Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Page d'accueil

01/03/2014

MON ETRANGE PETITE SOEUR ET LES PRISONNIERS D'ALACTRAZ

Mon étrange petites soeur.gifRoman
de Gennifer CHOLDENKO, traduit de l'américain par Marie Leymarie, éd. Pocket Jeunesse, coll. Littératures, janvier 2006 - 15,22€

Le 4 janvier 1935, Caribou, douze ans, commence une nouvelle vie. Son père vient de trouverun emploi de gardien-électricien à Alcatraz et c’est sur cette île rocailleuse de cinq hectares, qui renferme une des prisons les plus célèbres du monde, que la famille Flanagan prend un nouveau départ. En cette période de crise, c’est une chance pour tout le monde et surtout pour Nathalie, la« petite » grande sœur de Caribou qui doit intégrer l’école d’Esther P. Marinoff, un institut moderne où – toute la famille l’espère – elle pourra faire des progrès et peut-être guérir. Car Nathalie est autiste et ses parents ne savent plus quoi faire pourqu’elle ait une vie « normale », tant ils se sentent dépassés par cette maladie qui n’a même pas encore de nom. Pour Caribou qui doit jongler entre son statut de « nouveau », sa passion pour le base-ball, le règlement strict de la vie sur l’île et le temps qu’il passe à s’occuper de sa soeur, la vie n’est pas rose, et elle devient même très difficile avec les intrigues que noue cette peste de Flora (la fille du directeur de la prison) et auxquelles elle veut absoluement le faire participer. Mais habiter à la même adresse que le mythique Al Capone apporte aussi quelques avantages et son lot d’aventures quotidiennes, comme Caribou ne va pas tarder à s’en apercevoir...


Gennifer Choldenko, dont c’est le deuxième roman, nous entraîne dans la petite communauté qui vit au pied du pénitencier. Les enfants des familles de gardiens, de gestionnaires de la prison font de ce microcosme un terrain de jeu fabuleux, d’où le danger n’est pourtant jamais absent. On se réjouit aussi de voir figurer à la fin du roman les notes de l’auteur sur ses recherches, tout à fait intéressantes (et assorties d’une bibliographie, SVP !) qui sont un véritable petit dossier historique sur des anecdotes évoquées dans le roman. Si le récit gravite essentiellement autour des problèmes engendrés par l’autisme de Nathalie, on ne tombe pas non plus dans le pathos : cette chronique familiale qui allie suspense, humour et aventures, reste, malgré son sujet très sérieux, une lecture vraiment distrayante.

Nathalie Ventax (première publication en février 2006)

Les commentaires sont fermés.