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Rechercher : L’ami paresseux

Chain mail | roman de Hiroshi ISHIZAKI

Chain mail.jpgTraduit du japonais par Yukari Maeda et Patrick Honnoré
É
d. du Rocher, coll. Jeunesse | avril 2009 | 250 pp. - 13€

Tout commence quand Sawako, une adolescente mal dans sa peau, élève en 5e du très chic collège Kioï, reçoit un e-mail au sujet intrigant: «Sawako, tu viens jouer avec moi dans un univers fictif?» Du fond de son ennui et de son mal-être, cette proposition rassemble l’aventure et l’évasion propres à lui faire oublier un quotidien déprimant. Elle répond positivement à Yukari, l'instigatrice du jeu baptisé «Chain mail», qui lui propose d’endosser le rôle de l’un des personnages de cette fiction virtuelle, qu’il s’agira d’animer et de construire au fil d'échanges de mail. L’histoire – une jeune fille suivie et harcelée par un garçon demande de l’aide à un ami et à une femme policière – requiert quatre personnages, parmi lesquels Yukari s’est réservé celui du harceleur, Testurô Tsunoda. Sawako opte pour l’héroïne et lui donne son propre nom. Deux autres adolescentes, Mayumi et Maï rejoignent le jeu. La première sera l’inspectrice Murata, la seconde, Kôhei Kimura, l’ami de Sawako.

Sawako, Mayumi et Maï ont en commun ce mal-être propre à l’adolescence, exacerbé dans une société où la poursuite de la réussite scolaire prend des allures de quête du Graal. La vie de ces adolescentes est faite d’ennui profond et d’emploi du temps contraint par toutes les obligations scolaires, familiales, sociales… L’irruption de «Chain mail» dans leur quotidien hyper réglementé et sans surprise est une fenêtre ouverte sur la liberté et le sens auxquels elles aspirent. Très vite, le virtuel se mêle au réel. La frontière s’estompe et, comme ces collégiennes, le lecteur ne sait plus très bien où commence l’un et où s’arrête l’autre. La construction – quatre personnages qui ont chacun une voix dans la réalité (du roman…) et dans le jeu – et l’écriture, sèche et précise, donnent au récit de Hiroshi Ishizaki un caractère glacé inquiétant. Une étrangeté qui ressemble sans doute à celle perçue par ces jeunes filles qui se sentent flotter dans le vide de leurs existences et qui, tout en répondant aux injonctions des adultes, ne les comprennent plus. Derrière le jeu, comme derrière l’intrigue, se dévoile une réflexion critique sur une société exigeante à l’extrême avec sa jeunesse. Chain mail décrit avec finesse certains aspects du Japon contemporain où se mêlent réseaux réels – ici matérialisés par les lignes de train et de métro que parcourent les quatre adolescentes – et virtuels (le jeu, la présence permanente de la technologie) et apparaît comme un roman de la modernité. Une modernité qui fait parfois froid dans le dos.

Ariane Tapinos (juin 2009)

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26/06/2009 | Lien permanent

Les Carnets souterrains de Zénon | roman de Nils AHL

9782211094399FS.gif Tome 1 - Le Palais de cristal
É
d. L'École des loisirs, coll. neuf | mars 2009 | 190 pp. - 9,50 €

Depuis que ses parents ont divorcé, Zénon a déménagé et vit maintenant loin de son amie Malte avec qui il partageait des ballades nocturnes dans les souterrains et l’amitié du chien de couleur : Erasmus II Apoildur.  Zénon vit maintenant avec son père et sa compagne Daphné, perpétuellement en voyage mais très exigeante sur la tenue de la maison quand elle est là. Erasmus II Apoildur est arrivé dans la vie de Zénon peu avant Malte, alors que sa mère lui avait expliqué, qu’à huit ans, il était temps pour lui d’avoir un ami imaginaire. Elle était loin de se douter que l'ami prendrai la forme de ce chien un rien arrogant et tricheur invétéré. Et qu’il entraînerait Zénon dans les souterrains qui se trouvent sous son lit, ou il lui apprendrait à jouer au poker et à plumer son père (enfin, à ne plus jamais faire la vaisselle, puisque ce sera l’enjeu des parties de poker avec son père).

