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Rechercher : La grande épopée des petits pois

LE GRAND LIVRE DE L’HORREUR

horreur, littérature, aventure,magieDANS LE CHATEAU DE DRACULA
DANS LES LABORATOIRE DE FRANKENSTEIN

romans
de N.M. ZIMMERMANN
Illustrations de Caroline HÜE
Éd. Albin Michel Jeunesse, mai 2017, 135 et 122 pages - 6,90€

Virgile est un adolescent somme toute assez banal mais qui est plus à l’aise dans la fréquentation des histoires effrayantes (et de tous les monstres qui les peuplent) que de ses congénères. Alors qu’il s’est discrètement éclipsé d’un cours de natation calamiteux (après avoir bu une bonne rasade d’eau chlorée et s’être cogné la tête à l’échelle), Virgile fait une rencontre qui va bouleverser sa vie banale. Sur une brocante, une vielle femme un peu étrange (elle porte une robe fleurs jaunes et un grand chapeau de paille sur une tignasse rouge vif) l’interpelle et en échange d’une gousse d’ail, d’un trombone et de deux euros, lui confie un livre ancien et précieux : Le Grand livre de l’horreur

Peu après, Virgile va découvrir qu’en tant que gardien du livre il est désormais chargé d’une mission de la plus haute importance : empêcher le Maliseur de défigurer les grandes œuvres de la littérature horrifique ! Pour cela il ne dispose que de très peu de temps et doit bien connaître ses classiques.

Sa première aventure le projette dans le château de Dracula tel que décrit dans le roman éponyme de Bram Stoker, la seconde le met en contact avec le Docteur Frankenstein et sa terrible créature, tous deux inventés par Mary Shelley dans son roman Frankenstein.

horreur, littérature, aventure,magieCes deux romans sont formidables ! D’abord, ils racontent des aventures trépidantes et effrayantes qui mettent en scène un (puis deux) adolescents qui ressemblent à s’y méprendre à ceux qui liront ces aventures. Ensuite, et c’est toute l’originalité de cette série, ils plongent le jeune lecteur dans l’univers des grands écrivains et remettent à l’endroit des histoires bien souvent maltraitées par leurs différents avatars. C’est avec l’idée de faire découvrir aux plus jeunes ces grands textes et les « vraies histoires » qu’ils recèlent que Naïma M. Zimmermann a créé sa série qui, pour notre plus grand bonheur, va se poursuivre… Prochain volume annoncé pour octobre : Sur l’ile de Jurassic Park, d’après le roman de Michael Crichton. Tremblez jeunes lecteurs !

Ariane Tapinos (juillet 2017)

Et… pour rencontrer Naïma Zimmermann, réservez votre journée du samedi 28 octobre, pour une effrayante après-midi d’Halloween à la librairie !

A lire, sur notre blog, de la même auteure : 
pour se faire peur (pour les plus grands) Dreambox, pour être Lost in translation : L'amour, le Japon, les sushis et moi.

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11/07/2017 | Lien permanent

ELLES AUSSI ONT FAIT LA GRANDE GUERRE - ELLES ONT RÉALISÉ LEUR RÊVE

Voilà deux excellents documentaires après la lecture desquels personne ne pourra dire que si les femmes sont absentes des livres d’histoire c’est parce qu’elles n’y ont pas participé. Deux documentaires dans lesquels ceux qui disent « il n’y a pas de femmes », seront bien inspiré d’aller piocher !

Elles aussi ont fait la grande guerrejpg.jpgElles aussi ont fait la Grande guerre
documentaire
de Pauline RAQUILLET & Valentine DEL MORAL
Éd. Oskar, septembre 2014, 95 pages – 17,95€

Dans le flot des parutions liées aux commémorations de la Première guerre mondiale, ce documentaire tranche par l’angle par lequel il aborde ces événements. A travers une quarantaine de portraits de femmes qui « elles aussi ont la fait Grande guerre », il donne un éclairage passionnant à la fois sur l’histoire du conflit mais aussi sur ce qu’il est convenu d’appeler l’histoire des femmes : une partie souvent ignorée de notre histoire. Ici elles sont artistes, scientifiques, espionnes, engagées dans l’armée ou simples ouvrières. Célèbres ou inconnues : toutes ont participé à la Première guerre mondiale sur le front ou à l’arrière.

