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OÙ SONT NOS BONNETS ?
album
de Eva LINDSTRÖM
Traduit du suédois par Aude Pasquier, éd. Cambourakis, septembre 2014 – 13,50€
Tom, Sofi, Mia et Marko se rendent à la fête d’anniversaire de Jim. Ils ont mis leurs bonnets tout neufs. Normal, on est en Suède où le bonnet est indispensable presque tout au long de l’année !
Le papa de Jim fait des tours de magie : il fait disparaître des serviettes et… les bonnets de nos quatre amis. Quand vient l’heure de partir, impossible de remettre la main sur leurs couvre-chefs en laine et Tom, Sofi, Mia et Marko sont obligés de rentrer chez eux la tête au frais. Chez eux c’est un grand immeuble où vivent toutes sortes de gens et dans lequel l’unique ascenseur est très fréquemment en panne. Le lendemain de la fête, justement, quelqu’un se retrouve bloqué entre deux étages. Comme à chaque nouvelle panne, il faut appeler le réparateur lequel mettra trois longues heures à délivrer… le papa de Jim venu rapporter les quatre bonnets à leurs propriétaires. Tant mieux parce qu’après, l’hiver est arrivé !
Avec cette nouvelle publication qui nous vient du Nord, les éditions Cambourakis continuent d’enrichir un très beau catalogue jeunesse, largement tourné vers la Scandinavie.
Au-delà de l’histoire de cet album et de ses illustrations pleine d’humour, il est intéressant de voir qu’une fois de plus, les scandinaves se coltinent la réalité comme nous ne savons que peu le faire. Ici, les personnages sont des vrais enfants (et pas des animaux humanisés) et vivent, comme de très nombreux enfants, dans un immeuble collectif et chose rare, cette immeuble, et son ascenseur sans cesse en panne, est au cœur de l’histoire. Il est même présent dans les images avec ses escaliers, ses couloirs, ses portes, ses nombreux habitants, qui reflètent une vraie diversité humaine, et bien sûr, son ascenseur !
Ariane Tapinos (septembre 2014)
10/10/2014 | Lien permanent
MERCI ET BONNE NUIT…
album
de Patrick McDONNELL
Éd. Gautier-Languereau, mars 2016 - 9,90€
Ce soir… c’est soirée pyjama ! Margot et ses amis Alexandre, Clément et Jean, profitent de leur longue soirée : danse de la poule, concours de grimaces, partie de cache-cache, yoga… Sans oublier un bon repas et quelques minutes à admirer le ciel étoilé. Puis, lavage de dents, une histoire, un bisou et c’est parti pour une nuit remplie de beaux rêves. Une nuit qui sera d’autant plus belle que la soirée a été agréable.
Cette soirée pyjama (à rayures, grenouillère ou un peu trop grand) sera à renouveler tous les soirs. Rien de plus facile… les amis de Margot sont ses peluches et c’est blottie contre elles que la petite fille s’endort, le sourire aux lèvres.
Un petit album adorable dans lequel on retrouve tout le talent de Patrick McDonnell et le charme de ses personnages à la Peanuts, issus de son travail de cartoonist.
A partager avec les plus petits à l’heure du coucher…
Ariane Tapinos (juillet 2016)
01/08/2016 | Lien permanent
PIERRE CONTRE CISEAUX
roman
de Inés GARLAND
Traduit de l’argentin par Sophie Hofnung
Éd. L’école des loisirs, coll. Médium, mars 2014, 227 pages - 16€
Alma appartient à la bourgeoisie de Buenos Aires. Ses parents possèdent une maison de vacances dans une île du delta où ils passent chaque weekend. Là, ils ont pour voisins Dona Angela, deux de ses fils, Tordo et Chico et les trois enfants de sa fille : Marito, Carmen et Lucio. Malgré leur différence de condition sociale, Carmen est la meilleure amie d’Alma. La seule aussi de cette petite fille enjouée mais solitaire, fille unique et plus à l’aise avec ses petits voisins qu’avec les enfants de son école privée de la capitale. Carmen et Alma partagent leur jeux en faisant fi de leurs différences comme seuls les enfants peuvent le faire. Elles passent des heures les pieds dans l’eau ou accrochées aux arbres à se raconter des histoires. Depuis les pontons, elles observent les adultes, elles guettent le passage du « collectif » (le bateau collectif) ou du bateau épicerie. Un jour, cachés derrière la fenêtre elles observent les ébats de Tordo avec la belle « hongroise » (qui est allemande !) qui possède l’une des maisons le long du fleuve. Chaque jour, elles veillent sur le petit Lucio. Parfois, elles partagent leurs jeux avec Marito.