Depuis qu’il a déménagé et perdu Malte, Zénon s’est éloigné des souterrains et n’a plus vu le chien de couleur. Jusqu’à ce jour où il reçoit une lettre de son amie. Un appel à l’aide. Erasmus II Apoildur réapparaît dans la vie de Zénon et lui apprend que Malte a disparu dans les souterrains. Tous les deux partent à sa cherche, mais c’est bien plus acrobatique et périlleux d’accéder aux souterrains par la sortie de secours.

Pour entrer dans cet incroyable roman, il faut oublier quelques certitudes et laisser son rationalisme au vestiaire. Il faut, comme Zénon et Malte, être capable de trouver l’entrée des souterrains et de voir les chiens de couleurs : «Chien de couleur, n. m. (de chien  et de couleur). Mammifère domestique et imaginaire de l’ordre des carnassiers et des poètes, appartenant à la famille des créatures souterraines, dont il existe probablement plusieurs races bien qu’on en soit pas très sûr. Doté d’un sens de l’humour certain et mauvais joueur, il raffole de l’estragon et des herbes de Provence qu’il fume (en général dans le fourneau d’une pipe). Le chien de couleur a beaucoup de qualité mais pas celle de bien faire la cuisine
Sinon, mieux vaut renoncer à l’aventure. Mais pour ceux qui s’y risquent, c’est un bonheur. Une plongée euphorisante dans l’univers loufoque et malicieux de Nils Ahl, où les chiens portent le nom du grand humaniste de la Renaissance et les enfants celui du fondateur du stoïcisme ou d’un micro État de ma Méditerranée. Et que les souterrains soient les chemins tortueux de l’inconscient de Zénon ou un monde réellement imaginaire (réel pour Zénon, imaginé par Nils Ahl), peu importe, Les Carnets souterrains de Zénon est un livre venimeux, dont «la morsure est toxique mais pas mortelle» et qui peut nous «faire croire à des choses fausses» ou nous «dire des vérités que (nous n’avons) pas envie d’entendre». Bref, un bon livre!

Ariane Tapinos (avril 2009)

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LES PIERRES DE FOUDRE

pierres de foudre.gifLes Pierres de foudre
Roman d'Alain GROUSSET
Éd. Gallimard jeunesse, coll. Hors-piste, avril 2007
144 pages - 8,15 €

À la mort de son père, tué dans un éboulement de la mine, Marien décide de quitter l’école et s’inscrit comme mineur. Il n’a rien trouvé d’autre pour éviter la misère à sa mère, Cathline – qui s’épuise comme lavandière pour un salaire de misère – et à son frère et sa sœur jumeaux, encore si petits. Désormais il sera « galibot » et travaillera au complexe minier du Puits du Diable. Crainte et fierté mêlées, il ne doute pas de son choix et de sa responsabilité d’aîné.

Le travail souterrain est pénible mais Marien s’en acquitte, découvrant la solidarité des mineurs, il est vite « dans son élément ». Un peu trop même, quand il devient évident qu’il possède le don étrange de communiquer avec la roche, un don de voyance jusqu’ici réservé à une secte de femmes. En effet, les « Devineuses » monnayent très cher leur capacité à lire dans les parois de la mine l’emplacement des précieuses Pierres de foudre, des éclats de roches qui ont le pouvoir de retarder le vieillissement de qui en porte un fragment sur son corps. Marien est une menace pour les Devineuses, tandis que le directeur de la mine y voit une occasion d’augmenter considérablement ses bénéfices. Mais quelle est donc la nature de cette Chose qui parle ainsi à l’adolescent ?

On croit ouvrir un roman social (pauvreté, rudesse desconditions de travail, solidarité ouvrière, langage imagé, précis et désuet pour désigner leshommes, les tâches, les outils...) et l’on glisse doucement vers le fantastique, sans que pour autant le réalisme sociologique disparaisse complètement. Ainsi le fantastique se déploit pleinement au moment même où les mineurs se mettent en grève à la suite d’un énorme coup de grisou qui a tué cinquante d’entre eux. Le voisinage des deux genres est assez réussi, et l’action pas moins improbable que dans n’importe quel roman de science-fiction. Le lecteur « marche » et la lecture est agréable. Une réserve toutefois : ceci est une histoire d’hommes, tous les héros sont masculins, et si les méchants sont du côté du capital (le directeur), les très-méchants et meurtriers sont des tueuses – hormis le pauvre Perrin, qui agit sous la pression des Devineuses pour soigner sa... petite fille malade. Les autres personnages féminins (la mère, l’amie, les « trieuses ») apparaissent comme beaucoup plus démunies et faibles que leurs homologues masculins, qui n’ont de cesse de les protéger. Mais il s’agit sûrement d’une concession faite au versant réalisme social du roman ?

