Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : La grande épopée des petits pois

CHARLIE & PAPY

 grand-parents,amitié,chienAlbum
de Amy HEST (texte)
et
Helen OXENBURY (illustrations)
Traduit de l’anglais par Alice Delarbre
Éd. Flammarion Père Castor, janvier 2014
12 €

Tom écrit à son grand-père pour lui demander quand il viendra enfin le voir et rencontrer son petit chien Charlie – que nous avions, nous lecteurs, déjà eu la chance de découvrir dans l’adorable Bonne nuit Charlie. Papy lui répond qu’il sera là dimanche, mais que n’ayant  « jamais eu ce genre d’ami », il ne peut promettre de s’entendre avec Charlie. Dimanche arrive et Tom et Charlie vont à la gare chercher Papy. Il neige à gros flocons et à peine ont-ils quitté la gare avec Papy qu’une bourrasque emporte sa casquette. Bien sûr… Charlie, n’écoutant que son courage, s’enfonce dans la neige pour récupérer le couvre chef. Et voilà le début d’une amitié sincère entre le vieil homme et le jeune chien !

Rien de révolutionnaire dans ce joli album mais on ne se lasse pas des images pleines de tendresse d’Helen Oxenbury. Son trait est aussi juste qu’il s’agisse du museau de Charlie, du minois de Tom ou du regard attendri de Papy. Et il y a si peu (mais de plus en plus) d’albums dans lesquels les grands-parents ne sont pas un prétexte à aborder les sujets de la mort ou de la maladie, qu’il serait dommage de bouder notre plaisir.

Ariane Tapinos (février 2014)

cf. Note de lecture sur Bonne nuit Charlie

 

Lire la suite

10/03/2014 | Lien permanent

ON N'EST PAS DES POUPÉES. Mon premier manifeste féministe

On est pas….gif

Album
de Delphine BEAUVOIS (texte)
& Claire CANTAIS
(illustrations)

Éd. La ville brûle, coll. Jamais trop tôt,
sept. 2013
13 €

De magnifiques collages qui mêlent photos, dessins, motifs, sur fond de grands aplats de couleurs, au service d’un « premier manifeste féministe » qui s’assume avec humour et intelligence. Si l’égalité des sexes a le vent en poupe, il est encore bien rare que les albums (les éditions Talents Hauts exceptées), se revendiquent du féminisme. Qui n’a pas entendu quelqu’un-e dire « je ne suis pas féministe mais… ». Ici, rien de tel, ces petites filles, à qui personne n’aura l’idée de reprocher d’avoir brûlé leurs soutiens-gorge (un des grands mythes de l’antiféminisme), s'affirment haut et fort : elles ont des choses à dire et revendiquent de choisir une manière de grandir qui leur laisse le choix d’être les femmes qu’elles souhaitent.

Le livre se termine sur une belle double page qui présente de courtes biographies de femmes célèbres ou imaginaires (Rosie, l’ouvrière en bleu de travail qui symbolise les femmes ayant remplacé les hommes dans les usines américaines durant la Seconde Guerre mondiale).

Un album ludique et beau à déclamer dans toutes les cours de récré !

Ariane Tapinos (octobre 2013)

Lire la suite

13/10/2013 | Lien permanent

YEGHVALA la belle sorcière

YEGHVALA.gifAlbum de Catherine JEANDRIN
et Nathalie NOVI

Éd. Didier Jeunesse
Septembre 2012 - 14,20 €

Cet album de conte reprend des thématiques connues, des personnages traditionnels qui appartiennent à l’imaginaire universel, mais il s’inscrit dans la culture tsigane.

Une nuit d’hiver, la petite Yeghvala naît dans une modeste roulotte. Cette fillette va connaître un destin exceptionnel : elle est marquée du sceau des sorcières.