Plongée dans l’enfance puis dans l’adolescence, Alma ne perçoit pas immédiatement les changements liés à l’instauration de la dictature militaire qui succède au coup d’état du 26 mars 1976. De leur côté, révoltés par la violence des injustices sociales qui marquent l’Argentine au début des années quatre vingt, Carmen et Marito ne restent pas inactifs.
Mais leurs agissements, comme leur vie si différente de la sienne, échappent à Alma. Peu à peu, au travers des sentiments qui l’unissent à Marito, le monde d’Alma va pourtant s’ouvrir, dans la douleur, à la misère et la violence qui l’entourent.
Pierre contre ciseaux, qui fait référence au jeu bien connu mais peut être également à ce qui oppose les mondes d’Alma et de Carmen, d’Alma et de Marito, est un très beau roman d’apprentissage. Dans l’île, Alma jouit d’une liberté que tout oppose au carcan de son éducation et de son milieu social. Ses liens avec la famille de Carmen prennent racine sur ce bout de terre baigné par les eaux du fleuve. Son enfance insouciante est percutée par la réalité sociale et l’histoire violente de son pays. Inès Garland nous livre peu de détails sur cette histoire de son pays et c’est au travers de l’arrogance de la police du pouvoir militaire qu’Alma, comme le lecteur, voit s’installer la dictature. La fin du roman fait référence aux enfants disparus et une note de l’éditeur rappelle le rôle des Grand-mères de la place de Mai qui continuent de lutter pour que leur soient rendus leurs petits enfants, les enfants des 30 000 disparus de la dictature.
A défaut d’en apprendre plus dans ce beau roman, il est une véritable invitation à se pencher sur l’histoire de l’Argentine et plus largement des dictatures militaires de l’Amérique latine au milieu du XXe siècle.
Ariane Tapinos (mai 2014)
15/05/2014 | Lien permanent
LETTRE D'INFORMATION #86
A la librairie
COMPTINES
On vote !
Retrouvez ici notre bibliographie présidentielle…
Des albums, des romans, des documentaires plein de président-e-s et d'élections !
Encore une semaine de vacances !
Inscrivez-vous vite.
Jeudi 27 avril - 11h
« Jeux tactiles, tu tactiles »
Atelier de jeux tactiles avec les éditions Benjamin media
Animé par l'éditeur Rudy Martel, dans le cadre du Magical Mystery Tour, tournée dans les Librairies Sorcières des éditions Benjamin media à l'occasion de leur 30 ans !
Pour les enfants à partir de 3 ans - Sur inscription à la librairie
EN MAI
PROGRAMME SPÉCIAL ÉLECTIONS
Du mardi 25 avril au samedi 27 mai
EXPOSITION des images de Thierry Dedieu pour l'album Si j'étais ministre de la culture.
Texte de Carole Frechette, éditions HongFei Cultures.
Imaginez un monde sans culture… des journées entières sans musique, sans danse, sans musées, sans littérature… mais aussi sans mode, sans cirque, sans Guignol…
Un livre qui agite et agit !
Samedi 6 mai - 16h
Aux urnes, les enfants !
Venez écouter nos candidats et, comme les grands, les départager par vos votes.
Lectures de discours de candidat-e-s extraits de la littérature jeunesse, lus par les libraires de Comptines.