Corinne Chiaradia

(Première publication de l'article : 16 juillet 2007)

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20/12/2009 | Lien permanent

PETITE FRIDA

PetiteFrida.jpgalbum
de Anthony BROWNE
Traduit de l’anglais par Camille Guénot
Éd. Kaléidoscope, avril 2019 – 15€

Avant même le terrible accident qui, à l’adolescence, meurtrira son corps pour toujours, Frida Kahlo a eu la polio. Elle en a gardé une boiterie impossible à cacher, une différence qui déjà fait d’elle un être à part. Un être qui ira trouver dans son imaginaire l’amie et l’inspiration de toute une vie d’artiste.

Ici point de déclinaisons marketing du personnage de Frida Kahlo comme on en a tant vu ses dernières années : vaisselle, linge de maison, sacs et babioles à l’effigie de la peintre mexicaine devenue l’icône des bobos et autres hipsters.
Anthony Browne, avec le talent qu’on lui connaît, rend lui hommage à la puissance de l’imagination créatrice d’une grande artiste. Il interprète sa vocation et son inspiration à la manière du « jeu des formes » qu’il a si souvent décrit dans ses albums, comme dans son autobiographie* où il dit de ce jeu qu’il est «fil conducteur », « au centre de (son) oeuvre et de (sa) vie.». Comme son personnage de Petit Ours qui dessine le monde qui lui convient, la petite Frida, dessine un monde plus grand, où elle est libérée de son corps meurtri, un monde où existe son double, son âme sœur, capable de se mouvoir comme elle-même ne le peut pas.

A y regarder de plus près, l’anecdote, tirée du journal de Frida, rapportée dans la postface de l’album et qui en forme la trame, sied parfaitement à Anthony Browne qui n’a de cesse de s’affranchir des contours de la réalité par la force de son imaginaire. Pour autant, et comme dans la peinture de Frida Kahlo, le monde d’Anthony Browne n’est pas celui des Bisounours mais un univers, unique dans l’album jeunesse, qui donne à voir le travail, les rapports de classes et de genre, la violence et la peine. 

Cet album biographique et par là, de prime abord, un peu différent de ceux auxquels Anthony Browne nous a habitué, est peut-être l’un de ses plus personnel. On y retrouve plusieurs de ses thèmes de prédilection :  la force consolatrice de l’imagination, l’art, la figure du père, la marginalité, le poids du corps, la fraternité (sororité imaginaire ici) … mais aussi ses propres œuvres : Le Jeu des formes et la série des Petit Ours, bien sûr, mais également Alice au Pays des Merveilles, Les Tableaux de Marcel, Marcel le rêveur… Et bien sûr, Frida et Petit Ours** !

Ariane Tapinos (juin 2019)

* Anthony Browne – Déclinaison du jeu des formes. Mon métier, mon œuvre. Avec Joe Browne, Kaléidoscope, 2011

** Texte de Hanne Bartholin, Kaléidoscope, 2015.

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27/06/2019 | Lien permanent

FACTEURS, FACTRICES ET AUTRES LETTRES - BANDES DESSINÉES & DOCUMENTAIRES

BANDES DESSINÉES 

Bicyclette rouge.jpgLa bicyclette rouge
4 volumes 
Dong-Hwa KIM
Éd. Paquet, 2005 - 2009– 13,50€

« Isolés dans la campagne coréenne, les habitants du petit village de Yahwari vivent paisiblement, chaque journée apportant son lot de peine... et de courrier !
Cette série douce et bucolique suit le facteur local dans sa tournée quotidienne. Véritable pont entre le Monde et le village, celui-ci est l'ami de tous. Chacune des histoires courtes qui composent cette série rend compte des rapports entre le facteur et les villageois, du poète qui laisse chaque jour un poème dans sa boîte aux lettres au paysan qui surprend notre ami facteur en train de planter des fleurs au bord de la rivière... Des tranches de vie touchantes et chaleureuses de la campagne coréenne, vue par un facteur... » Site des éditions Paquet

