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NOËL DANS UN SAC DE POMMES DE TERRE

Noël dans un sac de pdt.jpgalbum
de Michel GAY
Éd. L’école des Loisirs, septembre 2004 - 12,50€

Tout est prêt pour accueillir le Père Noël au pied du sapin où Pouët l’ours en peluche et Pozzo le chien discutent : une cafetière pleine pour le bonhomme rouge et un sac de pommes de terre pour ses rennes. Pozzo rêve d’un os et Pouët d’une balade sur le traineau du Père Noël. Alors quand celui-ci arrive, Pouët se cache au fond du sac et le voilà parti pour le plus extraordinaire des voyages ! Un voyage merveilleux et périlleux aussi. Surtout pour un ours en peluche curieux et téméraire qui tombant du traineau se retrouve poursuivi par une meute de loups.

Mais chacun sait que la nuit de Noël est pleine de surprises…

Cet album désormais classique rassemble tous les éléments d’une histoire de Noël réussie : amitié, rêve et bonnes actions. Et passer la nuit de Noël aux côtés du plus célèbres des pourvoyeurs de rêves et de cadeaux est sans doute le souhait caché de très nombreux enfants !

Ariane Tapinos (novembre 2016)

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05/11/2016 | Lien permanent

Le Secret de Garmann | album de Stian HOLE

amour,jumeaux,grandir,amour,jumeaux,grandirTraduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud
Éd. Albin Michel jeunesse | mars 2011
12,50 €

Nous l'attendions depuis que Stian Hole nous avait fait la primeur des premières images lors de sa visite en octobre 2009: voici (enfin!) le troisième opus des aventures de Garmann.

Garmann sait bien qu'à l'école, il vaut mieux prendre la poudre d'escampette quand Hanne commence ses moqueries. «Les jumelles sont parfaitement identiques et pourtant complétement différentes» pense-t-il, fasciné par Hanne et Johanne, ses intrépides voisines. Alors que Hanne enchaîne les mauvais tours, Johanne, elle, confie à Garmann un secret. Ce secret, c'est un endroit perdu dans la forêt où gisent les débris de ce qui ne peut être qu'une capsule spatiale. Un terrain de jeu idéal pour nos aventuriers en herbe, un lieu rien qu'à eux où ils n'auront pas à se soucier des autres: baignades, devinettes, confidences, Garmann et Johanne partagent peurs, secrets, grandes interrogations et trouveront même un moyen d'arrêter le temps. 
Stian Hole évoque la tendresse et la complicité de ce premier amour avec beaucoup de sensibilité. Les illustrations sont toujours aussi magnifiques: forêt, ciel étoilé, mares, cour d'école… l'univers de Garmann s'aggrandit sans rien perdre de son charme.

Nathalie Ventax

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14/05/2011 | Lien permanent

LA GUITARE DE DJANGO

musique,jazz,gitanalbum
de Fabrizio SILEI & ALFRED
Éd. Sarbacane, avril 2014 -16€

Alors qu’aux Etats-Unis, le jazz est à son apogée, les cafés de Paris résonnent des accords de banjo de Django Reinhart, un musicien manouche autodidacte, à la fois génial et analphabète. Alors qu’il s’apprête à intégrer une célèbre formation de musique, il est grièvement blessé dans l’incendie de sa roulotte. Il reste 18 mois à l’hôpital et perd l’usage de deux doigts. Durant son séjour à l’hôpital, son frère lui offre une guitare et Django, réussit à réapprendre à jouer. Il a tout juste vingt ans et il sera bientôt l’un des plus grands guitaristes de jazz et l’inventeur du « jazz manouche ».
De cette histoire extraordinaire, portée par un personnage hors du commun, Fabrizio Silei et Alfred, ont tiré un splendide album dans lequel ils laissent la guitare de Django faire le récit de cette vie dédiée à la musique. Avec une belle typographie années folles et une mise en page très soignée, un texte rythmé (un peu trop : les onomatopées censées évoquer le rythme de la musique de Django ne sont pas toujours convaincantes), cet album est surtout remarquable par son illustration.