Celles-ci, venues des quatre coins du monde, se penchent sur son berceau et lui font chacune un don. Devenue une très belle jeune fille aux longs cheveux, Yeghvala use de ses pouvoirs magiques pour séduire Zlato le forgeron… L’histoire nous est contée à deux voix : le texte et les images s’harmonisent pour transporter le lecteur dans cet univers magique. Des formulettes prennent part au récit qu’elles scandent et sont mises en valeur par un jeu de typographies colorées.
Les illustrations aux couleurs vibrantes, le plus souvent pleine page ou double page sont d’une grande qualité expressive.

Le récit d’une belle densité réserve des surprises, des rebondissements qui enchanteront les lecteurs. Un album de grande qualité à recommander sans réserve !

Josuan (novembre 2012)

 

Lire la suite

27/12/2012 | Lien permanent

L'OURS QUI AIMAIT LE SUCRE D'ÉRABLE

ours qui aimait le sucre d’érable.gifAlbum de Lynd WARD
Adapté de l’américain par Catherine Bonhomme
Éd. Le Genévrier, coll. Caldecott
Août 2012 – 17 €

Voici l’histoire de Johnny Orchard qui décida qu’il était grand temps que sa maison s’orne, comme celles de ses voisins, d’une belle peau d’ours. Mais en lieu et place d’une peau de plantigrade, c’est un ourson qu’il ramène de la forêt ! Un ourson très gourmand et qui grandit vite, bien trop vite au goût des habitants du village dont il saccage les récoltes et les provisions. Johnny est sommé de reconduire son compagnon dans la forêt. Mais chaque fois l’ours retrouve le chemin de la ferme du village. Il ne reste plus à Johnny qu’une bien triste chose à faire. À moins… À moins que la gourmandise de l’ours et son goût prononcé pour le sucre d’érable ne lui offrent une autre issue…

Tout a le charme du passé dans ce bel album aux tons bruns qui évoque la vie dans les forêts d’Amérique du Nord. C’est une jolie histoire, dont la fin, ici racontée comme joyeuse, nous paraît aujourd’hui sans doute moins heureuse. Illustré à la manière de Norman Rockwell, typique des images des années 50, cet album se prête aussi bien à une lecture faite à des petits qu’à une première lecture pour un plus grand qui lit déjà tout seul. Un album qui, par son côté vintage, pourrait bien rassembler plusieurs générations de lecteurs !

Ariane Tapinos (octobre 2012)

 

Lire la suite

10/11/2012 | Lien permanent

Odd et les Géants de Glace | roman de Neil GAIMAN

Od et les géants.gifIllustré par Brett Helquist
Traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec
Éd. Albin Michel | coll. Wiz | novembre 2010
141 pages – 10 €

Odd, douze ans, est un garçon plutôt malchanceux: son père est mort deux ans plus tôt, sa seule tentative d’abattage d’arbre s’est soldée par un accident qui l’a rendu à moitié infirme. Il affiche en prime un sourire exaspérant quelles que soient les circonstances, ne laissant aucune prise aux commérages qui font tout le sel de la vie de son petit village norvégien (entre deux raids vikings, s'entend).

Pour couronner le tout, sa mère s’est remariée avec le gros Elfred qui fait un beau-père plutôt passable quand il n’a pas bu. Enfin, l’hiver s’éternise alors que le mois de mars est déjà arrivé, confinant Odd et tous les habitants du village dans la salle communale où cette cohabitation forcée commence à échauffer les esprits.

 Pour échapper aux bagarres, aux querelles… et aux odeurs, Odd quitte donc la grande salle pour se réfugier dans l’ancienne hutte paternelle, raflant au passage un demi saumon qui devrait lui permettre de manger pendant quelques temps… C’est sans compter la visite surprise d’un renard qui va entraîner le jeune garçon dans une aventure digne de celles des beaux seigneurs chevauchant de fiers destriers dont sont remplies les chansons maternelles.

Un très beau conte inspiré d’un épisode de la mythologie nordique, dans lequel on retrouve l'humour du grand conteur qu'est Neil Gailman.

Nathalie Ventax
(novembre 2010)

 

 

 

Lire la suite

Le Crabe et le Singe | album de Junji KINOSHITA et Kon SHIMIZU (ill.)

