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Rechercher : Le monstre qui mangeait le noir

MOUSSE

musique,animaux,chien,chat

livre cd
de Oili TANNINEN
Musique de Ludovic ROCCA, interprétée par ROMANE (narration et chant)
Éd. Benjamin Média, coll. Taille S, avril 2016 -14,90 €

Un jour,en regardant par sa fenêtre, Mousse, la petite souris, aperçoit un chien . C'est Frimousse ! Et il n'a nulle part où aller … Ni une ni deux, Mousse l'invite chez elle, et voici les deux compagnons partis pour une journée très amusante : faire les courses, manger, jouer … Il y a beaucoup à faire !
Originalement publié en 1969, ce grand classique finlandais débarque pour la première fois en France et est réinterprété avec beaucoup de malice par l'accompagnement sonore et musical de Ludovic Rocca. 

Une mélodie toute simple à fredonner, pleine d'entrain, qui revêt tour à tour des accents pop, électro, (... et s'amuse même à quelques citations musicales ! ), et des bruits familiers, voilà qui fera tendre l'oreille des petits auditeurs et lecteurs qui s'amuseront à suivre Mousse et Frimousse dans leur quotidien. L'environnement sonore  se marie à merveille avec le graphisme moderne de cet album qui se décline en noir, blanc et rouge, dans un format adapté aux petites mains et aux petites oreilles qui n'en n''ont pas fini d'explorer l'univers original de Oili Tanninen.

Nathalie Ventax

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10/07/2016 | Lien permanent

REGARDE EN HAUT

Regarde en haut.jpgalbum
de Jin-Ho JUNG
Adapté du coréen par Alain Serres, éd. Rue du monde, coll. Coup de cœur d’ailleurs, septembre 2015 – 16€

A la suite d’un accident de voiture – résumé en quelques lignes et images sur les deux premières pages de l’album – Suji ne peut plus marcher. Perchée sur le balcon de son appartement, elle regarde le monde qui s’étale au pied de son immeuble. D’en haut, les gens ressemblent à des fourmis dont elle ne verrait que la tête et les épaules. D’en haut, elle voit si les gens sont pressés ou si ils flânent, si les enfants jouent, si les chiens passent. Parfois, la rue se remplit de parapluies, coroles noires qui s’agitent entre les flaques. A force de regarder des gens qui ne la voient pas, Suji ne distingue plus qu’une grande masse qui se meut sous ses fenêtres. 

« Eh ! Je suis là !!! Est-ce que quelqu’un peut… regarder en haut ?! ». Quelqu’un tourne son visage vers Suji et peu à peu, les passants s’arrêtent et se prêtent au jeu : ils s’allongent sur le sol et regardent Suji qui les regarde.

Parce que le handicap frappe d’invisibilité ceux qui en souffrent, qu’ils soient, comme Suji, condamnés à rester cloitré chez eux, ou simplement qu’ils cessent d’exister au yeux de ceux qui sont indemnes, cet album est une lumineuse métaphore. Suji sourit et reprend goût à la vie (des couleurs apparaissent dans l’image) et, quand le monde est capable de la voir, reprend sa place en son sein. Pour voir Suji, il faut prendre le temps de la regarder et  accepter de faire un pas de côté. Peut-être, en effet, nous faudrait-il apprendre à regarder l’autre dans sa singularité, et savoir se déplacer pour rendre cette rencontre possible.

Ariane Tapinos (octobre 2015)

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16/10/2015 | Lien permanent

S'UNIR C'EST SE MÉLANGER - Une histoire de poules

S'unir.jpgalbum
de Laurent CARDON

Éd. Père Fouettard, mai 2016 - 16€

« Ce matin, il règne une grande agitation chez les poules blanches. Marcel, le coq blanc a disparu. » Voici comment commence ce savoureux album plein de plumes, de poules et de considérations sur la coopération et le partage du pouvoir.

