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Rechercher : Baptême de l'air

Apprentis rêveurs : prolongation

L'EXPOSITION
des Apprentis rêveurs se prolonge de quelques jours…
Vous pouvez encore admirer (et acheter) les tableaux édités par les Apprentis rêveurs, à partir d'images extraites d'albums, JUSQU'AU 25 JUILLET.

avalanche.jpg
Image d'Elodie Nouhen, extraîte de l'album Avalanche le Terrible
de Taï-Marc Le Tahn, éd. Gautier Languereau

Et peut-être que Comptines continuera de proposer ces très belles reproductions sur toile encore quelques semaines… Une idée cadeau pour la rentrée… ou la fin d'année!

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LETTRE D'INFORMATION #80

À la librairie COMPTINES


Au menu du mois de
Novembre

 

Comptines & cie.png
Club jeunes lecteurs #2
SAISON 2016/2017 

Mercredi 9 novembre – 16h30 - 17h30

Renseignements et inscriptions auprès de la librairie



Fleuves.jpgSamedi 19 novembre - 11h
DÉDICACE
Aurélia Coulaty
, pour son documentaire Fleuves, éditions Amaterra (illustrations Matteo Berton & préface de  Jean-Paul Bravard). 
Après une carrière de journaliste voyageuse et spécialiste de l'environnement, Aurélia Coulaty a posé ses bagages à Bordeaux et s'est lancée dans l'écriture de documentaires. Fleuves nous entraine à la découverte des grands fleuves du monde, sous une forme ludique où chaque fleuve s'adresse à l'enfant lecteur aventurier et se raconte de sa source à son embouchure.

Hit parade.jpgSamedi 26 novembre - 16h
La surprise party de Claudine Desmarteau
Rencontre festive !
Auteure-illustratrice pour la presse et l'édition, Claudine Desmarteau consacre aujourd'hui la plus grande partie de son temps à écrire et à illustrer pour les enfants. Avec un style très singulier, un trait noir et vif, un humour corrosif et complice, un ton à la fois authentique et effronté,Claudine Desmarteau © Jeanne Gary .jpg Claudine Desmarteau dresse dans ses livres, une galerie de portraits tendres, drôles et acides. Chacun de ses ouvrages, romans ou albums, joue
Christopher Colombo.jpgavec une langue vive, haute en couleur, et des dessins redoutablement justes et efficaces.
Pour tous !

En partenariat avec de Lettres du monde – Libres !, festival des littératures du monde AfficheLIBRES2909web.jpg

*Photo de Claudine Desmarteau © Jeanne Gary




Décembre
À Comptines, Noël commence
dès début décembre !


DSC_1781.jpgSamedi 3 décembre - 16h
DÉDICACE

Pops & Nathalie Bernard, à l’occasion de la sortie du 3e volume de De poil et de fer, éditions Lilly Jeunesse.
Le feu de Beltaine, est le troisième et dernier tome des aventures d'Alix en forêt de Brocéliande, très attendu des nombreux lecteurs et lectrices de Nathalie Bernard et Pauline Amélie Pops ! Déjà auteures illustratrices des aventures de Louise, Silence (éditions Lilly Jeunesse, 2 volumes) et L'Alliance Khépri (éditions Milathéa, 2 volumes), elles  ont toujours plaisir à rencontrer leurs lecteurs et à faire découvrir leur univers faits d'aventures et de culture mais également d'une bonne dose de complicité.

Mystérieuse disparition.jpgMercredi 7 décembre - 16h30

Rencontre - dédicace avec Jeanne Faivre d’Arcier, auteure, notamment, de quatre romans policiers qui se situent sur le Bassin d’Arcachon. Dernier paru : Mystérieuse disparition au banc d’Arguin, éditions Syros. Comptines & cie.png

Auteure également de nombreux romans fantastiques, elle a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire en 2001, elle publie en cette rentrée, Le Vampire de Bacalan (éditions Castelmore).
C'est peu de dire que Bordeaux et sa région l'inspirent !

Rencontre OUVERTE À TOUS à l'occasion de notre 
Club jeunes lecteurs SAISON 2016/2017 (#3)

Bain de Berk.jpgSamedi 10 décembre - 16h
DÉDICACE

Julien Béziat, à l’occasion de la sortie de son dernier album, Le bain de Berk, éditions Pastel.

 Après, Alors, ça roule ?, paru en 2015, Julien Béziat retrouve, pour notre plus grand bonheur, son personnage du doudou Berk, découvert en 2013 dans Le mange-doudous. Et la vie de doudou ce n'est pas sans risque !

Cambouis.jpgSamedi 17 décembre - 16h
DÉDICACE

Geoffroy de Pennart, à l’occasion de la sortie de son dernier album, Cambouis, éditions Kaléidoscope.

 Lucas le loup sentimental, Jules le chevalier intrépide (mais surtout agaçant), Georges de dragon, Vézmô la sorcière, Sophie la vache musicienne, mais aussi Gaspard, Igor, Jean Toutou, Boniface et Philibert… Geoffroy de Pennart est à la tête de l'une des plus grandes familles de la littérature jeunesse ! Il nous fait l'honneur de venir à la librairie dédicacer ses albums, avec ou sans loup. 



