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LE MAJORDOME ET MOI

majordome.jpgRoman
Gary D. SCHMIDT, traduit de l’anglais (États-unis) par Caroline GUILLEMINOT
coll. « Médium », Éd. École des Loisirs,février 2020, 248 pages- 16,00€

Le Majordome est entré dans la vie de Carter Jones à sept heures et quart le matin de la rentrée des classes alors qu’ il n’y avait plus de lait pour le petit déjeuner, que le teckel de la famille venait de vomir sur l’indispensable chaussette jaune de Charlie qui faisait sa rentrée en CM1, que la jeep familiale avait rendu l’âme et que dehors se déchaînait une pluie diluvienne digne d’un orage tropical.
M. Bowles-Fitzpatrick, fraîchement débarqué de la belle Albion, gentleman au service d’un gentleman est envoyé par le Capitaine Jones actuellement en poste en Allemagne, pour donner un coup de main à une Mme Jones débordée. Pour Carter, le Majordome est surtout un véritable casse-bonbons avec son thé, son gruau, sa manie de vouloir améliorer son vocabulaire et ses manières et surtout de lui donner – horreur !- des responsabilités. Carter décide donc de se rebeller. Mais il va vite s’apercevoir que le légendaire flegme britannique laisse peu de prise à la révolte – aussi légitime soit- elle- d’un préadolescent américain.

Gary D.Schmidt parvient une nouvelle fois à nous enchanter avec cette rencontre improbable entre deux univers. Mr Boyle-Fitzpatrick, britannique jusqu’au bord de son chapeau melon est une version mâle plus que convaincante de Mary Poppins ( sans recours à la magie néanmoins ) à qui il faudra beaucoup de persuasion et de patience pour apprivoiser le seul membre de la famille Jones susceptible de se transformer en gentleman. Mais le jeu en vaut la chandelle et c’est une passion commune pour le cricket qui réconciliera Carter et son Majordome, provoquant dans la petite ville de Marysville de l’état de New York une anglophilie sans précédent. Drôle, optimiste, et incompréhensible pour tous ceux qui ne pratiquent pas le cricket depuis leur plus tendre enfance( voilà un nouveau défi à relever !), Gary D.Schmidt réussi une nouvelle fois à nous faire passer du rire aux larmes avec ses merveilleuses connotations évocatrices.

Psssst : Et pour tous les aficionados de l’univers de Gary D Schmidt, sachez qu’il vous sera donné des nouvelles d’une vieille connaissance ; )

banque-d-images-gratuites-libres-de-droits-cco-téléchargement-illimité-56-1560x1040.jpgDéfi majordome :

« Une nappe en lin blanc recouvrait l’extrémité d’une grande table de la cafétéria. Sur la nappe en lin blanc, il y avait une assiette blanche en porcelaine, ornée d’un fin liseré doré . À droite de l’assiette, un couteau et une cuillère étaient posés sur une serviette en lin blanc. À gauche, il y avait deux fourchettes. Au-dessus de l’assiette, il y avait un mélange d’agrumes disposé dans un petit bol en verre et, juste à côté, un autre bol en verre rempli de salade, ainsi qu’un huilier et un vinaigrier. Sur l’assiette trônait un blanc de poulet, accompagné de mini-carottes et de champignons. Et de persil, aussi. Du pain à l’ail tout chaud fumait sur une deuxième assiette blanche en porcelaine. De l’eau gazeuse en bouteille attendait d’être versée dans un verre rempli de glace pilée. À côté, une tasse en porcelaine contenait du thé au lait additionné de sucre. Devant, dans une calligraphie de couleur sombre, s’étalait sur une plaque blanche, le nom de « Maître Carter Jones ». (…) Le Majordome commençait vraiment à être casse-bonbons. »
À votre tour préparez une belle table dans votre cuisine. Sortez votre plus belle vaisselle, créez un bouquet de fleurs (réelles ou en papier) soignez le service et dégustez votre repas en tâchant de comprendre quelque chose aux règles du cricket. Et n’oubliez pas de nous envoyer une photo du résultat à l’adresse suivante : comptines@comptines.fr

