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Rechercher : Tour du monde des petits déjeuners

ZOOM sur… Timothée de Fombelle (bio-bibliographie)

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Samedi 26 novembre - 11h - Rencontre avec Timothée de Fombelle, auteur, notamment, de Tobie Lolness et de Vango

En 2010, déjà, Timothée de Fombelle nous avit fait l'amitié de venir à Comptines rencontrer ses lecteurs, à l'occasion de la création de sa pièce Les Enfants sauvages par la compagnie La Petite Fabrique (en partenariat avec Le Carré Les Colonnes).

Vous trouverez ici une bio-bibliographie (déjà publiée en 2010 et mise à jour) de l'auteur et là un entretien sur Les enfants sauvages (publié une première fois en 2010).

Professeur de lettres, Timothée de Fombelle est avant tout un homme de théâtre pour lequel il a écrit et mis en scène plusieurs textes, malheureusement non publiés à ce jour (Le Phare, Rose Cats, Vango, La Baignoire et les deux chaises, Saint Pierre sous terre…). En 2003 il publie, aux éditions Actes Sud, un premier livre, Je danse toujours, qui s’adresse aux adultes et sera lu au Festival d’Avignon et au Théâtre du Rond-Point, à Paris.
En 2006 paraît Tobie Lolness, son premier livre pour les jeunes lecteurs qui met en scène un jeune garçon haut d’un millimètre et demi qui se bat pour préserver l’arbre dans lequel il vit. Cette fable écologiste pleine d’aventures et de poésie rencontre un vif succès et remporte de nombreux prix.
Avec Les Enfants sauvages, Timothée de Fombelle réunit pour la première fois les deux aspects de son travail en écrivant du théâtre pour les enfants. Cette aventure est née à l’initiative de Betty Heurtebise, comédienne et metteur en scène, et de sa compagnie de théâtre La petite fabrique.

BIBLIOGRAPHIE

auteursVango 2. Un prince sans royaume
couverture illustrée par Blexbolex
Éd. Gallimard jeunesse, octobre 2011, 392 pp. - 17€
Fin des années trente, on retrouve Vango aux prises avec ses mystérieux poursuivants. Des bords de la mer noire aux sommets des gratte-ciels de New-York, la chasse se poursuit.
Où l'on retrouve la belle Ethel, le sage Zefiro et où l'on saura enfin qui est Vango… 
Un roman haletant, qui mêle aventures, mystères, amour… et croise sans cesse l'Histoire en train de se faire. 
 

auteursVango 1. Entre ciel et terre
couverture illustrée par Blexbolex
Éd. Gallimard jeunesse, mars 2010, 380 pp. - 17€
Paris, 1934, Vango a 19 ans et s'apprête à être ordonné prêtre. Accusé d'un crime, il est poursuivi par la police. Elevé dans un couvent secret sous de mystérieuses menaces, il ignore qui il est vraiment…
Première partie d'un dyptique qui s'adresse à des lecteurs un peu plus grands que les aventures de Tobie Lolness.

Celeste.jpgCéleste ma planète
Éd. Gallimard jeunesse, février 2009, 96 pp. - 4€

À peine arrivée, Céleste a disparu… Le narrateur, un garçon de quatorze ans qui vit seul au cœur du monde déshumanisé de !ndustry, l’entreprise pour laquelle travaille sa mère, se met à sa recherche. Il retrouve Céleste, tout en haut de la tour parking, au milieu des effluves des gaz d’échappement. Cachée par ses parents, elle est malade. Son visage et son corps sont couverts de taches. Et ces taches, il les reconnaît, lui qui passe le plus clair de ses heures de solitude à dessiner des cartes du monde: elles représentent les endroits de la terre qui sont en danger. Amazonie, Antarctique, océans asséchés… Céleste porte sur elle les stigmates de la terre maltraitée par les hommes qui l’habitent et l’exploitent. Alors Céleste disparaît de nouveau. C’est que les dirigeants d’!ndustry n’ont pas intérêt à ce que soient connus les ravages que leur compagnie fait subir à l’environnement. Mais par amour, et aussi par lucidité, le jeune garçon entreprend de sauver Céleste et dévoiler aux hommes la menace de la fin de leurs univers.
Dans cette courte fable philosophique et écologiste, on retrouve le talent de raconteur d’histoires de Timothée de Fombelle, découvert dans le merveilleux Tobie Lolness et ses préoccupations pour l’environnement. Contée ici à la manière d’un récit d’anticipation, l’histoire de Céleste qui est l’histoire de la terre, laisse, comme dans les aventures de Tobie, une large place à la poésie. Entre rêve et cauchemar, Timotée de Fombelle nous invite à réfléchir au mal que nous faisons à la nature qui nous entoure, aux risques que nous prenons pour l’avenir, mais ce faisant, il nous entraîne dans une lecture délicate et lumineuse. Une lecture respectueuse des enfants auxquels elle se destine, ces «jeunes lecteurs» un peu délaissés par l’édition jeunesse ces derniers temps… (A.T. mars 09)

Tobie 1volume.jpgTobie Lolness
(édition en un volume)
llustrations François PLACE
Éd. Gallimard jeunesse, octobre 2008, 660 pp. - 22€ (manquant)

Pour retrouver les aventures de Tobie en un seul gros volume et sur un beau papier bis recyclé.

