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Une reine trop belle | album de Christine LAMIRAUD

reine trop belle.jpgÉd. Talents Hauts, coll. Des livres pour les filles ET pour les garçons | avril 2009 | 11,50 €

Dans un palais vivait une reine si belle que ceux qui l’apercevaient ne pouvaient plus la quitter des yeux. Le roi son époux, rongé par la jalousie, décida de l’enfermer dans la plus haute tour pour la soustraire aux regards de ses sujets. La reine malheureuse un soir en vint à pleurer. Une rainette la vit et décida d’exaucer son vœu : être laide pour retrouver sa liberté. Au matin, elle se réveilla transformée et put dès lors discrètement se mêler à la vie du palais. Son mari affligé découvrit sa métamorphose, pourtant la rainette l’obligea à exposer de nouveau sa reine aux regards des habitants du royaume. Passée la surprise, tous reconnurent en elle cette charmante femme si pleine d’esprit, d’intelligence et de gentillesse, qui se mêlait chaque jour à la vie de la cour. Le roi comprit sa bêtise et il en resta ainsi.

Sous la forme d’un conte classique, une histoire qui l’est beaucoup moins, sur le regard qu’on porte à la beauté et qui parfois rend aveugle aux autres qualités et sur la jalousie comme appropriation de l’autre. Christine Lamiraud a eu l’excellente idée de ne pas clore son histoire sur une pirouette qui, en rendant à la reine sa beauté, aurait atténué son propos. Ici la reine reste laide mais aimée et respectée, par son roi comme par ses sujets, pour ce qu’elle est : une femme intelligente et généreuse.

Ariane Tapinos (avril 2009)

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27/04/2009 | Lien permanent

Oasis dans le Pacifique | roman de Jaime Alfonso SANDOVAL

oasis dans pacifique.gifTraduit de l’espagnol (Mexique) par Aleksandar Grujicic
[titre original : República mutante]
Éd. Thierry Magnier | mars 2009 | 288 pages – 11 €

Dès les premières lignes le ton est donné: «Ceci est un livre sur des personnes désagréables et en particulier sur une famille assez horripilante: la famille Topete Ruiz, ma famille». C’est Pepe junior qui parle, frère jumeau de Flora – adolescente renfrognée et paranoïaque ayant un goût prononcé pour l’horreur et l’apocalypse – et fils de don Pepe Topete, inventeur contrarié à l’imagination si débordante qu’elle mène souvent à un cheveu de la catastrophe atomique. La mère ? Pepe la qualifie de «mélange d’infirmière et de super-héroïne frustrée». Rien ne prédestinait cette famille mexicaine sans ressources – mais non sans histoires! – à faire partie des quelques milliers d’autres, sélectionnées de par le monde pour former les premiers bataillons de colons d’un nouveau pays, la République de Pangée, une île rêvée, créée et dirigée par l’inestimable don Augusto Barnaby (révérence svp). On s’en doute, le cadeau est un rien empoisonné, l’utopie écologiste fondatrice de ce nouvel état prend en fait racine sur des montagnes de déchets et s’enlise dans la tyrannie et les luttes de pouvoir. La famille Topete Ruiz survivra-t-elle à ce guet-apens? Résumons: la mère se désespère lorsqu’elle découvre que son nouvel intérieur a tout du carton-pâte recyclé, Flora se réjouit d’avance de découvrir les monstres mutants tapis dans les entrailles puantes de l’île, et le jeune Pepe s’interroge: doit-il craindre le pire ou encore admirer son père quand celui-ci accepte de devenir le nouveau grand «ingénieur» de Pangéopolis?

Nombreuses sont les péripéties et déconvenues qui émaillent ce récit et en font une lecture réjouissante. À mi-chemin entre «La Famille Adams» et Le Meilleur des mondes, le roman de Jaime Alfonso Sandoval est un régal pour qui apprécie l’humour noir, la politique-fiction… et le dépaysement. C’est cruel, très politiquement incorrect, écologiquement douteux: bref, revigorant.