Débat, vote, dépouillement et proclamation du ou de la gagnant-e !
Suivi d'un goûter.
EN JUIN
Du samedi 3 juin au samedi 1er juillet
Exposition science & nature
autour de la collection Ohé la science ! des éditions Ricochet, qui fête cette année ses 10 ans.
Des albums documentaires pour les curieux de Nature !
Ohé la science ! est une collection qui plante les graines de la culture scientifique.
Elle répond aux exigences des enfants (à partir de 6 ans) et donne à voir les beautés de la nature. En fin d’ouvrage, un article de vulgarisation apportent des précisions pour les plus grands
Cette exposition sera suivie, en octobre prochain, d'une exposition Ohé la science ! consacrée aux découvertes scientifiques.
Samedi 10 juin - 10h30
Présentation de livres par le club jeunes lecteurs de Comptines
En partenariat avec la bibliothèque de Bègles et son club jeune lecteurs.
Rencontre au sommet entre les lecteurs de notre club et ceux de celui de la bibliothèque de Bègles ! Les premiers présenteront leurs coups de coeur de cette année aux seconds. Et tous - petits et grands - peuvent venir en profiter !
Mercredi 14 juin - 16h
Lectures bilingues italien français
Pour le plaisir de la musique de cette langue merveilleuse, venez écouter Federica lire des histoires en italien et en français. Classiques de la littérature enfantine italienne…
Lectures suivies d’un goûter
En partenariat avec l’association Dante Alighieri de Bordeaux
A partir de 4 ans - sur inscription à la librairie
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Et tous les jours et à toute heure,
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28/03/2017 | Lien permanent
LE GARDIEN
Roman ado
de Malcolm PEET
Traduit de l’anglais par Olivier Malthet
Éd. Gallimard jeunesse
Avril 2004, nouvelle édition mai 2014.
232 pp. - 12,90 €
« On le surnomme El Gato, c’est-à-dire "le chat". Il vient de remporter la Coupe du Monde de football au terme de la plus spectaculaire finale de l’histoire. Il est célébré sur la planète entière comme le meilleur des gardiens de but. Mais nul ne connaît son secret. En exclusivité pour un ami journaliste, il dévoile ici l’incroyable histoire de sa vie. Au fin fond de la forêt amazonienne, une mystérieuse rencontre lui a donné le goût du football, la force de gagner, et beaucoup plus encore... Aux rythmes du football et de la forêt équatoriale, le récit envoûtant d’un héros magnifique. » (4° de couv.)
Sans conteste l’un des meilleurs romans de notre biblio foot. Par sa qualité d’écriture, sa puissance évocatrice et son étrangeté qui emportent l’adhésion au-delà de l’intérêt pour le sport. On croit avoir affaire à un récit du type « naissance et ascension d’un champion » et l’on se retrouve confronté aux souvenirs d’un homme complexe, pétri de doutes et moins attaché à sa réussite qu’à ses origines, aussi troubles soient-elles.
La même attention est portée à la description de la forêt, de la faune et de la flore amazoniennes, à la relation ambiguë du héros à son mentor ou aux techniques de domination psychologique de l’adversaire. Seules deux figures féminines interviennent dans le récit, mais non des moindres. En effet, le rôle joué par le mystérieux gardien, qui initie littéralement le narrateur, s’apparente à celui d’un passeur entre deux personnages féminins très forts : d’une part la mère – aimée et crainte – , qui rêve pour son fils d’une réussite passant par les études (un rêve d’ascension sociale autant sinon plus inaccessible que celui de champion du monde...) et à l’opposé cette autre femme, richissime, qui propose au jeune El Gato son premier contrat dans un club digne de ce nom, c’est à dire loin de la boue des chantiers de déforestation, mais aussi loin de celui qui lui a tout appris… et loin des rêves d’instruction maternels.