Figaro.jpgLes Noces de Figaro
Illustrations Olivier BALEZ
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Grand répertoire, juin 2008 - 21€ (livre-CD)

«Piquante, farfelue, émouvante, comique ou mélancolique, l'histoire des Noces de Figaro se devait d'être restituée dans son effervescence par la plus talentueuse des plumes. Timothée de Fombelle raconte avec une belle vivacité le jeu de cache-cache amoureux des personnages, dans lequel la musique de Mozart révèle merveilleusement les émotions et l'expression des sentiments. La narration vivante de Laurent Stocker, l'élégance et l'énergie des illustrations d'Olivier Balez contribuent à la beauté de ce grand classique. Et aussi des documents pour apprendre, des partitions pour chanter et des jeux pour s'amuser…»

Barouf San Balajo.jpgLes Aventures d’Anatole Peterson et Lola Barouf à San Balajo
Illustrations Thomas BAAS, musiques Thibaulte RENARD & Guillaume SIRON
Éd. Flammarion, oct. 2007 - 23€ (album-CD)

«Que se passe-t-il à San Balajo? Où sont passés trompettes, carillons et fanfares? Qui veut détruire la musique à jamais? Il faudra bien qu'Anatole Peterson et son irrésistible Lola se lancent dans l'aventure pour tenter de sauver le monde… Un grand album sonore au tempo endiablé où se mêlent musique, tendresse et rebondissements. En avant, maestro!»

Tobie 2.jpgTobie Lolness
T2. Les yeux d’Elisha

Illustrations François PLACE
Éd. Gallimard jeunesse, avril 2007, 342 pp. - 16€

«Le monde de Tobie est menacé! Le grand chêne est blessé à mort par un cratère qui ronge son cœur. Les mousses et les lichens ont envahi ses branches. Léo Blue règne en tyran sur les Cimes et retient Elisha prisonnière. Les habitants se terrent. Les Pelés sont chassés sans pitié. Pourtant, dans la clandestinité, Tobie se bat, et il n'est pas le seul. Au plus dur de l'hiver, la résistance prend corps. Tobie parviendra-t-il à délivrer les siens et à sauver son monde fragile? Retrouvera-t-il Elisha?»

Sport.GIFVa y avoir du sport !
Collectif
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Scripto, juin 2006, 256 pp. - 9,50€

Trente écrivains, dont trois sportifs,
trente nouvelles autour du sport.


Tobie 1.jpgTobie Lolness
T1. La vie suspendue

Illustrations François PLACE
Éd. Gallimard jeunesse, avril 2006, 312 pp. - 16€ / Prix Sorcières 2007 (Roman 9 - 12 ans)
Édition de poche à paraître en février 2010, collection Folio Junior - 7,30€

«Tobie est pourchassé. Il fuit de branche en branche, il se cache. Il trouve momentanément refuge au creux d’une écorce. Il a treize ans et mesure un millimètre et demi. Il vit avec son peuple dans l’arbre. Jusqu’à l’âge de 7 ans, il a mené une vie agréable près de ses parents, jusqu’au jour où son père a refusé de dévoiler le secret d’une de ses inventions révolutionnaires jugeant qu’elle mettait en péril la vie de l’arbre. Ils sont contraints à l’exil dans les basses branches. Mais certains ont soif de pouvoir et de richesses. La vie de Tobie et de ses parents est menacée. Une aventure pleine de rebondissements, une intrigue menée avec grand talent.
Timothée de Fombelle a créé ce peuple minuscule qui rencontre des problèmes similaires aux nôtres. Le récit est illustré avec bonheur par des dessins de François Place. Les personnages sont croqués avec humour. Un savoureux moment de lecture.» Citrouille - Le Blog des librairies sorcières


Je danse.jpgJe danse toujours
Éd. Actes Sud, coll. Un endroit où aller, mars 2003, 38 pp. - 8€
(Littérature adulte)
«J'ai cousu des messages dans les ourlets d'une robe d'été, et je marchais dans les rues de Paris. Forteresse légère, la chaleur. Les voitures allemandes qui ralentissent, et les regards, les rires, mademoiselle, et les vivants cachés dans le revers de ma robe.
Mais je sais bien qu'il ne faut rien écrire.
» (extrait)

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23/11/2011 | Lien permanent

Fleur des neiges | album de Pierre-Marie Beaude (texte) & Claude Cachin (ill.)

Fleur des neiges.gifÉd. Gallimard jeunesse
octobre 2004 - 12 €

Fleur des neiges est une jeune fille rêveuse et discrète. Silencieuse, elle vit son amour pour Tadashi en secret. Sa rencontre avec le maître Matsuo Seki, écrivain public et poète aux allures de vieux sage, est une révélation. Elle fait tout pour apprendre l’art de la calligraphie et devenir à son tour écrivain public. Elle exerce finalement ce métier avec beaucoup de talent, mais vit un véritable drame le jour où Tadashi lui commande une lettre d’amour pour une autre…

Il y a des histoires qui laissent dans l’esprit du lecteur un brin de féerie.  Fleur des neiges est indiscutablement de celles-là. On y parle (si bien!) d’amour, de mots d’amour, de désespoir et enfin de bonheur… Les illustrations de Claude Cachin, comme gravées dans l’écorce d’un arbre, sont une invitation à la rêverie et l’on se promène dans l’imagerie du Japon traditionnel comme si ses légendes étaient déjà les nôtres. Les amateurs de contes où se mêlent les destins de princesses et de dragons malicieux, tout comme les jeunes cœurs voulant découvrir la profondeur des sentiments amoureux, tous trouveront dans ce petit bijou de quoi voyager.

Marie Buraud
(première publication: juillet 2005)

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13/03/2011 | Lien permanent

C’est pas gagné ! | album de Yumiko FUKUZAWA

c'est pas gagné.gifTraduit du japonais par Christian Bouvier
Éd. L’École des loisirs | mars 2009 | 11,50 €

Boule le bouledogue a très envie de devenir l’ami de Kana, la petite fille de la maison où il vient d’arriver. Comment faire ? C’est pas gagné ! Kana n’aime ni ses baisers baveux, ni ses chansons jappées, ni aucun de ses tours de toutou inoffensif. Boule en perdrait presque l’appétit. Mais quand un beignet atterrit sur sa pâtée, il ne peut résister. Et voilà l’occasion de montrer à Kana son énorme dentition et… de la faire éclater de rire.