Corinne Chiaradia (avril 2009)

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04/05/2009 | Lien permanent

Les Filles du samouraï | roman de Maya SNOW

Filles du samourai.jpgTome 1 - La Trahison
Traduit de l’anglais par Alice Marchand
É
d. Flammarion | mars 2009 | 328 pp. - 13€

XIIIe siècle au Japon. Kimi et Hana vivent dans une famille aimante, auprès de leurs parents et de leurs trois frères. Leur père est le gouverneur de la Province, le représentant du Shogun. C’est un homme bon, un sage et un érudit, qui n’a pas exclu ses filles de l’apprentissage des arts martiaux, même si c’est à ses fils aînés que revient le privilège de fréquenter une école d’arts martiaux et de l’accompagner dans sa tournée sur ses terres. Ses qualités d’âme et de combattant l’ont fait préférer à son frère aîné, Hidehira, par leur père pour lui succéder à la tête de la Province. Alors que rien ne le laissait présager, Hidehira, décide de reprendre ce qu’il considère comme lui appartenant. Accueilli en ami par sa famille, il massacre le père et les frères aînés de Kimi et Hana. Cachées derrière un paravent, elles assistent à l’horrible scène et réussissent à s’échapper, tout comme leur mère et leur plus jeune frère, Moriyasu. Elles gagnent l’école d’arts martiaux de Maître Goku, où, déguisées en garçons, elles se font embaucher comme serviteurs avec le privilège de pouvoir, une fois leurs corvées accomplies, bénéficier de l’enseignement du Maître. Là, elles perfectionnent leur connaissance des arts martiaux, l’une privilégiant l’épée, l’autre l’arc, et attendent patiemment l’occasion de venger leur famille et de retrouver leur mère et leur frère.

L’argument des jeunes filles qui, déguisées en garçon, s’introduisent dans un univers masculin qui leur est habituellement interdit – et y réussissent aussi bien que les hommes – n’est pas nouveau. C’est une ficelle, pas désagréable mais un peu usée, du roman pour ados ou jeune lecteur soucieux d’élargir les possibilités d’identification des lectrices à des héroïnes qui ne craignent pas la bagarre. Mais outre que ce premier volume des Filles du samouraï est rondement mené et se lit avec beaucoup de plaisir, il présente l’originalité de plonger les deux héroïnes dans un univers sportif et guerrier où la force physique n’est que secondaire, derrière la maîtrise de l’art. Si bien qu’assez vite on oublie que ce sont des filles qui nous guident dans le quotidien d’une école d’arts martiaux au Japon, en 1216. Certes, on retrouve ici les habituels problèmes de travestissements et les situations de quiproquo qui en découlent, mais le plus intéressant est ailleurs, dans l’aventure, l’intrigue, la découverte des arts martiaux… où Kimi et Hana jouent et combattent à égalité avec les garçons qui les entourent.

On attend avec impatience la suite qui, on l’espère, tiendra ses promesses et gardera nos héroïnes des minauderies habituelles. Mais on regrette déjà la couverture, de ce volume comme des suivants, au charme désuet certes, mais qui tire le roman vers un lectorat exclusivement féminin (on le regrette car on le constate tous les jours à la librairie: une fille sur la couverture, c’est un livre perdu pour les garçons!) Quand donc un éditeur comprendra t-il qu’il ne suffit plus de proposer aux lectrices des héroïnes courageuses et combatives, mais qu’il faut aussi laisser leur chance à ces livres-là auprès des lecteurs masculins?