Prévenues de la disparition du coq blanc, les poules brunes et les poules noires, sous la houlette des deux coq restant et de Noémie, la poule blanche qui les représente désormais, se mettent en quête de la meilleure stratégie pour combattre le renard et la belette prestement accusés d’avoir capturé Marcel et Gertrude, la poule brune qui manque également à l’appel.

Les voilà donc qui tentent de s’unir pour combattre toutes et tous ensemble mais comment s’y prendre pour être efficaces et équitables ? Le consensus se fait rapidement en faveur d’une armée plutôt que trois bataillons mais vaut-il mieux se mélanger ou se juxtaposer ? Et comment donc se mélanger sans léser les uns et les autres ? Et puis, pas question que seuls les coqs décident de l’organisation collective, les poules veulent avoir leur mot à dire et pour ça, elles réclament le droit de vote !

On l’aura compris, cette basse cour est en pleine découverte de la démocratie et des vertus du mélange des cultures et de l’égalité des sexes. C’est finalement à la tête d’une armée de gallinacés tricolores, que deux coqs et une poule, partent à la recherche des présumés kidnappeurs. Quant à Marcel et Gertrude… il vous faudra lire l’album pour découvrir ce qu’il en est des deux disparus…

Ariane Tapinos (mai 2016)

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17/05/2016 | Lien permanent

MON COUSIN MOMO

difference,foret,famillealbum
de Zachariah OHARA
Adapté de l'américain, éd. Little Urban, janvier 2016 -10,50 €

« Voici notre cousin Momo. C'est un écureuil volant ! Nous avons compté les jours jusqu'à son arrivée. Nous avons parlé à tous nos copains de son pouvoir spécial. Mais Momo semble un peu timide. »
La visite de ce drôle de cousin dans la forêt ne se déroule pas du tout comme l'avait prévu les deux petits écureuils qui nous racontent cette histoire... Momo ne fait rien comme il faut ! Il ne sait pas jouer au gland-pong, ou aux supers héros. Il gâche les parties de cache-cache, et surtout, il n'a pas du tout l'air d'être prêt à s'envoler. Momo est une grosse déception ! A tel point, que ses cousins finissent par admettre qu'ils auraient mieux aimé avoir la visite de George-qui-pue ! Mais ont-ils vraiment fait tout ce qu'il fallait pour accueillir correctement cet étrange écureuil ? Momo pourrait bien les surprendre…

 Nouvel album de Zacharias Ohara auteur illustrateur américain (dont l'album Opération animal de compagnie avait été publié par les éditions Circonflexe en 2014) Mon cousin Momo raconte avec beaucoup d'humour la visite, de prime abord décevante, d'un membre éloigné (et bien bizarre) de la famille. Il faut dire que ce cousin Momo a une dégaine peu commune avec ses gros yeux noirs, ses bandeaux et son gabarit quelque peu plus imposant que celui de l'écureuil moyen. Heureusement le reste de la famille finira par comprendre que faire les choses à la manière de Momo peut être très amusant. Sous ses airs nonchalants, le cousin Momo apporte à ses cousins une petite leçon de tolérance qui profitera à toute la famille !

Nathalie Ventax (janvier 2016)

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26/02/2016 | Lien permanent

Waldo et la mystérieuse cousine | roman de Catharina VALCKX

lapin,mer,sorciere,oursÉd. L'École des Loisirs, coll. Mouche | mars 2011
78 pp. - 8 €

C'est l'histoire d'un ours nommé Waldo qui n'a pas envie d'hiberner. Il a pour ami un lapin qui s'appelle Dédé. Dédé vient de recevoir une lettre de sa cousine Jenny la moule, qui l'invite à venir le voir. Ni Dédé ni Waldo ne savent à quoi ressemble une moule, aussi, quand Jenny envoie sa photo, les deux amis sont quelque peu perplexes. Jenny ressemble à un caillou noir, pas du tout à une lapine. Dédé trouve l'affaire franchement louche, aussi décide-t-il de ne pas donner suite à l'invitation de cette mystérieuse cousine. Waldo, lui, est plus intrigué: après tout, un voyage au bord de la mer serait un excellent prétexte pour ne pas hiberner.