Louisette Rapidissimo.jpgLouisette la taupe. Rapidissimo
Bruno HEITZ
Éd. L’école des loisirs, coll. Mille bulles, (première édition 2005) mars 2010 – 6€

« Louisette la taupe a décidé d'aller à la recherche de son ami Fernand le ragondin, parti en Camargue et dont elle est sans nouvelles. Comme elle est aveugle, elle demande à ses amis de lui construire une boîte confortable où elle puisse s'installer et voyager grâce au service postal Rapidissimo. »
©Electre 2015




DOCUMENTAIRES

Disparus aéropostale.jpgLes disparus de l’Aéropostale
Fabian GRÉGOIRE
Éd. L’école des loisirs, coll. Archimède, août 1999 – 12,20€

« Nous sommes en 1930. Pour rejoindre son père en Mauritanie, Julien va voyager à bord d’un avion des avions de l’Aéropostale, qui achemine le courrier entre la France et l’Amérique du Sud, via l’Afrique occidentale. Cette compagnie générale Aéropostale deviendra légendaire. Ses pilotes sont des héros, dont les noms resteront célèbres : Mermoz, Guillaumet, Saint-Exupéry… Mais aujourd’hui, à l’escale de Cap-Juby, l’appareil dans leque l Julien devait prendre place est porté disparu. Et tout doit être tenté pour retrouver son équipage dans le désert… »
Quatrième de couverture 

Merci facteur!.jpgMerci facteur !
Véronique MASSENOT & Isabelle CHARLY (illustrations)
Éd. L’Elan vert, coll. Le pont des arts, mai 2015 – 14,20€

« Alors que monsieur Cheval est endormi, son Palais idéal s'éveille et les sculptures prennent vie : Archimède, les gargouilles, un dromadaire ou encore Vercingétorix. Avec quatre pages en fin d'ouvrage pour découvrir l'histoire du facteur Ferdinand Cheval (1836-1924) et de la construction de son monument invitant au voyage, débuté en 1879 et achevé en 1912. »
©Electre 2015
NOTRE AVIS À LIRE ICI


Métiers de la nuit.jpgLes métiers de la nuit

conçu et réalisé par Claude Delafosse et Gallimard Jeunesse, illustré par Ute Fuhr & Raoul Sautai
Éd. Gallimard Jeunesse, coll. Mes premières découvertes – Lampe magique, mars 2014 – 9€

« À la ville comme à la campagne, découvre les activités de tous les travailleurs de la nuit... Grâce à son effet magique, la lampe va te révéler petit à petit les mille détails cachés dans chaque page. »
Site des éditions Gallimard



Monde des timbres.jpgLe monde des timbres pour les philatélistes en herbe

Jean-Michel BILLIOUD
LLUSTRATIONS ?
Éd. Gallimard Jeunesse, juin 2014, 47 pp. – 14,90€

« Initiation à la philatélie à travers une partie consacrée à la naissance du timbre en 1840 et à sa fabrication, et une partie évoquant la diversité des thèmes abordés (sports, histoire, arts, géographie, nature, etc.). Avec des conseils pour démarrer une collection. »
©Electre 2015

NOTRE AVIS À LIRE ICI


La poste.jpgLa poste

Conception Christophe HUBLET, texte Hélène GRIMAULT & Emilie BEAUMONT, images Marie-Anne Didier Jean
Éd. Fleurus, coll. La petite imagerie, juin 2009 – 5,60€

« L'enfant va suivre le cheminement d'une lettre depuis la boîte aux lettres jusqu'à son destinataire et découvrir comment le courrier était transporté avant. »
Site des éditions Fleurus





La poste Nane.jpgLa poste

Emmanuelle RIVOIRE
Éd. Nane, coll. Raconte moi… explique moi, juillet 1999, 40 pp. – 9€

« Serment des postiers, un peu d'histoire, La Poste et le service public, les bureaux de poste, le courrier, le parcours d'une lettre, les services financiers, les colis et la logistique, les métiers de La Poste, les moyens logistiques, timbres et philatélie..... »
Site des éditions Nane