Ariane Tapinos (juin 2009)

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26/06/2009 | Lien permanent

Le temps des lézards est venu | roman de Charlie PRICE

Temps des lézars.jpgTraduit de l’américain par Pierre Charras
Éd. Thierry Magnier, coll. Grand Format | mai 2009 | 240 pp. - 16€

Ben a dix sept ans et vit seul avec sa mère depuis que son père les a quittés. Enfin, seul pas tout à fait: dans leur vie, il y a aussi la folie de sa mère – et Dieu sait que la folie ça occupe l’espace et dévore le temps et l’esprit de ceux qui la côtoient.
Ben n’a que dix-sept ans, des études à finir, une vie à vivre, mais il doit sans cesse veiller sur sa mère, gérer les crises, courir après son père qui se terre dans des motels sordides plutôt que d’assumer son rôle. Ben doit faire face à l’administration scolaire, à l’hôpital, aux services sociaux, à la police, et même au petit ami dealer de sa mère.
Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que Ben se prenne à espérer qu’un traitement existe, quand il rencontre Marco – un jeune homme qui lui explique qu’il s’est rendu en l’an 4000 où les maladies mentales ont disparu. Mais l’histoire de Marco est si étrange et… folle. Et qui est Marco? Un personnage venu du futur? Un patient de l’hôpital où a séjourné la mère de Ben? Une créature née de l’imagination de Ben?

Si Charlie Price se perd un peu dans le récit délirant de Marco, au point de ne pas totalement réussir à nous conduire aux portes du fantastique, sa description de la folie et de ses ravages est, elle, beaucoup plus convaincante. On s’étonne que Ben assume seul, et si bien finalement, cette situation tandis que sa vie bascule et que son esprit vacille, alors que sa mère plonge dans les abîmes de la maladie mentale. Charlie Price nous fait vivre de l’intérieur ces bouleversements douloureux et l’entrée à marche forcée de son jeune héros dans le monde des adultes. La lecture est rendue facile par la fluidité de l’écriture et des chapitres, mais l'auteur réussit quand même à déstabiliser le lecteur par son sujet.
Un roman qui rappelle que si l’adolescence est l’âge des transformations, le temps des mu(es)tations court tout au long de la vie.

Ariane Tapinos (juin 2009)

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03/07/2009 | Lien permanent

Atzim Zim Zim ! | album de Marie MAHLER

atzim zim.gifÉd. L'Atelier du poisson soluble | avril 2009 | 13,50€

L'album s'ouvre sur un personnage translucide qui sort de son bain et traverse la page en laissant derrière lui de grandes flaques d'eau. Dans sa marche, il va entraîner plusieurs choses (arbre, voiture et même ses voisins!) s'attirant les foudres des animaux qu'il croise et qui vont le pourchasser de page en page, s'ajoutant les uns aux autres. On peut voir tout ce qu'a embarqué le transparent marcheur dans son périple insouciant, jusqu'à ce qu'il s'arrête et que… Aaaaaaatzim zim zim! Dans un éternuement il disparaisse et libère les prisonniers pour devenir nuage. Sous l'arc-en ciel ainsi créé les animaux spoliés retrouvent leurs affaires… mais tout est mélangé! Le chat et le cochon découvrent les carottes du lapin, tandis que celui-ci profite de la maison de l'ours transformée en mongolfière… Au lecteur de retrouver qui a perdu quoi dans cette course poursuite.

Un petit album très amusant qui évoque le cycle de l'eau presque sans texte (si ce n'est les réactions des victimes de ce sympathique raz-de-marée), et qui peut se lire comme une toute première bande dessinée.

Nathalie Ventax (mai 2009)

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22/05/2009 | Lien permanent

Kimiko et le botaniste | album de HIDEKO ISE

kimiko et botaniste.gifAdaptation française par Georges Métailié
Éd. du Seuil | avril 2009 |15 €

Kimiko, jeune Japonaise, adore traîner dans le Jardin des plantes à Paris, elle se faufile, scrute et dessine les plantes qu’elle voit. Cette enfant curieuse ne fait pourtant pas toujours le bonheur du jardinier, jusqu’au jour où le botaniste vient à sa rencontre. Leur premier contact se fera adossés à un platane vieux de plus de deux cent cinquante ans, l’image est belle et reposante, on s’y croirait presque. La suite de l’histoire nous fera découvrir la multitude d’espèces d’arbres, de plantes et de fleurs qui composent cet endroit. Le vieil homme et la petite fille se promènent et partagent leurs connaissances au fil des saisons, en nous transportant dans un monde proche de nous qu’on ne regarde jamais. Je m’en voudrais de ne pas aussi parler de la volonté du botaniste à transmettre son savoir et à sensibiliser les promeneurs sur la beauté naturelle des arbres et fleurs.