Qui, du chien ou de la fillette, apprivoise l’autre ? Un peu des deux, bien sûr. Cette histoire d’amitié balbutiante est dessinée avec espièglerie. Le bouledogue – un chien très peu glamour a priori, voire repoussant – est vraiment craquant avec son regard expressif, si, si, et son imitation d’ours en peluche très réussie. La dernière page nous les montre tous trois, chien, fillette et ours, pelotonnés ensemble pour une sieste… en boule.

Corinne Chiaradia (avril 2009)

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22/04/2009 | Lien permanent

SÉLECTION SORCIÈRES ET QUELQUES SORCIERS

sorciere,magieComptines ne pouvait célébrer ses quarante printemps sans mettre à l’honneur les sorcières.

Elles peuplent les livres pour enfants, depuis les contes jusqu’aux romans de fantasy pour les plus grands. Elles prêtent leur nom à l’Association des librairies spécialisées jeunesse (ALSJ) à laquelle Comptines appartient depuis la création de cette dernière. Elles sont, enfin, symboles de l’altérité et des mystères du féminin et par là une figure possible du féminisme. Ou pour reprendre, une fois encore, les mots de la grande Anne Sylvestre, chacune d’entre nous est « une sorcière comme les autres ».  Alors, les sorcières que nous sommes à Comptines vous ont mitonné une potion pour plonger avec délice dans le monde à la fois sombre et lumineux de la sorcellerie. 

Vous trouverez dans cette sélection – qui ne vise à aucune objectivité ou exhaustivité – moult sorcières et quelques sorciers. Auxquels bien sûr, il vous faudra ajouter le célébrissime Harry Potter et tout son univers que vous pourrez retrouver tout au long du mois d’octobre à la librairie. 

Perlimpinpin et queues de lapins, que ces lectures vous fassent du bien !

3 Sorcières.jpg3 sorcières {ALBUM}
Grégoire SOLOTAREFF
Éd. L’école des loisirs, avril 1999, 12,70€
« Il y avait une fois trois soeurs qui ne riaient jamais. Elles étaient assez laides et portaient des noms horribles dont elles étaient très satisfaites. Un jour, elles virent deux enfants si mignons qu'elles en furent écoeurées. Elles les kidnappèrent. Elles avaient un certain nombre de questions à leur poser... » Site éditeur

Ah!Les bonnes soupes.jpgAh ! Les bonnes soupes {ALBUM}
Claude BOUJON
Éd. L’école des loisirs, janvier 2014 - 11,70€
« La sorcière Ratatouille décida un jour de se faire une soupe magique qui la rendrait aussi belle qu'un mannequin. Elle consulta ses livres. Il n'y avait que des recettes pour transformer les princesses en crapauds... » Site éditeur

Amandine Malabul.jpgAmandine Malabul {ROMAN JEUNE LECTEUR}
Volume 1 : Amandine Malabul, sorcière maladroite.
Jill MURPHY
Traduction de l’anglais par Jean-François Ménard
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Cadet Premiers romans n° 22, 128 pages - 6,40€
« Amandine est bien l'élève la plus maladroite de l'Académie de sorcellerie ! Quel désastre lorsqu'il s'agit d'apprendre à voler à son chat Petitpas ou de fabriquer la potion d'invisibilité. Sans compter les mauvais tours d'Octave Pâtafiel... Mais un terrible complot se trame : élèves et professeurs pourraient bien être changés en grenouilles ! » 4e de couverture

Apprentie sorcière.jpgApprentie sorcière {ROMAN JEUNE LECTEUR}
James NICOL
Traduit de l’anglais par Faustina Flore
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Grand Format littérature, mars 2017, 416 pages - 15€
« Arianwyn, 15 ans, apprentie sorcière, est engagée par le maire de Lull. 
Les habitants l'attendent de pied ferme pour combattre les esprits maléfiques. Chasser des morvillards de la cuisine des voisins, défendre son amie Sally contre un dangereux rampeur: les missions ne manquent pas! Mais malgré l'œil bienveillant de Mme Delafield, sa tutrice excentrique, rien ne se passe comme prévu: une force mystérieuse perturbe ses sorts... Les premiers pas fracassants d'une héroïne gaffeuse et déterminée dans un village bordé d'une forêt enchantée. » 4e de couverture

Atelier des sorciers.jpgL’atelier des sorciers {MANGA}
Vol. 1
Kamome SHIRAHAMA
Traduit du japonais par Fédoua Lamodière
Éd. Pika, coll. Senen, mars 2018, 203 pages - 14,80€
« Coco est une petite fille ordinaire vivant dans un village avec sa mère. Elle a toujours été fascinée par la magie, mais c'est un don rare que seules certaines personnes obtiennent à la naissance : les sorciers. Un jour, Coco rencontre l'un d'entre eux et le surprend à jeter un sort. Elle comprend alors la véritable nature de la magie et essaye de l'imiter... Mais elle va accidentellement utiliser une magie interdite ! » 4e de couverture
Lire notre critique ici.

Cinq sorcières.jpgCinq sorcières {PREMIÈRE LECTURE}
Nathalie KUPERMAN
Illustré par Jean-Luc ENGLEBERT
Éd. L’école des loisirs, coll. Mouche, avril 2005, 77 pages - ÉPUISÉ
« Crapeluche se penche sur les berceaux pour souffler ses mauvais sorts, Crimini adore le ragoût d'enfants, Joukipic s'échappe d'un cauchemar, Rapapouille veut remporter le grand prix de laideur et Clochemine veut soigner sa fille avec des chansonnettes stupides. Ces sorcières que tout le monde fuit ne demandent pourtant pas mieux que de se faire des amis. » @Electre
Lire notre critique ici.

