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Le Dîner | album de Michel VAN ZEVEREN

Diner VAN ZAVEREN.gifÉd. Pastel, février 2011
11 €

Grand Lapin est parti chercher à manger. Petit Lapin en profite pour se précipiter dehors et aller jouer dans la fôret. Malheureusement pour Petit Lapin, le loup aussi est sorti faire ses courses. Et voilà Petit Lapin transformé en dîner et emprisonné dans le frigo. Mais pas de panique! Dans le frigo se trouve aussi Petite Grenouille – et Petite Grenouille sait bien, elle, qu'il n'y pas que les petits lapins qui sont désobéïssants: heureusement pour les deux dîners prisonniers, il y a aussi les petits loups!

Nathalie Ventax
(mars 2011)

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09/03/2011 | Lien permanent

10 contes du Japon | recueil de Rafe Martin

10 contes.gifIllustrations: Frédéric SOCHARD (int.) et Daniel PUDDLES (couv.)
Traduit de l’américain par Robert Giraud
Éd. Castor Poche Flammarion, coll. Contes, légendes et récits
[1996] sept. 2000, 118 pp. - 4,50 €

L’auteur de ce recueil est un Américain amoureux du Japon, de ses légendes, de sa culture. En adaptant une dizaine de contes plus ou moins connus en Occident, il tente de nous faire partager son admiration pour ces histoires qui nous ouvrent les portes sur «un univers rempli de mystère impalpable, de puissance intérieure, de signification morale, ainsi que d’un sens profond des beautés du monde naturel». Et il y parvient! En quelques pages, il nous transporte dans l’univers d’Urashima Taro, de Saule vert, de La Femme des neiges ou du Garçon qui dessinait des chats. Les textes sont simples et beaux, toujours envoûtants. Parents, ne résistez pas au plaisir de les lire à voix haute, même aux plus grands: c’est un bonheur de pénétrer ensemble, à la nuit tombée, dans ces contrées lointaines et lunaires. Les enfants n’ont aucun mal à laisser tomber notre rationalité toute occidentale pour côtoyer les fantômes des Genji ou l’esprit d’un saule incarné dans une belle jeune fille…

Corinne Chiaradia
(première publication: juillet 2005)

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Appel du pied | roman de Wataya Risa

Appel du pied.gif

Traduit du japonais par Patrick Honnoré
Éd. Philippe Picquier
avril 2005, 142 pages - 14,50 €

Depuis qu’elle a quitté le collège pour le lycée, Hasegawa Hatsumi vit à côté d’elle-même et des autres, comme dans un léger décalage avec le monde qui l’entoure. Elle s’observe et scrute les autres. Elle analyse froidement les comportements de ses camarades de classe. De ses anciennes amies du collège si différentes depuis quelques temps. C’est parce qu’elle n’appartient à aucun groupe, aucune bande d’amis, qu’elle se trouve devoir faire équipe avec ce drôle de garçon: Ninagawa. Ninagawa est seul lui aussi. Seul dans son monde entièrement rempli de la présence d’une mannequin, Oli-Chang, à laquelle il voue un véritable culte. C’est une étrange amitié faite de désir réprouvé et de mépris qui va se tisser entre ces deux êtres en devenir. Une relation aux limites de laquelle se tient Kinuyo, l’ancienne grande copine du collège de Hatsumi. Kinuyo croit déceler de l’amour entre Ninagawa et Hatsumi. Hatsumi questionne sans cesse ses sentiments pour Kinuyo.

Wataya Risa écrit au plus près des sentiments et des sensations de son héroïne. Elle colle son écriture au corps de Hatsumi et nous fait vivre avec beaucoup de talent dans la tête de cette lycéenne qui porte un regard amusé et parfois désabusé sur le monde. C’est depuis «l’intérieur» de cette adolescente que le lecteur est invité à vivre ces moments qui ne sont déjà plus dans l’enfance et pas tout à fait encore dans le monde des adultes. Un très beau premier roman qui aurait tout aussi bien pu paraître dans une collection pour adolescents, mais qui a toute sa place dans la littérature destinée aux adultes, tant il est à la frontière de ces deux états.
Ariane Tapinos
(première publication: juillet 2005)

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17/03/2011 | Lien permanent

Après moi, Hiroshima | roman de Franck Pavloff

Après moi Hiroshima.gifLecture accompagnée par Marianne Jaeglé
[Zulma 2002] éd. Gallimard, coll. La Bibliothèque Textes & documents
2003, 222 pp. - 5,80 €

