Rechercher : La grande épopée des petits pois
Un jour en ville | album de Julien ROUX
Éd. Thierry Magnier | oct. 2009 | 12,50€
Un petit garçon qui habite à la montagne interroge sa maman: «Comment c’est la grande ville. Raconte moi!» Et sa maman de raconter… Les «maisons remplies de fenêtres», les grues, les voitures, les policiers, les gens dans le métro, le travail, la pauvreté, la culture, la fête… Du petit matin jusqu’à la nuit, la ville s’offre à l’enfant dans le récit de la mère. La ville se déploie, s’anime. Des hommes et des femmes l’habitent, y vivent, y travaillent, y dansent.
Un trait noir et quelques touches de rouge, Julien Roux donne à voir la Ville. Lieu du collectif et de la solitude, de l’activité diurne et nocturne, des plaisirs et des souffrances. Un jour en ville est un petit livre (trop petit, on aimerait voir ses magnifiques images en grand) au format à l’italienne qui rend hommage à toutes les villes dans ce qu’elles ont de profondément humain, avec leurs joies et leurs travers. Avec des images qui sont comme autant de symboles de la vie urbaine, Julien Roux dresse un magnifique et émouvant portrait de la ville. C’est une mère qui s’adresse à son enfant, mais c’est aussi un artiste qui s’adresse à son lecteur et offre sa vision d’un monde urbain en mouvement constant. Un jour en ville est le premier livre de Julien Roux, un artiste plasticien dont le travail se met ici à hauteur d’enfants, avec un court texte très simple qui permet de passer d’une image à l’autre mais sans en épuiser les sens.
Ariane Tapinos (octobre 2009)
07/10/2009 | Lien permanent
COPAINS-CÂLINS
album tout-petits
de Frédéric STEHR
Éd. Pastel, janvier 2017 - 9,80€
« Mmmm » fait le petit hibou en serrant contre son cœur son doudou rouge. « Mmmmmm » fait l’oisillon en se joignant à lui. Et bientôt ce sont tous les enfants de la crèche (ou plutôt, les volatiles) qui participent à la « journée du câlin-doudou ». Tous ? Pas tout à fait, l’un d’entre eux en effet a perdu son doudou. Aucune importance, tous se blottissent les uns contre les autres et ce sera finalement la « journée des copains-câlins ».
Voilà un petit album tout carton - qui fait suite à l’adorable Zim bam boum (Pastel, août 2016) - jubilatoire. Avec une grande économie de moyens, Frédéric Stehr réussit ici un de ses plus beaux livres. Ces petits oiseaux sont délicieusement tendres et complètement craquants. Les images de Copains-câlins sont à la fois très sobres, avec des décors à peine esquissés et quelques touches de couleur, et très précises. Elles sont aussi d’une grande justesse si bien qu’on reconnait sans hésitation les enfants derrières les oisillons.
Bref, un album qui fleure bon l’expérience vécue (et le doudou) et dans lequel parents et enfants se reconnaitront.
Ariane Tapinos (janvier 2017)
26/01/2017 | Lien permanent
DEUX AMIS
album
de Claire FREEDMAN & Kate HINDLEY (illustrations)
Traduit de l’anglais par Virginie Cantin.
Éd. Milan, janvier 2015 – 11,90€
Tom se sent un peu seul depuis qu’il a déménagé dans une grande ville. La nature et ses amis lui manquent. Bien décidé à découvrir son nouvel environnement, il brave la pluie pour arpenter les rues de son nouveau quartier et rencontre… un petit chien perdu. Les voilà devenus les meilleurs amis du monde. Entre câlins, chatouilles et parties de cache-cache, les journées passent vite mais quand vient le soir, le petit chien a toujours l’air un peu triste. Tom se décide à chercher les propriétaires de son nouvel ami et dépose chez les commerçants des environs, une petite affichette avec une photo de son nouveau compagnon et son numéro de téléphone. Mais les jours passent et personne n’appelle.
