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Rechercher : Le Grand livre pour sauver la plan%C3%A8te

Le Grand Tremblement de terre du Kantô
 | roman d'Akira Yoshimura

grand tremblement.gifTraduit du japonais par Sophie Refle

Éd. Actes Sud, avril 2010
283 pp. - 22 €

Le 1er septembre 1923 un tremblement de terre de magnitude 6,7 se produisit dans la plaine du Kantô, la région de Tokyo et Yokohama et fit plus de 100 000 morts, notamment du fait de nombreux incendies qui suivirent le séisme.

Akira Yoshimura fait le récit, heure par heure, de la catastrophe et de ses conséquences politiques et sociales (mauvaise gestion des autorités, rumeurs accusant les travailleurs coréens d’être responsables des incendies…) avec un regard d’une incroyable acuité qui situe son texte, par ailleurs superbement écrit, à la frontière du documentaire.

Un livre extraordinaire, au sens propre du terme et qui met en lumière les effets humains d’une catastrophe naturelle.

Ariane Tapinos
(mars 2011)

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24/03/2011 | Lien permanent

La Grande Vague | album de Véronique MASSENOT & Bruno PILORGET

9782844551566FS.gifHokusai
Éd. L'élan vert, Scéren CNDP CRDP | Collection Pont des Arts | mars 2010 - 14€

Cet ouvrage fait partie de la collection Pont des Arts, collection qui offre des livres pour entrer dans les œuvres d'art. Ce volume met en scène un tableau d'Hokusai: «Sous la grande vague au large de Konagawa»

Il s'agit d'un parti-pris tout à fait engagé de la part des auteurs qui ont choisi d'imaginer la vie des pêcheurs de l'estampe, pris sous la grande vague. Le pari est d'intéresser les enfants à cette œuvre par le biais d'un récit. Au-delà de cette première approche les auteurs offrent aux lecteurs une ouverture au monde de l'art et à l'art du monde: ici le Japon du XIXe siècle. Les pages en fin d'album ont un grand intérêt documentaire et une véritable dimension culturelle.

Par le choix réussi des couleurs, du graphisme, du mouvement, des références à la culture japonaise et des citations plastiques de l'œuvre d'Hokusaï, l'illustrateur nous fait partager cette extraordinaire aventure humaine. Le texte est porteur de valeurs fondamentales sur les origines, la vie, l'adoption...
Un vrai coup de cœur pour ce très bel ouvrage d'initiation à l'art.

Josuan, avril 2010.

 

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19/05/2010 | Lien permanent

Le Voyage de grand-père | album d'Allen SAY

voyage grand-pere.jpgÉd. L'École des loisirs | septembre 1995 | 11,90 €

Dans ce très bel album, Allen Say nous conte l'histoire de sa famille entre Japon et États-Unis. Son grand-père parti du Japon pour découvrir le monde, installé en Californie, marié au Japon. Sa mère partie, à l'âge adulte, vivre avec ses parents au pays natal. La guerre qui empêcha son grand-père de retourner aux États-Unis. Lui, enfin, qui s'en alla voir la Californie de ses propres yeux. Ce Voyage de grand-père est celui de l'amour pour deux pays différents et parfois même ennemis. C'est un voyage fait d'allers et retours et d'hésitations, d'émerveillements et de regrets. Illustré par de pleines pages qui sont, chacune, comme un tableau - portrait ou paysage - cet album est un peu comme un album photo qu'Allen Say nous invite à feuilleter avec lui. C'est l'album de sa famille, de son histoire tissée entre deux pays, deux univers, deux cultures. Hommage à ce grand-père mort sans avoir pu retrouver sa Californie, Le Voyage de grand-père est aussi une déclaration d'amour à deux pays si chers au cœur de l'auteur qui avoue: «le plus drôle c'est que dès que je suis dans un pays, je m'ennuie de l'autre».