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31/03/2020 | Lien permanent

Trilogie PROMISE, INSOUMISE, CONQUISE

promise.jpegRoman ado 
Ally CONDIE,traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Vanessa Rubio-Barreau éd. Gallimard, "pôle fiction"
mai 2014 pour la présente édition  – 8,15 €

Dans une société futuriste, Cassia est prisonnière de son destin. Les Officiels décident de tout : où vous travaillez, quand vous mourez et surtout qui vous aimez ! Le jour où sont révélés les promis de l'âge de Cassia, celle-ci est très heureuse. Elle est en effet promise à son meilleur ami, Xander, qui est pour elle le fiancé idéal. Mais elle rencontre Ky, un banni de la société, pour lequel elle va commencer à éprouver des sentiments…Le système ne serait-il donc pas parfait ?

 

Cassia choisira -t-elle de faire ce que l'on attend d'elle? Suivra-t-elle un chemin tout tracé ou explorera-t-elle la passion qu'elle ressent pour Ky ?
Trilogie parue parue pour la première fois en 2011, Conquise est le premier tome d'une trilogie devenue un classique de la rébellion adolescente et de l'amour à n'importe quel prix.
À lire à partir de 13 ans si vous aimez les histoires d'amour contrariées !

Agnès Renié

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13/02/2021 | Lien permanent

Lettre d'information # 131

En novembre à la librairie Comptines

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mercredi 24 novembre à 17h00

Les histoires du soir de la famille souris
Une lecture toute douce et pleine de surprises pour entamer
le dernier mois avant noël !

À partir de 3 ans- sur inscription

 

 

cookies-gf37c35588_1920.jpgsamedi 27 novembre à 11h00

atelier bricolage : à vos ciseaux et bâtons de colle, il est
temps de décorer la maison pour noël !

à partir de cinq ans - sur inscription


... et en décembre ?

On décorera le sapin et on lira des histoires de noël bien entendu !

clock-ge12dff75a_1920.jpgNos horaires pour la fin d’année :
la librairie sera ouverte tous les lundis de 10h à 19h sans interruption jusqu’à noël

ouverture les dimanches 28 novembre et 05 décembre de 13h à 18h
et les dimanches 12 et 19 décembre de 11h à 18h.

La librairie fermera ses portes à 17h le 24 décembre 
elle sera fermée les samedis 25
décembre et 01 janvier.

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19/11/2021 | Lien permanent

MON ETRANGE PETITE SOEUR ET LES PRISONNIERS D'ALACTRAZ

Mon étrange petites soeur.gifRoman
de Gennifer CHOLDENKO, traduit de l'américain par Marie Leymarie, éd. Pocket Jeunesse, coll. Littératures, janvier 2006 - 15,22€

Le 4 janvier 1935, Caribou, douze ans, commence une nouvelle vie. Son père vient de trouverun emploi de gardien-électricien à Alcatraz et c’est sur cette île rocailleuse de cinq hectares, qui renferme une des prisons les plus célèbres du monde, que la famille Flanagan prend un nouveau départ. En cette période de crise, c’est une chance pour tout le monde et surtout pour Nathalie, la« petite » grande sœur de Caribou qui doit intégrer l’école d’Esther P. Marinoff, un institut moderne où – toute la famille l’espère – elle pourra faire des progrès et peut-être guérir. Car Nathalie est autiste et ses parents ne savent plus quoi faire pourqu’elle ait une vie « normale », tant ils se sentent dépassés par cette maladie qui n’a même pas encore de nom. Pour Caribou qui doit jongler entre son statut de « nouveau », sa passion pour le base-ball, le règlement strict de la vie sur l’île et le temps qu’il passe à s’occuper de sa soeur, la vie n’est pas rose, et elle devient même très difficile avec les intrigues que noue cette peste de Flora (la fille du directeur de la prison) et auxquelles elle veut absoluement le faire participer. Mais habiter à la même adresse que le mythique Al Capone apporte aussi quelques avantages et son lot d’aventures quotidiennes, comme Caribou ne va pas tarder à s’en apercevoir...