Tom commence à penser qu’ils ne se quitteront plus jamais. Jusqu’au jour où… le chien reconnaît sa maitresse, une petite fille, qui se désespère de l’absence de son compagnon à quatre pattes. La séparation est difficile mais Tom n’a pas perdu un ami… il en a gagné deux et il n’est plus seul dans la grande ville.
De facture très classique, cet album a l’intérêt de parler du temps qu’il faut parfois pour se faire à un nouvel environnement après un déménagement. Il parle également d’amitié, de rencontres et de séparation et propose quelques belles images de la ville (on en voit peu dans les livres pour enfants où les personnages, en dépit de toute réalité, habitent le plus souvent à la campagne).
Ariane Tapinos (juin 2015)
08/06/2015 | Lien permanent
Yancuic le valeureux | album de Fabrice NICOLINO (texte) & Florent SILLORAY (ill.)
Yancuic, petit indien d’Amazonie, vient d’avoir dix ans, l’âge d’apprendre à pêcher le «poisson des trous». Il est orphelin: c’est son grand-père qui va l’initier, avec sagesse et une grande tendresse qui n’exclut pas une certaine dureté… Les enfants indiens doivent apprendre par eux-mêmes à survivre dans une nature splendide mais hostile. L’enjeu de cette expérience est dramatique pour Yancuic: s’il réussit il sera enfin considéré comme un grand, mais s’il échoue il perdra aussi son ami Sarilou, le petit singe apprivoisé qui est comme un frère pour lui. Car il a eu la bêtise de faire un pari avec Patzcu, un garçon brutal et jaloux: s’il ne capture pas un poisson des trous dès son premier jour de pêche, il devra donner son singe à Patzcu! Yancuic est courageux et intelligent, il connaît les dangers et les secrets de la rivière: quoique chétif et un peu rêveur, il peut gagner. Mais au cours de la pêche, un poisson-serpent le mord et l’empoisonne… Patzcu s’empare alors du singe. Yancuic, entre la vie et la mort, souffre de sa blessure, et encore plus de voir Sarilou maltraité par son nouveau maître. Pour sauver son ami singe, il tente un exploit: à peine guéri, il va pêcher tout seul à la Grande- Rivière. Et là, miracle, il aperçoit une troupe de dieux magnifiques, armés et casqués d’argent, peau blanche et cheveux jaunes…
L’aventure est prenante, imprégnée des antiques contes et croyances de ce monde indien encore isolé, préservé des certitudes de l’homme blanc. Les images peignent un éden verdoyant, plein de fraîcheur et d’une grande beauté. L’histoire a une issue heureuse pour le petit indien, mais le lecteur d’aujourd’hui contemple avec mélancolie ce monde qui avance, sans le savoir, vers une fin toute proche.
Mireille Penaud
(première publication de l'article: juillet 2007)
30/08/2009 | Lien permanent
PHILIBERT MERLIN, APPRENTI ENCHANTEUR
roman
de Gwladys CONSTANT
Illustré par Juliette BARBANÈGRE
Éd. Rouergue, coll. Dac0Dac, janvier 2018, 112 pages - 9,50€
Philibert est le petit dernier d'une famille de sept enfants... autant dire que la tâche est sacrément ardue pour trouver sa place au sein de cette grande fratrie. D'autant plus que chez les Merlin, on est enchanteur (avec un tel patronyme on s'en serait douté) depuis la nuit des temps. Chacun et chacune possède un don, un talent : Wolfgang, le grand frère est un musicien génial, Léonarda une virtuose du pinceau, Albert a la bosse des mathématiques (toutes ressemblances avec des personnes ayant existé n'est pas fortuite). Tous des prodiges... sauf Philibert ! Pas la moindre étincelle de génie, aucun don magique, contrairement à ses parents, ses frères et sœurs, Philibert est désespérément normal. A croire qu'aucune bonne fée ne s'est donné la peine de se pencher sur son berceau.
Cherchant désespérément son don, Philibert va s'essayer à l'herboristerie, avant de manquer d'empoisonner un camarade de classe, A la chimie, l’école a bien failli exploser...