Robinsons de l'île Tromelin.jpgMercredi 21 décembre - 15h
DÉDICACE

Alexandrine Civard-Racinais auteure de Les robinsons de l’île Tromelin : L’histoire vraie de Tsimiavo, (illustré par Aline Bureau) éditions Belin.

Journaliste, auteure d'ouvrages de vulgarisation scientifique, Alexandrine Civard-Racinais, se définit comme un "passeur de savoir". Dans ce bel album, complété par un cahier documentaire, elle fait l'incroyable récit de 80 esclaves malgaches qui, naufragés sur une île de l'océan indien et abandonnés par l'équipage blanc, vont organiser leur survie pendant 15 ans. 

Cette aventure historique est le sujet d'une exposition, Tromelin, l'île des esclaves oubliés, qui démarre, au Musée d'Aquitaine le 13 décembre (plus d'infos : ici).




La librairie sera fermée le lundi 31 octobre, le mardi 1er et le vendredi 11 novembre

Nos ouvertures exceptionnelles
 pour cette fin d'année

de 14h à 19h
les lundis 7, 14, 21 & 28 novembre

de 10h30 à 19h
les lundis 5,12 & 19 décembre
Et les dimanches 11 & 18 décembre
de 11h à 13h et de 14h à 18h


Et tous les jours et à toute heure,
 retrouvez notre boutique en ligne
boutique.comptines.fr 
et nos critiques sur

comptines.fr
librairiecomptines.hautetfort.com

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25/10/2016 | Lien permanent

LETTRE D'INFORMATION #91

 À la librairie

C
OMPTINE
S

  

EN OCTOBRE

 

Univers des étoiles -.jpgEXPOSITION Ohé la science !
Du samedi 30 septembre au samedi 28 octobre
Des albums documentaires pour les curieux des sciences !
Ohé la science ! est une collection qui plante les graines de la culture scientifique.
Elle répond aux exigences des enfants (à partir de 6 ans) et donne à voir les beautés de la nature. En fin d’ouvrage, un article de vulgarisation apportent des précisions pour les plus grands
Exposition consacrée aux découvertes scientifiques, avec les éditions Ricochet.


LEP2017.jpgLIRE EN POCHE Pouvoirs de l'imagination

13e édition de Lire en poche du vendredi 6 au dimanche 8 octobre 2017
Parc de Mandavit - Gradignan

Venez rencontrer les auteurs et illustrateurs en dédicace sur notre stand :
Anne-Gaëlle Balpe Nathalie Bernard Jean-Luc Englebert Olivier Ka  Muzo Amélie Pops Florence Thinard Anne Vantal Hervé Walbecq

Demandez l'programme !

 

DSC_0604.JPGClub Jeunes lecteurs #1
Mercredi 11 octobre - 16h 

C'est reparti pour une nouvelle saison de lectures, d'échanges et de rencontres  !
 
Uniquement sur inscription
Vous voulez en savoir plus : contactez la librairie.



VACANCES DE LA TOUSSAINT

la librairie sera ouverte lundi
23 et 30 octobre
de 14h à 19h

 

Tout rouge.jpgLectures de saison
Mardi 24 octobre  & jeudi 2 novembre - 16h

Lectures par les libraires de Comptines sur le thème de l'automne…

Pour les enfants à partir de 4 ans
Sur inscription à la librairie

 



Eruptions volcaniques.jpgAtelier scientifique
Mercredi 25 octobre - 16h

Atelier pour les petits scientifiques en herbe
Pour les petits curieux qui veulent apprendre en s'amusant.

Pour les enfants à partir de 7 ans
Sur inscription à la librairie



IMG_2356.jpegHorrible journée d’Halloween
Samedi 28 octobre 
Comme tous les ans nous vous proposons de partager une après-midi entière aux couleurs d'Halloween.
Trick or treat ! Venez déguisés et recevez des bombons !  

15h Lectures pour avoir peur 
Des lectures pour faire frissonner les plus petits…
A partir de 4 ans


GLH Frankenstein.jpg
16h Rencontre et dédicace avec l’auteure Naïma M. Zimmermann, autour de ses romans de la série 
Le Grand livre de l’horreur (éd. Albin Michel Jeunesse)
Une rencontre avec une écrivaine passionnée et passionnante, spécialiste des romans d'horreurs
A partir de 6 ans

17h Horrible goûter 
Pour tous les gourmands

Sur inscription à la librairie

 

 

EN NOVEMBRE

 

Famille Souris Potiron.jpgLectures de saison
jeudi 2 novembre - 16h

Lectures par les libraires de Comptines sur le thème de l'automne…

Pour les enfants à partir de 4 ans
Sur inscription à la librairie







9782081392359.jpgExposition Griott et Mungo
Du mardi 7 au jeudi 30 novembre
Exposition de planches originales des images des aventures préhistoriques de Griott et Mungo, à l'occasion de la sortie du 2e volume de la série, Tremblez bêtes féroces !.
Textes de Nena, illustrations de Witko (éd. Flammarion jeunesse).