Timbres.jpgTimbres

Galia TAPIERO
Éd. Kilowatt, coll. Histoire d’objet, avril 2008, 23 PP. – 10,20€

« Un timbre ? À quoi ça sert ? Comment faisait-on avant pour acheminer le courrier ? Que l’on soit indifférent ou collectionneur passionné, les timbres sont omniprésents dans notre quotidien. L’invention de ce petit bout de papier a révolutionné notre manière de communiquer. Depuis, les différentes postes du monde rivalisent d’inventivité pour créer les plus beaux timbres. L’histoire d’un objet bien plus surprenant qu’il n’y parait. »
Site des éditions Kilowatt

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02/07/2015 | Lien permanent

BIBLIOGRAPHIE AUTISME : ROMANS

12 choses….gif12 choses à faire avant la fin du monde
roman ado
Bjorn SORTLAND
Traduit du néo-norvégien par Jean-Baptiste Coursaud
Éd. Thierry Magnier, janvier 2006, 174 pages – 8,70€
Therese, une adolescente de 13 ans, apprend que ses parents vont divorcer. Est-ce la fin du monde ? Si oui alors « se dégoter un amoureux » figure au premier rang des choses qu’il faut qu’elle ait faites avant la fin du monde. Pas facile, surtout qu’elle a jeté son dévolu sur Jan, le fils du pasteur, tellement croyant et pratiquant qu’elle le considère comme « chrétien au carré ».
L’intérêt principal de ce roman – au regard de l’autisme – est que… ce n’est pas son sujet. L’autisme est un personnage secondaire du livre, c’est celui de la grande sœur de Therese, Randi-Irene, une jeune adulte « autiste au fonctionnement correct ».
Critique à lire ici

Au clair de Louna.gifAu clair de Louna
roman ado
KOCHKA

Éd. Thierry Magnier, coll. Romans, mai 2008 (première édition 2002), 93 pages – 7,70€ - ÉPUISÉ
« Michka et sa cousine Louna ont le même âge mais ne se sont jamais vues. Ce n'est pas la distance qui les sépare, mais la différence. Louna est autiste. Michka rêve de rencontrer sa cousine sans toutefois imaginer combien la rencontre peut être éprouvante. Quand enfin la famille se réunit pour les douze ans de Louna, l'anniversaire vire au cauchemar. Il faudra deux années à Michka pour accepter de refaire un bout de route avec Louna, tantôt si proche et tantôt si lointaine. »

Les Autodafeurs : mon frère est un gardien
roman ado
Marine CARTERON
Éd. Du Rouergue, coll. doAdo, mai 2014, 336 pages -14€ - À PARAÎTRE
« À la mort de son père, Auguste part avec sa famille s’installer chez les grands-parents à la campagne. Mais ce qui s’annonçait comme un retour aux sources se change en une aventure vertigineuse… Car, au détour d’une conversation, Auguste apprend qu’il n’y a jamais eu « d’accident ». Son père a été assassiné par une mystérieuse société secrète, les Autodafeurs . Leur but ? Le contrôle du savoir et la main mise sur sa forme la plus ancienne : Les livres… Leur seul adversaire ? la Confrérie. Son père en faisait partie et Auguste doit prendre la relève. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il va mettre les deux pieds dans un complot d’envergure internationale. Heureusement pour lui, sa petite sœur autiste, Césarine, a décidé de s’occuper de tout ça… »
Premier volume d’une trilogie annoncée comme mêlant tout ce qui fait le succès des « blockbuster : Amour, Action, Aventure ! » et qui met en scène un lycéen et « sa petite sœur Césarine, autiste géniale ».

ben X.gifBen X
roman ado

Nic BALTHAZAR
Traduit du néerlandais par Benoît Hornyac
Éd. Mijade, mars 2008, 113 pages, 7€

« Ben est différent. Il ne dit rien. Il n'est vraiment pas comme les autres. Deux copains l'attendent régulièrement à l'arrêt du bus, ils ne lui veulent pas du bien. Ben a un plan pour s'en sortir, il n'a pas le choix. Mais quand Barbie débarque dans sa vie, elle bouleverse ses projets »
Un roman qui traite plus du harcèlement et des violences scolaires que de l’autisme, même si Ben, le souffre douleur de deux lycéens sadiques, est autiste. Ben a de nombreux rituels, il compte tout ce qui l’entoure – feux rouges, passages piétons, ponts, marches… – et se protège du monde extérieur en gardant rivé sur les oreilles un casque qui déverse toujours la même musique. Seules les relations virtuelles que lui offrent les chats sur Internet l’extraient de sa bulle. Là, il rencontre Barbie. Et sa vie bascule. Mais Barbie existe-t-elle vraiment ?

