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24/03/2014

UN GARÇON COMME UNE AUTRE

Garçon comme une autre.gifRoman
de Joël BREUREC
Éd. Oskar, coll. La vie, novembre 2013
109 pages – 12,95€

C’est l’été et, comme tous les ans, Ewen passera les vacances en Bretagne, à l’Île-aux-Moines dans la maison familiale maternelle et à Saint-Malo, chez son père. Mais cette année s’annonce un peu différente : Ewen a 14 ans, des boutons,  la voix qui mue et tous les sens en émoi. Il découvre le désir et ses désirs sont multiples…
Depuis quelques temps déjà, il s’intéresse de près aux magazines de sa petite sœur Nolwenn qui retracent les moindres faits et gestes d’un beau chanteur anglais et perçoit que ses sentiments envers
Théo, son meilleur ami, ont évolué vers quelque chose de différent.


Finalement, c’est sa rencontre avec Mathis, le petit-fils du gardien de la propriété, qui va bouleverser ses sens et lui procurer ses premiers émois sexuels.

L’intérêt de ce court roman c’est la banalité  (jusque dans la forme) avec laquelle il traite de son sujet, celui des premiers désirs adolescents, homosexuels, mais pas seulement. Certes, les parents de Mathis ne sont pas des gens aussi ouverts que ceux d’Ewen, mais ce roman a le goût, inoubliable, des étés d’adolescence, quand les cœurs sont travaillés par les corps et que l’enfance s’estompe sans tout à fait s’éloigner. Ewen se découvre, s’éprouve, homosexuel sans pour autant que tout son être soit contenu dans cette découverte. Et en même temps que les enfants grandissent, certains adultes ont bien du mal à continuer d’en faire autant… Que ce soit l’homme qui rôde autour d’Ewen ou son père qui file le parfait amour avec une jeunette, c’est bien du côté des « grands » que la confusion opère…

Ariane Tapinos (mars 2014)

NB : pourquoi ce titre qui n’a pas grand sens ? Ewen est bien un garçon comme un autre. S’il s’interroge c’est sur son orientation sexuelle mais pas du tout sur son identité de garçon qu’il assume telle qu’elle est : celle d’un garçon qui aime (entre autres) les garçons. Concession racoleuse à la mode du « genre » ou maladresse inconsciemment homophobe ? 

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