Griott est aventurière et curieuse. Elle n'a peur de rien, sauf des chenilles…Et elle déteste la salade pissenlits. Quant à Mungo, s'il était aussi costaud que gourmand, il serait super fort ! Mais il préfère de loin le goûter à la bagarre. 




unnamed-5.jpgSébastien Chebret
Samedi 18 novembre - 16h
Dédicace de Sébastien Chebret à l’occasion de la sortie de ses deux albums : Les mots, ça compte un peu, beaucoup, énormément… (texte de S. Dufresne, éd. Ricochet) et Arrête d’inventer (Texte de Inès D’Almeÿ, éd. Gautier-Languereau)

 

Après avoir obtenu une maîtrise d’art plastique, Sébastien Chebret poursuit en 2007 un DEA d’Arts et Sociétés actuelles à Bordeaux, avec pour thème l’illustration jeunesse. Illustrateur touche à tout, il mêle différentes techniques : peintures diverses et variées en passant par la gouache, l’acrylique, l’aquarelle ; il aime travailler le collage (surtout à partir de papiers récupérés un peu partout dans des brocantes). Ses illustrations sont marquées par la présence grandissante de l’outil numérique.
Site des éditions Ricochet


Rentrée club JL.jpgClub Jeunes lecteurs #2

Mercredi 22 novembre - 16h 

C'est reparti pour une nouvelle saison de lectures, d'échanges et de rencontres  !
 
Uniquement sur inscription
Vous voulez en savoir plus : contactez la librairie.





Nena & Witko.jpgNena et Witko
Samedi 25 novembre - 16h
Dédicace de Nena et Witko, auteure et illustrateur de la série Griott et Mungo (éd. Flammarion Jeunesse).9782081392366.jpg
Nena gribouille des blagues depuis son enfance en Charente. Elle a ensuite posé ses valises à Bordeaux, pour finir ses études tout en dessinant dans les marges de ses copies, bien sûr ! Witko, quand il était petit, peignait des dinosaures sur tous les murs des grottes de sa région et de sa chambre. Des années plus tard, il a décidé d'en faire son métier. C'est à Bordeaux que Nena et Witko se rencontrent et commencent une collaboration à quatre mains, avec un objectif commun : donner le sourire !



OUVERTURES EXCEPTIONNELLES
les lundis 6, 13 20 et 27 novembre
de 14h à 19h

EN DÉCEMBRE

Pour vous mettre en appétit !

Tu-seras-ma-princee.jpgExposition Tu seras ma princesse
Du samedi 9 décembre au jeudi 4 janvier
Exposition des images de Régis Lejonc pour l’album Tu seras ma princesse (texte de Marcus Malte , éd. Sarbacane).

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01/10/2017 | Lien permanent

LA VÉRITÉ SUR LES GRANDS-PARENTS

VéritéSurGrandsParents2019.jpgalbum
Elina ELLIS
Traduit de l’anglais par Camille Guénot
Éd. Kaléidoscope, février 2019 – 13,50€

Ces grands-parents là sont « vraiment très vieux. Ils ont des rides, pas beaucoup de cheveux et de drôles de dents. » Pour autant… ils déjouent tous les stéréoptypes. Ils font du grand-huit, du skate, de la danse… Ils jouent sur des consoles, utilisent des ordinateurs, aiment la musique (et la pratique), les voyages (interstellaires)…  Surtout, ils rient beaucoup et s’aiment énormément.

Alors oui, ils « sont vraiment très vieux », pas tellement comme les grands-parents d’aujourd’hui qui à soixante-dix ans ressemblent aux personnes de cinquante ans d’il y trente ans mais pas non plus comme les grands-parents d’hier*. MoiGrandMère.jpgAlors que Gallimard jeunesse réédite, quarante ans après sa parution, le premier album de Pef : Moi, ma grand-mère… (Gallimard Jeunesse, 2018, première édition, La Farandole 1978) on mesure le chemin parcouru. Dans cet album, on trouve d’un côté, des grands-mères extraordinaires : écrivaine, exploratrice, capitaine de bateaux… de l’autre, celle du petit narrateur qui « sait faire de bonnes tartines de beurre avec des petits morceaux de chocolat dessus » et ça, c’est quand même le mieux.

Aujourd’hui, pour montrer des grands-parents, il faut encore en faire des vieillards (un peu comme les bibliothécaires à lunettes et chignon) mais ce qui est vraiment mis en avant c’est leur manière d’être présents au monde, de ne renoncer à aucun des plaisirs de la vie. Et si la 4e de couverture les monte un peu fatigués, c’est un juste contraste avec la couverture sur laquelle ils apparaissent sautant sur un trampoline avec leur petit-fils. On le serait à moins…

Ariane Tapinos (avril 2019)

*C’est peut-être aussi un effet de la traduction. En effet, le titre anglais est : The Truth about Old People. Littéralement : la vérité sur les personnes âgées…

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29/04/2019 | Lien permanent

PHILIBERT MERLIN, APPRENTI ENCHANTEUR

Philibert Merlin.jpgroman
de Gwladys CONSTANT
Illustré par Juliette BARBANÈGRE
Éd. Rouergue, coll. Dac0Dac, janvier 2018, 112 pages - 9,50€