Et quand l’histoire des individu-e-s rencontre l’histoire d’une nation, d’un continent, ces trajectoires personnelles faites d’engagements et de hasards se lisent comme un roman ! 

Elles ont réalisé leur rêve.jpgElles ont réalisé leur rêve
documentaire
de Philipp GODARD & Jo WITEK
Éd. De La Martinière jeunesse, septembre 2014, 221 pages – 21,50€

Sous la forme d’une grosse revue illustrée par de très nombreuses photos, ce documentaire dresse le portrait de 50 femmes célèbres qui ont « réalisé leur rêve » en accomplissant quelque chose d’important dans leur vie. Artistes, militantes politiques, scientifiques,  sportives, philosophe ou historienne, ces 50 femmes ont tracé leur chemin dans un monde dominé par les hommes. C’est leur réussite qui est célébrée ici, comme autant de modèles possibles pour les jeunes filles d’aujourd’hui. Bien écrits et très fouillés, les portraits renvoient à des livres, des films, des sites internet et mettent en perspective ces destins individuels en donnant des éléments de contexte dans des encadrés « le monde à cette époque » qui donnent encore plus de relief à ces parcours personnels.

Avec sa forme très contemporaine et très attractive, ce beau documentaire plaira aux adolescent-e-s qui pourront y trouver matière à inspiration !

Fabrique des filles.jpgA lire également, pour les plus grands (ce titre ne s’inscrit pas dans un catalogue jeunesse) La fabrique des filles. L’éducation des filles de Jules Ferry à la pilule de Rebecca Rogers et Françoise Thébaud, réédité cet automne aux éditions Textuel. Un livre très intéressant et très beau qui mêle travail d'histoire et d'archives entre documentaire et beau livre. 

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06/03/2015 | Lien permanent

La Petite Casserole d'Anatole | album d'Isabelle CARRIER

petite casserole.gifÉd. Bilboquet | mars 2009 | 13€

Anatole traîne derrière lui une petite casserole rouge dont il ne peut pas se défaire. Elle lui complique bien la vie et les gens ne voient qu'elle; alors Anatole décide de se cacher derrière sa petite casserole et de se faire oublier… Heureusement arrive quelqu'un qui va lui montrer comment se débrouiller avec sa petite casserole, comment vivre avec elle sans renoncer pour autant à vivre avec les autres. À travers plusieurs scénettes esquissées aux crayons de couleurs, l'auteure file sa métaphore et représente le combat quotidien d'Anatole pour s'adapter: on voit Anatole trébucher sur ce poids qui ne le quitte pas et l'empêche de faire les choses les plus évidentes. Après sa rencontre avec cette «personne extraordinaire» (qui trimballe, elle, une petite casserole bleue) la casserole va se faire plus discrète pour finalement se dissimuler dans une sacoche qu'Anatole porte en bandoulière. Si elle ne disparaît pas, elle devient un objet (et parfois un atout) qui ne handicape plus son petit propriétaire.

En partant d'une idée toute simple, Isabelle Carrier signe ici un album aux illustrations tendres, qui aborde avec pertinence et optimisme le thème du handicap et de la différence en général.

Nathalie Ventax (juin 2009)

 

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La Cuisine des corsaires | petite conférence d’Olivier ROELLINGER

9782227478121.jpgPetite conférence sur la gastronomie
Éd. Bayard, coll. Petites conférences | septembre 2008, 76 pp. | 12 €


Restaurateur à Cancale, chef étoilé (il n’avait pas encore «rendu» ses trois étoiles au moment de cette conférence), Olivier Roellinger invite ses auditeurs – et lecteurs ! – à un voyage dans le temps et l’espace, sur les traces des épices. Il nous transmet un peu de sa curiosité passionnée pour l’histoire des saveurs et ceux qui les font voyager.