«Derrière lui, le monde s’enfuit, Allemagne, Québec, Mozambique. Le métro s’arrête-t-il toujours à Belleville? Son dos plie sous le poids de ceux qui ont tissé son histoire avant de disparaître, sa mère, Pazardjik, Maria, Eva. Un legs de mille ans d’âge. Comment s’affranchir de cette mémoire gigogne? Tamiki a fait le choix contraire. Il prend la mémoire à bras le corps pour lui faire rendre gorge. Qui a raison?» (p. 121). Après un premier chapitre décrivant de manière saisissante l’explosion de la bombe vécue par un adolescent japonais, ce roman touffu et labyrinthique est à la fois un polar nerveux, une quête du père et de la vérité, et une réflexion sans concession sur l’instrumentalisation de la mémoire et la ligne de démarcation entre la justice et la vengeance.

Publié intitialement chez Zulma, il a été réédité par Gallimard, enrichi d’un accompagnement pédagogique. Balayant plus de quarante ans d’histoire, plusieurs continents et de nombreux personnages, sa complexité de construction le destine à des lecteurs aguerris.

Le personnage central (Rudie Pazardjik, héro malgré lui d’une bataille qui le dépasse) découvre peu à peu la véritable personnalité de son père décédé en Allemagne de l’Est, quelques années avant la chute du mur de Berlin. Il se trouve embarqué à son corps défendant dans les activités de ce mystérieux père (Peter Pazardjik, physicien de renom) et ses relations avec Tadashi Tamiki, survivant d’Hiroshima et fondateur d’un réseau «d’Hibakusha» (mot qui désigne au Japon les rescapés des explosions atomiques). Ce réseau, initié sur des principes humanistes, a peu à peu dévié, développant un «bras armé» qui a tout de l’organisation terroriste. Ainsi Tamiki édicte des maximes, d’abord: «Retrouver les disparus, faire vivre leur mémoire, c’est notre devoir», puis il complète par «La survie des générations à venir dépend de notre volonté à honorer les victimes» et finalement cet «honneur» à rendre aux victimes (d’Hiroshima et de toutes les violences étatiques…) se traduit par un arrêt de mort sans procès pour leurs bourreaux, réels ou supposés…

Bien qu’il traite peu du Japon ou des conséquences directes de la bombe, ce roman a sa place dans cette bibliographie car il ouvre la réflexion vers des perspectives à la fois contemporaines et universelles: le droit, la justice, la mémoire. Un regret toutefois: bien que j’en comprenne la nécessité littéraire, je ne peux m’empêcher d’être dérangée par l’emploi du terme hibakusha pour désigner des terroristes...

Corinne Chiaradia

(première publication: juillet 2005)

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20/03/2011 | Lien permanent

Pluie Noire | roman de Masuji Ibuse

pluie noire.gifTraduit du japonais par Takedo Tamura et Colette Yugué
Éd. Gallimard, coll. Folio
[1966] août 2004, 382 pages - 7,80 €

Au lendemain du bombardement d’Hiroshima, la famille Shizuma – Shigematsu, le père, Shigeko, la mère et Yasuko leur nièce et presque fille adoptive – s’est réfugiée dans le village de Kobatake, à une centaine de kilomètres. Tous trois ont été «atomisés» à des degrés divers, mais cinq ans après la fin de la guerre seul Shigematsu semble avoir développé la «maladie atomique». Yasuko est une belle jeune fille, qui ne parvient pas à se marier tant la défiance est forte vis-à-vis des rescapés.

Persuadé que la «pluie noire» qui s’est abattue sur l’ouest de la ville n’a pas contaminé sa nièce, Shigematsu entreprend de recopier son «Journal d’un rescapé» où il relate dans les moindres détails les événements dont il fut témoin entre le 5 et le 15 août 1945. Le journal de Shigematsu (ainsi que des extraits de ceux de Yasuko et Shigeko) constitue l’essentiel du livre. Mais cet effort du souvenir ne suffira pas à faire le bonheur de Yasuko… Ce roman remarquable est déstabilisant, tant son auteur pousse loin le parti-pris de la précision documentaire sans jamais prêter à ses protagonistes de pensées anachroniques. Le lecteur est à la fois submergé de détails (la vie quotidienne, les menus en temps de famine, la géographie du désastre, les symptômes des maladies…) et époustouflé par l’ignorance générale dans laquelle sont englués les personnages. Cinq ans après les bombardements, la «maladie atomique» a à peine un nom, quant aux traitements…