Philibert est le petit dernier d'une famille de sept enfants... autant dire que la tâche est sacrément ardue pour trouver sa place au sein de cette grande fratrie. D'autant plus que chez les Merlin, on est enchanteur (avec un tel patronyme on s'en serait douté) depuis la nuit des temps. Chacun et chacune possède un don, un talent  : Wolfgang, le grand frère est un musicien génial, Léonarda une virtuose du pinceau, Albert a la bosse des mathématiques (toutes ressemblances avec des personnes ayant existé n'est pas fortuite). Tous des prodiges... sauf Philibert ! Pas la moindre étincelle de génie, aucun don magique, contrairement à ses parents, ses frères et sœurs, Philibert est désespérément normal. A croire qu'aucune bonne fée ne s'est donné la peine de se pencher sur son berceau.

Cherchant désespérément son don, Philibert va s'essayer à l'herboristerie, avant de manquer d'empoisonner un camarade de classe, A la chimie, l’école a bien failli exploser...

Cherchant désespérément son don, Philibert va s'essayer à l'herboristerie, avant de manquer d'empoisonner un camarade de classe, A la chimie, l’école a bien failli exploser...

Inquiets et désemparés, ses parents, une physicienne renommée et un des plus grands chirurgiens cardiaques au monde, décident de l'envoyer à Vienne chez Clara Freud, une spécialiste des dons tardifs qui va lui expliquer que s'il n'a pas encore trouvé son don, c'est qu'il n'a pas encore été mis au contact de celui-ci. Qu'à cela ne tienne, la famille au grand complet lui prépare un grand barnum d'activités créatives et scientifiques aussi diverses que farfelues : Philibert doit trouver son don coûte que coûte ! 

Pfiou ! Et si, bien que croyant bien faire, cette famille un tantinet trop aimante et envahissante mettait trop de pression sur les épaules de Philibert... et si tout simplement, on lui fichait la paix à Philibert, peut-être finirait-il par trouver tout seul la recette de son talent ?

Une histoire de vilain petit canard des temps modernes et féériques qui aborde avec humour et tendresse la construction de soi à travers le regard de ce petit cancre pas tout à fait comme les autres.

Claire Lebreuvaud (septembre 2018)

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15/09/2018 | Lien permanent

TOUT LE MONDE EST LÀ ?

difference,migration,tolérance,exil,diversitédocumentaire
de Anja TUCKERMANN & Tine SCHULZ (illustrations)
Traduit de l’allemand par Hélène Boisson
Éd. La Joie de lire, janvier 2018 - 12€

Après l’excellentissime La famille dans tous ses états d’Alexandra Maxeimer et Anke Kuhl, les éditions La Joie de Lire nous propose un revigorant documentaire sur la diversité humaine. Comme le précédent, Tout le monde est là ? mélange textes (beaucoup) et images (souvent drôles) un peu à la manière d’une bande dessinée. Là encore, le sujet, ou plutôt, les sujets abordés entrent en résonance avec l’actualité : qu’est-ce que l’exil, les migrations, les préjugés… Surtout qu’est-ce qui nous rassemble et de quoi sont fait nos destins collectifs et individuels.

Or il est des temps où il n’est pas inutile de rappeler que nous appartenons tous à la même espèce et que ce qui nous différencie : nos langues, nos cultures, nos religions, notre histoire… ne doit pas nous opposer. Bien au contraire, nous avons à apprendre des autres

Ces questions sont traitées ici avec beaucoup d’humour sans que les auteurs de ce documentaire n’omettent les aspects les plus durs des migrations humaines, ni les plus bêtes des préjugés.

Ils nous rappellent que « depuis toujours, les êtres humains se déplacent sur la planète » et n’établissent aucune hiérarchie entre les causes de ces déplacements. Pour autant, une formidable double page raconte le périlleux voyage, de onze mois, d’une famille syrienne qui a fuit la guerre pour trouver refuge en Allemagne.

Plus loin, en détaillant les migrations multiples d’une famille palestinienne, Anja Tuckermann et Tine Schulz, ont l’intelligence de nous montrer des gens qui non seulement vivent dans des pays très différents mais ne se résument pas à leur trajectoire migratoire : tonton Abbas vit en Jordanie et « adore faire rigoler ses enfants », tante Parastou vit au Danemark où elle est pharmacienne, tante Rabea vit en Amérique du Nord où elle a « trois grandes copines : une Israélienne, une Grecque, et une Russe », Oncle Halim vit à Genève et « ne peut pas travailler, parce qu’il n’a pas de papiers »…

Est-ce un hasard si ce documentaire nous vient d’Allemagne ?

Quoi qu’il en soit, il est urgent de le mettre entre les mains de tous les enfants et de leurs parents et peut-être de celles de nos gouvernants…

Ariane Tapinos (février 2018)

A lire également sur notre blog, la critique de  La famille dans tous ses états.

 

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16/02/2018 | Lien permanent

VA FAIRE UN TOUR !

