous les habitants du village dans la salle communale où cette cohabitation forcée commence à échauffer les esprits.

 Pour échapper aux bagarres, aux querelles… et aux odeurs, Odd quitte donc la grande salle pour se réfugier dans l’ancienne hutte paternelle, raflant au passage un demi saumon qui devrait lui permettre de manger pendant quelques temps… C’est sans compter la visite surprise d’un renard qui va entraîner le jeune garçon dans une aventure digne de celles des beaux seigneurs chevauchant de fiers destriers dont sont remplies les chansons maternelles.

Un très beau conte inspiré d’un épisode de la mythologie nordique, dans lequel on retrouve l'humour du grand conteur qu'est Neil Gailman.

Nathalie Ventax
(novembre 2010)

 

 

 

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Choix de Noël | coups de cœur 2003-2009

olivia prepare noel.gif

En contrepoint de notre sélection 2010, petit retour en arrière sur quelques histoires de Noël publiées depuis l’ouverture du site de Comptines & cie.

Nos préférées de ces dernières années…

elfe grand nord.gifL'Elfe du Grand Nord / roman ado
Lucy Daniel RABY
Éd. Albin Michel, coll. Wiz, nov. 2006, 323 pages - 13,50 €
Le petit Nikolaï, seul survivant du pays des Elfes détruit par la sorcière Ella Grishkine, est élevé par un couple d'humains. Ignorant tout de ses semblables, Nikolaï a du mal à se faire accepter des autres garçons du village et à comprendre quel est son destin… Un récit fantastique plein d’humour [lire plus… ici]

festin noel.gifLe Festin de Noël / album
Nathalie DARGENT (texte) & Magali LE HUCHE (ill.)
Éd. P’tit Glénat, octobre 2008 - 11 €
Le loup, le renard et la belette ont décidé de s’offrir un festin de Noël. Renard kidnappe donc un dinde dans un poulailler et la ramène pour la cuisiner. Mais voilà, ce futur festin se révèle exigeant: il veut être mangé dans les règles! La dinde, pas si bête, prend la direction des opérations… [lire plus… ici]

joyeux noel ollie.gifJoyeux Noël, Ollie ! / album
Olivier DUNREA (texte & ill.)
Traduit de l’américain par Elisabeth Duval
Éd. Kaleidoscope, oct. 2008 – 12,50 €
Alors que chacun attend patiemment le Jars Noël, Ollie, lui, n’est pas vraiment patient, il cacarde à n’en plus finir, gigote, se roule dans la neige; bref, Ollie l’oison est excité comme une puce! Mais tout cela n’est pas bien grave, le Jars Noël sait toujours où déposer les cadeaux des enfants impatients, même s’ils ne sont pas dans leur nid au bon moment. [Lire plus ici]

joyeux noel penelope.gifJoyeux Noël Pénélope ! / livre animé
Anne GUTMAN (texte) et Georg HALLENSLEBEN (ill.)
Éd. Gallimard Jeunesse, oct. 2004 - 14 €
Les enfants sont invités à partager avec Pénélope les préparatifs et la soirée de Noël, de l’ouverture des cadeaux au coucher bien difficile après tant d’agitation. Les animations sont très amusantes et fonctionnent à merveille [lire plus… ici]

lulu sapin.gifLulu et le sapin orphelin / album
Daniel PICOULY (texte) et Frédéric PILLOT (ill.)

Éd. Magnard, nov. 2004 - 12,30 €
C’est une sacrée tortue notre Lulu. Prête à affronter les plus affreux bûcherons pour sauver le dernier sapin du coin. Mais voilà que notre rescapé est malheureux, il aurait bien aimé devenir un véritable sapin de Noël, lui! [lire plus… ici]

noel c couic.gifNoël, c’est couic ! / Première lecture
Christophe HONORÉ (texte) et Gwen LE GAC (ill.)
Éd. L’École des loisirs, coll. Mouche, nov. 2005, 70 p. – 7,50 €
Anton s’apprête à fêter Noël en Bretagne, avec toute sa famille réunie autour de Mémère. Seulement, il a intérêt à se tenir à carreau, papa a été très clair: «Tu vas être irréprochable, sinon Noël, c’est couic!» Il faut dire que papa est prêt à s’enflammer à la moindre étincelle est-ce parce qu’il attend l’arrivée de Ferdinand, son compagnon, et qu’il apréhende ce Noël en famille, avec ses frères et leurs épouses? [lire plus… ici]

noel rita et machin.gifLe Noël de Rita et Machin / album
Jean-Philippe ARROU-VIGNOD (texte) & Olivier TALLEC (ill.)
Éd. Gallimard Jeunesse, sept. 2006 - 5,90 €
Rita et Machin ne sont pas du tout prêts pour le grand jour: le soir de Noël, ils en sont encore à écrire leur lettre au Père Noël. Et là, ni la petite fille rusée, ni son drôle de compagnon à quatre pattes, ne manquent d’idées: panoplie de chien policier, sac de croquettes aux anchois… [lire plus… ici]

noel pour tous.gifNoël pour tous ! / album
Antoine GUILLOPPÉ
Éd. P’tit Glénat, coll. Vitamine, oct. 2008 – 11 €
Antoine Guilloppé nous raconte la longue nuit du Père Noël, celle durant laquelle il doit parcourir le monde pour livrer ses cadeaux. Survolant New York, la savane ou les toits de Paris, il accomplit sa mission toujours vêtu de son costume rouge et aidé de ses rennes. [lire plus… ici]

