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20/02/2009

Le Crabe et le Singe | album de Junji KINOSHITA et Kon SHIMIZU (ill.)

9782809700282.jpgTraduit du japonais pas Yachiko Gamo et adapté par Barbara Pillot | Éd. Picquier Jeunesse, octobre 2008 | 15,50 €

Madame Crabe trouve un jour un noyau de kaki et comme elle raffole de ces fruits sucrés et juteux, elle décide de semer le noyau dans son jardin. Elle soigne sa plantation et surveille impatiemment les progrès de l’arbre à kakis. Quand enfin il a atteint sa taille adulte et s’est couvert de fruits mûrs et appétissants, elle se rend compte que ses pinces ne lui permettent pas de grimper les cueillir. Un singe, qui l’observait depuis la montagne, vient lui proposer son aide.


Il grimpe et… s’installe au faîte de l’arbre pour s’empiffrer de kakis. Madame Crabe enrage et quand elle reçoit sur sa carapace un kaki, elle donne naissance à une multitudes de petits crabes. Ces derniers font, eux, preuve d’une grand patience et, avec l’aide d’un marron sauteur, d’une guêpe, d’une bouse de vache, d’un grand bâton, d’un énorme mortier et des «meilleures boulettes de millet de tout le Japon», ourdissent un plan pour se venger du singe indélicat.

Cette histoire japonaise qui date de la fin des années cinquante n’a pas pris une ride. Les images, en noir, gris et blanc, avec des touches de rouge (les crabes, les kakis et quelques fleurs) sont d’une délicieuse simplicité très moderne. Le texte est drôle et sonore (plein de clac clac clac, de bzzzz, de pof pof pof, de clopi-clopa et de broloum broloum) et la punition du singe digne d’un film burlesque ! Et comme le conte se termine quand le singe est, comme Madame Crabe avant lui, «aplati comme une crêpe»… alors l’histoire peut recommencer…

Ariane Tapinos (février 2009)

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