Talentueux auteur et dessinateur de bande dessinée, tout juste primé à Angoulême, Alfred trouve dans cet album au grand format, l’espace d’expression de toutes les facettes de son talent. Paysages urbains sur des doubles pages : Paris et New York, la nuit. Et plus particulièrement, une double page magnifique : à gauche le demi visage grave de Django le regard tourné vers sa guitare qui occupe le bord droit de la page. Mouvement quasi cinématographique du dessin : mouvement des danseurs. Lumière : la nuit éclairée par les lumières de la ville ou crevée par les flammes de la roulotte en feu, la surexposition de l’artiste sous les feux des projecteurs…  Les personnages enfin : les tronches des amis et de la famille de Django qui lui rendent visite à l’hôpital…

Un album qui s’adresse aux plus grands (le texte est assez sophistiqué) et pourrait bien favoriser quelques vocations !

Ariane Tapinos (mai 2014)

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29/05/2014 | Lien permanent

JOUR DE NEIGE

 

inuit,contealbum
de Nathalie KELHETTER – WALTER (texte)  & Laurence GUSCHING  (i
llustrations)
Éd : Grandir, 2013 -15 €  

Tuktularuk dit Tuk (qui signifie caribou), petit garçon Inuit, porte le prénom de son grand-père disparu, qui lui a appris à pêcher. Un jour, en rentrant de la pêche, il est surpris par le blizzard et ne retrouve pas son igloo…

Ce bel album, au format oblong, est tout en douceur, dans des camaïeux de bleus, beiges et gris. Si la mise en page est assez classique dans la distribution texte/images, une note originale, fort intéressante, est apportée par le point de vue de l’enfant, inscrit en bas de chaque double page en langue inuktikut de mots inuits.

Une belle aventure pour grandir !

Josuan (février 2014)

 

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24/02/2014 | Lien permanent

LE CHEVAL BLANC DE SUHO

 

mongolie,musique,contealbum
de Yûzo OTSUKA (texte) & Suekichi AKABA (illustrations), traduit du japonais par Alain Briot. Postface de Catherine Chaine.
Éd. Circonflexe, coll. Aux couleurs du temps, janvier 2014 – 17€


Suho, un jeune berger mongol élève un beau cheval blanc qu’il a trouvé encore poulain. Il le baptise Tchagan Morin, Cheval blanc en mongol et s’en occupe du mieux qu’il peut. Un jour, il le conduit jusqu’au bourg le plus proche pour participer à une course dont le gagnant se verrait accorder la main de la fille du seigneur. Suho et Tchagan Morin l’emportent haut la main mais… le seigneur refuse de céder celle de sa fille à un pauvre berger, s’empare du cheval et chasse le cavalier. Suho rentre chez lui meurtri dans son corps et dans son cœur. Peu après, Tchagan Morin s’échappe à son tour et, blessé et épuisé, rejoint son jeune maître avant de mourir dans ces bras. Dans ses rêves, Suho est visité par son cheval qui lui demande de transformer ses os, son cuir, ses tendons et ses crins en un instrument de musique. Au petit matin, Suho s’exécute et depuis le morin-tehour, ou viole à tête de cheval, fait entendre sa musique sur l’immense steppe mongole.

 

Cet album – qui date de 1967 – est publié dans cette excellente collection patrimoniale qui associe les éditions Circonflexe et la BnF/Centre national de la littérature pour la jeunesse – La Joie par les livres. Il est d’une étonnante modernité dans sa forme : jeux des couleurs qui évoquent le temps d’une journée comme celui d’une vie, utilisation de la page inspirée des rouleaux traditionnels japonais, mouvement des personnages… Et d’une grande puissance dans son message résumé par sa préfacière : « la nécessité de l’amour, la douleur presque inévitable de la perte de l’aimé, et la possibilité que nous avons tous de transformer cette perte même, la nôtre, à nulle autre semblable en un autre objet d’amour qui lui, ne sera plus seulement le nôtre, mais appartiendra à tous ceux qui l’approcheront. »

Un conte populaire mongol et un album japonais qui trouvent ici une résonance universelle.