Écrit véritablement à hauteur d’homme, avec un respect immense pour ses personnages, leur grandeur comme leurs faiblesses, le roman ne fournit nulle analyse historique ou politique, mais comme le dit l’éditeur, il établit «la plus extraordinaire, la plus exacte des relations sur un événement dont l’atrocité devait définitivement modifier les conditions de l’emploi de la force et du recours à la guerre dans le monde». Pourtant, s’il est profondément pacifiste, c’est moins par la description «technique» de l’horreur atomique, que par ce qu’il nous dit de l’état d’esprit de ses victimes, un mélange de résignation et de courage naïf incroyable. Nulle trace de révolte, de plainte, ni même de critique ouvertement formulée. À peine, ici et là, affleure l’ambiguïté des sentiments: peu avant la capitulation japonaise, Shigematsu ose juste confier à son journal que, peut-être, il faudrait mettre fin à la guerre, mais aussitôt il se reproche de penser en défaitiste, lui qui a pourtant parcouru dix jours durant les ruines d’Hiroshima et les centaines de bûchers où l’on incinéra à ciel ouvert des corps putréfiés avant l’heure…

De cette façon, le livre est bien évidemment une condamnation sans appel de l’arme atomique, mais aussi plus largement un réquisitoire terrible contre la propagande guerrière et un régime autoritaire au point de provoquer l’autocensure des sentiments jusque dans la chair traumatisée des victimes… Indispensable et dérangeant.

PS
:
Bien que publié dans une collection «adulte», l’œuvre de Masuji Ibuse, éditée pour la première fois au Japon en 1966 et constamment rééditée depuis, paraît incontournable dans une bibliographie sur ce sujet. En dépit de ses longueurs descriptives et de l’apparente neutralité avec laquelle sont décrites les souffrances des rescapés, le livre est à conseiller aux lycéens.


Corinne Chiaradia
(Première publication de l'article: juillet 2005)

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20/03/2011 | Lien permanent

Route 225 | roman de Chiya Fujino

Routes 225.gifTraduit du japonais par Silvain Chupin
Éd. Thierry Magnier, coll. Roman
novembre 2003, 254 pages - 9,50 €

Tokyo, de nos jours. Eriko est envoyée par sa mère à la recherche de son petit frère Daigo, qui tarde à rentrer de l’école. Elle le retrouve dans un parc où il a ses habitudes. Perdu dans ses pensées, il se berce sur une balançoire. Attitude étrange, mais à part une drôle d’inscription sur le dos de la chemise de Daigo, le monde qui les entoure est encore celui que lui et sa sœur connaissent. C’est lorsqu’ils tentent de rentrer chez eux que les choses changent, imperceptiblement. Ils retrouvent enfin le chemin de leur maison mais leurs parents ne sont plus là. Peu à peu, ils acquièrent la conviction qu’ils sont dans un autre monde, presque identique au leur mais pourtant différent. Un monde duquel leurs parents sont absents. Un monde où une amie de Daigo est revenue d’entre les morts, un monde où Yoshinobu Takahashi, le célèbre joueur de Base-ball a pris du ventre...

Cet étrange roman nous plonge dans un univers doublement bizarre: celui du Japon si proche et si lointain, celui, fantastique, dans lequel Eriko et Daigo sont prisonniers. L’ambiance est lourde et presque effrayante. On oscille entre le banal et le fantastique, entre le rire et la peur. Dès les premières pages, le ton est donné et la balançoire de Daigo est comme une métaphore de ce flottement entre deux mondes. Au fil de l’histoire se dessinent des rapports entre le frère et la sœur qui sont ceux de n’importe quels adolescents: un mélange d’affection et de cruauté. Au-delà du roman quasi de science-fiction, très Quatrième dimension, cette lecture plonge le lecteur occidental dans un univers qui, tout en lui paraissant familier, est radicalement différent du sien. La multitude de références culturelles japonaises y participe et ajoute à l’intérêt du récit. En refermant ce drôle de livre, on doute encore de ce qui nous a été raconté et de la signification de l’aventure d’Eriko et Daigo… Et ce doute prolonge la lecture et le plaisir.
Ariane Tapinos
(première publication: juillet 2005)

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17/03/2011 | Lien permanent

Saburo | album documentaire de Maria Cristina Pritelli

Saburo.gifTraduit de l’italien par Josette Gontier
Éd. Casterman, coll. Les albums Duculot
octobre 2005 – 14,50 €

Inspiré du très beau film du cinéaste japonais, Takeshi Kitano, L’Été de Kikujiro, Saburo nous conte l’histoire d’une improbable rencontre entre un samouraï fatigué des horreurs de la guerre et un jeune garçon à la recherche de sa mère. Cette rencontre est le prétexte à un voyage à travers le Japon du XVIIe siècle. L’amitié entre Saburo et son jeune compagnon Yugi est compliquée mais devient vite évidente. Entre l’homme à la recherche d’un sens à donner à son existence et l’enfant en quête de parents, les liens se tissent au fil du voyage. Saburo et Yugi nous font découvrir la vie quotidienne des villes et des villages qu’ils traversent.

