Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : La grande épopée des petits pois

C’est l’heure du bain, petit lion | album de Taro GOMI

C'est l'heure du bain petit lion.jpgTraduit du japonais par Paul Paludis
É
d. Autrement jeunesse | mai 2009 | 12,50€

Alors que petit lion est occupé à courir après le chat, une voix, sur la page de droite, retentit et claironne «C’est l’heure du bain, petit lion! Enlève tes habits maintenant!» Et une autre voix, sur la même page mais en lettres capitales, s’interroge «C’est étrange, n’est-ce pas, de demander à un lion d’enlever ses habits?» Mais voilà que petit lion se défait de sa crinière et de son pelage. Sous la tenue de lion, un personnage habillé se dévêtit à son tour: chemise, pantalon, chaussettes, culotte… Le voilà tout nu. Pourtant maman n’est pas satisfaite: «Quel vilain petit ours tu fais! Tu veux bien finir de te déshabiller, oui?» Là encore, la voix s’interroge: «C’est étrange, n’est-ce pas, de demander à un ours d’enlever ses habits? Et pourtant…» Pourtant, voilà que sous la tenue d’ours se dévoile un petit garçon, tout nu, «vraiment tout nu cette fois». Un petit garçon qui plonge dans le bain et se fabrique… un costume de savon!

Taro Gomi est un très grand artiste dont le style, reconnaissable entre tous, à la fois graphique et naïf, se prête à la perfection à cette histoire toute simple qui aborde le corps et ses travestissements. À lire aux plus petits.

Ariane Tapinos (juin 2009)

Lire la suite

13/06/2009 | Lien permanent

Le Grand Livre pour sauver la planète | documentaire de Brigitte BEGUE et Anne-Marie THOMAZEAU

Grand livre sauver planète.gifIllustrations de PEF
Direction éditoriale Alain Serres
Avec la participation de Yann Arthus-Bertrand, Allain Bougrain-Dubourg, Jean-Louis Étienne, Jean-Marie Pelt et Aminata Traoré
éd. Rue du Monde | juin 2009 | 128 pp. - 22,50€

Tout savoir sur l'écologie, le retour du retour. Le Grand Livre pour sauver la planète n'est le premier ni de sa collection (chaque question de société a son Grand Livre chez Rue du Monde), ni du concept «bouquin encyclopédique et de sensibilisation des 8-13 ans aux questions d'écologie». Le résultat est encore une fois impressionnant, riche non seulement en illustrations (les gags de Pef et des photos en noir et blanc dont on sent que certaines acceptent mal de quitter leurs couleurs originelles), mais aussi en informations, dans le texte principal et dans ses à-côté (les «bonnes nouvelles», «alertes», autres notes marginales et grands témoins dont l'entretien clôt chaque séquence de deux chapitres). Le livre, pour foisonnant qu'il soit, respire agréablement, sa langue et sa mise en page sont claires.

La progression est assez classique, qui met d'abord en avant de grands dossier environnementaux (eau, forêt, air et pollutions, climat, déchets). Chacun est abordé depuis son versant scientifique, avec force chiffres, avant de devenir un thème de société. Toujours la même hésitation au sujet de l'écologie, discipline scientifique devenue pensée politique. Une approche sociale (l'indispensable solidarité avec nos 6 milliards de colocataires de la planète Terre) vient compléter l'ouvrage, qui s'achève sur des réponses (les éco-gestes, l'engagement associatif) à la malheureuse question: «mais qu'est-ce qu'on peut faire? ». Air connu donc, et ici Rue du Monde ne rompt pas avec les bonnes habitudes.

L'une d'elles consiste à dépolitiser les questions écologiques, pour permettre aux plus jeunes (dont le devoir sera de «faire passer le message» aux générations perdues, comme le souhaite Allain Bougrain-Dubourg) d'intégrer la vulgate écologique du moment. D'emblée l'écologie politique est désavouée, avec la mention de «slogans inscrits sur des tracts ou des banderoles, comme c'est le cas depuis plus de trente ans». Les théoriciens de l'écologie, de Serge Moscovici à René Dumont, en passant par Jacques Ellul et André Gorz, apprécieraient de voir leur œuvre réduite à des «slogans». Plus loin, crédit est fait aux associations et partis qui se sont emparés de la question écologique d'avoir sensibilisé les auteurs des politiques publiques en la matière. Ouf.