Ariane Tapinos
(première publication de l'article : 5 juillet 2005)

PS : Ce livre a reçu la Caldecott Medal aux États-Unis en 1994, et le Prix Chronos décerné par la Fondation Nationale de Gérontologie en 1996. Mais ce magnifique album est aujourd'hui (mai 2009) épuisé en France. On peut toujours espérer une réédition…

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31/05/2009 | Lien permanent

LÉONARD A UNE SENSIBILITÉ DE GAUCHE | livre-CD écrit, composé et chanté par Vincent DELERME

Léonard.gifRaconté par Batiste Rebotier et Jean Rochefort
Illustré par Blanca GOMEZ
éd. Actes Sud Junior / Tôt Ou tard,  coll. toto Ou tartare
nov. 2011 – 23 € 

Il y a peu, Télérama titrait «Vincent Delerm ex-chanteur énervant» et c’est vrai qu’après avoir aimé la finesse de ses textes à peine chantés de sa voix un peu nasale, ont s’était lassé des courses chez Ikea ou des dîners à Chatenay Malabry… pas très rock’n roll. Pourtant, cette incursion dans la littérature et la chanson pour la jeunesse mérite toute notre attention. Les agacés resteront agacés (et il y en a, même à Comptines), les autres pourraient bien adorer. C’est que cet échange entre un petit garçon de dix ans (très convaincant) et son «Grand-Pierre» (Jean Rochefort tout simplement génial), sur ce que c’est que d’avoir «une sensibilité de gauche» est vraiment, vraiment très drôle et finalement pas si loin d’une certaine vérité. 

Et si, comme Grand-Pierre tente de l’expliquer à Léonard, il s’agissait d’être un peu décalé, de préférer la chantilly parce que c’est franchement pas raisonnable et «souvent quand c’est pas très raisonnable c’est plutôt de gauche», plutôt que la gaufrette, sagement posée à côté de sa boule de glace? Et le foot, par exemple, question pertinente de Léonard, c’est de gauche? «Bon ça, ça dépend des équipes. Une équipe qui se fait plein de passes mais qui perd tout le temps c’est un petit peu de gauche oui». Et Grand-Pierre d’ajouter «Moi quand je jouais au foot, au niveau des résultats, on était vraiment de gauche».

Bref, une avoir «une sensibilité de gauche» c’est, selon Vincent Delerm, préférer le partage à la réussite, l’avant et l’après, plutôt que le pendant, le pas de côté… tout l’inverse de «tonton Paolini enfermé dans une petite boîte en cravate…» Tonton Paolini, comme le PDG d’un grande chaîne de télévision française?

On l’aura compris, l’apparente naïveté du propos pourrait bien recéler quelques vérités utiles à l'approche d’une élection présidentielle…

Un cadeau à offrir aux enfants, à leurs parents et… à tous ceux qui se réclament de notre «sensibilité de gauche»!

Ariane Tapinos (décembre 2011)

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29/12/2011 | Lien permanent

LE GRAND VOYAGE

animaux,écologie,nature,trainalbum
de Bill PEET
Adaptation française d'Emmanuelle PINGAULT, éd. Milan, coll. Mes Albums, septembre 2014 - 9,90 €

Un raton laveur, deux opossums, une moufette, six lapins, cinq grenouilles et un crapaud cohabitent pacifiquement dans une belle clairière où poussent peupliers, saules et un grand sycomore et serpente un ruisseau. La clairière n'est pas loin de la grande ville et le chemin de fer passe à proximité mais nos seize animaux vivent bien tranquilles jusqu'au jour où un bruit terrible retentit et que tous les oiseaux s'envolent. Décidant qu'il vaut mieux vérifier ce qui produit ce redoutable grondement, le raton laveur part à la pêche aux informations et découvre pelleteuses et bulldozers à deux pas de leurs domiciles.
 Il n'y a plus qu'une solution, conclut le raton laveur : Il faut partir et trouver une autre clairière .