Le récit de leur drôle d’équipage est alterné avec de splendides doubles pages à caractère quasi documentaire, qui présentent en détail l’équipement des samouraï et des soldats, la vie des paysans ou des habitants des villes, le quotidien des maisons de thé... Même dans ces parties descriptives, l’humour est présent et le cinéma pas très loin. Les images dans leur découpage, leur cadre, font penser à des plans de film ou parfois à un storyboard. Un album très réussi, pour apprendre et rêver.

PS : À voir : L’Été de Kikujiro de Takeshi Kitano.

Ariane Tapinos
(première publication: 2005)

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17/03/2011 | Lien permanent

CSU | Série policière de Caroline TERRÉE

CSU 1.jpgAux éditions Milan, coll. Macadam
Volume 1
Portée disparue
2005 | 204 pp. - rééd. 2010 - 9,90€
Rachel Cross, la fille unique d’un richissime sénateur américain a disparu. On retrouve sa voiture sur le parking d’un parc où elle avait l’habitude ce faire son jogging. Fugue, enlèvement, accident? Kate Kovacs et toute l’équipe du CSU enquêtent.

CSU 2.jpgVolume 2
Le Phénix
2005 | 248 pp. - 9,50 €
Kate Kovacs enquête sur un incendie criminel perpétré dans une église non loin du siège d’une dangereuse secte.

 

CSU 3.gifVolume 3
Le Dragon rouge
2005 | 250 pp. - rééd. 2011 - 9,90€
Un officier de police a trouvé la mort lors d’une fusillade en pleine rue. Parmi les autres victimes: un membre de la Triade du Dragon rouge, qui oriente Kate Kovacs et son équipe vers Chinatown et la mafia asiatique.

 

CSU 4.gif

Volume 4
Mort blanche
2005 | 215 pp. - rééd. mai 2011 - 9,90€
Lors d’une mission de sauvetage, le médecin de l’équipe de secouriste est victime d’un très grave accident d’hélicoptère. Le CSU enquête sur les causes de ce drame et se penche sur la personnalité des trois skieurs dont l’imprudence a déclenché une telle mission.

Quatre romans, quatre enquêtes pour un seul et même personnage, Kate Kovacs, la patronne du CSU: le Crime Support Unit, une unité d’élite basée à Vancouver, au Canada mais rattachée au FBI américain et qui vient renforcer les forces de police canadiennes pour les enquêtes difficiles. Aidée de trois détectives du Vancouver Police Department - Nick Ballard un ancien de la Gendarmerie royale canadienne, Connie Chang une médecin légiste et Keefe Green un jeune expert en informatique - Kate Kovacs traque les criminels et résout toutes les énigmes.

Avouons-le, la recette n’est pas nouvelle et la littérature policière (adulte) regorge de femmes belles, déterminées, sportives et ultra-intelligentes mais seules, sensibles et angoissées, qui affrontent avec succès les pires malfrats et surmontent – toujours dans un final plein de dangers – les situations les plus délicates. Le personnage de Kate Kovacs évoque en particulier Kay Scarpetta (Kay, Kate…) la désormais célèbre détective de Patricia Cornwell. À peu près du même âge, belles («forcément belles», comme dirait l’autre…) et volontaires, elles sont toutes deux médecins et chacune à sa manière fait office de profiler, ce nouveau métier à la mode dans le roman policier.
Les romans de Caroline Terrée empruntent aussi à la série télé, à travers ce découpage en chapitres très courts (deux à cinq pages maximum) introduits, chaque fois, par la date, le lieu et l’heure à la minute près.

La recette n’est pas nouvelle donc, elle reste cependant d’une efficacité redoutable – et comme ces séries TV dont on ne se vante pas d’être amateur (jusqu’à ce que Télérama nous donne l’absolution), mais que l’on regarde avec un plaisir d’autant plus grand qu’il est teinté de culpabilité – ces quatre romans se dévorent à toute allure. Expurgés des éléments les plus sombres de leurs modèles adultes (moins de sang et de sexe surtout), ces polars sont à glisser de toute urgence dans le sac de plage pour occuper nos ados languissant au soleil et les leur piquer dès qu’ils auront trouvé à s’occuper ailleurs.