Mais cette incohérence n'est ni la première ni la dernière, et le livre fourmille de propos modalisés («les consommateurs que nous sommes sont toujours un peu responsables»), de réserves («la France se contente de conseiller aux agriculteurs et aux jardiniers d'être prudents en manipulant [les pesticides]») immédiatement suivies de cris de victoires («les coccinelles et les fleurs sauvages vont se réjouir!») ou surmontées par un optimisme de bon aloi («c'est déjà ça!» pour le Grenelle, «c'est mieux que rien» pour l'évaluation a minima des substances chimiques présentes sur les marchés européens – ou projet REACH). C'est le royaume des mais, néanmoins et malgré tout, avec une hésitation constante à propos de la tête sur laquelle faire porter le chapeau.

Manque de «discipline», de «responsabilité», «d'efforts» de la part des individu-e-s? Ou emprise des entreprises sur la vie publique? Si certaines responsabilités sont nommément citées (l'exploitant de forêts boréales et fabricant de Kleenex Kimberly-Clark), d'autres restent tues (ah! ce drame de l'exploitation des bois tropicaux africains dont il serait indélicat d'accuser le papetier français Bolloré, patron de presse et ami du président de la République). Et toujours l'on tourne autour du pot: les hommes d'affaires, les industriels, l'organisation du commerce, les grands groupes… ne seraient-ils pas des substituts au gros mot capitalisme? Aminata Traoré crache le morceau et avoue la faute au «système économique libéral». Enfin! On avait fini par imaginer que les problèmes de sous-alimentation au Sud n'étaient qu'un problème de production agricole…
On apprécie quelques partis pas si facile à prendre, comme les arguments en faveur du nucléaire qui n'arrivent pas à balancer ceux qui s'y opposent, ou la relativisation de l'impact climatique de la Chine, quand un-e Chinois-e émet encore deux fois moins de gaz à effet de serre qu'un-e Français-e. Il aurait été plus facile de se contenter de la condamnation des 4x4, des OGM et de l'inaction de gouvernements abstraits.

Mais d'autres prises de position auront de quoi faire hurler les écolos: «la bio ne peut répondre aux besoins alimentaires de toute la planète», le TGV est plus écologique que le train, la décroissance est un mouvement réactionnaire qui ne propose que du moins. Car si ce Grand Livre semble dépolitisé, il est néanmoins porteur des valeurs productivistes qui irriguent toujours notre pensée. Progressiste: «depuis six millions d'années les hommes ne cessent ainsi d'améliorer les conditions de vie»… On demande à voir, entre détérioration de l'environnement et régression sociale, si le mouvement de l'Humanité a toujours été celui d'un progrès égal. Et si, fruit de ce progrès, le grille-pain est vraiment aussi indispensable à une vie confortable que le lave-linge! Techniciste: tour à tour le dessalement de l'eau de mer, les avions solaires et les vaccins pour neutraliser la flore intestinale des vaches et les empêcher d'émettre du méthane sont présentés comme des solutions qui permettront (dans un futur imprécis) de résoudre nos petits soucis écologiques tout en ne changeant rien (à notre sur-consommation de viande, par exemple). Pourtant l'aventure racontée ici du pot catalytique, dont les bienfaits se sont trouvés noyés dans l'usage accru de la bagnole, aurait pu aider à remettre en question le recours si pratique à la solution technique.

L'ouvrage ne se déprend pas non plus d'une confusion entre l'être humain et son milieu, dans une anthropomorphisation de la nature, qui dit merci à la dame (les rivières sont contentes, les coccinelles ravies) tandis que la planète qu'il s'agit de sauver signifie aussi bien, dans une métonymie qui commence à devenir fatigante, «milieu de vie de l'être humain», «conditions de la vie humaine dans ce milieu», parfois même «Humanité». D'où le rappel de Jean-Louis Étienne: «c'est l'homme qu'il faut sauver, pas la planète!».
Les auteures de Rue du Monde, sous la direction d'Alain Serres, ne sortent pas des sentiers battus de l'écologie à l'usage des jeunes générations et nous livrent un nouveau bouquin ambitieux, bien fichu et, malgré ses grandes qualités, limité. Leurs hésitations et leurs incohérences ne leur sont toutefois pas propres, et viennent plutôt d'une pensée qui domine toujours en matière d'écologie et qu'il faudra un jour cesser de transmettre aux plus jeunes…