Comment devenir une vraie sorcière?.jpgComment devenir une vraie sorcière ? {ROMAN JEUNE LECTEUR} - NOUVEAUTÉ
Anne-Marie DESPLAT-DUC
Éd. Scrineo, coll. Les coups de cœur de Cassandra O'Donnell, octobre 2018, 96 pages - 6,90€  - A PARAITRE
« Sibelle n’est pas une petite sorcière ordinaire. Elle est belle, gentille et n’a aucun pouvoir maléfique. Alors comment faire pour devenir une véritable sorcière et faire plaisir à sa mère la célèbre sorcière Fleurkipic ? Avec de bons amis et un peu d’astuce rien n’est impossible ! » Extrait site éditeur
Lire notre critique ici.

Cornebidouille.jpgCornebidouille {ALBUM}
Pierre BERTRAND & Magali BONNIOL (illustrations)
Éd. L’école des loisirs, novembre 2003 - 12,20€
« Quand il était petit, Pierre ne voulait pas manger sa soupe. « Tu sais ce qui arrive aux petits garçons qui ne veulent pas manger leur soupe ? » lui disait son père, « Eh bien, à minuit, la sorcière Cornebidouille vient les voir dans leur chambre, et elle leur fait tellement peur que le lendemain, non seulement ils mangent leur soupe, mais ils avalent la soupière avec. » Pierre s'en fichait. Il ne croyait pas aux sorcières. Mais il faut admettre que son père avait raison sur un point: une nuit, à minuit, dans la chambre de Pierre, la porte de l'armoire s'entrouvrit avec un grincement terrible et Cornebidouille fit son apparition. Allait-elle parvenir à faire peur à Pierre ? Ca, c'était beaucoup moins sûr. » Site éditeur

Dictionnaire dessorciere.jpgDictionnaire des sorcières ({ALBUM}
Grégoire SOLOTAREFF
Éd. L’école des loisirs, octobre 2016, 14,80€
« Le mot « Abracadabra » veut-il dire quelque chose ? Oui, et c'est assez terrifiant !  Où naissent donc les sorcières ?Dans le creux de certains arbres...  Qu'est-ce qu'une xanthie ? Un tout petit animal assez charmant.  Beaucoup d'autres questions trouvent une réponse dans ce livre.  Il a beau être plein de secrets, il ne les dévoile pas tous pour autant, une centaine seulement. Enfin, pourquoi ce désordre dans le classement des mots ? 
Parce que les sorcières n'aiment pas l'ordre.  Faire un dictionnaire des sorcières n'est pas si simple, qu'est-ce que vous croyez ? » 4e de couverture

Esther et Mndeagore.jpgEsther et Mandragore {ROMAN JEUNE LECTEUR}
Sophie DIEUAIDE
Illustré par Marie-Pierre ODDOUX
Éd. Talents Hauts, coll. Zazou, janvier 2016, 123 pages - 9,90€
« « Pendant quelques instants, j'ai eu vraiment peur qu'une sorcière apparaisse en homme, en femme ou en minuscule insecte et qu'elle grogne : « On avait dit : Pas de magie devant les humains, Esther ! Retour immédiat à l'école des Sorcières pour toi et pour ton chat ! » » 4e de couverture
Le 4e volume de la série des aventures d'Esther et son chat Mandragore : A l'école des sorciers, paraît dans quelques jours (octobre 2018).

Gargouilles, sorcières et compagnie.jpgGargouilles, sorcières et compagnie {ALBUM}
ELZBIETA
Éd. Rouergue, septembre 2002 - 20,30€
« Cet ouvrage est un recueil varié de témoignages, recettes, chroniques et correspondances de sorcellerie destinés à l'initiation des sorcières véritables. Il s'agit de toute évidence de documents secrets puisés dans la bibliothèque personnelle d'une sorcière érudite. Le style gravé des illustrations dénote qu'elles remontent à une époque déjà lointaine, Renaissance, voire pour certaines, Moyen-Âge. » Site éditeur

Guillaume l'apprenti sorcier.jpgGuillaume l’apprenti sorcier {ALBUM}
Tomi UNGERER
D’après Goethe, texte de Barbara HAZEN & Adolphe CHAGOT

Traduit de l’américain
Éd. L’école des loisirs, août 1971 - 13,20€
« Guillaume était l'apprenti d'un puissant sorcier. Il travaillait au château en échange de leçons de magie. Autant il aimait les leçons, autant il détestait les corvées... » Site éditeur

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LE GOÛT DE LA TOMATE

Goût tomate.gifRoman de Christophe LÉON
Éd. Thierry Magnier, coll. Petite poche
Oct. 2011, 43 pages – 5 €

Dans un monde totalitaire où jardins et cultures sont prohibées (les cultures de la terre, mais on devine que celles de l’esprit ne sont pas plus tolérées), un père et son fils cultivent clandestinement des plants de tomates. Pour Clovis, apprendre à planter, à arroser, à attendre… est une découverte aussi savoureuse que dangereuse. Ou quand le goût de la tomate est celui du fruit défendu, et dans cet univers de contrôle et d’interdits, c’est la liberté qui a ce goût-là.

Dans ce petit texte court et très facile à lire – comme le veut la collection Petite poche – Christophe Léon glisse, avec succès, des choses graves, dont ont sent qu’elles lui tiennent à cœur : la lutte contre les injustices et pour la préservation de la planète.

C’est drôle, touchant et ça fait réfléchir. Tout ça en 43 petites pages ! 