Va faire un tour!.jpgalbum
Joukje AKVELD & Philip HOPMAN (illustrations)
Traduit du néerlandais par Maurice Lomré
Éd. La Joie de lire, février 2017 - 17,90€

Tout commence dans un atelier où vélos et vieilles bécanes attendent d'être retapés. C'est là entre rustine, écrous et pompes à vélo qu'une grosse dispute éclate entre  Bruno le panda et William le chien. « Va faire un tour ! », s'exclame William. Ni une, ni deux, Bruno enfourche son vélo,  et d'un coup de pédale rageur, file droit devant, la tête dans le guidon. Aveuglé par sa colère, Bruno fonce à travers les rues sans but précis, râlant après ce maudit, ce satané, ce méchant William ! Le feu pour continuer tout droit passe au vert, Bruno mouline du braquet :« On verra bien où cela va me mener».

Commence alors une course folle, au cours de laquelle Bruno franchit au hasard les rues, traverse les carrefours, avale le macadam. Filant au hasard, sans rien voir de ce qui se passe autour de lui jusqu'à se retrouver au cœur d'un peloton en pleine campagne. A chaque coup de pédale, le ressentiment de Bruno perdra de sa superbe…plus  du tout fâché, Bruno finira par rentrer où quelqu’un l’attend devant la porte, William ! Rien de tel qu'un petit tour à vélo pour se vider la tête !

Chaque double-page fait la part belle aux éclatantes et superbes illustrations de Philip Hopman. C'est un défilé foisonnant d'animaux perchés sur des bicyclettes, triporteurs et bécanes en tout genre (précisons que l'album nous vient des Pays-Bas, le pays de la petite reine !).

Des planches entre aquarelles et pastels où se mêle réalisme et fantaisie et où fourmillent une multitude de détails drôles et charmants. Un album qui ravira les mirettes des jeunes lecteurs qui pourront s'amuser à chercher, retrouver et suivre Bruno au cours de son drôle de périple. 

Les planches de Philip Hopman seront exposées tout le mois de juillet à la librairie…
Venez faire un tour !

Claire Lebreuvaud (juin 2018)

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30/06/2018 | Lien permanent

Entretien avec THOMAS SCOTTO

jérôme par coeur.gif« Cette envie de dire beaucoup en peu de mots… »

En un peu plus de dix ans et une quarantaine de titres publiés, Thomas Scotto a imposé une voix sensible et impertinente dans la littérature jeunesse. Avec une assurance tranquille, sans convoquer la poésie à grand renfort de rimes, il a allié son talent à celui d'Olivier Tallec pour nous donner à lire le cœur de Raphaël, lui-même sacrément accro à Jérôme. Deux enfants qui s'aiment... et qu'on adore.

ENTRETIEN

- Jérôme par cœur paraît un album si abouti qu'on imagine mal qu'il soit une commande. Donc première question, inévitable: d'où est venue l'envie d'écrire cette histoire et de la partager avec Olivier Tallec ?
Ce n'est pas une commande, eff
ectivement. C'est d'ailleurs rarement une commande…! Parce que si l'écriture d'un texte n'est pas anodine, celle d'un album l'est encore moins je crois. Cette envie de dire beaucoup en peu de mots… J'avais des bribes de cette histoire depuis longtemps dans mes carnets. Depuis la première phrase, je voulais que ce soit un album et non un roman. Je savais bien sûr que ce serait l'histoire de deux petits garçons. C'est cela qui m'importait. Le reste n'est pas forcément si «réfléchi». Je le dis aux enfants: j'écris sur ce que j'aime, sur ce qui me met en colère et surtout, j'écris les questions que je me pose. C'est un état d'esprit qui ne me quitte pas (comme beaucoup d'autres auteurs, évidemment). Olivier Tallec est arrivé après l'écriture comme un beau cadeau. Parce que c'est lui que je voulais, la force douce de ses illustrations, et que François Martin chez Actes Sud et Thierry Magnier voulait travailler avec lui également. Cela étonne toujours, mais cette alchimie-là est finalement assez rare…


- L'amour est le fil rouge de nombre de vos livres. Jérôme illustre l'affection de deux garçons; pourtant le texte, par sa simplicité de vocabulaire et la richesse de ses non-dits, peut évoquer toute forme de relation amoureuse: il suffirait de changer là un prénom, ici un pronom («et le soir je fais des provisions d'elle pour la nuit»)… Ainsi ce sont parfois les images d'Olivier Tallec qui nous rappellent que l'on est en présence de deux petits garçons et nous donnent le sexe et «l'échelle» des personnages. Avez-vous d'emblée recherché cette universalité du sentiment et travaillé à une complémentarité texte/image?
Il va peut-être falloir que je me freine un peu sur les histoires d'amour…! En fait, j'aime quand le livre est une fenêtre ouverte. Cette «universalité» permet à chacun de trouver sa place d'émotion. Enfants et adultes. Elle est voulue, oui. Comme le prénom de «Raphaël» qui, à la lecture orale, ne détermine pas nécessairement le sexe du personnage. Ce n'était pas une manière de ne pas assumer mon propos, simplement de ne pas limiter le texte à un seul discours. C'est aussi pour ça qu'il fallait que ce soit un album. Olivier emporte le texte sur son chemin d'images. Il raconte son histoire. Il l'éclaire aussi. Nous n'avons pas élaboré l'album ensemble, c'est le talent de l'illustrateur et du graphiste de le faire croire! En revanche, écrire quand on sait qu'on sera illustré offre une liberté magnifique. Celle de ne pas tout dire, d'écrire les silences. Des silences habités bien sûr…