Aude Vidal (juillet 2009)

Lire la suite

30/08/2009 | Lien permanent

LES SOCIÉTÉS ANIMALES À PETITS PAS

sociétés animales à petits pas.gifDocumentaire d'Antonio FISCHETTI
& Cléo GERMAIN (illustrations)

Éd. Actes Sud Junior, coll. À petits pas
Septembre 2012 – 12,70 €

Voici un passionnant documentaire sur les animaux et leur vie en groupe. Habituellement, le sujet se résume aux fourmis, aux abeilles et autres singes. Ici, on apprend que  les termites s’entraident, que les poules sont partageuses, que les rats pratiquent le « pipi social » (uriner sur son congénère est une manière de lui dire qu’il fait partie du groupe !), que les flamands roses et les canards regroupent leurs petitsen « crèche » (sans puériculteur-trices mais avec une surveillance assurée par des adultes)… Ce livre fourmille d’informations présentées avec humour – à travers les titres des petits paragraphes et grâce aux illustrations, très réussies. Des modes de vies en société dont les humains feraient bien de s’inspirer puisque l’altruisme est de l’intérêt personnel bien pensé, comme le démontre la génétique animale.

Tout comme les rapports entre les sexes qui sont bien moins univoques que ne le laisse penser le conformisme (masculin) ambiant. On connaissait les mœurs très libres des singes bonobos, à faire rougir tous les évêques de Lyon et d’ailleurs, on découvre que les ouistitis d’une même famille sont élevés par plusieurs mâles, que la femelle hippocampe dépose ses œufs dans la poche incubatrice du mâle et que « chez les éléphants, le pouvoir revient aux les femelles âgées » ! De quoi méditer sur les aspects prétendûment naturels de la captation des pouvoirs par les mâles de l’espèce humaine.

Ariane Tapinos (octobre 2012)

 

 

Lire la suite

04/01/2013 | Lien permanent

LA MAISON EN PETITS CUBES

mémoire,vieillesseAlbum de Kunio KATÔ & Keya HIRATA (illustrations)
Adaptation française de Pierre-Alain Dufour et Olivier Pacciani
Éd. nobi nobi!, mars 2012 – 14,95€

Un vieil homme habite une ville envahie par les eaux. Comme tous dans cette ville, il construit une nouvelle maison, un petit cube, sur la précédente au fur et à mesure que l’eau monte. Un jour, alors qu’il a entrepris une énième construction, il fait tomber l’un de ses outils dans les profondeurs de ses maisons empilées. Muni d’une combinaison de plongée, il part à sa recherche. Ce court voyage l’entraine dans les différentes strates de son passé. Chacune des maisons englouties réveille les souvenirs qui s’y attachent. Ici, sa femme est décédée, entourée de sa famille et de ses amis, plus loin, sa fille quitte la maison familiale, plus loin encore, ses enfants jouent sur une terrasse… Alors qu’il s’enfonce dans les eaux profondes, ses souvenirs eux, refont surface. Il finit par atteindre cette toute première maison, dans un village pas encore inondé. Cette maison c’est celle qui a abrité son amour naissant…

Cette Maison en petits cubes – qui est aussi un court métrage de Kunio Katô – est une subtile et poétique métaphore sur le temps qui passe, les souvenirs qui affleurent, la mémoire qui forme l’océan sur lequel se construit une vie. En plus d’être belle, touchante et pleine d’un humour fragile, elle a la délicatesse de se terminer bien: après cette plongée dans le passé, le vieil homme achève sa nouvelle maison. Le printemps est là, la vie continue…

Ariane Tapinos (mars 2012)

Lire la suite

05/05/2012 | Lien permanent

RESPECTER LES ANIMAUX à petits pas

animaux,sciences,écologie,sociétéDocumentaire
de Florence PINAUD (texte)
& Anne-Lise COMBEAUD (ill.)