Bizarre incident.gifLe Bizarre Incident du chien pendant la nuit
roman ado

Mark HADDON
Traduit de l’anglais par Odile Demange
Éd. Pocket Jeunesse, mars 2004, 295 pages – 19€
Indisponible en grand format : nouvelle édition de poche, Pocket Jeunesse, 2005 - 6,80€
« Il a 15 ans et s'appelle Christopher Boone. Il excelle en mathématiques et adore Sherlock Holmes. Il aime les diagrammes, les listes, la vérité. Il ne supporte pas qu'on le touche. Pour lui, 4 voitures rouges à la file sont synonymes de Bonne Journée ; 3 voitures rouges : d'une Assez Bonne Journée ; 5 voitures rouges : d'une Super Bonne Journée. Il est autiste et porte en lui une part de génie. Quand un jour Christopher apprend que Wellington, le caniche de sa voisine, a été assassiné, il décide de mener l'enquête qui va lui permettre d'arracher au passé l'énigme de sa propre histoire. Et de nous la raconter... Un roman authentique, captivant et attachant, récompensé 18 fois dans le monde entier. Il a reçu notamment le Booker Prize 2003 et le Whitbread 2004. »
La particularité du roman de Mark Haddon est qu’il a pour unique narrateur Christopher Boone, un adolescent très probablement atteint du syndrome d’Asperger, qui relate les faits de la manière la plus neutre possible, au premier degré. Christopher, dont à aucun moment il n’est dit qu’il est autiste, ne peut décrypter les intentions des uns et des autres, il s’en tient à la réalité objective des faits.

Autre originalité, son enquête sur l’assassinat du chien de la voisine le mène sur les traces de son propre passé et des vérités que ses parents lui ont cachées.
Un roman paru simultanément dans une collection jeunesse et adulte.
L’édition de poche est complétée par un dossier littéraire et pédagogique.

Brelin de la lune.gifBrelin la lune
roman jeune lecteur

KOCHKA
Éd. Hurtubise HMH, coll. Plus, février 2001, 77 pages – ÉPUISÉ
« Brelin est un enfant autiste. Il ne fait rien comme les autres. Avec lui, les jours de silence alternent avec les jours de tempête. Un matin, il disparaît. Son frère Jérémie part sur ses traces. Brelin le mènera-t-il jusqu'à la lune ? Une histoire tendre sur la lune, le rêve et un parc d'attractions. »

 

Club babysitter.gifLe Club des baby-sitters : nos plus grands défis
roman jeune lecteur

Ann MATTHEWS MARTIN
Traduit de l ‘américain par Marie-Laure Goupil, Sophie Merlin, Camille Weil et Nouannipha Simon
Éd. Gallimard jeunesse, septembre 2006, 392 pages, 13,50€
Le défi de Kristy : « Susan est une petite fille autiste enfermée dans son monde ». Kristy « voudrait qu’elle ait la même vie que les autres enfants mais ce n’est pas facile… »

 

Colin Fischer.gifColin Fischer : un garçon extraordinaire
roman ado
Ashley EDWARD MILLER & Zack STENZ
Traduit  de l’américain par Nathalie Peronny
Éd. Hélium, octobre 2013, 208 pages – 13,50€
« Colin Fischer, atteint du syndrome d’Asperger, excelle d’un point de vue intellectuel, mais ne supporte pas qu’on le touche ni la couleur bleue. Il a besoin de tout noter dans son Carnet et d’utiliser des fiches pour reconnaître les expressions faciales
Critique à lire ici

Enfant qui caressait les cheveux.gifL’enfant qui caressait les cheveux
roman jeune lecteur

KOCHKA, illustré par Philippe Davaine
Éd. Grasset Jeunesse, coll. Lampe de poche, mars 2002
121 pages – 7,20€
« Je suis Lucie, 4e étage gauche au 11 de la rue Merlin à Paris. Plus tard je serai éducatrice pour enfants autistes. J'en connais un personnellement : c'est mon voisin Matthieu. »
Avec Lucie, ce n’est pas seulement l’autisme que nous découvrons et que nous apprenons à comprendre mais également la possibilité d’une différence, d’une autre manière d’être au monde. Chacun des personnages est très attachant : Lucie curieuse et volontaire, Théodora et sa famille nombreuse et généreuse, Marie la mère de Matthieu qui prend le temps de parler à sa petite voisine, Maougo, la silencieuse matriochka et bien sûr, Matthieu. Matthieu « une planète à lui tout seul et, pour le conquérir, il faut balancer les règles, les préjugés, le langage et se jeter vers lui sans peur de traverser l’espace. »
Un très beau roman à la fois émouvant et plein d’espoir.