- Le texte de l'album, concis et dense, suit une construction bien plus sophistiquée qu'il n'y paraît au premier abord. Autrement dit, sa lecture est aisée… mais on peut la reprendre souvent. Un peu comme s'il se situait quelque part entre la comptine et le haïku (voir les trois lignes de conclusion « Raphaël aime Jérôme, / je le dis. / Très facile »). Avez-vous beaucoup retravaillé, éliminé, resserré en cours d'écriture?
Un garçon de 10 ans m'a dit récemment que mes histoires étaient un puzzle de mots (je peux pleurer très facilement si on me dit ça!) Et c'est justement parfois très long de faire un puzzle! À l'inverse, un auteur m'a dit un jour «toi, des albums aussi courts, tu dois en écrire dix par an…» (je peux m'énerver très facilement si on me dit ça!) Le texte d'album est tellement ciselé… Il faut aller à l'essentiel. Je me vois presque comme ça: une petite paire de ciseaux à la main et un bâton de colle. En même temps, l'image est peut-être trop forte car ce format d'écriture est celui qui me vient le plus naturellement. Rien de douloureux! J'y suis plus à l'aise que pour un roman. «Une comptine, un haïku»… sans doute parce que je tiens beaucoup à la voix d'un texte. À sa respiration et son rythme. J'écris toujours à voix haute! C'est tellement plus évident pour entendre la musique de l'histoire.

- Amour ou amitié? Bien sûr le mot «homosexualité» n'est jamais prononcé… Mais peut-on affirmer que Raphaël n'est pas amoureux de Jérôme? Et qu'il ne ressent pas ce qu'il y a d'inhabituel dans son affection? Son «Très facile» est une antiphrase pas un euphémisme, non?
Raphaël croit plus que tout en cette affection immense, en cet amour-là pour Jérôme. Il dit son prénom plusieurs fois le temps de ces quelques pages… «Jérôme, c'est pas un mot de travers». Alors oui, c'est de l'amour. Il ne veut rien adoucir du tout. À deux ils sont capables, en se tenant la main, de faire ralentir la file des voitures, ce n'est pas rien. C'est la première image d'Olivier dans le livre et je la trouve d'une force incroyable!
«Homosexualité» revient bien sûr dans les retours d'adultes sur l'album. Je mentirai si je disais que je m'en étonne…! Jérôme et Raphaël ne le sont pas… pas encore… peut-être un jour… et pourquoi pas…? En tant que père, je ne veux pas l'ignorer. Je voulais avant tout parler de ce désir d'enfant. Du fait que, lorsqu'on est petit on se fiche parfaitement de savoir quel est le sexe de la personne qu'on aime. On aime la personne avant tout.
Jérôme par cœur a été refusé une première fois. L'éditrice m'avait demandé: «Mais il est où le drame?». Il n'y en a pas justement. Raphaël aime simplement. La difficulté d'acceptation de ce sentiment tenace est pour l'adulte. Mais là encore, est-ce que le père clos la discussion parce qu'il n'en peut plus d'entendre le prénom de Jérôme à longueur de journée où qu'il ne veut pas envisager des émotions plus grandes pour son fils… Les non-dits d'une histoire en créent plusieurs autres.

- Sur la page d'accueil du site d'Actes sud junior, on apprend que Jérôme par cœur est «album coup de cœur» du magazine Maman. Dans un autre registre, il a fait partie des sélections de Ricochet (et des choix de Comptines). Êtes-vous sensible aux opinions des médiateurs du livre?
Impossible d'être insensible. D'autant plus quand c'est un texte que l'on a gardé longtemps en soi, quand on a le sentiment d'avoir dit ce que l'on voulait dire. Écrire laisse des traces, construit, interroge. Mais ces textes-là n'existeraient pas, une fois publiés, s'ils n'étaient pas relayés par les «médiateurs» du livre. Libraires, bibliothécaires, enseignants, fous de blogs! Ces textes ne sont pas «vendeurs» à proprement parler. Ils ont surtout besoin d'un engagement à toutes les étapes.

- Vous aimez beaucoup je crois faire partager aux enfants, en classe ou ailleurs, vos bonheurs de lecture et d'écriture. Êtes-vous surpris par la manière dont ils reçoivent vos textes et avez-vous quelque chose à nous dire de leur lecture de Jérôme?
Rencontrer les enfants, je l'ai voulu dès le premier livre. Cela me paraissait indispensable. Peut-être, inconsciemment, pour emporter le livre jusqu'au bout et parce que leurs avis (même travaillés en classe) sont toujours spontanés. Ils aiment, ils n'aiment pas, ils le disent avec la même facilité. Cela ne change pas ma façon d'écrire, mais cela me donne de l'énergie pour continuer, pour savoir que devant eux, je suis «à ma place», qu'il faut leur mettre entre les mains des livres qu'ils ne comprennent pas tout de suite, leur dire qu'on peut devenir adulte et rester toujours curieux. Les enseignants sont indispensables pour ces moments de rencontres. Il y a des jours bouleversants d'émotions quand une classe est entrée au plus profond d'une histoire grâce à eux.
Pour Jérôme, comme pour Sables émouvants d'ailleurs, les enseignants m'ont parfois dit ne pas avoir lu le livre en classe. Difficile à aborder. Moi, je lis toujours! Parce que ce sont des livres en points d'interrogation et j'aime quand on se pose les questions tous ensemble. Le petit déclic dans l'œil qui fait s'exclamer un garçon de CP, cette fois-ci, après ma lecture de Jérôme : «En fait, Thomas, y en a un qui fait sa vie pour l'autre»… Là, ça me donne un sourire pour longtemps.