nouveau.gifLe Nouveau / album
Didier LÉVY (texte) et Matthieu ROUSSEL (ill.)
Éd. Sarbacane, 4e trim. 2004 - 14,90 €
Robert est un jeune publicitaire ambitieux, publicitaire. Une nuit, sa voiture tombe en panne sur une petite route de montagne. Il s’enfonce dans la forêt et la neige à la recherche de quelqu’un pour l’aider et… il tombe nez à nez avec le Père Noël et ses lutins! Le vieux monsieur barbu lui annonce qu’il est le nouveau Père Noël. [lire plus… ici]

olivia prepare noel.gifOlivia prépare Noël / album
Ian FALCONER
Traduit de l’américain par Marjorie Bourhis
Éd. Seuil jeunesse, nov. 2008 – 16 €
Olivia est cette petite cochonne délurée et amateure d’art, imaginée par Ian Falconer. On l’adore et c’est avec plaisir qu’on la retrouve à la veille de Noël. Mais l’attente est longue et Olivia n’est pas douée pour l’inaction: elle préfère aider ses parents, quitte à décapiter le sapin pour faire un joli petit centre de table… [Lire plus ici]

plus bo cadeau monde.gifLe Plus beau Cadeau du monde / album
Anne FERRIER (texte) & Roseline d’OREYE (ill.)
Éd. L’École des loisirs, coll. Pastel, sept. 2006 - 11 €
Lucie aimerait plus que tout avoir un dragon pour Noël. Le problème c’est que personne ne la prend au sérieux, puisqu’à vrai dire, les dragons n’existent pas… [lire plus… ici]

plus bo chants noel.GIFLes Plus Beaux Chants de Noël / album CD
Par les enfants du Chœur des Polyssons
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Musique, oct. 2006 - 21 €
Recueil de seize chants de Noël interprétés par un chœur d’enfants. Une sélection de classiques et des chants d’inspiration russe ou jazz. [lire plus… ici]

rennes de noel.gifLes Rennes de Noël / album
DEDIEU
Éd. Seuil Jeunesse, nov. 2005 - 12 €
Alors que le Père Noël vient de recevoir un très beau scooter des neiges rouge, l’attelage de rennes s’inquiète… Comment rivaliser? Avec humour, Didieu nous apprend comment Reuloff, Fidjbeu, Grog et les autres se creusèrent la cervelle pour conserver leur emploi… et apprendre à voler. [lire plus… ici]

sapin andersen.gifLe Sapin / album conte
Hans Christian ANDERSEN (texte) & Marc BOUTAVANT (ill.)
Éd. Nathan, coll. Album, oct. 2005 - 14,50 €
Andersen fut l’un des premiers à célébrer la tragédie des pauvres conifères sacrifiés sur l’autel des fêtes de fin d’année et l’on a rarement fait mieux depuis. [lire plus… ici]

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13/12/2010 | Lien permanent

Le Noël de Petit Lapin| album de Harry HORSE

noel petit lapin.gifTraduit de l’anglais par Claude Lager
Éd. Pastel | octobre 2008 | 12€

C'est la veille de noël, Petit Lapin accompagne son papa faire les courses de Noël. Soudain, elle est là, si proche, derrière la vitrine d'un grand magasin: une luge rouge.

Pas de doute pour petit lapin, il la lui faut!

De retour chez lui, il rêve en regardant tomber la neige à toutes ces choses qu'il pourrait faire s'il avait cette luge. Au moment du coucher, lorsque sa maman lui raconte une histoire, beaucoup de questions se bousculent dans la tête de Petit Lapin: Lapin Noël lui amènera t-il sa luge? Comment rentrera-t-elle dans sa si petite chaussette? La nuit va être longue.

Au matin de Noël, c'est la déception pour Petit Lapin, au pied du sapin ce n'est pas une luge mais une balle et des moufles. Mais a-t-il bien cherché?

Dehors, posée sur la neige elle n'attendait que lui. Lorsque Petit Lapin la voit, il se précipite pour arpenter les pistes enneigées en oubliant peu à peu ses amis… La luge finira en morceaux. Mais heureusement ses amis seront là pour l'aider à la réparer. Petit Lapin comprendra alors qu'il y a encore mieux qu'un beau cadeau, c'est la joie de le partager.

Cet album aux tendres illustrations rassemble avec brio l'excitation et l'inquiétude que génère l'approche du jour de Noël. 

Émeriane Vathonne
(décembre 2010)

 

 

 

 

 

 

  


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07/12/2010 | Lien permanent

Amani, faiseur de pluie | album de Ghislaine ROMAN & Anne ROMBY

Amani faiseur pluie.jpgÉd. Milan jeunesse | 3e trimestre 2010
14,95 €

Immédiatement, nous plongeons dans un campement touareg au milieu du désert. Les hommes sont partis sur la route du sel. Amani a supplié son père de l’amener avec lui, mais celui-ci trouve qu’il n’est pas encore prêt pour ce voyage difficile. L’enfant doit garder le troupeau de chèvres familial. Un soir, il s’aperçoit qu’il lui en manque une. Au petit matin il décide de partir à sa recherche. Il va utiliser toutes les connaissances reçues de la transmission d’un vieux sage et de ses parents pour surmonter les différentes épreuves qui l’attendent dans le désert.

Ce récit initiatique est très ancré dans les problèmes de la vie quotidienne des touaregs: la recherche du sel, de l’eau, la protection des animaux et la résistance aux conditions de vie difficiles. La quête d’Amani s’inscrit dans l’histoire du désert tout en faisant une part aux croyances ancestrales.

Sur un beau papier couleur sable et granité qui transforme chaque page en un tableau, nous apprécions les illustrations réalistes où éclatent le superbe bleu du vêtement des Touaregs et le doré des dunes.
Les jeunes lecteurs pourront accompagner Amani dans ses épreuves et comprendre la vie difficile de ces peuples. Un très bel ouvrage pour aider à grandir.

Josuan

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13/01/2011 | Lien permanent

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