Cherchant désespérément son don, Philibert va s'essayer à l'herboristerie, avant de manquer d'empoisonner un camarade de classe, A la chimie, l’école a bien failli exploser...
Inquiets et désemparés, ses parents, une physicienne renommée et un des plus grands chirurgiens cardiaques au monde, décident de l'envoyer à Vienne chez Clara Freud, une spécialiste des dons tardifs qui va lui expliquer que s'il n'a pas encore trouvé son don, c'est qu'il n'a pas encore été mis au contact de celui-ci. Qu'à cela ne tienne, la famille au grand complet lui prépare un grand barnum d'activités créatives et scientifiques aussi diverses que farfelues : Philibert doit trouver son don coûte que coûte !
Pfiou ! Et si, bien que croyant bien faire, cette famille un tantinet trop aimante et envahissante mettait trop de pression sur les épaules de Philibert... et si tout simplement, on lui fichait la paix à Philibert, peut-être finirait-il par trouver tout seul la recette de son talent ?
Une histoire de vilain petit canard des temps modernes et féériques qui aborde avec humour et tendresse la construction de soi à travers le regard de ce petit cancre pas tout à fait comme les autres.
Claire Lebreuvaud (septembre 2018)
15/09/2018 | Lien permanent
Le Clan des Otori | série de 5 romans de Lian Hearn
Traduit de l’anglais par Philippe Giraudon
Éd. Gallimard jeunesse
Tome 1 : Le Silence du rossignol, oct. 2002, 331 pp. - 17€ (coll. Folio 6,80€)
Tome 2 : Les Neiges de l’exil, sept. 2003, 346 pp. - 17€ (coll. Folio 6,80€)
Tome 3 : La Clarté de la lune, août 2004, 382 pp. - 18€ (coll. Folio 7,80€)
Tome 4 : Le Vol du Héron, février 2007, 621 pp. - 23€ (coll. Folio 9,40€)
Tome 5 : Le Fils du destin, janvier 2008, 599 pp. - 23€(coll. Folio 8,90€)
Après le massacre de la paisible communauté dans laquelle il a grandi, le jeune Takéo, orphelin, est recueilli par son oncle, Otori Shigeru. Appartenant désormais au clan des Otori, le jeune homme reçoit une éducation de samouraï et se découvre des pouvoirs extraordinaires hérités de son père, Kikuta Samu. Sous l’égide du maître Muto Kenji, membre de la toute puissante Tribu, une organisation occulte d’assassins, Takeo va apprendre à développer ses dons et chercher sa place dans un pays déchiré par les guerres de clans. Pas simple lorsqu’on est tiraillé entre ses devoirs envers un oncle que l’on admire et à qui on doit la vie et ses obligations pour l’intransigeante Tribu. Et si en plus l’amour s’en mêle… Car Takéo s’éprend de la belle Kaede Shirakawa, promise au cruel Ilida, son ennemi personnel et celui de son oncle. Comment, dès lors concilier sentiments et sens de l’honneur?
S’il est difficile de résumer en quelques lignes l’intrigue complexe de cette série très riche en évènements et en personnages, il est encore plus difficile de rester mesuré lorsqu’on évoque ce récit mené de main de maître par une auteure visiblement passionnée par son propos. Épopée guerrière, histoire d’amour, le tout mâtiné d’un soupçon de fantastique, le Japon mythique de Lian Hearn est le décor somptueux de l’accomplissement du destin exceptionnel de Takéo. Une fresque absolument incontournable.
Et au diable la mesure!
Nathalie Ventax
(première publication: juillet 2005)
17/03/2011 | Lien permanent
Pourquoi tu ne m'aimes pas ? | album de Françoise ARMENGAUD & Martine BOURRE
«Pourquoi tu ne m'aimes pas?»: avec cette simple question posée par un petit renard de papier et l'aide de quinze (+ un) animaux, Françoise Armengaud et Martine Bourre dessinent un éloge de la tolérance tout en sensibilité, à destination des tout-petits.