Notre héros se rend donc au village de Embadechémoi, prêt à rencontrer Jenny qui vit au bord de la mer (et à moitié dedans). Mais voilà, on se doute bien qu'une moule et un lapin ne peuvent en aucun cas être parents (c'est évident). Rassurez-vous, il y a une explication parfaitement logique à tout ça: Jenny a été transformée en moule par une méchante table (si,si) et elle ne pourra retrouver son apparence que si un prince danse pour elle. Ça tombe bien, il y a un prince à Embadechémoi, et même s'il est plus repoussant que charmant, Waldo est sûr qu'il fera l'affaire.

Que d'humour et d'inattendu dans ce dernier roman de Catharina Valckx! Les plus jeunes lecteurs se régaleront de ce conte de fée absurde et fantaisiste qui sent bon les embruns et les carottes.

Nathalie Ventax

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18/05/2011 | Lien permanent

PIRATES !

pirate,aventure,ocean,histoireDe Barberousse à Ching Shih, uen histoire de la piraterie
documentaire
de Caroline FAIT & Djilliam DEROCHE (illustrations)
Éd. De La Martinière Jeunesse, juin 2019 – 16€

Ce très bel – et grand album – retrace l’histoire de la piraterie à travers les portraits de 13 hommes et femmes qui en ont fait les grandes heures du XVIe au XIXe siècle.

Chacun des personnages de cette histoire trépidante est présenté en quelques lignes, puis raconté dans le contexte d’un événement particulier, avant que Caroline Fait ne nous indique comment il ou elle a fini sa vie d’aventures. La plupart de ces pirates, corsaires et flibustiers sont très connu.e.s : Barberousse, Barbe Noire, Surcouf, Anne Bony… D’autres sont à découvrir : Bartholomew Roberts l’ancien négrier, Edward England le pirate trop humain pour durer, ou la chinoise Ching Shih à la tête d’une flotte de 2 000 jonques. Au fil de ces portraits, se dessine l’histoire de ces aventuriers, parfois sanguinaires, toujours téméraires, qui écumèrent les mers du monde.

Les images de Djilliam Deroche sont somptueuses et la qualité du papier leur donne encore plus de relief.

Plus album que documentaire, cet ouvrage est une mise en bouche qui donne surtout envie d’en savoir plus sur ces extraordinaires marins.

Un regret cependant : trois femmes sont à l’honneur ici mais pourquoi donc Anne Bony et Mary Read doivent-elles partager une page avec Jack Rackham ? Certes, leurs destins sont liés mais ces femmes remarquables auraient mérité, tout comme leurs homologues masculins, deux belles pages de présentation.

Ariane Tapinos (juillet 2019)

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01/07/2019 | Lien permanent

LE POTAGER D'ALENA

Le potager d'Alena.jpgalbum
de Sophie VISSIÈRE
Éd. Hélium, mars 2017 – 13,90

« Ce matin, comme tous les matins, pour aller à l’école, je passe avec maman devant un champ en friche… »

Tous les matins, la jeune narratrice de cette histoire observe les transformations d'un champ qu'elle longe chaque jour pour aller à l'école. Un champ d'abord en friche, puis désherbé, enfin strié de noirs sillons, couvert de toutes petites pousses d'un beau vert brillant, et enfin de légumes bien alignés. La petite fille note ces changements au fil des jours et des saisons jusqu'au jour où surprise, elle découvre ce même champ labouré et vide de tous légumes... avant de les retrouver sur l'étal de la maraîchère un samedi matin au marché.

