25/04/2009
Mes images du Sénégal | documentaire de Christian EPANYA
Éd. Sorbier, coll. Les ethniques | mars 2009 – 13 €
Sur le même principe et dans le même format petit album carré que Mes images du Japon (Etsuko Watanabe, Sorbier 2007), Christian Epanya (déjà auteur notamment du très beau Taxi-brousse de Papa Diop, éditions Syros 2005), nous invite à un voyage dans son pays, le Sénégal. Un enfant, ici Youssou qui a sept ans et vit dans la banlieue de Dakar, nous fait découvrir son pays. La famille, la cuisine, la ville, le marché, la musique, les fêtes, le quotidien ou encore l’île de Gorée, située en face de Dakar et rendue célèbre par sa Maison de Esclaves de triste mémoire, font l’objet d’une présentation courte et imagée.
La plupart des doubles pages se répartissent avec à gauche de petites images qui forment comme des vignettes et détaillent un sujet (les différents moyens de transports, les poissons vendus sur les marchés, les spécialités culinaires…) et à droite, une image pleine page du contexte (un embouteillage, la plage de Soumbédioune…) Le principe, qui se situe entre l’imagier et le documentaire, est très parlant pour les plus jeunes et, sur un pays d’Afrique, devrait rencontrer un large public désireux de trouver d’autres albums, pour les petits, que ceux qui mettent en avant une nature peuplée d’animaux sauvages. C’est une Afrique urbaine que nous fait découvrir Christian Epanya, loin des stéréotypes et dans laquelle il a eu la bonne idée de glisser deux références aux liens qui unissent le Sénégal et la France : un cousin qui vit à Paris et un tirailleur sénégalais, honoré le 23 août, pour sa participation à la Seconde Guerre mondiale.
Ariane Tapinos (avril 2009)
Publié dans critiques Documentaires | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : afrique, ville | |
20/02/2009
Mama Sambona | album de Hermann SCHUKZ et Tobias KREJTSCHI (ill.)
Traduit de l’allemand par Violette Kubler | Éd. Etre, oct. 08 | 14,90 €
Sur une île au centre du lac Victoria, appelé lac Ukerewe par les Africains, vivait Mama Sambona, la souveraine de l’île. Très âgée, elle se retrouva un jour en tête de la liste, dressée par la Mort, de ceux qui doivent rejoindre le pays de leurs ancêtres. En ce temps-là et dans cette contrée reculée, les choses étaient parfaitement réglées et la Mort n’avait droit qu’à trois visites pour aller chercher un vivant.
Publié dans #SEXES ET GENRE, critiques Albums | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mort, afrique, vieillesse | |