L'astuce de l'album est que chaque face-à-face du renardeau avec un autre animal ne contient pas une réponse mais une nouvelle question que lui suggère la vision de l'autre: «Parce que je suis plus grand que toi?» dit renard face à une souris, ou «Parce que je suis libre et que tu ne l'est pas?» en regard d'un chien en laisse. Les questions renvoient aussi bien au physique du renard qu'à ses origines familiales («Parce que ma famille a squatté votre vieux terrier?» dit-il à un blaireau), son passé («Parce que j'ai dansé avec le Petit Chaperon rouge?» face au loup), à ce qu'il possède ou ce qui lui manque («Parce que tu as quelque chose que je n'ai pas?» lorsqu'il rencontre un cerf à la belle ramure… renardeau serait-il une… renarde?) Et s'il en vient à s'interroger sur sa ressemblance avec l'écureuil, il est tout prêt de rejeter son propre reflet dans une mare («Parce que tu n'es pas content d'être moi?»).
Enfin, à la dernière page, un hibou malicieux (et compatissant!) prend la parole pour apostropher renard et lui retourner sa question: «Imagine un instant, un tout petit instant, que nous t'aimons quand même… Et que toi aussi Renard, sûrement, tu nous aimes?»
Les personnages de cette fable sont des figurines d'animaux découpées et peintes, de petits bouts de papier stylisés et minimalistes mais très évocateurs. Avec talent et une grande et belle économie de moyens, les deux auteures convient les jeunes lecteurs-trices à éprouver le sens de l'identité et de l'altérité, le besoin de se reconnaître dans le regard d'autrui pour s'accepter soi-même – et son pendant: l'estime de soi qu'implique l'amour du prochain, si différent soit-il. Cela, tout en douceur, avec un livre que l'on peut lire à haute voix à la manière d'un jeu de questions-réponses et qui l'air de rien, avec des mots simples pose de «grandes questions». On pense bien sûr à une variante de l'album de Wolf Erlbruch, qui ouvrit la porte de la philosophie au livre d'image (1). Et l'on applaudit des deux mains, la droite et la gauche de concert!
Corinne Chiaradia (février 2010)
(1) La Grande Question, éd. Être, Prix Sorcières album 2005
(réed. en coll. Petit format, 2008 - 9,90€)
Pour lire la critique: [c'est ici]
13/02/2010 | Lien permanent
LE BUS DE ROSA | album de Fabrizio SILEI & Maurizio A.C. QUARELLO (ill.)
Traduit de l’italien par Didier Zanon et Emmanuelle Beulque
Éd. Sarbacane
octobre 2011 - 14,90€
Quand, après un long voyage en bus, son grand-père l'emmène au musée Henry-Ford de Détroit, Ben est un peu étonné mais plutôt ravi à l’idée de découvrir les voitures qui ont fait la célébrité du grand industriel. Il est en revanche franchement surpris lorsque son grand-père, les larmes aux yeux, le fait monter et assoir dans un vieil autobus. Puis son grand-père lui raconte comment, le 1er décembre 1955, dans une Amérique raciste et violente, il a été témoin de l’incroyable geste de volonté et de courage de Rosa Parks, une femme noire de quarante-deux ans, qui allait changer le cours de l’Histoire.
Depuis quelques années, plusieurs ouvrages (albums, romans historiques, documentaires) ont relaté, à partir du geste de Rosa Parks, la lutte pour l’égalité des droits des Noirs aux États-Unis mais ces précédents n’enlèvent rien à l’intérêt de cet album. D’abord parce que les images sont magnifiques – entre couleurs chaudes pour les scènes contemporaines et toutes les teintes de gris pour les flashbacks – aussi parce que le récit de ce grand-père, qui transmet à son petit-fils la grande Histoire et son histoire à lui, est tout aussi beau. Ce grand-père raconte le courage de Rosa et celui qui lui a manqué, à lui qui, assis à côté d’elle, s’est levé dès que le chauffeur blanc lui en a aboyé l’ordre.