Ce qu'on découvre au fil des pages et que la petite fille ignore, c'est tout le travail d'Alena, la maraîchère qui quotidiennement sème, bêche, bine, arrose et patiente.

La mise en page de ce premier album de Sophie Vissière est élégante et inventive, alternant de larges images colorées du potager et des gros plans sur Alena et son travail. Un album poétique, contemplatif et délicat où on découvre comment les légumes passent de la terre à l'assiette, et le travail (de patience !) de celles et ceux qui prennent soin de la terre.

Claire Lebreuvaud (mars 2018)

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21/03/2018 | Lien permanent

LA FRAISE

La fraise.jpgalbum
de Susumu SHINGU
{Pas de traducteur.trice crédité mais l’album vient du Japon}
Éd. Gallimard Jeunesse, mars 2018 - 14€

Douze ans après avoir publié deux albums de Susumu Shingu (que nous avions chroniqués), les éditions Gallimard Jeunesse nous font découvrir d’un coup, 3 albums de ce grand artiste japonais : Avec le soleil, Le voyage du vent (un sublime pop-up) et La fraise, son premier album, paru, au Japon, en 1975.

Ce dernier pourrait se résumer comme un album sur … le cycle de la fraise ! Des feuilles vertes au fruit mur, rouge avec ses « poinçons d’or » à l’extérieur et d’un blanc délicat à l’intérieur. Mais ce livre est bien plus que ça, bien sûr.

D’abord parce que comme l’écrit son auteur « La fraise est un paysage infini », ensuite parce que c’est le regard d’un artiste sur ce petit bout de nature que constitue ce fruit à la fois si beau et si goûteux.

Les images, d’une grande sobriété, sont infiniment délicates, éclairées par des couleurs d’autant plus tranchées qu’elles sont contourées de noir.

Il se dégage de cette lecture, comme de celle de tous les albums de Susumu Shingu, une grande sensualité, qui fait de sa lecture une véritable expérience artistique.

Ariane Tapinos (mars 2018)

A lire sur notre blog, la critique de L’Araignée et Les Petits Oiseaux.

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21/03/2018 | Lien permanent

KITTY CROWTHER : À L'OCCASION D'UNE RENCONTRE À LA LIBRAIRIE

 A la pêche.jpgLe 11 mai 2005, nous recevions Kitty CROWTHER à la librairie, à cette occasion, nous avions publié l'article ci-dessous et les critiques des deux premiers albums de la série Poka et Mine.

À tout juste trente-cinq ans, Kitty Crowther est déjà l’auteure de plus de quinze albums dont certains sont en passe de devenir des classiques de la littérature enfantine. Ses livres abordent avec une grande justesse et beaucoup de tendresse, des sujets graves (les disputes des parents dans Mon royaume, la mort et l’absence dans Moi et Rien, la mort et la maladie dans La Visite de la petite mort) mais aussi des thèmes plus légers (l’amour dans Un jour mon prince viendra) et propres à l’enfance comme les bruits de la nuit dans le merveilleux Scritch scratch dip clapote !
Qu’elle soit ou non l’auteure des textes, son dessin est une forme d’écriture unique qui nous fait pénétrer dans un univers plein de malice et d’émotion contenue. L’image occupe souvent une place centrale dans la page, entourée de blanc, comme une invitation à mieux se couler dans le livre, dans l’histoire, à se laisser mener au coeur de son monde imaginaire et pourtant si proche. Son dessin se distingue aussi par les couleurs qu’elle emploie et notamment la présence lumineuse du noir.
On aime les livres de Kitty Crowther parce qu’ils ne sont jamais mièvres ou démonstratifs. Qu’ils s’adressent aux enfants avec respect et intelligence.
Rien d’étonnant dans ce cas, à ce que son incursion dans la littérature illustrée pour adultes, avec Petits meurtres et autres tendresses, soit une grande réussite.