- Quelques mots sur le double parrainage sous lequel Jérôme est placé : Anne Sylvestre et Jacques Prévert ?
Là, il faudrait des pages et des pages…! Dire Anne Sylvestre et Jacques Prévert…
J'aime cette idée de «marrainage». Les chansons d'Anne m'accompagnent depuis longtemps. Enfant, bien sûr, avec les «Fabulettes» mais avec ses textes adultes encore plus fortement.  Elle a écrit cette chanson magnifique «Xavier». Et la mienne n'est pas éloignée de l'émotion provoquée par la sienne. Il faut écouter Anne Sylvestre! (Les gens qui doutent, Écrire pour ne pas mourir, Les chemins des vents, La faute à Êve, Non tu n'as pas de nom…) Je voulais lui offrir ce livre pour tout cela. La concision d'une chanson et son pouvoir d'essentiel se rapproche de l'écriture d'album. Quant à la phrase de Prévert tirée des «enfants qui s'aiment» c'était comme une clé pour entrer dans le livre. L'affirmation de Raphaël.

- Dans vos albums ou vos romans, on est touché par l'attention respectueuse portée à la jeunesse de vos lecteurs, sans condescendance ni angélisme. Vous ne donnez pas l'impression d'en savoir plus que vos héros, ni de vouloir les «maltraiter»; ce ne sont pas des anges (le garçon de Sans toit ni moi désire très fort que son envahissant et malodorant grand-père quitte sa maison au plus vite), mais pas des monstres non plus. Leurs douleurs sont volontiers un peu hors champs ou détournées par l'humour. Par pudeur ou prudence? Ou est-ce une forme d'étique d'écriture?
De la pudeur, de la prudence… je ne crois pas. Une éducation peut-être! J'étais le genre de garçon de mes histoires: qui pense beaucoup, qui se tait aussi, avec des colères rentrées mais déjà des envies de «révolution de velours » (une expression d'un ami auteur à propos de Jérôme par cœur). Ne pas en savoir plus que mes héros est sans doute une façon de ne pas juger, de pouvoir s'étonner, se tromper aussi et de grandir au même rythme qu'eux. «Mi-ange mi-démon» est le titre d'une nouvelle. Nous sommes comme cela, avec des kilomètres de failles. C'est important de le dire. En revanche, je n'oublie jamais que je suis un adulte qui écrit pour les enfants.

- Vous faites partie des auteurs - de plus en plus rares? - qui accordent toute leur attention aux tout jeunes lecteurs, jusqu'au seuil de l'adolescence. Vous tenez-vous volontairement en retrait de ce seuil et pourquoi?
J'écris pour les plus jeunes des textes que des plus grands lisent aussi! Cela me plait beaucoup évidemment. Je veux avant tout me faire plaisir et ce plaisir-là passe par toute forme d'écriture pour des âges différents. La littérature jeunesse permet cela: dire tellement aux «tout jeunes lecteurs». Maintenant je suis aussi forcé d'avouer ma fainéantise pour ce qui est de l'écriture de textes pour ados. Mais j'y travaille…!

Propos recueillis par Corinne Chiaradia, janvier 2010
publié dans le n° 55 de la revue Citrouille

Et pour lire la critique de Jérôme par cœur [c'est ici]

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09/04/2010 | Lien permanent

LETTRE D'INFORMATION #111

EN JUIN
 à la librairie

COMPTINES

Emma-Schnellbach-2.jpgMercredi 5 juin - 16h
Créer avec des tampons !
Atelier pour les artistes en herbe à partir de 4 ans, animé par Emma Schnellbach, suivi d’un goûter.
 À partir de 4 ans - Sur inscription à la librairie.

photoemma).JPGEmma Schnellbach est née à Arcachon, elle a 22 ans, elle a obtenu une Licence d'Arts Plastiques à l'Université Bordeaux - Montaigne et passé une année Erasmus à l'Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles. Elle a été sélectionnée pour The Illustrators Exhibition of The Bologna Children’s Book Fair 2019 et est candidate à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. 

Son travail se fonde sur différentes techniques liées à la gravure. Elle compose ses images en utilisant des tampons, des pochoirs, du transfert ainsi que d’autres associations de médiums.

Exposition des travaux d’Emma Schnellbach du jeudi 13 au samedi 29 juin.

PetitAigle.jpgMercredi 19 juin - 16h
Journée arts martiaux chez Comptines !