18/06/2014 | Lien permanent
SACRÉ PÈRE NOËL
Album de Raymond BRIGGS
Traduit de l’anglais
Première édition 1974, nouvelle édition :
Éd. Grasset jeunesse, nov. 2012 – 11,90 €
24 décembre : dure nuit pour le Père Noël. C’est un sacré boulot que de braver le froid, la neige, d’affronter les antennes de télévision mal placées, les conduits de cheminées étroits (et encore, essayez de trouver la cheminée d’un igloo ou d’une caravane), pour apporter à tous les cadeaux de cette nuit de Noël. Le Père Noël rêve de climats plus doux et de destinations ensoleillées, mais en attendant l’année prochaine, le voilà bien obligé de faire son travail.
Et quel travail ! Après avoir avalé un repas roboratif, chargé son traineau et dit au revoir à son chat et à son chien, le voilà parti pour la plus longue nuit de l’année. Heureusement, certains ont déposé à son attention de petites douceurs au pied du sapin (à ce propos : il a un faible pour le cognac, pensez-y) et quand il rentre chez lui, il s’offre un bain parfumé et un bon repas, sans oublier de nous souhaiter un « Sacré Noël » !
Ce Père Noël bougon nous avait bien manqué et c’est un beau cadeau que les éditions Grasset jeunesse nous font en rééditant le classique de Raymond Briggs. Cet album au texte très économe et qui flirte avec la bande dessinée, présente un (sacré) Père Noël travailleur et solitaire qui, équipé de son casse-croûte et de son thermos de café, ressemble plus à un vieil ouvrier qu’à un être magique. Ici point de lutins et c’est le laitier qui croise la route du Père Noël. Une journée (nuit) de travail ordinaire en somme. Et une soirée de Noël un peu triste pour ce travailleur qui n’a que son chat et son chien avec qui partager ce moment de fête.
La gravité n’est jamais loin derrière l’humour. Une manière de parler de Noël sans oublier le monde dans lequel on vit.
Ariane Tapinos (décembre 2012)
30/11/2012 | Lien permanent
RENCONTRE avec Stian Hole
Samedi 17 octobre à 15h: dans le cadre du festival Lettres du monde 09 / EN NORD
RENCONTRE avec Stian Hole auteur illustrateur norvégien, révélé en France grâce à la publication de ses deux albums L’Eté de Garmann (Prix du meilleur album de la Foire de Bologne 2009 et Prix Sorcières 2009) et La Rue de Garmann, aux éditions Albin Michel jeunesse. Rencontre animée par Nathalie Ventax de la librairie Comptines, avec l’aide - indispensable - du traducteur Jean-Baptiste Coursaud.
30/09/2009 | Lien permanent
ATTENTION CHAT MÉCHANT
Album de Sergio DE GIORGI et Poly BERNATENE
Éd. Chocolat ! jeunesse
Octobre 2012 - 9 €
Milo le chat sème la terreur dans une petite ville jusqu’au jour où… sa vie bascule. Le texte est enlevé, bien rythmé, les illustrations très colorées pleines de vie, de dynamisme.
Le petit message qui invite chacun à prendre soin de son corps sera sans doute apprécié par les jeunes enfants et leurs parents.
Un album délicieux de drôlerie et d’humour pour les petits.
Josuan (janvier 2013)
16/01/2013 | Lien permanent
DERNIER MÉTRO
Roman de Christophe LÉON
Éd. La joie de lire, coll. Encrage
Janvier 2012, 130 pages – 13,50 €
13 février 1962, Daniel suit le cortège funèbre des victimes de la répression policière qui s’est abattue sur les manifestants réunis, cinq jours plus tôt aux alentours du métro Charonne, pour dénoncer les exactions de l’OAS. Il a seize ans et vit seul avec Maurice, son père, depuis le décès de sa mère et le départ de sa sœur aînée, lassée d’être traitée comme la domestique du foyer. Maurice, ouvrier dans l’atelier de peinture des usines Renault à Billancourt, syndicaliste et adhérent au Parti communiste français, comme son propre père avant lui, est de tous les combats contre les injustices. Ce jour-là, pourtant, au cimetière du Père-Lachaise, devant le Murs des Fédérés, Daniel est seul…
Le récit reprend alors, une quinzaine de jours plus tôt, pour revenir à ce soir du 13 février 1962 où la vie de Daniel bascule pour toujours.