On aime tellement Kitty Crowther qu’à l’occasion de la naissance de Poka et Mine, la secrétaire de rédaction du site n’a pas voulu choisir entre deux critiques enthousiastes qui se sont penchées sur leur nid...
Comptines & Compagnie

PS : depuis la publication de cet article, Kitty Crowther a publié plusieurs albums merveilleux (notamment Le petit homme et Dieu, éditions L'école des loisirs, 2010) et s'est vu décerné le prix le plus prestigieux de littérature jeunesse : le  Prix Astrid Lindgren en 2010.

Poka et Mine : Le Réveil
Poka et Mine : Les Nouvelles Ailes
Éd. Pastel, avril 2005, 10,70 € chacun
 
Le réveil.gifAvec Poka et Mine, deux adorables insectes (des mouches ?), Kitty Crowther inaugure une série de petits albums tendres et savoureux. Dans Le Réveil Poka, a le plus grand mal à sortir du sommeil et à s’extraire de son lit. Il faudra toutes les gentilles attentions de la petite Mine pour venir à bout de son indolence. Enfin prêts, les deux amis s’en vont en promenade au bord de l’étang. Mine pourra alors se reposer de ses efforts du matin et faire un brin de sieste sur les genoux de Poka.
C’est encore Mine qui s’agite dans Les Nouvelles Ailes. Elle fait des acrobaties pour distraire Poka et se déchire une aile en tombant. Rendus chez le docteur (il faut regarder de près l’image de la salle d’attente avec ses insectes éclopés et Mine souffrant dans les bras de Poka), Mine choisit des nouvelles ailes, des ailes de papillons splendides, mais bien peu pratiques pour la vie quotidienne d’une petite mouche.
Ariane Tapinos

Les nouvelles ailes.gifAimez- vous les insectes ? Moi, pas vraiment... Et pourtant j’adore Poka et Mine, deux bestioles ailées, genre mouches aux grands yeux attendrissants, ailes transparentes et museau noir. Il faut dire que Poka a tout d’un papa trop humain, un peu dodu, raisonnable mais facétieux et très attentif aux désirs de la petite Mine qui s’agite, virevolte (un vrai bébé mouche, oui) et fait des expériences parfois désastreuses. Ainsi le jour où, après avoir déchiré ses ailes à force de jouer à l’équilibriste, elle demande au médecin de lui poser des ailes de papillons, superbes et bien trop grandes pour elle ! Poka ne dit rien, mais on voit qu’il n’approuve pas vraiment ce choix. Mine la coquette s’aperçoit vite qu’elle ne peut même plus voler, et décide de reprendre ses ailes réparées. Dans cet univers minuscule, délicat, baigné d’un humour tendre, les très jeunes enfants se retrouveront et seront touchés par l’amour de Poka et Mine, qui rayonne littéralement dès les pages de garde. Les illustrations de Kitty Crowther, comme toujours élégantes, subtiles, à la fois pleines de transparences et de profondeur, sont un régal. Souhaitons qu’elle poursuive dans la même veine les aventures de ses deux nouveaux héros.
Mireille Penaud

Première publication de l'article : mai 2005.

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01/05/2014 | Lien permanent

Rencontre avec RÉMY BOUSSENGUI

remy boussengui.pngC'est à l'occasion de la Quinzaine des Librairies Sorcières – millésime 2014 dont le thème était la musique  –que nous avons rencontré, le temps d'un spectacle, Rémy Boussengui, musicien de formation et conteur professionnel depuis 1991.

Devant un public d'abord timide, Rémy Boussengui conte des histoire d'animaux, des histoires de brousse et de sagesse, inspirées du répertoire des contes d'Afrique et du pays Gabon. Toujours espiègles, malicieux, les contes qu'offre Rémi Boussengui à son public sont un véritable temps d'échange et de bonne humeur. Partageant les traditions orales de son enfance (son talent de conteur, il le tient entre autre de son père et de sa tante), il s'accompagne d’instruments traditionnels africains comme l'arc musical (moungongo), le tam-tam (moussoumbe) et émaille son récit de proverbes, d'expressions de la langue des Massango, peuple bantou d'Afrique centrale… Une  transmission de la parole et des histoires qui permet de dévoiler au public français un patrimoine qui se transmet de générations en générations.