Éd. Actes Sud Junior, coll. À petits pas
Février 2013, 78 pp. – 12,70 €

Plutôt que de respect des animaux, il est plus largement question, dans ce documentaire, des relations compliquées et très inégalitaires qu’entretient l’homme avec les animaux. Sans doute l’ouvrage doit-il son titre au fait que tout savoir de ces relations impose de mieux considérer l’animal et donc d’apprendre à le respecter.

Des animaux vénérés de l’Antiquité égyptienne aux animaux cobayes ou à ceux qui finissent dans nos assiettes, ce ne sont pas eux qui ont changé mais nous ! Finalement, ce documentaire nous en apprend presque autant sur l’humain que sur l’animal, puisque c’est notre regard sur nos compagnons à poils, plumes et autres écailles qui a évolué au fil des siècles. Grâce aux avancées scientifiques, nous connaissons mieux les autres espèces avec qui nous partageons notre environnement. De cette connaissance sont nées de nouvelles questions et de nouvelles législations.

Certains animaux ont une conscience d’eux-mêmes, d’autres sont capables de s’entraider et même d’utiliser les inventions humaines (comme ces corbeaux canadiens qui se servent des voitures comme casse noix !) On sait aujourd’hui que les animaux éprouvent douleurs et sentiments. Certains pays interdisent l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques, en France l’abandon d’un animal domestique est passible d’une amende de 30 000 €…

Alors oui, respecter les animaux doit s’apprendre dès le plus jeune âge, pour que tester des rouges à lèvres sur les yeux des lapins ou raccourcir la durée de vie des bêtes à viande pour faire plus de profit scandalise les nouvelles générations.

Ariane Tapinos (mars 2013)

Lire la suite

27/05/2013 | Lien permanent

AU LIT, PETIT LAPIN !


sommeil,livre-jeu,lapinalbum

de Jörg MÜHLE
Éd. Pastel, août 2016 - 8,50 €

« Il se fait tard. Petit Lapin doit aller se coucher. Les dents sont brossées. Le pyjama attend. »
Il est temps de se mettre au lit ! Mais il y a encore plein de choses à faire avant de se glisser sous la couette … Enfiler son pyjama, secouer l’oreiller : Petit Lapin a besoin d’aide ! Heureusement, le lecteur est là pour lui donner un coup de main…

Un livre tout en douceur avec lequel les lecteurs peuvent s’amuser à reproduire l’incontournable rituel du coucher : faire un dernier bisou, tirer la couette, éteindre la lumière… Autant d’interactions familières qui permettront aux tout-petits de se glisser pour une fois dans la peau des parents et de se préparer à leur tour à rejoindre leurs lits douillets.

Nathalie Ventax (août 2016)

 

Lire la suite

29/08/2016 | Lien permanent

MON PETITE PÈRE NOËL

noël,amitiéalbum
de Gabrielle VINCENT
Éd. Grasset Jeunesse, novembre 1994 - 15,50€ 

C’est l’histoire d’une brève rencontre, l’après-midi du 24 décembre, entre Magali et un petit Père Noël. Descendu du ciel, avec l’aide d’un parachute, ce petit Père Noël n’est pas une icône de la folie consommatrice qui nous prend à l’approche des fêtes de fin d’année. Cet improbable Père Noël arrive les mains et la hotte vides. Il n’a rien, « pas un jouet, pas un bonbon, pas un cadeau ». Heureusement, Magali est une fillette au cœur gros comme elle et sans hésiter, elle lui donne sa poupée Caroline.

L’étrange visiteur s’en retourne dans le ciel tandis que Magali attend le jour de Noël.

Peut-être que tout ça n’a été que la rêverie d’une petite fille à quelques heures du réveillon… mais le petit homme en rouge a l’air bien heureux sur son nuage avec sa jolie poupée.

Une histoire touchante où il est question de ce fameux esprit de Noël cher aux comédies américaines et de la solidarité qui court sur les pages des albums de Gabrielle Vincent. 

