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06/08/2013

JACK VANDAL

humour,super-héros,famille,différenceRoman Jeunes lecteurs
de Lee BACON
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Amélie Sarn
Éd. Milan, mai 2013
206 pages – 10,50 €

« Pour la plupart des gens, la fin du monde est une catastrophe ; pour d'autres, c'est un but à atteindre ». Et c'est justement ce but que cherchent à atteindre le Docteur Vandal et la Botaniste, les deux super-vilains qui forment le duo Vandal et dont Jack se trouve être le fils pour son plus grand malheur. « C'est toujours gênant de croiser ses parents quand on est avec des camarades du collège. Ça l'est encore plus quand vos parents sont sur le point d'anéantir la planète ».

Difficile de vivre avec des super méchants : les inventions maléfiques (ou pas) de son père fonctionnent rarement comme prévu, les expériences horticoles de sa mère tentent souvent de l'étrangler, les zombies ont quelques soucis de self-control et entretenir une identité secrète demande de déménager beaucoup trop souvent à l'avis de Jack, avis qu'on ne lui demande pas la plupart du temps. Tout cela complique déjà énormément la vie d'un garçon de douze ans, mais voilà qu'en plus, il se découvre un don (dysfonctionnement ontogénétique nouveau !) celui de faire exploser les choses…


Il semble donc que mener une vie normale relève de la mission impossible pour Jack et c'est sans doute tant mieux car quelqu'un semble bien décidé à en finir avec les super-méchants du monde entier, et le duo Vandal est sur la sellette. Jack va devoir voler (au sens propre) au secours de ses incorrigibles parents et il recevra pour cela une aide inattendue : celle de la fille du pire ennemi des Vandal, le super-héros Capitaine Justice en personne !

On l'aura compris, rien de profondément existentiel dans ce roman qui parodie avec beaucoup de très bonnes trouvailles l'univers des super-héros. Beaucoup d'action, des chapitres courts, des dialogues pleins d'humour et une intrigue bien menée, le premier tome des aventures de Jack Vandal, dont on ne doute pas qu'il fera bientôt l'objet d'une suite, est une réussite et on s'attache facilement à cet univers complètement farfelu dans lequel il n'est pas rare que la fin du monde interrompe les cours… ce qui devrait plaire à beaucoup de collégiens !

Nathalie Ventax (été 2013)

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