Sa « petite conférence » s’ouvre sur une approche par l’odeur et se conclut sur une dégustation : des expériences difficiles à faire passer sur le papier ! Mais entre les deux, ce conteur infatigable nous embarque à la suite des corsaires, des pirates, des botanistes, des cuisiniers, qui de tous temps ont influencé et enrichi les goûts et les couleurs des assiettes de leurs contemporains. Il nous explique sa tendresse particulière pour les cuisiniers du siècle des lumières, si prompts à intégrer des ingrédients nouveaux et exotiques dans leurs recettes… dont certaines nous paraissent aujourd’hui « typiquement » françaises ! Son livre n’est pas une démonstration mais un plaidoyer pour une conception anti-nationaliste de la gastronomie. Et on le suit volontiers, quand il nous apprend qu’au Moyen-âge, en Occident, le poivre était souvent remplacé par… du gingembre, une épice que l’on croit ici très moderne. Ou encore, lorsqu’il se plaît à décortiquer l’origine historique des ingrédients à la base de nombreux plats « nationaux » : nos frites si françaises nées d’un légume… importé du Chili ou du Mexique, idem pour la tomate chère aux Italiens, ou les spaghetti, variation sur les nouilles… chinoises. D’Amérique en Asie, il retrace le chemin parcouru sur plusieurs siècles par le piment qui a pris racine dans plusieurs traditions culinaires : il devient piment d’Espelette au passage des Pyrénées, poivron en Méditerranée, paprika dans le goulasch hongrois, pour finalement agrémenter moult plats indiens et asiatiques… avec lesquels il revient en force aujourd’hui dans nos repas !

On devine que les enfants ont été un peu surpris par ce discours non-conventionnel, plus proche du cours de civilisation que du livre de cuisine, si l’on en juge par leurs questions en fin d’ouvrage ; ces questions sont très pragmatiques : sur la fraîcheur des épices, les bienfaits (ou méfaits) du sel sur la santé… Olivier Roellinger y répond avec bienveillance, il prêche la modération – sur le sel, le sucre…- mais une curiosité gastronomique sans limites !

Corinne Chiaradia (février 2009)

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15/02/2009 | Lien permanent

La Grande Vague | album de Véronique MASSENOT & Bruno PILORGET

9782844551566FS.gifHokusai
Éd. L'élan vert, Scéren CNDP CRDP | Collection Pont des Arts | mars 2010 - 14€

Cet ouvrage fait partie de la collection Pont des Arts, collection qui offre des livres pour entrer dans les œuvres d'art. Ce volume met en scène un tableau d'Hokusai: «Sous la grande vague au large de Konagawa»

Il s'agit d'un parti-pris tout à fait engagé de la part des auteurs qui ont choisi d'imaginer la vie des pêcheurs de l'estampe, pris sous la grande vague. Le pari est d'intéresser les enfants à cette œuvre par le biais d'un récit. Au-delà de cette première approche les auteurs offrent aux lecteurs une ouverture au monde de l'art et à l'art du monde: ici le Japon du XIXe siècle. Les pages en fin d'album ont un grand intérêt documentaire et une véritable dimension culturelle.

Par le choix réussi des couleurs, du graphisme, du mouvement, des références à la culture japonaise et des citations plastiques de l'œuvre d'Hokusaï, l'illustrateur nous fait partager cette extraordinaire aventure humaine. Le texte est porteur de valeurs fondamentales sur les origines, la vie, l'adoption...
Un vrai coup de cœur pour ce très bel ouvrage d'initiation à l'art.

Josuan, avril 2010.

 

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19/05/2010 | Lien permanent

Le Grand Tremblement de terre du Kantô
 | roman d'Akira Yoshimura

grand tremblement.gifTraduit du japonais par Sophie Refle

Éd. Actes Sud, avril 2010
283 pp. - 22 €

Le 1er septembre 1923 un tremblement de terre de magnitude 6,7 se produisit dans la plaine du Kantô, la région de Tokyo et Yokohama et fit plus de 100 000 morts, notamment du fait de nombreux incendies qui suivirent le séisme.

Akira Yoshimura fait le récit, heure par heure, de la catastrophe et de ses conséquences politiques et sociales (mauvaise gestion des autorités, rumeurs accusant les travailleurs coréens d’être responsables des incendies…) avec un regard d’une incroyable acuité qui situe son texte, par ailleurs superbement écrit, à la frontière du documentaire.

Un livre extraordinaire, au sens propre du terme et qui met en lumière les effets humains d’une catastrophe naturelle.