Atelier d’initiation à l’aïkido animé par Agnès Renié, libraire à Comptines (mais aussi ceinture noire 1er dan !), suivie d’une lecture de Petit Aigle de Chen Jiang Hong, album paru à l’école des loisirs en 2003.

Atelier suivi d’un goûter.

Dès 5 ans - Sur inscription à la librairie
Attention places très limitées !

lapin violon.jpgSamedi 15 décembre 22 JUIN - 16h
Concert de l'été
Par Hélène Seguin, Cédric Allard et leurs élèves violoncellistes et violonistes. 
Annulée en décembre, cette nouvelle représentation a donné aux petits musiciens le temps de se préparer pour ce concert qui prolongera la fête de la musique.

Gateaux et citronnade pour tous les mélomanes !

Pour tous, enfants et parents - Inscription INDISPENSABLE  auprès de la librairie

ab3bf979a06376fe558ade8d07859afe.pngMercredi 26 juin  - 16h00
Présentation du Prix UNICEF 2019

A l'occasion des 30 ans de la convention des Droits de l'enfant, lectures et présentation des livres de la sélection du Prix Unicef 2019 par les libraires de Comptines.

À partir de 5 ans - Sur inscription à la librairie
 

LéaOiseaux.jpgSamedi 26 29 juin à 11h00
Rencontre dédicace avec Katia Klein
Autour de son album Léa et les oiseaux (éditions Bang).

« Assoupie dans une tente, une petite fille est réveillée par le chant d'un oiseau. Elle décide de partir à sa recherche pour le capturer. Une bande dessinée sans paroles accessible aux tout-petits.»
(@Electre)

Pour tous -  Sur inscription à la librairie

 

EN JUILLET
 à la librairie

COMPTINES

A l’occasion des 50 ans le l'alunissage d'Apollo XI,
Comptines célèbre la conquête de la lune.

 

Chère Bertille.jpgDu mardi 2 juillet au mardi 6 août
Exposition « Chère Bertille... Et la lune en gruyère »

Exposition des illustrations de Rudy Spiessert pour le roman de Clémentine Mélois paru dans la collection mouche à l' École des loisirs.

 


Clair Lune.jpgMercredi 3 juillet - 16h00
Lectures dans la lune
Suivies d'un goûter

Les grands-parents de l'association « l'école des grands-parents européens » rejoindront les libraires de Comptines pour une sélection d'histoires dédiées à notre satellite.

En partenariat avec l'EGPE bordeaux gironde.
Pour en savoir plus, c'est à lire ici.

À partir de 4 ans - Sur inscription à la librairie


Fusée.jpgSamedi 6 juillet à 10h30
Matinée Bertille !

ATELIER fabrique ta fusée
Suivi d'une lecture à plusieurs voix des aventures de Bertille, la petite souris qui voulait aller sur la lune.

À partir de 5 ans - Sur inscription à la librairie

 

SourisPlage.jpgMercredi 10 juillet - 16h00
Les vacances de la famille souris !

La famille souris vous convie à une dernière lecture avant les vacances : nos souris ont enfilé leur maillots de bain et vous invitent à la plage, avant de passer une soirée au clair de lune.

Lecture animée, suivie d'un goûter.

À partir de 3 ans - Sur inscription à la librairie 

ArmstrongSouris.jpgSamedi 13 juillet - 16h00
Armstrong, l'extraordinaire voyage d'une souris sur la Lune
Lecture suivie d'un goûter.

Vene

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31/05/2019 | Lien permanent

GARE AU RENARD !

renard,poulealbum
de Pat HUTCHINS
Traduit de l’anglais par Alice Seelow.
Éd. Circonflexe, coll. Aux couleurs du monde, avril 2014 – 13€

« Rosie la poule va se promener ». Elle ignore ce que nous lecteurs nous voyons : le renard la suit et ses intentions sont tout sauf pacifiques. Mais  Rosie, là encore sans le savoir, a beaucoup de chance : le renard ne cesse d’être contrarié dans sa volonté de la croquer. Là il se prend les pattes dans un râteau, ici il est assommé par un sac de farine ou poursuivit par un essaim d’abeilles… Et Rosie « rentre à temps pour dîner », saine et sauve.

Publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1968, ce merveilleux album est, comme nous l’apprend la passionnante préface de sa traductrice, Alice Seelow,  le premier de Pat Hutchins et a été récompensé à sa sortie par plusieurs distinctions. On s’étonne qu’il n’est pas été proposé au public français plus tôt tant il paraît évident qu’il appartient à ce que l’on qualifie de « classiques de la littérature jeunesse ».

Avec un texte réduit au minimum et des images lumineuses et originales (au stylo et à l’encre de couleurs pour un incroyable aspect gravure), il s’adresse au lecteur à la manière de ces dessins animés où le spectateur voit arriver les dangers que les personnages ignorent. Cette connivence réjouit toujours les petits (et les grands aussi).

Avec cet album, publié dans la collection « Aux couleurs de l’Europe » les éditions Circonflexe poursuivent un formidable travail qui met en lumière cet immense patrimoine qu’est la littérature jeunesse illustrée à travers l’espace et le temps (avec également la collection « Aux couleurs du temps »).

Ariane Tapinos (mai 2014)

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