Depuis 2013,  le savoir-faire de ce conteur, qui a effectué plusieurs tournées, est disponible dans des livres-cd que publient les éditions Le Jardin des Mots dans leur collection « Les savoureux » qui rassemble le travail de plusieurs conteurs professionnels. Des livres illustrés par Sophie Auvin qui assure la ligne graphique de la plupart des titres de cette très belle collection. Trois ouvrages indispensables, pensés et réalisés comme de petits spectacles privés, pour retrouver chez soi le talent de Rémy Boussengui.

À noter : Rémy Boussengui sera à Bordeaux pour un nouveau spectacle « L'Arbre qui Parle »  le 27 juin 2014. Et pour les prochaines dates : voir ici

Fiancés de la forêt.gifLES FIANCÉS DE LA FORÊT
Livre cd
raconté par Rémy BOUSSENGUI & Sophie AUVIN (illustrations)
Éd. Le Jardin des mots, coll. Les Savoureux
Novembre 2013 - 22 €


Tate Nzambi est l'homme le plus respecté du village qu'il a fondé au cœur de la forêt, il est le père de six filles dont l'aînée – Dinzune – est d'une beauté exceptionnelle… et d'un caractère quelque peu difficile ! Un jour, après une forte pluie, Tate Nzambi déconseille aux villageois de se rendre à la rivière, mais la capricieuse Dinzune, accompagnée par ses sœurs, désobéit et ramène de la forêt une créature bizarre qu'elle nomme Megningue et dont elle a bien l'intention de faire son dîner ! En débarrassant la créature de ses poils, celle-ci se transforme en un jeune homme d'une beauté exceptionnelle que Dinzune épouse, contre les conseils de son père… C'est le début d'une longue série de fiançailles dont la forêt se souvient encore !
Conte traditionnel plein de péripéties (parfois assez effrayantes), ce récit, assez long, nous plonge au cœur des coutumes du Gabon et initie son auditeur aux traditions orales africaines.  

C'est mon père recto.jpgC'EST MON PÈRE QUI ME L'A DIT
Livre cd
raconté par Rémy BOUSSENGUI & Sophie AUVIN (illustrations)
Éd. Le Jardin des mots, coll. Les Savoureux
Novembre 2013 - 22 €


L'abeille a invité le singe à manger chez elle, mais une fois à table, l'abeille s'offusque des mains noires du singe et lui demande d'aller les laver. Mais le singe a beau frotter, ses mains restent noires… Arrivera-t-il à amadouer l'abeille ?
Maman Poule a besoin d'une aiguille pour raccommoder les vêtements de ses poussins, elle emprunte donc une aiguille à l'épervier, le couturier du village. Mais l'aiguille tombe dans la poussière…
Le roi veut marier sa fille à l'animal le plus rusé. Qui de l'hippopotame, du crocodile, de l'éléphant ou de la tortue se montrera le plus malin ?
En tout neuf contes d'animaux pleins de dialogues facétieux. Ces neuf fables africaines débordent de sagesse et d'humour et on retrouve dans cet enregistrement toute la saveur du spectacle.

Du miel recto.jpgÀ noter : On peut retrouver deux des contes de ce recueil (Pourquoi le Singe et l'Abeille ne mangent pas ensemble ? et Pourquoi le Gorille et la Tortue ne se parlent plus?) dans un autre recueil publié dans la collection « Le petits savoureux » également aux éditions Le Jardin des Mots et intitulé : Du miel, partout, partout...

Nathalie Ventax (juin 2014)

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17/06/2014 | Lien permanent

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