Mais comment faire pour s'enfuir assez vite et parcourir l'immense distance qui les sépare de la pleine nature ? Le raton a là encore une idée : Il suffit de prendre le train ! Voilà donc nos seize animaux qui dans un scène digne des meilleurs western et films d'action se jettent sur le toit d'un wagon et partent à la recherche de leur nouvelle clairière. Un problème se pose vite cependant : comment descendre du train qui roule à toute allure et ne s'arrête lui que dans les grandes villes ?.
Une histoire tout à fait délicieuse sur les conséquences de l'urbanisation et la disparition de ces petits coins de nature dans lesquels vivent - à la périphérie des villes - de nombreux petits animaux. William Peet, grand auteur pour la jeunesse américain (qui a notamment travaillé avec Walt Disney ) s'est très tôt ( cet album a été publié pour la première fois en 1966) intéressé à la préservation de la nature, thème que l'on retrouve souvent dans ses albums, et les petits lecteurs d'aujourd’hui découvriront avec joie ce grand classique toujours - et peut-être bien plus – d'actualité.

Nathalie Ventax (septembre 2014)

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04/09/2014 | Lien permanent

GRANDE FILLE

maman,papa,fratrie, spectacle, école, japon,chagrinalbum
de Chiaki OKADA (illustrations) & Etsuko ARAI
Traduit du japonais par Mutsumi Funato
Éd. Seuil jeunesse, janvier 2017 - 13,50€

Léna est très excitée : demain c’est la fête de l’école et elle joue dans une pièce de théâtre ! Mais au réveil…patatras, Hayato, son petit frère a de la fièvre et maman doit l’accompagner chez le médecin. Léna va devoir se débrouiller toute seule pour enfiler son costume et se coiffer comme une princesse. Elle va devoir être une « grande fille » mais saura t’elle retenir ses larmes si maman n’arrive pas à temps pour le spectacle ?

Comme dans ses précédents albums, Portrait d’ours, J’attends maman et Une nuit à la bibliothèque, Chiaki Okada saisit avec justesse les moues des petits et la tristesse qui les saisit parfois face aux grands chagrins que les adultes leur font vivre.

Pas facile de grandir et de partager sa maman !

Surtout qu’ici, il ne faut pas compter sur papa ! Il fait une brève apparition (il se fait servir le thé…) au début de l’album mais disparaît ensuite totalement et il n’est pas question de lui pour accompagner Léna à l’école, assister au spectacle ou conduire Hayato chez le médecin. Bref, si le modèle de « grande fille » de Léna est sa maman, il va lui falloir beaucoup d’abnégation ! A moins, on peut toujours rêver, qu’au Japon, comme chez nous, l’ère du partage des tâches domestiques et de l’éducation des enfants soit pour demain…

Ariane Tapinos (février 2017)

A lire sur notre blog, la critique de J'attends maman.

A lire, par la même illustratrice, le très beau C'est toi le printemps ? (texte de Ko Okada, Seuil jeunesse, 2014).

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21/02/2017 | Lien permanent

LE GRAND VOYAGE

LeGrandVoyage2019.jpgalbum
de Camille ANDROS & Julie MORSTAD (illustrations)
Traduit de l’américain par Marie Ollier
Éd. Gallimard Jeunesse, mars 2019 – 13,50€

Branches d’olivier, citronniers, maisons blanchies à la chaux, coupoles bleues azur… C’est bien en Grèce que s’ouvre ce joli album qui retrace, à travers les pérégrinations d’une robe cousue par une mère pour son enfant, l’histoire d’une migration. Celles des grecs qui, dans la première moitié du XXe siècle, quittèrent massivement leur pays pour rejoindre l’Amérique de toutes les espérances.

A leur arrivée à Ellis Island, la malle dans laquelle la robe était rangée est égarée. Au fil des années, alors que l’enfant grandit et devient une jeune femme américaine, la malle parcours le monde. Un jour enfin, elle se pose dans la vitrine d’un brocanteur. Et c’est là que sa propriétaire la retrouve. Elle semble alors contenir tous les souvenirs d’enfance de cette femme qui a connu l’exil. L’album se referme sur la jeune femme qui aide sa fille à enfiler sa robe d’enfance.