Ariane Tapinos
(mars 2011)

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24/03/2011 | Lien permanent

Le Voyage de grand-père | album d'Allen SAY

voyage grand-pere.jpgÉd. L'École des loisirs | septembre 1995 | 11,90 €

Dans ce très bel album, Allen Say nous conte l'histoire de sa famille entre Japon et États-Unis. Son grand-père parti du Japon pour découvrir le monde, installé en Californie, marié au Japon. Sa mère partie, à l'âge adulte, vivre avec ses parents au pays natal. La guerre qui empêcha son grand-père de retourner aux États-Unis. Lui, enfin, qui s'en alla voir la Californie de ses propres yeux. Ce Voyage de grand-père est celui de l'amour pour deux pays différents et parfois même ennemis. C'est un voyage fait d'allers et retours et d'hésitations, d'émerveillements et de regrets. Illustré par de pleines pages qui sont, chacune, comme un tableau - portrait ou paysage - cet album est un peu comme un album photo qu'Allen Say nous invite à feuilleter avec lui. C'est l'album de sa famille, de son histoire tissée entre deux pays, deux univers, deux cultures. Hommage à ce grand-père mort sans avoir pu retrouver sa Californie, Le Voyage de grand-père est aussi une déclaration d'amour à deux pays si chers au cœur de l'auteur qui avoue: «le plus drôle c'est que dès que je suis dans un pays, je m'ennuie de l'autre».

Ariane Tapinos
(première publication de l'article : 5 juillet 2005)

PS : Ce livre a reçu la Caldecott Medal aux États-Unis en 1994, et le Prix Chronos décerné par la Fondation Nationale de Gérontologie en 1996. Mais ce magnifique album est aujourd'hui (mai 2009) épuisé en France. On peut toujours espérer une réédition…

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31/05/2009 | Lien permanent

LE GRAND LIVRE DE L’HORREUR : DANS LA DEMEURE DU DOCTEUR JEKYLL

Dans la demeure du dr Jekyll.jpgroman fantastique
de N. M. ZIMMERMANN
Éd. Albin Michel Jeunesse, mars 2018, 124 pages - 6,90€

Après des aventures aussi inquiétantes que trépidantes dans Le château de Dracula, Le laboratoire de Frankenstein et un détour par Jurassik Park, voici de nouveau, Virgile plongé au cœur d’un d’un classique de la littérature fantastique, tendance horreur. Cette fois-ci, il est entrainé, avec sa copine Lili, à la poursuite du Malisieur, dans le roman de Robert Louis Stevenson : L’étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde. Après un démarrage balbutiant dû au fait que pour une fois Virgile n’a pas lu le livre et a bien du mal à situer l’histoire dans laquelle ils se trouvent, et avec l’aide de Lili qui elle connaît bien le roman, ils vont venir à bout des tentatives nombreuses du Maliseur pour transformer définitivement l’œuvre de R.L. Stevenson

Ce 4e volume de la série est toujours aussi amusant et instructif. Comme les précédents, il mêle avec succès fantastique et préoccupation de pré-ados. Deux registres dans lesquels Naïma Zimmermann excelle. Et comme les précédents, il donne furieusement envie d’aller découvrir le roman original, l’un des plus beaux et des plus marquants de la littérature fantastique.

Ariane Tapinos (mars 2018)

A lire sur notre blog, les critiques d'autres romans de N.M. Zimmermann : Le Grand livre de l'horreur (Dans le château de Dracula & Dans le laboratoire de Frankenstein), Dream Box, L'amour, le Japon, les sushis et moi

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19/03/2018 | Lien permanent

Le Tour du monde en pédaroulette | album de Léna ELLKA, illustré par Peggy NILLE

tour du monde pedaroulette.jpgÉd. Talents Hauts, coll. Des livres pour les filles ET pour les garçons | avril 2009 | 11,50 €

Alphonse part faire le tour du monde sur son vélo à petites roues. Il a installé des bouées sur les grandes roues du vélo et, sur une rivière, rencontre Éliette et son pédalo. Elle lui propose de se joindre à lui. Alphonse hésite : après tout, c’est une fille, alors «…attention : tu ne peux pas être aventurière si tu te coiffes tes cheveux toutes les cinq minutes ou si tu pleures tout le temps. Si un seul petit pois sous ton matelas t’empêche de dormir, ce n’est pas non plus la peine de venir». Eliette a bon caractère et sait bien que les princesses aux petits pois, c’est comme les princes charmants, ça n’existe que dans les contes de fées, alors elle se décide à accompagner Alphonse, malgré les préventions de ce dernier.