Le roman de Christophe Léon raconte avec précision les événements qui ont mené, le 8 février 1962, à la morts de neuf personnes en plein cœur de Paris, un peu plus d’un mois avant la signature des Accords d’Evian qui mettront fin à ce qu’on appelle pas encore une guerre mais «les événements d’Algérie». Plus encore qu’un livre sur la Guerre d’Algérie, c’est un formidable portrait d’un père et de son fils dans le milieu ouvrier de la France des Trente Glorieuse. À quelques années seulement des bouleversements sociaux et économiques qui modifieront le visage de la France, Christophe Léon brosse le portrait d’un monde en train de disparaître. Dans son récit, des familles d’ouvriers peuvent encore vivre dans la capitale, les dimanches (après la distribution de l’Huma sur le marché) sont consacrés à de longues promenades à vélo avec pause casse-croûte au bord du canal de l’Ourcq, les femmes sont assignées aux tâches domestiques et le père est le chef de famille tout puissant. Déjà, dans le regard de Daniel – où se mêlent admiration pour la ténacité et les engagements de son père et honte devant sa gouaille et sa rusticité moulée dans une tenue de cycliste amateur vieillissant – ce monde, celui de l’après Seconde Guerre mondiale, est en train de vaciller.
La fin du roman donne de multiple sens à son titre Dernier métro : il entre en résonance avec la Résistance à l'occupant allemand du film de François Truffaut, évoque les grilles baissées de la station Charonne contre lesquelles sont venus s’écraser les manifestants du 8 février mais aussi la fin, brutale, de l’adolescence de Daniel, qui se heurte à la violence de l’Histoire et annonce des lendemains qui, s’ils verront la fin des «événements d’Algérie», ne seront pas que chansons.
Ariane Tapinos (février 2012)
28/01/2012 | Lien permanent
L’argent ça marche comment ? | documentaire d'Alvin HALLL
Traduit et adapté de l’anglais par Vanessa McQueen | éd. Nathan | février 2009 - 14,95 €
Question importante, et plus encore en temps de crise où l’argent vient à manquer… Pour y répondre, l’auteur, très emballé par son sujet, remonte aux sources de la monnaie, évoque la figure et les théories de quelques grands économistes, se penche sur la valeur de l’argent, le coût de la vie et plonge avec enthousiasme dans le monde de la finances et des affaires. Avec une multitudes d’illustrations, d’icônes, de photos et une masse considérable d’informations, ce documentaire ravira les enfants curieux mais agacera peut-être quelques adultes…
C’est que, porté par son sujet (et l'on sent bien qu’il l’aime son sujet) Alvin Hall fait preuve d’assez peu d’esprit critique à l’égard de la société de consommation et des excès de la mondialisation économique. Le peu de recul qu’il prend relève du minimum syndical : l’argent ne fait pas (toujours) le bonheur et le commerce c’est mieux quand c’est équitable. Pour le reste… Dans le chapitre sur l’économie, une double page, intitulée «Bon plan» explique au lecteur comment monter sa petite entreprise de confiture. La recette est simple : des ressources naturelles (des fruits, du sucre) + des ressources financières (des pots, des casseroles…) + des ressources humaine (des employés) et de l’esprit d’entreprise (la recette de Mamie). Et pour réussir, le truc infaillible : «ressources humaines : je vais convaincre ma famille de m’aider. Je ne paierai pas mes employés»… On appréciera !
Cela dit, et si le lecteur est capable de plus de distance critique que l’auteur, ce documentaire a le mérite d’aborder un sujet qui, bien plus que le sexe et la violence, reste tabou : c'est déjà pas si mal !
Ariane Tapinos (mars 2009)
08/04/2009 | Lien permanent