Gennifer Choldenko, dont c’est le deuxième roman, nous entraîne dans la petite communauté qui vit au pied du pénitencier. Les enfants des familles de gardiens, de gestionnaires de la prison font de ce microcosme un terrain de jeu fabuleux, d’où le danger n’est pourtant jamais absent. On se réjouit aussi de voir figurer à la fin du roman les notes de l’auteur sur ses recherches, tout à fait intéressantes (et assorties d’une bibliographie, SVP !) qui sont un véritable petit dossier historique sur des anecdotes évoquées dans le roman. Si le récit gravite essentiellement autour des problèmes engendrés par l’autisme de Nathalie, on ne tombe pas non plus dans le pathos : cette chronique familiale qui allie suspense, humour et aventures, reste, malgré son sujet très sérieux, une lecture vraiment distrayante.

Nathalie Ventax (première publication en février 2006)

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01/03/2014 | Lien permanent

LE JOUR DES POULES

écologie,alimentation,humourRoman écologiste et drôle
de Florence THINARD
Éd. Thierry Magnier, coll. En voiture, Simone !
Septembre 2013, 93 pages
6,90 €

Ce matin, la mère de Sidonie se réveille avec une toute nouvelle idée pour améliorer le quotidien de sa petite famille. Excédée de ne plus manger que des produits industriels au goût insipide, voir remplis de produits nocifs, elle décide que, désormais, sa famille mangera au moins des œufs dont elle contrôlera l’origine. Son idée matinale et lumineuse c’est d’élever des poules !

La voilà donc qui entraine mari et enfants dans un marché à la volaille et commence un laborieux élevage de deux poules adultes récalcitrantes et quatre poussins indisciplinés. C’est qu’on ne s’improvise pas éleveur de gallinacés et la famille devra patienter longtemps et endurer de nombreux désagréments avant de goûter ses premiers œufs ultra-bios.

Florence Thinard se moque gentiment de la mode du « do it your self » ou, comme le disait Alphonse Allais, de mettre les villes à la campagne. Heureusement qu’avec internet (www.mapouleamoi.com), il est possible de tout apprendre sur la science aviaire, à commencer par la réponse à cette question cruciale : faut-il un coq pour faire des œufs ? Et l’expérience aidant (si les poules s’échappent de leurs enclos… c’est qu’elles volent !), avec beaucoup de patience et un peu de bon sens, l’aventure va se révéler payante. Non seulement, parents et enfants pourront se régaler de toutes les spécialités aux œufs possibles et imaginables, mais cette expérience de micro-agriculture est également une expérience éducative et citoyenne. À tel point que le roman se finit sur une nouvelle idée géniale de la mère de famille, où il est question de… cochon !

Ariane Tapinos (novembre 2013)

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26/11/2013 | Lien permanent

LES CONTES DES FRÈRES GRIMM

contes freres grimm.gifContes choisis et introduits par Noel DANIEL
Traduction Natacha Rimasson-Fertin
Éd. Taschen
Nov. 2011 , 320 pages – 29,99€

Une édition exceptionnelle pour célébrer le 200e anniversaire d’un classique de la littérature mondiale: les contes de Grimm.

L’introduction précise d’entrée le propos de cet ouvrage: «Au-delà des mots: l’héritage durable des frères Grimm et l’art qu’il a inspiré». Ce très beau volume à la présentation soignée et luxueuse met à la portée de tous l’histoire des contes de Grimm, dans la littérature et les arts picturaux. Par là-même, il s’adresse tant à des lecteurs avertis qu’à des enfants.

À la suite de l’introduction, on découvre 27 contes plus ou moins connus, assortis d’illustrations très variées, une biographie des illustrateurs, une note sur l’édition de 1857 rédigée par une historienne de l’art de Munich et un index. Dans les premières pages, Noel Daniel contextualise ces contes de 1857, non seulement dans la littérature mais aussi dans la société du XIXe siècle en faisant référence aux parutions successives des frères Grimm et à la petite révolution artistique et éditoriale qu’elles ont engendrées. En effet les travaux des deux frères ont été une véritable source d’inspiration et de création pour les artistes professionnels (peintres, graveurs…) ou populaires (papiers découpés). C’est alors que les livres illustrés en couleur ont connu un véritable essor.

Chaque conte est présenté sur une double page blanc et or, d’un extrême raffinement et d’un grand intérêt culturel. Ce recueil, qui prend le parti de vous plonger dans les contes sources, vous apportera certainement des surprises. Le choix volontaire de traductions qui collent aux textes originaux de Contes pour les enfants et la maison (1857), permet de découvrir ces textes que l’on croyait connaître et toucher «un morceau d’histoire».