9782809700282.jpgTraduit du japonais pas Yachiko Gamo et adapté par Barbara Pillot | Éd. Picquier Jeunesse, octobre 2008 | 15,50 €

Madame Crabe trouve un jour un noyau de kaki et comme elle raffole de ces fruits sucrés et juteux, elle décide de semer le noyau dans son jardin. Elle soigne sa plantation et surveille impatiemment les progrès de l’arbre à kakis. Quand enfin il a atteint sa taille adulte et s’est couvert de fruits mûrs et appétissants, elle se rend compte que ses pinces ne lui permettent pas de grimper les cueillir. Un singe, qui l’observait depuis la montagne, vient lui proposer son aide.

Il grimpe et… s’installe au faîte de l’arbre pour s’empiffrer de kakis. Madame Crabe enrage et quand elle reçoit sur sa carapace un kaki, elle donne naissance à une multitudes de petits crabes. Ces derniers font, eux, preuve d’une grand patience et, avec l’aide d’un marron sauteur, d’une guêpe, d’une bouse de vache, d’un grand bâton, d’un énorme mortier et des «meilleures boulettes de millet de tout le Japon», ourdissent un plan pour se venger du singe indélicat.

Cette histoire japonaise qui date de la fin des années cinquante n’a pas pris une ride. Les images, en noir, gris et blanc, avec des touches de rouge (les crabes, les kakis et quelques fleurs) sont d’une délicieuse simplicité très moderne. Le texte est drôle et sonore (plein de clac clac clac, de bzzzz, de pof pof pof, de clopi-clopa et de broloum broloum) et la punition du singe digne d’un film burlesque ! Et comme le conte se termine quand le singe est, comme Madame Crabe avant lui, «aplati comme une crêpe»… alors l’histoire peut recommencer…

Ariane Tapinos (février 2009)

Lire la suite

20/02/2009 | Lien permanent

LA POUPÉE DE TING-TING

Ting-Ting.jpgalbum
de Ghislaine ROMAN & Régis LEJONC (illustrations)
Éd. Seuil Jeunesse, janvier 2015 – 15€

En rêve Ting-Ting voit son père fabriquer la poupée de bois qu’il lui a offert. Celle qui, parce qu’elle lui ressemblait avait-il dit, ne serait pas vendue au village. Au matin, Ting-Ting ne retrouve pas sa belle poupée et toute la journée elle s’inquiète de sa disparition, de plus en plus convaincue que sa mère l’a emportée avec toutes les autres qu’elle vend au marché. Sur les conseils de sa grand-mère, elle va confier ses craintes à un vieil arbre, un grand pin noueux…

Régis Lejonc a mis tout son talent au service de ce beau récit où il est question de transmission et de souvenir. 

Avec ses paysages d’une Chine pauvre et intemporelle, La poupée de Ting-Ting suggère avec délicatesse que c’est dans nos rêves que vivent ceux qui nous ont quitté. Tel le père de cette fillette dont l’image est représentée par un dessin au trait simple qui se pose, comme en surimpression, sur la vie de Ting-Ting. Et parfois, les souvenirs s’incarnent dans les objets comme ici dans cette petite poupée aux joues colorées, et forment un lien un peu magique entre le monde des vivants et le souvenir de ceux qui nous ont quitté.

Ariane Tapinos (mars 2015)

Lire la suite

20/03/2015 | Lien permanent

LES LISZT

Les Liszt.jpgalbum
de Kyo MACLEAR & Júlia SARDÀ (illustrations)
Traduit de l'anglais par Sophie Chisogne 

Éd. La Pastèque, janvier 2017, 40 pages - 18€

L'histoire ne dit pas si les Liszt ont quelque chose à voir avec le fameux compositeur... quoique, il semble que son portrait trône sur le piano... mais les Liszt ont une curieuse manie : les Liszt dressent des listes. Maman Liszt liste les maladies épouvantables et les plus grands footballeurs de tous les temps, Papa Liszt énumère les terribles corvées et les petits insectes ailés, Frédéric, le benjamin, les choses à faire pour s'amuser (comme trouver des legos noirs), Winifred, la sœur ainée préfère les palmarès, le grand-père quant à lui n'aime rien d'autre qu'inventorier ses ennemis les plus redoutables... Les Liszt font des listes grifgrif, grafgraf, hiver comme été, tous les jours sauf le dimanche.