Ariane Tapinos (février 2014)

 

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28/02/2014 | Lien permanent

LE SOURIRE DE LA MONTAGNE

afghanistanAlbum
de
François PLACE
Éd. Gallimard Jeunesse, octobre 2013
16 €


« J’ai fait graver ce sourire pour ceux qui viennent de loin et ceux qui viendront après nous. Dans mille, deux mille ou dix mille ans, qui peut savoir ce qu’ils en feront ? Ton sourire m’est tout aussi précieux »…

C’est, vous l’aurez compris, une histoire de transmission : transmission familiale d’un grand-père à sa petite-fille, d’un roi à son peuple, d’un vieux montagnard à des voyageurs, d’une culture à une autre culture, d’un temps passé à un temps futur, d’une sagesse présente à une sagesse universelle…

Le lecteur est transporté dans ce voyage initiatique à travers espace et temps par un texte et des images d’une grande maîtrise.

Merci à François Place de nous offrir cette belle fenêtre d’espoir, de sérénité et d’élan vers un avenir positif !

Josuan (février 2014)

PS : cet album évoque les statues monumentales des trois bouddhas de Bâmiyân, en Afghanistan. Ces splendides sculptures, inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco, on été détruites en mars 2001 par les talibans.


 

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01/03/2014 | Lien permanent

FOU DE FOOTBALL

footballAlbum
de Colin McNAUGHTON
Éd. Gallimard jeunesse
[1981] Février 2006 - 11, 70 €

Initiation du petit Bruno (enfin, petit mais replet) aux joies du jeu partagé dans son premier match de foot.

Comme toujours ou presque dans ce type d’histoire, celui en lequel personne ne croyait devient la vedette de l’équipe, après avoir fait quelques bourdes. Intéressant : il s’agit de jeu amical, à hauteur d’enfant, du foot « de quartier » à cinq contre cinq (l’Ajax d’Alexandre contre le Réal d’Isidore) et les supporters sont bon enfant. Ours, chien, renard, cochon, chat, lapin se partagent le terrain... mais de femelle point !

Corinne Chiaradia (première publication : mars 2007)

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22/06/2014 | Lien permanent

COUP DE MELTEM

famille,pma,handicap,maladie,autismeRoman
de Sigrid BAFFERT
Éd. La Joie de lire, coll. Encrage, avril 2014
201 pages – 14,50 €

Alors qu’il participe à une compétition de natation, Virgil, un adolescent de seize ans, est pris d’un violent malaise. Sa tête heurte le bord de l’échelle et il se réveille quarante-huit heures plus tard à l’hôpital. Non seulement il a un trou dans le crâne (et des points de suture) mais, il va découvrir, quelques jours plus tard, qu’il y a également un «trou» dans son histoire, que ses parents lui ont caché les circonstances de sa conception. Face à la stérilité de son père, ils ont fait appel à un donneur anonyme et Virgil est né d’une PMA. De plus… son père biologique lui a légué une maladie génétique rare et très grave : la maladie du cœur de verre.

Virgil est furieux et amer. Il en veut à ses parents, à son père surtout. À ce donneur inconnu, dont la semence porte la référence GCP136, aussi.

À l’Institut Sandstorm, où il se rend pour des examens, il rencontre trois autres enfants avec qui il partage les gènes de GCP136 et sa maladie. Meltem, une jeune femme de dix-neuf ans à la personnalité aussi tumultueuse que le vent dont elle porte le nom, Nobel un adolescent (probablement) autiste et son petit frère Julius.

C’est finalement là qu’il découvre également son père, celui qui l’a élevé au long de ces seize années, et une certaine idée de la famille aussi.