Si tous les contes sont issus d’une même parution, les illustrations choisies avec beaucoup de discernement offrent un panorama de tous les courants artistiques qui se sont succédés pendant deux siècles. Le format du livre nous permet de bien apprécier les détails de chaque image.
Vous l’aurez compris: nous sommes enthousiasmées par ce «livre trésor», bijou de bibliothèque.

Josuan (février 2012)

 

 

 

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12/02/2012 | Lien permanent

ON N'A RIEN VU VENIR

On n'a rien vu venir.gifRoman d'anticipation de Anne-Gaëlle BALPE, Sandrine BEAU, Clémentine BEAUVAIS, Annelise HEURTIER, Agnès LAROCHE, Fanny ROBIN et Séverine VIDAL
Illustrations Aurore PETIT
Préface de Stéphane HESSEL
Éd. Alice, coll. Deuzio, février 2012, 111 pp. – 12€

Lundi 4 juin, la tension est à son comble dans la famille d’Hector qui suit avec passion la soirée électorale, dans l’attente fiévreuse de la victoire du parti qu’elle soutient, le Parti de la Liberté. Hector, lui, est bien moins enthousiaste. Il perçoit, sans trop de certitudes encore, que ce parti n’est pas celui de la tolérance et que son ami Walid et sa famille pourraient bien se retrouver en danger. Dès le lendemain de la victoire, les inquiétudes deviennent certitudes. Les libertés ne sont plus que dans la dénomination du parti au pouvoir. Les restrictions, les exclusions, elles, pleuvent. En quelque temps, des lois de plus en plus privatives de liberté sont promulguées. Elles s’accompagnent de dispositifs de surveillance et de contrôle social. Bientôt, les handicapés, les «trop-foncés», les homosexuels sont traqués… 

Sept auteures pour sept récits qui s’imbriquent et racontent les quatre mois qui suivent l’arrivée au pouvoir d’un parti fasciste, à travers sept personnages ou familles, qui voient peu à peu leurs libertés devenir peau de chagrin. Bien écrit et terriblement efficace, ce court roman, accessible à de jeunes lecteurs, fait froid dans le dos. Il se termine sur une note d’espoir qui voit les habitants se préparer à une grande manifestation contre le pouvoir en place.

Un roman qui se veut un appel à la conscience civique des plus jeunes et que Stéphane Hessel résume ainsi «N’attendez pas de devenir des adultes! Aujourd’hui, déjà, vous avez le pouvoir de dire non à ce qui ne vous semble pas juste, de vous indigner face à ce qui vous révolte, de faire preuve d’esprit critique vis-à-vis de ce que vous lisez, de ce que l’on vous donne à regarder à la télévision. … Il n’est jamais trop tôt pour s’engager».

Ariane Tapinos (mars 2012)

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13/04/2012 | Lien permanent

Chico Mendes : « Non à la déforestation » | roman documentaire d'Isabelle COLLOMBAT

brésil,écologie,foret,luttes socialesÉd. Actes Sud Junior | coll. Ceux qui ont dit non | sept. 2010
96 pp. - 7,80 €

La forêt brésilienne suscite tous les appétits, en même temps qu'elle fait vivre nombre de petites gens. Populations autochtones et pauvres du Nordeste poussés vers l'Amazonie (la Nouvelle Frontière brésilienne) se confrontent ainsi aux intérêts de riches éleveurs de bovins, cultivateurs de soja et exploitants de bois tropicaux. Né dans une famille de seringueiros, qui arpentent la forêt pendant des heures chaque jour pour y cueillir la sève d'hévéa qu'ils transforment ensuite en caoutchouc, Chico Mendes est le protagoniste de ce roman de l'engagement. On le suit dès son enfance, tenant à s'éduquer pour assurer un sort meilleur à son entourage, découvrant le marxisme et devenant la figure qui rend sensible au monde entier le sort de la forêt amazonienne dans les années 1980.