On l’aura compris, il est question ici de ce qui se transmet par-delà l’exil. De ce qui perdure du pays que l’on quitte et qui forge cette identité multiple de ceux qui ont, par choix ou par obligation, quitté leur pays, leur culture, pour atteindre d’autres rivages.

L’album de Camille Andros et Julie Morstad ne dit rien de ce qui pousse la famille de cette enfant à quitter son pays, son île, dont les images sont celles des cartes postales des Cyclades.  Rien ici sur la pauvreté et la désagrégation de l’empire Ottoman, qui ont poussé plus d’un demi-million de grecs à émigrer aux États-Unis entre la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle. Cette histoire, qui est celle racontée par Ellia Kazan dans son magnifique film America, America, est aujourd’hui éclipsée par celle tragique des migrants qui fuyant, depuis des contrées plus au sud, ravagées par les guerres et la misère, trouvent un refuge précaire sur les côtes de l’Europe.

Malgré tout, cet album nous rappelle que l’histoire offre toujours un regard intéressant sur le présent.

Ariane Tapinos (mars 2019)

A voir et revoir America, America, Ellia Kazan, 1963. Mais aussi, le documentaire The Journey : The Greek American Dream, de Maria Iliou.

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31/03/2019 | Lien permanent

Ce qui arriva à monsieur et madame Kintaro | Livre-CD raconté par Muriel Bloch & illustré par Aurélia Fronty

Kintaro.gifUn conte du Japon
Éd. Gallimard jeunesse musique / Ocora Radio France, coll. Contes du bout du monde
avril 2005 - 16 €

Monsieur et madame Kintaro exercent avec bonheur, imagine-t-on, le métier de pickpockets dans la ville d’Osaka, mais l’astucieux commissaire Ooka les contraints à abandonner leurs activités. Plongés un temps dans une délicieuse oisiveté, les époux Kintaro ont bientôt besoin d’améliorer leurs finances. Ils entendent parler d’un village perdu dans les montagnes et peuplé d’habitants n’ayant qu’un œil au milieu du front. Ils entament alors un long voyage pour trouver et capturer l’un de ces cyclopes afin de l’exhiber dans toutes les villes du Japon et de gagner beaucoup d’argent. Mais tel est pris qui croyait prendre… Et c’est le cyclope qui les expose aux yeux (uniques) des siens, enfermés dans une grande cage.

Ce malicieux conte japonais est narré avec grand talent par Muriel Bloch. Son récit, comme les très belles images d’Aurélia Fronty, nous emmène dans un long voyage à travers un Japon réel et imaginaire. Les plages musicales sont étonnantes (la quatrième de couverture qualifie avec justesse la musique japonaise de fine et élégante) et captent l’attention de l’auditeur aussi sûrement que la voix souriante de la conteuse.

Ariane Tapinos
(1ère publication: juillet 2005)

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15/03/2011 | Lien permanent

Grand-père menteur | roman jeune lecteur d'Alki ZÈI

9782748507850.jpg Traduit du grec par Anne-Fleur Clément | Éd. Syros | janvier 2009 | 150 pp. - 11 €

Marios est le grand-père adoré d’Antonis, un petit Athénien. Du haut de ses dix ans, Antonis est sous le charme du vieil homme et de ses mille histoires, puisées dans une longue vie d’aventures, d’engagements et de luttes, en un mot une vie incroyable, émaillée d’événements parfois si bizarres, rocambolesques ou romanesques qu’Antonis a pris l’habitude d’appeler son théâtral aïeul «grand-père menteur». Il faut dire que Marios fut et reste un comédien, un amoureux du théâtre et de la poésie, lesquels donnent de la profondeur à ses récits et imprègnent chacun de ses gestes (son goût pour les foulards à pois, pour le café filtre ou les citations de Shakespeare). Alors, Antonis n’a qu’un tout petit pas à franchir pour voir en son grand-père un affabulateur hors pair. Et il en veut pour preuve que sa grand-mère, morte depuis longtemps, n’est jamais présente dans ses récits. Pourtant, s’il y a bien là quelque mystère (qui sera éclairci avant la fin du roman) la vie de Marios est vraiment telle qu’il la raconte. Elle est aussi très proche de celle d’Alki Zèi.