Ariane Tapinos (janvier 2012)

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28/01/2012 | Lien permanent

Passeuse de rêves | roman de Lois LOWRY

Passeuse de rêves.jpgTraduit de l’américain par Frédérique Pressmann
Éd. L’École des loisirs, coll. Médium | mars 2010 | 165 pp. - 10€

Et si nos rêves nous étaient offerts par de minuscules créatures, des «passeurs de rêves» qui, tels des araignées, tisseraient les fils de nos souvenirs, récoltés autour de nous, pour en faire des songes doux et apaisants? Et si nos cauchemars nous étaient imposés par ceux qui, parmi ces créatures auraient, à trop fréquenter nos souvenirs douloureux, basculés du côté obscur (on les appelle alors les «saboteurs»)? Petite est une passeuse de rêves en apprentissage. Elle visite, chaque nuit, une vieille femme qui vit seule, avec son vieux chien, entourée du souvenir de celui qu’elle a aimé dans sa jeunesse et qui est mort à la guerre. Un jour, les services sociaux lui confient un petit garçon, John, et Petite doit redoubler d’ardeur pour lui offrir des rêves apaisants et opposer toute sa douceur à la malveillance des saboteurs.

Avec cette histoire, tissée dans une écriture poétique aux frontières du fantastique, Lois Lowry nous raconte la difficile reconstruction d’un petit garçon délaissé par sa mère et maltraité par son père. Elle nous fait entrevoir un monde, aux côtés du nôtre, où luttent nos souvenirs heureux et douloureux, pour nous aider à grandir et à vivre tout simplement.

Ariane Tapinos (février 2010)

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22/02/2010 | Lien permanent

Faites la queue ! | album de Tomoko Ohmura

mer,animauxTraduit du japonais par Jean-Christian Bouvier
Éd. L'École des Loisirs | avril 2011
12 €

Tout commence par un panneau: «En rang sur une file et dans l'ordre s'il vous plaît!» La petite grenouille qui vient d'arriver est le numéro 50, devant elle, une longue file d'animaux fait la queue. Classée du plus petit au plus grand (le nom de chaque animal et son numéro dans la file d'attente sont indiqués) notre ribambelle de bestioles tâche de s'occuper… Concours de sauts, marabout et bout d'ficelle… Tout est bon pour faire passer le temps plus vite, mais tout de même, c'est long. Les plus jeunes s'impatientent, les carnivores commencent à regarder les herbivores d'un drôle d'air, on baille, on se bouscule, on s'énerve… C'est beaucoup de travail pour le petit oiseau qui s'efforce de faire patienter tout ce petit monde dans le calme…  Mais ça y est! On va enfin commencer… Mais au fait, pourquoi font-ils la queue? Surprise! Franchement, ça valait la peine d'attendre!

Nathalie Ventax

 

 

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MES DEUX PAPAS

famille,adoption,homoparentalitéAlbum
de Juliette PARACHINI-DENY (textes)
& Marjorie BÉAL (illustrations)

Éd. Des ronds dans L’O jeunesse
Mai 2013 – 10 €

Par un beau jour de pluie, Tom et Enzo, un couple d’oiseaux, découvrent un œuf abandonné dans un nid voisin du leur. En attendant le retour de ses parents, Tom et Enzo veillent sur lui, jour et nuit. Quand un matin… crack ! Un oisillon s’extrait de la coquille et pousse un joyeux « Papas ! ». Lilou grandit entouré de l’amour de ses deux papas et ce n’est qu’en rentrant à l’école qu’elle découvre que sa famille se distingue de celle de ses camarades.

À l’heure des débats sur le « mariage pour tous » ce petit album carré avec ses oiseaux tour rondsvient à point nommé pour expliquer aux petits, avec des mots à leur hauteur, que « toutes les familles ne sont pas pareilles ! ». Et si c’est d’oiseaux qu’il s’agit, Juliette Parachini-Deny et Marjorie Béal (une illustratrice à suivre !), ne nous racontent pas de fadaises, Enzo et Tom ne sont pas les géniteurs de leur petite Lilou mais bien ses parents, qui « s’aiment et (qui)l’aiment, très, très fort ».

Ariane Tapinos (été 2013)

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03/09/2013 | Lien permanent

Biblio chute du Mur de Berlin

Mur7.JPG1989 / 2009… Que tombent les murs
13 août 1961 – 9 novembre 1989: en vingt-huit ans et quelques mois, des kilomètres de béton ont symbolisé – symbole ô combien tangible – la partition du monde occidental en deux blocs antagonistes. À l’automne 1989 les fondations de l’ouvrage étaient déjà sérieusement sapées, et les signes du renoncement à la bataille de l’un des deux protagoniste – l’URSS agonisante – se multipliaient déjà depuis plusieurs mois… Il fallait pourtant que ce symbole s’effondre physiquement, qu’il soit attaqué, percé, enjambé, ravagé, traversé par des hommes et des femmes libres de le mettre à bas en toute impunité pour ébranler notre incrédulité de westis confortablement installés devant leur poste de télévision. La transmission de ce passé – la Guerre froide, l’utopie et la dictature communistes, la déchirure entre Est et Ouest, les individus ballottés ou luttant pour se faire une place et une dignité – est un enjeu de mémoire collective et individuelle dans lequel la littérature jeunesse a un rôle à jouer. Non qu’il faille assigner des «missions» didactiques aux romans ou aux albums, mais parce que l’imaginaire romanesque est un moyen, dérisoire mais puissant, de lutter contre la violence de l’oubli. Ou comme le dit beaucoup mieux que moi Édouard Glissant, «La mémoire est innombrable mais partagée, l’oubli est une arme sans grâce»(1).