Malgré son assassinat en 1988 par de riches propriétaires, la lutte contre la déforestation de l'Amazonie continue. Le Brésil n'a pas cessé malgré tout de ronger sa forêt... à un rythme moindre depuis l'avènement du Parti des Travailleurs, dont Chico Mendes a été membre.

Isabelle Collombat fait une histoire sociale et politique de la lutte menée par les seringueiros contre la déforestation. Mais elle n'oublie pas les raisons écologiques qui en font un combat vital à l'échelle mondiale: «Au début, je pensais que je me battais pour sauver les hévéas, puis j'ai pensé que je me battais pour sauver la forêt amazonienne. Maintenant, je sais que je me bats pour l'humanité», dit Chico lors d'un discours à New York. L'ouvrage est complété par une recension de grands mouvements contre la déforestation ou pour la reforestation (les Chipko de l'Inde, le Green Belt Movement de Wangari Maathaï, et d'autres moins connus) et par un cahier de photographies dans lequel on reconnaît la véritable héritière de Chico Mendes, sénatrice et candidate verte en 2010… la fille de seringueiros Marina Silva. Une histoire sensible et qui reste accessible sans céder à la tentation de trop simplifier les enjeux sociaux et environnementaux des combats qu'elle retrace.

Aude Vidal

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04/05/2011 | Lien permanent

JOURNAL D'UN NUL DÉBUTANT

école,compétition,pression,amourroman
de Luc BLANVILLAIN
Éd. L'école des loisirs, coll. Neuf, septembre 2014, 180 pages - 9€50

Cette année Nils rentre en sixième. Meilleur élève dans son école, il a été inscrit par ses parents dans une classe d’élite : « le collège le plus réputé de la ville, le plus exigeant, le plus impitoyable ».

Seulement voilà, Nils en a assez. Il rêve de passer ses soirées devant la télévision, de jouer à des jeux vidéo jusqu’à pas d’heure et de faire du foot.

Pour se faire, il met au point un plan parfait mais néanmoins risqué : devenir un élève mauvais, médiocre, besogneux pour obtenir les mêmes libertés et privilèges jusqu’à présent réservés à sa sœur ainée.

Pour lui, la vie de Petit Ours Brun c’est fini !

Mais Nils n’avait pas prévu de tomber amoureux de Mona, éternelle seconde de la classe et sans cesse rabaissée par le premier, Ange. Et c’est lors d’un concours de mathématiques organisé par leur professeur tyrannique que celui-ci va pouvoir défendre sa belle !

C’est avec beaucoup d’humour et d’auto dérision que Luc Blanvillain parle de rivalité voire de jalousie entre élèves. La compétition entre notre héros et son Némésis, son ennemi juré, valse  entre coup tordus et coups de génie (surtout en mathématiques) pour le plus grand plaisir des lecteurs. Ajoutez à cela une première histoire d’amour et l’écriture d’un roman par des enfants ne manquant pas d’imagination, vous vous approchez dangereusement de l’humour présent dans ce livre.

Grâce au personnage frustré de Nils, on assiste aux conséquences de la pression et de l’attente mises sur les épaules des enfants par leurs parents. Qu’est-il obligé de faire pour échapper à cette  pression familiale ? Devenir nul. Une belle leçon de lâcher prise et de détente aussi bien pour les enfants que pour les parents.

 Journal d’un nul débutant est un ingénieux roman à mettre entre les mains des enfants pour oublier le stress de la rentrée et peut-être apprendre quelque chose sur soi au passage.

Marlène Demen (septembre 2014)

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28/09/2014 | Lien permanent

SUIVEZ LE GUIDE. PROMENADE AU JARDIN

Promenade au jardin.jpgalbum jeu
de PRINCESSE CAMCAM
Éd. Autrement, septembre 2014 – 14,50€

Un gros chat siamois nous guide à travers le jardin. Dans le potager, la serre, la cabane, au milieu de la nature épanouie.

Dans chaque double page de cet album tout carton, se cachent des volets à soulever pour découvrir les habitants du jardin. C’est une promenade ludique et merveilleuse au milieu d’un foisonnement de couleurs tendres où dominent les verts en camaïeu. Une promenade au délicieux goût des vacances d'antan…

Un livre jeu plein de poésie !

Ariane Tapinos (octobre 2014)

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07/11/2014 | Lien permanent

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