Ariane Tapinos (décembre 2014)  

Lire la suite

30/11/2014 | Lien permanent

LA PETITE FEMME DU PÈRE NOËL

La petite femme….jpgRoman jeune lecteur
de KOCHKA
Éd. Oskar éditeur, octobre 2017, 111 pages – 9.95€


Une rencontre entre une vieille dame écrivaine, Rose d’Hiver et une classe de collège va mener celle-ci ainsi que Max, Gaspard et Noëlle, trois des enfants de la classe plus loin qu’ils n’auraient pu l’imaginer.
Rose d’Hiver est une écrivaine de 80 ans, auteure de textes pour la jeunesse qui se déplace encore parfois pour rencontrer ses jeunes lecteurs et parler de son métier. Aujourd’hui, elle se rend dans la classe de Noëlle, une petite fille handicapée qui se surnomme elle-même « la petite femme du Père Noël » et de Max, un jeune garçon n’ayant jamais connu son père et qui n’a confiance en personne. Au détour de la conversation, Rose explique aux élèves qu’elle croit au Père Noël et aux fées. Pour Noëlle, c’est une révélation. Max, au contraire, n’y croit pas du tout, pour lui, tous les adultes sont des menteurs. Rose leur dit alors que quand on croit très fort en quelque chose, tout devient possible…

Passé un certain âge, croire au Père Noël est considéré comme trop enfantin, voire naïf. Mais c’est cette croyance qui permettra à Noëlle de dépasser ses peurs et à Max de retrouver confiance en la vie.

Ce roman, écrit par Kochka, auteure entre autres de La fille aux cheveux courts et de L’enfant qui caressait les cheveux (sélectionné pour le prix Janusz Korczak de littérature jeunesse 2018) est une belle fable moderne sur l’espoir et la capacité des enfants à rêver. L’écriture, simple mais poétique permet à l’auteure de faire passer son message et de nous inviter, nous aussi, à croire en nos rêves.

Agnès Renié (novembre 2017)

Lire la suite

29/11/2017 | Lien permanent

LE MYSTÈRE DE LA GRANDE DUNE

aventure,aquitaine,animauxAlbum
de Max Ducos
Éditions Sarbacane, mars 2014, 16,50€

Un jeune garçon et ses parents font halte au pied de la dune du Pyla sur le chemin du retour des vacances. Alors que ses parents sont partis pour une promenade matinale, il est tiré du sommeil par les aboiements insistants d'un chien qui semble vouloir lui montrer quelque chose. Intrigué, le jeune narrateur suit l'animal qui va le guider de la forêt jusqu'à la dune et le long de la plage où il fera une rencontre inattendue.
À la fois jeu de piste et quête initiatique, le récit mène le lecteur de découverte en découverte jusqu'à l'épreuve finale où courage et solidarité seront indispensables au jeune héros de cette aventure.

Max Ducos a restitué toute la variété et la beauté de ce lieu unique. Les jeux de lumières, les reflets de l'eau, le rendu incroyablement détaillé des plages qui offrent au visiteur tout ce que l'océan y a rejeté, les vestiges de la Seconde Guerre mondiale, la vue imprenable sur la forêt landaise... Les illustrations sont spectaculaires et chacune d'elles est une véritable œuvre d'art dont le souvenir perdure bien après avoir fermé l'album.

Nathalie Ventax (avril 2014)`

À lire, notre critique du premier et merveilleux album de Max Ducos : Jeu de piste à Volubilis & celle de Vert secret.

Lire la suite

15/04/2014 | Lien permanent

LE GRAND LABYRINTHE DE LA MYTHOLOGIE

mythologie,antiquité,jeuxLivre - jeux
de Michèle LAPORTE & Éric HÉLIOT (illustrations)
Éd. Flammarion - Père Castor, septembre 2018 - 16€

Ce bel album au grand format propose 12 amusantes balades dans la mythologie grecques : Héraclès, Hercule, Jason, Ulysse… Les jeunes lecteurs peuvent suivre tous les grands héros (masculins) de cette mythologie (et Enée qui fait le lien avec les mythes romains) dans leurs aventures célèbres. Chaque double page comprend un labyrinthe, qui nous invite à une régressive lecture avec les doigts dans un parcours semés d’embuches et de surprises, et divers jeux. Les images foisonnantes et amusantes regorgent d’informations.

Cet album mêle habilement culture et jeu pour le plaisir des enfants mais sans doute également des plus grands.

Ariane Tapinos (octobre 2018)

Lire la suite

25/10/2018 | Lien permanent

Page : 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12