Lui transmettre ces deux histoire entremêlées est un acte de courage et d’amour et aussi la meilleure manière de lui faire percevoir l’injustice et la peur dans lesquelles vivaient les Noirs américains jusque dans les années 60.
L’album se termine sur un clin d’œil émouvant: pendant que Ben savoure une coupe de glace, son grand-père contemple sur la première page d’un journal «la photo d’un homme. […] la même couleur de peau et les mêmes grands yeux que ceux de Rosa»… Un homme aujourd’hui président des États-Unis.
29/10/2011 | Lien permanent
SÉLECTION À VÉLO
Quoi de mieux pour ce début d’été qu’une ballade à vélo ? Vélo des villes, vélos des champs, vélo loisir, vélo travail… les deux roues sont partout ! Ecolo et bon pour notre santé, la bicyclette est à la mode et c’est tant mieux.
Juillet nous donne envie de prendre les petites routes, les chemins de traverse et de continuer de célébrer notre année anniversaire en prenant la route, au grand air tout en nous plongeant dans les livres - et ils sont nombreux - qui mettent à l’honneur la petite reine. A commencer par le très beau Va faire un tour ! (*) dont Philip Hopman nous fait l’honneur de nous prêter ses splendides images. Elles sont à admirer à la librairie tout au long du mois de juillet.
Alors à quelques jours du Tour de France, toutes et tous en selle !
A qui est ce vélo ? {ALBUM}
Jun TAKABATAKE
Traduit du japonais par Yukari Maeda & Patrick Honnoré
Éd. Picquier jeunesse, novembre 2017 - 6,50€
« A qui est ce grand vélo allongé ? C’est celui du crocodile. Et celui-là, qui ressemble à un tracteur? C’est celui de l’éléphant. Et ce tout petit vélo? C’est celui de la taupe qui file dans sa galerie. Et voici celui de l’autruche, du caméléon, du kangourou… Dans cet album tout simple, l’enfant embarque dans une drôle de ronde poétique en compagnie d’une galerie d’animaux. Construit comme une petite comptine, le texte est rythmé par des questions qui interrogent l’enfant sur l’animal à qui appartient le vélo qu’il voit. » Site éditeur
Lire notre critique ici et ici.
Attends, petit éléphant ! {ALBUM TOUT-PETITS}
Jeanne ASHBÉ
Éd. Pastel, avril 2013 - 11,50€
« Grand éléphant appelle Petit éléphant pour manger. Mais Petit éléphant a bien mieux à faire : jouer, lire, travailler… « Ce n’est pas grave, dit Grand éléphant, nous mangerons ton goûter ! » Alors là, Petit éléphant court très, très vite. Parce que l’heure du goûter, c’est l’heure du goûter ! » Site éditeur
Lire notre critique ici.
Avec le soleil {ALBUM} NOUVEAUTÉ
Susumu SHINGU
Traduit du japonais
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Hors série Giboulées, mars 2018 - 14€
« Avec les belles journées d'été, c'est si agréable de sortir faire du vélo en suivant la course du soleil dans le ciel. Les couleurs vibrantes contrastent joliment avec les ombres mates et bleutées qui nous accompagnent tout le jour. On organise des pique-niques et on s'aventure dans les bois pour jouer à cache-cache, et lorsque l'on ferme les yeux pour compter, on se laisse prendre dans un rêve... Susumu Shingu continue d'explorer avec poésie les rythmes de la nature, son harmonie et son apparente simplicité. Susumu Shingu est connu dans le monde entier pour ses sculptures d'acier et de toile qu'animent le vent ou l'eau, dévoilant par leur mouvement la beauté, la grâce et la force de la nature. » Site éditeur
D’autres livres de Susumu SHINGU à découvrir sur notre site.