 

Homme de théâtre, comme le mari de l’auteure, Marios a, comme elle, lutté contre les occupants durant la Seconde Guerre mondiale. Comme elle, il a fui la Grèce lorsque les colonels ont pris le pouvoir en 1967 et il est resté en exil à Paris durant ces années de dictature dans son pays. Comme elle surtout, il défend ses idées dans sa vie et dans ses mots. Il porte sur ses compatriotes un regard à la fois admiratif, quand ils résistent à l’oppresseur et luttent pour leur liberté, et critique, quand ils expriment racisme et xénophobie.

Mais ce Grand-père menteur, dernier livre d'Alki Zèi (avant le prochain, parce que c’est pas à 80 ans passés qu’elle va s’arrêter d’écrire !), n’est pas un écrit autobiographique. C’est un roman qui, comme ses autres livres, puise dans la vie mouvementée et engagée de son auteure, mais la dépasse. Alki Zèi n’écrit pas pour raconter sa vie, qui pourtant est un vrai roman, elle écrit pour ses lecteurs, ses jeunes lecteurs, tout comme Marios raconte pour Antonis. Elle écrit avec malice et tendresse ; avec affection pour ses personnages auxquels elle donne une vie presque palpable, et un immense respect pour ses lecteurs. Elle écrit pour transmettre. Et qu’est-ce d’autre qu’écrire pour la jeunesse ? Dans une langue simple et raffinée à la fois, qui laisse entendre la voix de ses personnages, leur âge et leur histoire hors champs, sans lyrisme ni fioritures stylistiques, elle insuffle de l’émotion et fait de cette relation entre un grand-père et son petit-fils, un idéal universel. Ce qu’elle transmet ne descend pas d’en haut, d’une prétendue sagesse acquise avec l’âge mais, comme dans les confidences de Marios à Antonis, se mêle à ce que vit son lecteur d’aujourd’hui, avec le respect dû à sa jeune, mais réelle expérience du monde.

La devise de la Grèce moderne, héritée d’années de lutte contre l’occupant Turc, est «La liberté ou la mort» (Elefthería í thánatos / Ελευθερία ή θάνατος). Marios ne cédera sa liberté de penser et d’agir, que devant la mort. Et toutes les histoires qu’il aura racontées à Antonis n'auront servi qu'à lui apprendre la valeur d'une vie de liberté… et d'amour des mots.

Ariane Tapinos & Corinne Chiaradia (mars 2009)

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27/03/2009 | Lien permanent

LE MYSTÈRE DE LA GRANDE DUNE

aventure,aquitaine,animauxAlbum
de Max Ducos
Éditions Sarbacane, mars 2014, 16,50€

Un jeune garçon et ses parents font halte au pied de la dune du Pyla sur le chemin du retour des vacances. Alors que ses parents sont partis pour une promenade matinale, il est tiré du sommeil par les aboiements insistants d'un chien qui semble vouloir lui montrer quelque chose. Intrigué, le jeune narrateur suit l'animal qui va le guider de la forêt jusqu'à la dune et le long de la plage où il fera une rencontre inattendue.
À la fois jeu de piste et quête initiatique, le récit mène le lecteur de découverte en découverte jusqu'à l'épreuve finale où courage et solidarité seront indispensables au jeune héros de cette aventure.

Max Ducos a restitué toute la variété et la beauté de ce lieu unique. Les jeux de lumières, les reflets de l'eau, le rendu incroyablement détaillé des plages qui offrent au visiteur tout ce que l'océan y a rejeté, les vestiges de la Seconde Guerre mondiale, la vue imprenable sur la forêt landaise... Les illustrations sont spectaculaires et chacune d'elles est une véritable œuvre d'art dont le souvenir perdure bien après avoir fermé l'album.

Nathalie Ventax (avril 2014)`

À lire, notre critique du premier et merveilleux album de Max Ducos : Jeu de piste à Volubilis & celle de Vert secret.

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15/04/2014 | Lien permanent

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