Etonnnate disparition….gifL’Étonnante Disparition de mon cousin Salim
roman jeune lecteur

Siobhan DOWD
Traduit de l’anglais par Catherine Gibert
Éd. Gallimard Jeunesse, avril 2009, 295 pages – 12,50€

« Lundi 24 mai, 11 h 32, ma sœur et moi avons regardé notre cousin Salim monter à bord de la grande roue de Londres. Lundi 24 mai, 12 h 02, la nacelle est redescendue, les portes se sont ouvertes, tous les gens en sont sortis. Sauf Salim, qui s'est volatilisé. La police ne sait pas où donner de la tête. A-t-il été enlevé comme le pense tante Gloria ? Moi, Ted, j'ai échafaudé neuf théories, dont celle de la combustion spontanée, et je vais toutes les vérifier. »
Critique à lire ici

Gabriel.gifGabriel
roman jeune lecteur

Elisabeth MOTSCH, illustré par Philippe Dumas
Éd. L’École des loisirs, coll. Mouche, mars 2006, 61 pages - 7,10€
« Le nouveau est bizarre. Il dit que 5 et 5 font 55, il sait lire à l'envers, il se balance dans la cour de récréation au lieu de jouer avec les autres et ne répond pas quand on se moque de lui. Adrien, Aboubakri et Alexandra pensent que c'est un martien. Ils voudraient bien lui parler mais le nouveau n'est pas facile à approcher. Un jour, enfin, il vient près d'Alexandra. Et puis, quelque temps plus tard, il étonne tout le monde au cours de théâtre. Tout se passe vraiment très bien avec un martien dans la classe. Alors, pourquoi la maîtresse semble penser qu'il va quitter l'école ? »
Finalement, les enfants de la classe que Gabriel a rejoint en cours d’année vont comprendre qu’il ne vient pas de Mars. Il est atteint du syndrome d’Asperger et son intégration dans une classe ordinaire est un peu compliquée. Compliquée mais pas impossible et Gabriel, comme les autres enfants de l’école, a tout à y gagner.

Budo 2.gifJe m’appelle Budo
roman ado

Matthews DICKS
Traduit de l’américain par Marie Hermet
Éd. Flammarion Père Castor, septembre 2013, 428 pages - 15€
« Aussi longtemps que Max croit en moi, j'existe. Les gens disent que c'est ça qui fait de moi un ami imaginaire. Ce n'est pas vrai : j'ai mes idées et ma vie en dehors de lui. Mais j'étais là le jour où il a disparu. Je sais qu'il est en danger. Et je suis le seul à pouvoir l'aider. » Budo est l’ami imaginaire de Max et Max n’est pas n’importe quel enfant, il est atteint d’une forme d’autisme. Ce qui fait espérer à Budo une espérance de vie bien plus longue que celle des amis imaginaires d’enfants ordinaires mais lui donne aussi de plus grandes responsabilités. Surtout quand Max est enlevé…

Liseron de Jules.gifLe Liseron de Jules
première lecture

KOCHKA, illustré par Olivier Latyk
Éd. Belin, coll. Justine et compagnie, octobre 2002, 31 pages – 4,95€
« Hugo rêve d'avoir un frère et un jour, il a Jules. Hélas, Jules est différent, Jules est autiste et la vie d'Hugo devient insupportable. Comment l'amour parviendra-t-il à gagner le cœur d'Hugo ? »

Certes, Hugo « rêve d’avoir un frère » mais bien souvent il y a un pas entre le rêve et la réalité, alors quand en plus le petit frère est autiste et que toute la vie de la famille s’en trouve bouleversée, le pas devient gouff

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16/03/2014 | Lien permanent

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