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01/12/2010

J’ai le vertige | roman de Jennifer ROY

Vertige.jpgTraduit de l’américain par Emmanuèle Sandron
Éd. Alice jeunesse | coll. Les Romans | nov. 2010
210 pp. - 12,90€

«En 1939, les Allemands ont envahi la ville de Lodz, en Pologne. Ils en ont clôturé une partie au moyen de fil de fer barbelé. Puis ils y ont confiné 270 000 Juifs. C’était ça, le ghetto de Lodz.
Les Alliés ont libéré le ghetto à la fin de la guerre, en 1945. Seuls 800 Juifs en sont sortis vivants. Parmi eux, il n’y avait que douze enfants.
J’étais l’un des douze
Sylvia Perlmutter, mars 2003 - Prologue à J’ai le vertige.

Syvia est une toute petite fille d’à peine cinq ans lorsqu’elle et sa famille sont contraints, par les nazis qui viennent d’envahir la Pologne, de s’installer dans le ghetto de Lodz. Des années plus tard, aux États-Unis où elle vit désormais, sa nièce écrivaine, Jennifer Roy, recueille son témoignage et décide d’en faire un livre, adressé aux enfants. Après quelques hésitations, elle choisit, pour transmettre le témoignage de sa tante, de raconter sa vie dans le ghetto, à la première personne et avec les mots d’une enfant de 5 à 10 ans. Encadré par une introduction, un épilogue, une bibliographie et émaillé de quelques explications écrites du point de vue de l’adulte auteure du livre, le récit est celui des souvenirs qu’une vieille femme a gardé de son enfance: parcellaires et parfois anecdotiques mais aussi pleins de lucidité. Et c’est tout l’intérêt de ce livre que de raconter, comme en creux, les grands mouvements de l’Histoire dont l’écho arrive jusqu’à Syvia sans qu’elle en comprenne toujours le sens.

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