Avec papa {ALBUM}
Julien ROUX
Éd. Les fourmis rouges, mai 2014 - 14,50€
« La journée d’un enfant en compagnie de son papa : une succession de petits rituels quotidiens et de jeux complices. Un jus d’orange pressée pour commencer la journée, ballade en vélo, châteaux de sable, partie de cache-cache… Un album simple et joyeux sur le partage et sur la figure paternelle, illustré avec talent par les feutres de Julien Roux.» Site éditeur
Les Aventures de Marta {ALBUM}
Germano ZULLO & ALBERTINE (illustrations)
Éd. La joie de lire, septembre 2015 - 19,90€
Coffret qui rassemble 3 albums : Marta et la bicyclette, Marta et la pieuvre, Le retour de Marta.
« Marta, la vache de M. Pincho, n’est pas une vache comme les autres. Elle est orange et s’intéresse à bien plus de choses que ses congénères. Lorsqu’elle voit passer des cyclistes, c’est décidé : elle veut apprendre elle aussi à faire du vélo. Un peu de bricolage, quelques jours d’apprentissage et là voilà prête pour la grande course annuelle ! Remportera-t-elle le fameux Pneu d’or ? Un personnage attachant, curieux et drôle. »
Site éditeur, à propos de Marta et la bicyclette.
Besoin de vélo {POUR LES PLUS GRANDS}
Paul FOURNEL
Éd. Seuil, coll. Points (n°1015), juin 2002 - 6,90€
« Enfourcher son premier vélo, c'est entrer dans une langue que l'on mettra sa vie à assimiler, c'est transformer chaque geste en un secret pour le piéton. Prêt à mouliner, prêt à gicler, à coincer, à bâcher, à sucer les roues, à pointer le nez à la fenêtre, prêt à avaler des bornes et des bornes pour entrer dans le clan édénique des moelleux... » Extrait du site éditeur
Romancier et auteur de livres pour les enfants, Paul Fournel nous fait partager sa passion pour la « petite reine»
La bicyclette rouge {BANDE DESSINÉE}
Dong-Hwa KIM
Traduit du coréen par Choi Juhyun
Éd. Paquet, coll. Label gris, septembre 2005 - ÉPUISÉ
« Petites scènes de la vie d'un facteur qui, au fil de ses tournées, fait le lien entre le monde et les habitants de Yahwari, un village isolé de la campagne coréenne. » @Electre
Le Code de la route {ALBUM}
Mario RAMOS
Éd. Pastel, février 2010 - 10,70€
« Comme rien n’arrête le progrès, une petite route traverse maintenant la forêt pour que le petit chaperon rouge puisse se déplacer à vélo. Les grands panneaux de signalisation qui longent la route annoncent : trois ours, un prince charmant, le petit Poucet, le chasseur, le loup et la grand-mère. Patiente, le petit chaperon rouge rejoint la maison bien tranquille de sa grand-mère qui l’attend pour passer un bon moment. Les grands contes sortent du bois dans cet album sans texte. » Site éditeur
Les Confessions d’un enfant du cycle {POUR LES PLUS GRANDS}
Alphonse ALLAIS
Éd. Mercure de France, coll. Le petit Mercure, novembre 2012, 158 pages - 5,80€
Chroniques d' A. Allais parues dans L'Auto-Vélo en 1902-1903.