Les enfants nés depuis la chute du Mur de Berlin ont aujourd’hui vingt ans. Ils seront bientôt parents à leur tour. Ils n’ont pas connu ce mur-là mais la société dans laquelle ils vivent s’est construite sur ses gravats et ils assistent parfois – trop souvent – à l’érection de nouveaux murs, à la perpétuation et au renouvellement des ségrégations pour lesquelles l’imagination humaine semble illimitée. C’est dans cet esprit que nous livrons ici quelques suggestions bibliographiques pour les guider dans une mémoire vivante. Une manière de rejoindre les préoccupations d’Édouard Glissant et Patrick Chamoiseau quand ils concluent: «Les murs menacent tout le monde, de l’un et l’autre côté de leur obscurité. Ils achèvent de tarir ce qui s’est desséché sur ce versant du dénuement, ils achèvent d’aigrir ce qui s’est angoissé sur l’autre versant, de l’abondance. La relation à l’autre (à tout l’autre, dans ses présences animales, végétales, et culturelles, et par conséquent humaines) nous indique la part la plus haute, la plus honorable, la plus enrichissante de nous-mêmes. Que tombent les murs.» (2)

(1) in. Une nouvelle région du monde, éd. Gallimard, 2006.
(2) in Quand les murs tombent, éd. Galaade,  2007.

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ALBUMS

De l'autre côté.jpgDe l’autre côté
Peter JOHANSSON, éd. Grandir, 1995, 15€
Dans une ville coupée en deux par un mur, les membres d'une même famille vivent séparés et privés de la liberté de se retrouver. La technique de l'auteur – photomontages et collages en gris et brun – et ses personnages à tête de rat, rendent très puissante cette évocation de Berlin et de la noirceur du régime est-allemand.
Un album aussi rare qu'original.

Mur Peter Sis.jpg

Le Mur
Mon enfance derrière le rideau de fer

Peter SIS, éd. Grasset, oct. 2007, 16,90€
Avec Le Mur, Peter Sís conclut une trilogie du souvenir, entamée avec Les Trois Clés d'or de Prague en 1994 et poursuivie avec Tibet. Les Secrets d'une boîte rouge en 1998. Trois livres qui cernent le rapport de l'auteur à son pays natal, la Tchécoslovaquie, et à la ville où il a grandi, Prague. Trois livres qui s'inscrivent, en même temps qu'ils lui échappent, dans l'histoire récente du pays - le communisme, la Guerre froide, le Bloc de l'Est... Trois livres qui explorent les espaces de liberté que l'auteur a su se ménager avant son exil américain dans les années 80. [LIRE ICI]



ROMANS

1989 10 nouvelles.jpg1989
Dix nouvelles pour traverser les murs

Sous la direction de Michael REYNOLDS, illustré par Henning WAGENBRETH, éd. Sorbier, octobre 2009, 96 pp. - 18€
Coup de chapeau aux éditions du Sorbier qui publient ce magnifique ouvrage. Y sont rassemblées dix textes d’auteurs européens (français, allemand, tchèque, ruse, polonais, italien, espagnol, hongrois) – des grands classiques (Max Frisch, Henrich Böll, Andrea Camilleri) ou d’autres moins connus en France (la russe Ljudmila Petrusevskaja, la polonaise Olga Tokarczuk) – qui, s’ils ne nous parlent pas tous explicitement du Mur de Berlin, traduisent intimement les fêlures, les douleurs, l’absurdité, le grotesque, le comique involontaire ou la haine tangible dont il fut porteur. L’ambition de l’ouvrage (et sa très belle postface de Michael Reynolds) le destine tout aussi bien aux adultes qu’aux adolescents.

Berlin 73.jpgBerlin 73
Marie-Florence EHRET, éd. Gulf Stream, coll. L’Histoire comme un roman, oct. 2009, 144 pp. - 8€
«Au début des années 70, Sylvie, une jeune lycéenne, traverse une crise morale aigüe. Toute communication semble coupée avec son père et sa mère. Après s’être attachée à un garçon de sa classe qui disparaît en cours d’année, Sylvie sombre dans la solitude et le désarroi jusqu’à ce que son père propose de l’envoyer passer l’été à Berlin chez son ami Rainer dont le fils Thomas, qui a l’âge de Sylvie, est devenu son correspondant depuis peu.(...) Berlin est depuis 1961 coupé en deux par le Mur, et les questions idéologiques recoupent des réalités très concrètes. La grand-mère de Thomas vit à Berlin-Est, et c’est à l’occasion d’une visite chez elle que Sylvie découvre cet autre monde. Quant à Berlin-Ouest, la ville est agitée par les remous des crises politiques générées par les actions des groupuscules d’extrême-gauche.»

Breaking the wall.jpgBreaking the Wall
Claire GRATIAS, éd. Syros, coll. Rat noir, sept. 2009, 242 pp. - 13€
Berlin 1989. À l’Est, Markus Schloss, un agent de la Stasi, est muré dans le silence depuis qu’il a eu un accident cardiaque. À demi reclus chez lui, il a tout le loisir de se remémorer sa vie, ses échecs, ses compromissions. Il relit le journal d’Anna, une jeune fille qu’il a connue, et aimée de loin, il y a des années. À l’Ouest, Klaus Weber témoigne devant la caméra d’une documentariste française. Il raconte sa jeunesse à l’Est, son frère Eric et son amie Anna. Il raconte comment il a tenté de franchir le Mur. Comment, après des années de prison, il est finalement passé à l’Ouest. Les récits de Markus et Klaus sont liés par celui d’Anna et tous les trois ont rendez-vous avec l’Histoire, le 9 novembre 1989. [LIRE ICI]

ici ou ailleurs.jpgIci ou ailleurs
Janine BRUNEAU, éd. La Joie de lire, sept. 2004, 167 pp. - 8,50€
«Léna, enfant protégée et insouciante, vit avec sa mère Nina, artiste peintre dans un village. Alors qu'elle a 12 ans, elle découvre peu à peu l'histoire de son pays et celle de sa famille. Avec détermination, elle s'emploie à reconstituer l'histoire familiale que sa mère, traumatisée, n'a pas pu lui transmettre. Lorsqu'en novembre, le Mur de Berlin tombe, toutes deux espèrent concrétiser leur rêve: immigrer en France. Après d'infructueuses démarches, elles profitent d'une opportunité. Trompées, elles échappent à un réseau de prostitution et rentrent au village.»