Puis un jour, un visiteur se présente. Il vient de loin. Il a mal aux pieds et la porte est ouverte... seulement ce curieux visiteur n'est sur la liste de personne... Comment les Liszt vont-ils pouvoir gérer l'inattendu ?

Après le remarqué et remarquable M. Flux, Kyo Maclear signe un nouvel album où la fantaisie flirte avec l'étrange. Une bizarrerie enchanteresse, drôle excentrique et surprenante, magnifiquement illustré par Jùlia Sardà.

Claire Lebreuvaud (décembre 2016)

Lire la suite

31/12/2016 | Lien permanent

MÊME PLUS PEUR

Même pas peur.jpgalbum
de Fleur OURY
Éd. Seuil jeunesse, juin 2016 - 12,90€

Ours a un problème : « il ne fait plus peur du tout ». Du coup, le voilà désemparé et délaissé par les enfants. Il se met  en quête d’un animal qui pourrait lui donner des conseils pour redevenir effrayant.  Mais les enfants d’aujourd’hui sont difficilement impressionnables et ni le loup, ni l’araignée, ni le crocodile, ni le serpent ne leur tire le moindre cri de peur. Quant au tigre, il est bien trop occupé par lui même (et ses rayures) pour s’intéresser au problème d'Ours.

Ours ne sait plus que faire quand il rencontre une petite fille blessée et que, sans plus y réfléchir, il se précipite pour souffler délicatement sur sa plaie et apaiser sa souffrance.

Ours ne voulait pas être seul : le voilà désormais comblé, entouré des enfants qui l’ont adopté. 

Après le merveilleux Premier matin (éd. Les fourmis rouges, août 2015), Fleur Oury nous régale d’une nouvelle histoire d’ours et confirme son talent d’illustratrice et son goût pour les couleurs acidulées.
C’est un des plus grand plaisir du métier de librairie et de libraire jeunesse tout particulièrement, que d’assister à l’éclosion d’un nouveau talent. Parions que Fleur Oury deviendra vite une des plus grandes !

Ariane Tapinos (août 2016)

Lire la suite

10/08/2016 | Lien permanent

AAAAAAWH !

awwhcouv.jpgAaaaaaalbum
Marco Viale, traduit de l’ italien par les Éditions La Joie de lire
Éd. La Joie de lire, mars 2020- 9,90 €

« Quand un bâillement arrive, il est très difficile de l’arrêter.C’est comme d’essayer d’arrêter la pluie qui tombe...Ou de convaincre les adultes que le chocolat fait grandir plus que la soupe. C’EST IMPOSSIBLE ! »
Un bâillement c’est irrésistible, c’est long, ça n’arrive jamais seul et en plus c’est contagieux. Alors autant ouvrir bien grand la bouche, garder les yeux bien ouverts et en profiter !
C’est un plaisir de suivre cette toute petite mouche qui page après page volette au-dessus de toute une galerie de personnages bouche béante .Marco Viale signe ici un album plein d’humour quoique difficile à lire sans bâaaaaaailler.

 

awwwdefi.jpg

 

Défi bâillement :

Profitez d’un repas en famille pour papillonner des yeux, ouvrir graaaand la bouche et pousser un immense Aaaaaaawwwh ! .. Et puis un autre ! Transmettez votre bâillement au plus grand nombre de personnes possible ! Et si vous êtes d'humeur créative dessinez des gens (ou des animaux, ou pourquoi pas des objets ) en train de bailler et envoyez vos œuvres à l'adresse suivante : comptines@comptines.fr  Bonne chaaaaaaawhnnnnnce…..ZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzz

Lire la suite

02/04/2020 | Lien permanent

Page : 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38