01/03/2014
12 CHOSES À FAIRE AVANT LA FIN DU MONDE
roman
de Bjorn SORTLAND
Traduit du néo-norvégien par Jean-Baptiste Coursaud, éd. Thierry Magnier, janvier 2006, 174 pages – 8,70€
Therese, une adolescente de 13 ans apprend que ses parents vont divorcer. Est-ce la fin du monde ? Si oui alors « se dégoter un amoureux » figure au premier rang des choses qu’il faut qu’elle ait faites avant la fin du monde. Pas facile surtout qu’elle a jeté son dévolu sur Jan, le fils du pasteur, tellement croyant et pratiquant qu’elle le considère comme « chrétien au carré ».
Prétextant un exposé à faire sur… la fin du monde, elle se lance dans une grande opération de séduction qui la conduira jusqu’à la Basilique Saint Pierre de Rome !
L’intérêt principal de ce roman – au regard de l’autisme – est que… ce n’est pas son sujet. L’autisme est un personnage secondaire du livre, c’est celui de la grande sœur de Therese, Randi-Irene, une jeune adulte « autiste au fonctionnement correct ». Randi-Irene reste toujours à la périphérie du roman, comme ses troubles autistiques qui ne sont jamais utilisés comme des ressorts du récit. Si ce n’est qu’elle est une adulte facilement manipulable par deux adolescents de 13 ans qui n’hésiteront pas utiliser son statut d’adulte pour couvrir leur escapade romaine.
Avec ce « fonctionnement correct », Randi-Irene est une autiste « banale » qui a peu en commun avec les personnages d’autistes aux compétences exceptionnelles qu’on trouve le plus souvent dans les romans.
Ariane Tapinos (mars 2013)
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