Frank tête en l'air.gifFrank tête en l’air
Klaus KORDON, traduit de l’allemand par Martin Ziegler
éd. L’école des loisirs, coll. Médium, 1993, 270 pp. - 16,80€

«Dans le Berlin de l'après-guerre, des liens qui unissent deux frères, orphelins de père, à travers leur passion du football et l'aversion qu'ils éprouvent pour leur beau-père.»

Je t'écris de Berlin.jpgJe t’écris de Berlin
Klaus KORDON
traduit de l’allemand par Marc Lacaze
éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior
mai 1999, 208 pp. - 6,50€

Journées de Frank.gifJournées de Frank n’en finissent pas (Les)
Klaus KORDON, traduit de l’allemand par Martin Ziegler, éd. L’école des loisirs, coll. Médium, 1994, 238 pp. - 10€
«Frank habite Berlin Est. Pour beaucoup de choses, il a maintenant appris à se défendre seul. C'est lui qui a eu l'idée du siècle pour venger toute la classe de Monsieur Karusseit et de son sadisme. Quand Frank rentre de l'école, il s'occupe de son zoo: des souris, des grenouilles, un crapaud, des poissons et une magnifique couleuvre. Ensuite, il va parfois dans le quartier Ouest. Il s'entraîne à ne plus avoir peur de se faire arrêter par les policiers lorsqu'il passe la frontière. Depuis quelques jours, l'agitation règne. Il y a des grèves, on murmure qu'elles seront suivies par des arrestations, et par une intervention des soldats soviétiques. La mère de Frank lui a interdit de sortir. Mais la curiosité sera la plus forte. Les journées de Frank n'en finissent pas est le deuxième volet de l'histoire de Frank.»


King c'est moi.gifKing c’est moi ! (Le)
Günther SAALMANN, traduit de l’allemand par Marie Lauxerois, éd. L’école des loisirs, coll. Médium, 1999 - 10,70€
«...la vie ordinaire dans une ville moyenne d'Allemagne de l'Est, après la chute du Mur de Berlin. La vie banale d'un très bon élève, Rex Kamentz, dont le père se retrouve soudain sans emploi, à cause des restructurations dans son ancienne usine d'armement. La vie courante d'une famille qui dégringole doucement, de petits mensonges en magouilles minables, vers le désespoir. Un déménagement forcé dans la cité pourrie. Le mépris d'une fille aimée. Un père humilié. Un jeune homme révolté. L'ordre qui règne en surface pour mieux entretenir les trafics des adultes. La routine, en somme. Une routine qui mène à l'horreur, quand on essaie d'en sortir.»

Mes Deux Allemagne.gifMes deux Allemagne
Anne-Charlotte VOORHOEVE, éd. Bayard Jeunesse, coll. Millézime, oct. 2009, 348 pp. - 11,90€
«À l’âge de treize ans, Lilly se retrouve orpheline. Son père est mort quand elle était toute petite et sa mère vient de succomber à un cancer. À l’occasion de ses funérailles, elle rencontre pour la première fois Lena, sa tante qui vit en RDA. Lilly se prend d’affection pour cette femme douce, et reste inconsolable après son départ. Elle est sa seule famille, mais elle vit de l’autre côté du mur…
Lilly échafaude alors un plan pour s’enfuir de RFA et effectuer une "évasion à contre sens" afin de la retrouver.»



DOCUMENTAIRES

Chue du mur expliqué....jpgLe Mur de Berlin
et la chute du communisme expliqués à ma petite-fille

Marc FERRO, éd. seuil, août 2009, 121 pp. - 8€
«Pourquoi le Mur de Berlin est-il tombé en 1989? Quelles en furent les conséquences en Europe de l’Est? Et en URSS? La chute du Mur de Berlin a-t-elle entraîné la fin du communisme? A-t-elle bouleversé la situation internationale?»


J'ai vécu le mur de Berlin.jpgJ’ai vécu le mur de Berlin
Philippe DEMENET, photographies Yan MICHALKO, éd. Bayard, coll. Les dossiers Okapi / J’ai vécu, 1993, 96 pp. - 9,90€
«L'histoire du Mur de Berlin et de la partition de l'Allemagne (1945-1989), racontée par trois personnes dont la vie a été bouleversée par ce mur et la profonde division du monde qu'il représentait.»



BD
Marzi 1989.gifMarzi : 1989
MARZI – L'INTÉGRALE, n° 2
Marzena SOWA (texte), Sylvain SAVOIA (dessins), éd. Dupuis, oct. 2009 - 25€
Le 2e volume de l'édition intégrale des souvenirs de Marzi la petite Polonaise – qui avait sept ans lors de l'instauration de l'état de siège de la Pologne par le général Jaruszelski – comporte la réédition des tomes 4 et 5 (remontés, nouvelles couleurs). Cet album-ci comporte un grand nombre d'inédits (BD, dessins, textes, photos, hommages d'autres auteurs…) et toute une partie documentaire suivant le retour de Marzena Sowa avec sa famille et ses amis en Pologne, 20 ans après son enfance, 20 ans après la chute du Mur… En 1989, le monde a changé. En 1989, Marzi a grandi. En 2009, elle a rendez-vous avec l'Histoire.