Ariane Tapinos
(première publication juillet 2005)

PS : Avril 2007 / Pour en savoir plus… Caroline Terrée nous informe de la création de son site: www.carolineterree.com un guide des épisodes, une revue de presse, des fiches pédagogiques, fonds d’écran, photos, etc.


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10/07/2011 | Lien permanent

ÉQUINOXE | roman policier de Caroline TERRÉE

Equinoxe.gifSérie CSU, vol. 8
Éd. Milan | coll. Macadam | 2e trimestre 2001
253 pp. - 9,90 €

Le Crime Support Unit (CSU) unité d’élite de la police de Vancouver mène une enquête sur la disparition d’Anton Karloff, un entraîneur de hockey d’origine ukrainienne. 

Une piste les conduit dans une maison isolée, sur une île, au large de Vancouver. Dans ce pavillon, niché entre forêt et océan, où un drame s’est joué quelques heures plus tôt, l’équipe de Kate Kovacs, trouve un témoin particulier: un enfant autiste. Il faudra toute la patience et les compétences de l’enquêtrice pour faire parler le jeune garçon traumatisé et faire rebondir l’enquête vers deux suspects peu fréquentables. 

Alors que les deux hommes ont été repérés à l’héliport du port de Vancouver, la situation dégénère et Kate se retrouve confrontée à ses pires souvenirs… 

8e opus des aventures de l’enquêtrice Kate Kovacs, Équinoxe réjouira les amateurs de romans policiers et les fans de la belle et mystérieuse Kate. Les premiers y trouveront ce qui fait le succès du genre: une écriture précise, concise même, et une enquête serrée qui mêle rebondissements et suspens. Les seconds en sauront – enfin – un peu plus sur leur héroïne courageuse et les démons qui la hantent. 

Comme les 7 autres romans de la série, Équinoxe est à dévorer sur la plage cet été!

Ariane Tapinos (juillet 2011)

Et toujours, pour en savoir plus sur la série, ses personnages, les lieux qui inspirent Caroline Terrée… www.seriecsu.com

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10/07/2011 | Lien permanent

Le WorldShaker | roman de Richard Harland

WorldShaker.gifTraduit de l’anglais (Australie) par Valérie Le Plouhinec
éd. Hélium | mars 2010 | 350 pages – 14,90€

Bienvenue sur le WorldShaker: quatre kilomètres de long, mille deux cents mètres de large, une cinquantaine de ponts, dix mille passagers, la plus grande construction humaine jamais réalisée. Col Porpentine a seize ans lorsqu’il apprend qu’il a été choisi pour succéder à son grand-père au commandement du gigantesque mégalonef; mais cet héritage va soulever bien des questions chez le jeune héritier, notamment après sa rencontre mouvementée avec Riff, une jeune fille de la classe des Immondes qui s’est échappée des cales du navire .

Car si devoir, Empire, Reine Victoria et Sa Majesté Impériales sont les mots préférés (et inculqués dès son plus jeune âge) de Col, il ne peut se défendre d’un certain intérêt pour le sort de la jeune Immonde qui semble aussi humaine que lui. Col découvre avec stupeur que les Immondes parlent et pensent, alors qu’ils  sont censés n’être que des animaux  stupides – mais nécessaires – à la bonne marche du navire et, surtout, au bien-être des privilégiés des ponts supérieurs. Dès lors, Col n’a de cesse de découvrir l’origine des deux milles esclaves parqués dans les cales, et c’est pris entre les querelles de pouvoir, son sens de l’honneur et son éducation, qu’il va peu à peu se rendre compte de l’étendue du mensonge dans lequel il a grandi.

Richard Harland nous livre ici une uchronie palpitante dans la droite lignée des romans de Jules Verne: on pense bien sûr au Nautilus en découvrant  les rouages bien huilés et la démesure du Worldshaker, et la rébellion de Col et des Immondes (sans en atteindre la noirceur) évoque à bien des égards la révolte du capitaine Nemo. Premier roman pour ados de l’auteur (et de l’éditeur!), l’épopée du Worldshaker est une réussite à tous les égards (y compris la très belle illustration de couverture de Séverin Millet)… dont on attend la suite avec impatience!

Nathalie Ventax (avril 2010)

 

 

 

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21/04/2010 | Lien permanent

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