Ce roman aborde avec finesse – et ce qu’il faut de suspens – un sujet très présent dans l’actualité mais rarement traité dans la littérature. Il est question de procréation médicalement assistée mais surtout de ce qui fonde une famille. Des liens entre les individus et des choix que nous faisons pour les faire exister.

Ariane Tapinos (juin 2014)

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20/06/2014 | Lien permanent

LE PETIT PHOTOGRAPHE DE BAMBA

afrique,photoalbum
de Christian EPANYA
Éd. du Sorbier, mai 2007 - 13,20€

Amadou est né et vit dans le petit village de Bamba. Bien que fils de pêcheur, il déteste l’eau. Sa passion, c’est de collecter toutes sortes d’objets hétéroclites avec lesquels il joue et fabrique d’autres objets. C’est ainsi qu’un jour, il trouve une vieille boîte de conserve rouillée et, avec les instructions dénichées dans un vieux journal, il fabrique un appareil photo. Ses débuts de photographe sont pour le moins difficiles,mais à force de persévérance et de passion surtout, il devient un vrai photographe.

Entré comme apprenti dans son studio, il apprend le métier auprès de Papa Diallo, le seul photographe de toute la région. Plus tard, il remplace le maître et transforme le studio à son idée. Photographe de toutes les grandes occasions (mariages,fêtes, célébrations...), il propose également à ses clients de les photographier devant de faux décors, de grands trompe-l’oeil très réalistes. Ainsi, « ceux dont l’aventure vers l’Europe s’était arrêtée à Bamako et qui voulaient faire croire au village qu’ils étaient bien partis posaient devant un décor représentant un gros avion » ou frimaient devant la tour Eiffel...

On retrouve dans ce bel album tout le talent Christian Epanya, celui du très beau Taxi-brousse de Papa Diop (éd Syros, 2005). Ses images, de véritables tableaux,racontent comme aucunes autres, l’Afrique des petits villages, de ladébrouillardise et de la solidarité. Il aborde avecfinesse, et humour, les questions de l’exil et de la relation sidécalée de l’Afrique avec l’Europe.

Ariane Tapinos (première publication : juillet 2007)

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27/04/2014 | Lien permanent

LES ROIS DE LA SAPE

Rois de la sape.gifalbum
de Christian EPANYA
Éd. Océan Jeunesse, mai 2014 – 15€

Vous croyez qu’un sapeur est un pompier ou un militaire ? C’est que vous ne connaissez pas encore les sapeurs de Khinshasa, les membres de la SAPE : la « Société des ambianceurs et des personnes élégantes » autrement appelés « princes de la mode » ou « rois de la sape ». C’est des tenants de ce mouvement, né dans les années post indépendance au Congo, qu’il est question ici. Élembu, un étudiant installé à Kinshasa, la bruyante et surpeuplée capitale de la République Démocratique du Congo, a ses habitudes au salon de coiffure de Tonton Likambo. Alors qu’il s’y rend, il est moqué par un groupe de sapeurs qui commente méchamment les tenues des passants, sûr de sa supériorité en élégance. Conseillé par Tonton Likambo et fourni en tenues adéquates par le fripier Ngombe, Élembu participe au grand concours de mode des sapeurs qui se tient quelques semaines plus tard dans un hôtel de Kinshasa. Et emporte le titre de « roi de la sape » faisant fuir le groupe de dandys malveillants !

On retrouve dans cet album tout ce qui fait le charme des ouvrages de Christian Epanya : une Afrique urbaine, colorée et contemporaine. Comme dans ses précédents albums, il nous plonge au cœur de la réalité quotidienne des villes et villages de l’Afrique de l’Ouest et un peu au-delà. Une réalité qui met l’humain au cœur du récit et des images, loin des clichés sur un continent peuplé de lions et de girafes !

Ariane Tapinos (juin 2014)

A lire également sur notre blog, les critiques de Malin comme 10 singes, Le petit photographe de Bamba et Le Taxi-Brousse de Papa Diop.

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04/06/2014 | Lien permanent

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