Les voilà donc tous deux partis pour un tour du monde en pédalo et vélo. Mais un pédalo ça ne fonctionne pas sur les routes, il faut le tirer et ça, Alphonse en a assez. La solution la plus simple serait d’installer les petites roues du vélo d’Alphonse sur le pédalo d’Eliette… Mais Alphonse ne sait pas faire de vélo sans les petites roues et c’est la gamelle assurée ! Alphonse va devoir réviser avec un peu d’humilité ses certitudes sur les filles.
Un album malicieux aux couleurs vives, qui parle des garçons et des filles mais sans en faire des tartines. Un album qui se moque, avec finesse et gentillesse, des petits garçons à qui l’on a un peu trop rabaché qu’il ne fallait pas pleurer, ni se faire commander par une fille.

Ariane Tapinos (avril 2009)

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25/05/2009 | Lien permanent

TOMMY JOUE AU FOOT

football,familleAlbum
de Rotraut Susanne BERNER
Traduit de l'allemand par Marie-Liesse Zambeaux
Éd. Seuil Jeunesse, mars 2006 [ÉPUISÉ]

Quand il fait beau le dimanche, Tommy se promène avec ses parents. Leur balade les entraîne jusqu’au pré, derrière la maison de grand-mère Mamita et là, papa propose toujours une petite partie de... foot ! C’est maman qui, équipée d’un sifflet, fait l’arbitre. Papa et Tommy ont construit les buts au printemps, avec des branches de bouleau. La partie à deux joueurs peut commencer ! Puis arrivent tante Hélène et oncle Jean, qui se joignent au jeu : ils seront gardiens de but (Tommy veut tante Hélène dans son équipe). Premier but marqué par Tommy : oncle Jean n’a rien vu venir ! Bientôt ce sont les jumeaux François et William, Sophia et grand-mère Mamita qui rejoignent le terrain. Les spectateurs commencent à se rassembler autour du pré. La partie se poursuit : faute de l’un des jumeaux sur Sophia. Carton jaune ! Maman se transforme en soigneur. Finalement la partie se termine sur un match nul 2 à 2 et maman décide que dans ces cas-là les deux équipes ont gagné et qu’il convient de fêter dignement cette double victoire autour d’un bon goûter.

C’est très, très drôle ! Cette famille de lapins anthropomorphes est réjouissante et fait preuve d’un bonheur communicatif. Pour un peu, cette partie de foot mixte où tante Hélène n’hésite pas à remonter sa robe orange à pois rouges pour arrêter les ballons, donnerait envie de se caler devant sa télé pour suivre le mondial ! Il faut dire que le charme de Rotraut Susanne Berner agit toujours : son univers peuplé de petites bestioles rigolotes (poule noire à pois blancs, oie, grenouille, poussin... ) qui se baladent au milieu des pages et du terrain, respire la joie de vivre. En plus, ce Tommy joue au foot se termine sur un vrai glossaire pour que les termes de « dégagement » « centrer » « pénalty » n’aient plus de secret pour personne et assurent la paix des familles !

Ariane Tapinos (première publication : juin 2006)

PS : Quel dommage que l'album soit épuisé, l'éditeur aurait été bien avisé de le ressortir en ce mois de juin… Mais il existe de très bonnes bibliothèques où vous le trouverez sûrement ! Et comme on l'aime vraiment, voici en bonus une seconde critique.

football,familleQuel bonheur cet album qui ne nous parle pas d’un « super-héros-footballeur-futur-champion-du monde »mais met en scène une après-midi de jeu familial et débridé ! C’est du foot-plaisir, improvisé, totalement mixte (jeunes, vieux, petits, gros, grands, hommes, femmes, enfants, famille, voisins, passants, taupes et canards). Garçons et filles partagent ici le même plaisir de jouer, la même énergie loufoque et sérieuse à la fois...
Et mine de rien, entre deux coqs à pois blanc et une passe de Mamita, l’album est très bien documenté du point de vue technique, sans en faire des tonnes. Un grand merci à Rotraut Susanne Berner pour ce délicieux exploit !

Corinne Chiaradia (première publication de l'article mars 2007)

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16/06/2014 | Lien permanent

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