« Alphonse Allais aurait dû être pharmacien, il fut humoriste. Il aurait voulu être écrivain lyrique, il fut journaliste sportif. Dans ce recueil, nous proposons l’intégralité des chroniques, toutes inédites, que l’humoriste a fait paraître dans le quotidien sportif l’Auto-Vélo entre 1902 et 1903. En fin de volume, nous y avons adjoint ses meilleures nouvelles parues dans la presse française sur un de ses thèmes de prédilection, le vélocipède. En effet, personne ne soupçonnait ce joyeux drille, épicurien, se passionner pour ces nouveaux moyens de locomotion que furent successivement la bicyclette puis l’automobile. Rentrez gaiement dans son univers comique, fantastique, diabolique et loufoque. Son œuvre est un eldorado, une mine d’or dans laquelle il suffit de se baisser pour puiser : il a tout inventé ! » Site éditeur
En selle ! {ALBUM} NOUVEAUTÉ
Maud MICHEL & Olivier RUBLON (illustrations)
Éd. Frimousse, juin 2018 - 14€
« Aujourd'hui c'est la grande course. Croco est confiant, il faut dire qu'il finit tous les ans premier. Or cette année, ce dernier est distancé. Que se passe-t-il ? Ne voulant pas perdre son titre, il est prêt à tout, même à tricher ! Mais est-ce la bonne solution ? » 4e de couverture
L’évasion de Kamo {ROMAN JEUNE LECTEUR}
Daniel PENNAC
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior (n°801), (première édition : Gallimard,coll. Lectures junior, 1992 ), mars 2007, 101 pages - 5,80€
« Pourquoi la mère de Kamo l'a-t-elle soudain abandonné? Pourquoi Kamo, qui ne craint rien ni personne, a-t-il tout à coup peur d'une simple bicyclette? Et d'ailleurs, qui est vraiment Kamo? D'où vient ce nom étrange? Qui l'a porté avant lui? Toutes ces questions semblent n'avoir aucun rapport entre elles. Pourtant, si l'on ne peut y répondre, Kamo mourra… Un roman trépidant qui révèle que l'amitié et l'imagination donnent le pouvoir de sortir des situations les plus dramatiques. Kamo, c'est le meilleur des amis, le copain dont tu rêves, on voudrait l'avoir pour frère, il est imprévisible, délirant, génial ... irrésistible ! » Site éditeur
La folle balade Fennymore Coupure {ROMAN JEUNE LECTEUR}
Kirsten REINHARDT
Illustré par David ROBERTS
Traduit de l’allemand par Nelly Ganancia
Éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Witty, septembre 2013, 218 pages - 10€
« Depuis la tragique disparition de ses parents, Fennymore Coupure vit seul, ne fréquente plus guère l’école et a pour compagnie Monbijou, son drôle de vélo qui se prend pour un cheval, ainsi que sa tante Else. Tous les mercredis, Fennymore accompagne Else à la chasse au teckel, plat dominical favori de l’étrange tante… Un dimanche, Tante Else, d’habitude si ponctuelle, est en retard pour le déjeuner. Inquiet, Fennymore enfourche Monbijou. Devant la maison de Tante Else, un vieil homme tout de gris vêtu se matérialise au milieu des badauds attroupés, avant de disparaître quelques instants plus tard. Étrangement, les autres adultes ne semblent pas l’avoir remarqué. Ils annoncent une terrible nouvelle : Tante Else vient de mourir. Ainsi débutent les rocambolesques aventures de Fennymore, qui accompagné de sa nouvel
29/06/2018 | Lien permanent
Mûres mûres | album de Gaëlle DUHAZÉ
D'après un conte de GUO Ju-Jing, illustré par Gaëlle DUHAZÉ
Éd. HongFei cultures, coll. Cœur Vaillant, automne 2008 | 36 pp. – 10 €
Un livre à partager entre parents et enfants, pour une rencontre de la culture chinoise par le biais de la littérature.
Un «conte minuscule», inspiré par un conte traditionnel de Guo Ju-Jing, écrivain chinois du XIIIe siècle.
Une grande originalité, tant dans le choix du texte qui célèbre l'amour filial que dans les illustrations extrêmement typées et chaleureuses. L'usage des couleurs tendres, le traitement plastique tout en courbes, la précision des regards des personnages favorisent la lisibilité et invitent même les plus jeunes lecteurs à entrer dans cette histoire.
À la fin du livre quelques pages «pour parents» ou pour les plus grands apportent une dimension culturelle intéressante.
Un vrai coup de cœur pour ce récit initiatique.
Des tout-petits aux plus grands
Josuan ( janvier 2009)
Dans la même collection et d'après le même auteur, vous pouvez découvrir un autre conte minuscule : Pince-cœur, illustré par Selma MANDINE (éd. HongFei cultures, coll. Cœur Vaillant, oct. 2008 – 10 €)
31/01/2009 | Lien permanent