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07/11/2009 | Lien permanent

Le Mur | album de Peter SIS

mur SIS.gifMon enfance derrière le rideau de fer
éd. Grasset jeunesse | oct. 2007 | 16,90€

Avec Le Mur, Peter Sís conclut une (provisoire?) trilogie du souvenir, entamée avec Les Trois Clés d'or de Prague en 1994 et poursuivie avec Tibet. Les Secrets d'une boîte rouge en 1998. Trois livres qui cernent le rapport de l'auteur à son pays natal, la Tchécoslovaquie, et à la ville où il a grandi, Prague. Trois livres qui s'inscrivent, en même temps qu'ils lui échappent, dans l'histoire récente du pays - le communisme, la Guerre froide, le Bloc de l'Est... Trois livres qui explorent les espaces de liberté que l'auteur a su se ménager avant son exil américain dans les années 80.
Dès les pages de garde, on repère immédiatement l'emplacement du Bloc de l'Est sur le planisphère. Par un premier effet de loupe, on discerne la place de la Tchécoslovaquie. Loupe qui obéit strictement aux lois de la cartographie, ce qui n'est pas le cas d'une seconde loupe, qui  nous montre Prague cette fois. Un rond au milieu indique simplement: «Chez moi».

Dès l'ouverture, certains des motifs visuels et des codes graphiques de l'album sont  posés: le type de dessin, la couleur rouge. Significativement, le cercle formé par Prague apparaît en blanc, comme si la ville formait un îlot de résistance. D'autre part, les loupes sont placées en dehors du continent européen et surtout loin du bloc communiste, au beau milieu de la mer. Ceci, bien entendu, pour des raisons liées à l'organisation spatiale de la double-page. Mais l'effet produit est clairement celui d'une extraction au Bloc communiste. Par ailleurs, sur le planisphère, Prague forme un œil, situé à la fois au milieu de la Tchécoslovaquie mais aussi de la page. Le programme du livre est ainsi affirmé visuellement: puissance du regard, œil ouvert qui traduit la vigilance face à l'uniformité de la masse rouge, écrasante, qui cerne le pays.

STRUCTURE DE L'ALBUM
Des doubles-pages dépeignent le quotidien, et notamment ce qui est OBLIGATOIRE (écrit ainsi, en gras et en capitales). La structure très composée de ces pages, formées de rectangles superposés qui viennent à leur tour former un rectangle plus grand, positionné bien au milieu de la page et cerné d'un blanc tournant – cette structure va évoluer et en quelque sorte se libérer au fur et à mesure de l'aspiration de la Tchécoslovaquie à la liberté et de la conscience peu à peu en éveil de Peter. Des double-pages à la composition plus libre, au nombre de six, prennent le pas vers la fin du livre sur les autres pages. Elles affirment l'aspiration, puis l'accession, à la liberté. Des double-pages extraites des carnets de l'auteur, sont au nombre de trois. Ici le texte est prédominant. Il est placé dans un cadre qui occupe l'essentiel de la double-page. Ce cadre est lui-même entouré par de multiples cadres plus petits, collages de dessins, d'affiches et de photos – essentiellement des portraits.

LA COULEUR
Le rouge est disséminé partout et investit sous forme de motifs (drapeaux, étoiles, faucilles et marteaux, foulards, fusées, etc) les dessins en noirs et blanc. Par extension, le rouge (le Parti) domine tous les aspects de la vie du pays, les paysages, l'espace urbain, mais aussi l'intérieur des maisons. Le rouge codifie, à l'aide de motifs qui reviennent rituellement, la vie de tous les jours. Même l'espace privé tend à disparaître, colonisé par les motifs rouges témoignant de l'emprise du Parti jusque dans l'intimité des gens. Dans Le Mur, le rouge «clignote»: de constants rappels de couleur sont disséminés dans les images et sollicitent l'œil par flashes multiples. Le bleu et le jaune des dessins d'enfants de Peter s'opposent au rouge. Liberté qui ne réside pas seulement dans les couleurs employées, mais aussi dans la forme, qui privilégie les courbes aux lignes droites. Le jaune vif du dessin d'enfant, sur un trottoir, attire le regard en premier. On sent bien qu'il s'agit là d'une forme naturelle de résistance dont l'enfant témoigne dès sa naissance. Tendance qui est pourtant très vite encadrée, au sens strict: les couleurs demeurent, mais le dessin se conforme à l'art officiel.

Vient enfin le triomphe du polychrome sur le monochrome. La couleur unique sert à l'auteur à cerner un monde uniforme, où le dogme s'impose à la pensée individuelle. Peter Sis oppose à cet univers un monde coloré où la multiplication des formes et des couleurs témoigne de la liberté nouvelle qui saisit le pays jusqu'aux événements d'août 1968: des formes douces et colorées, des couleurs aux harmonies contrastée, qui tranchent les unes sur les autres. Expression même de l'insouciance, de l'hédonisme, du rêve. Figuration d'un paysage mental dans lequel Peter vagabonde librement. Il en va de même dans les deux pages où les jeunes peignent une fresque colorée sur un mur que les autorités repeignent obstinément en blanc. À nouveau, la liberté est «encadrée», enfermée dans une série de rectangles qui composent une architecture très rigide, dont seules la forme et la couleur se posent en contrepoint. Toute la séquence peut d'ailleurs être lue comme une conquête de l'abstraction. Le dernier dessin nous présente une fresque peinte à la volée et se réduisant à une forme colorée zébrant le mur. «Tout ce qui vient de l'Ouest paraît coloré et désirable». Cette page est essentielle dans la formulation d'une prise de conscience qui se fait jour chez l'enfant. Les activités clandestines sont reléguées au sous-sol, dans un réseau de galeries qui métaphorisent les méandres de la pensée. Cette prise de conscience est alimentée par le halo qui coiffe l'immeuble et se présente comme une sorte de petite cosmogonie où le rock tient une place cruciale. Par sa forme, le halo s'oppose à la forme dure et rectangulaire de l'immeuble. La sphère des centres d'intérêt interdits, organisée en harmonie circulaire et colorée, défie la rectitude et la monotonie de la construction. Le spirituel triomphe du matériel, l'évanescence de la pesanteur.

d'après Boris Barbiéri, mai 2008
Pour lire l'analyse intégrale, avec images à l'appui C'EST ICI

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06/11/2009 | Lien permanent

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