L’auteur de Sophie et le relieur (2007) prouve à nouveau son talent avec des images à l’aquarelle qui donnent envie d’aller au parc le plus proche apprécier la flore et des textes simples, sans fioriture. Certaines phrases ont même des allures d’haïkus, les mots sont justes et suffisent à porter l’illustration. Autant pour les parents que pour les enfants, ce livre s’adresse à toutes les personnes qui ont oublié de prendre le temps d’observer la nature ou qui veulent apprendre à la connaître.

Claire Dagan (mai 2009)

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23/05/2009 | Lien permanent

Oskar le coq | album de May ANGELI

9782844207258FS.gifÉd. Thierry Magnier | mars 2009 - 15,50 €

Cette histoire, toute en images, racontée par une artiste, nous conduit à découvrir la vie dans un poulailler.
Un album soigné, véritable petit livre d’art, qui permet de découvrir, page après page, des images réalisées à la gravure sur bois, en trois tons : noir, rouge et jaune.

Oskar, le roi du poulailler, déploie en vain tous ses charmes devant ses poulettes. Une action d’éclat lui permet de reprendre provisoirement un peu d’autorité…
L’absence de texte et la richesse de chaque planche, bordée d’une frise, invitent à un regard attentif et suscitent les échangent entre adultes et enfants.

Un bel album, original et plein d’humour.

Josuan (avril 2009)

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04/04/2009 | Lien permanent

La Nuit du visiteur | album de Benoît JACQUES

nuit visiteur.gifÉd. Benoît Jacques Books | (oct 2008) 1er trimestre 2009 – 17 €
Prix Baobab de l’album 2008

Un album au format original qui invite à entrer par la fenêtre de la jaquette pour plonger dans un monde étrange, où alternent paysages nocturnes, ombres qui se découpent sous la lune et intérieurs en noir et rouge.
La construction humoristique à partir du Petit Chaperon Rouge assortie de nombreux clins d’œil à des œuvres littéraires et cinématographiques offre différents niveaux de lecture.
Malgré une apparente simplicité, des jeux de sonorités, des allitérations, une typographie qui joue avec le texte font la richesse et l’intérêt de cette histoire.

Un petit bonheur de lecture et de relectures !

Josuan (avril 2009)

Pour les curieux une visite du très beau site de l'auteur :
http://www.benoitjacques.com/

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Zoé tout court | roman de Charise Mericle HARPER

zoé tout court.gifTexte et illustrations M.C. Harper
Traduit de l’américain par Anne Delcourt | éd. Nathan | février 2009 | 158 pp. - 8 €

Dur de s’appeler Zoé quand trois autres filles de sa classe de CE2 portent le même nom. Notre héroïne propose, puisque les trois autres se voient accoler la première lettre de leur nom de famille à leur prénom, de s’appeler Zoé, tout court. Ce qui bien sûr va se transformer en «Zoé-tout-court», on l’aura deviné ! Cela ne lui plaît pas beaucoup, mais ne l’empêche pas de garder le moral. Il faut dire qu’elle a un secret, Zoé-tout-court, elle est un peu super héroïne (comme les «Moyens Superhéros» dont elle invente les histoires) : elle est capable de deviner quand quelqu’un est malheureux, «même s’il fait semblant d’être heureux et que c’est vraiment un bon acteur». Et là, Zoé est sûre que madame Luther, son excentrique voisine d’en face, qui est aussi enseignante dans son école, est malheureuse depuis que son chat Chiffon s’éloigne d’elle. Elle trouve assez vite une idée pour rendre le sourire à madame Luther…

Comme elle aime prendre des photos, Zoé photographie Chiffon, en fait des photocopie en taille réelle (de chat) et prend des photos (encore) du faux Chiffon dans des endroits de la ville (bibliothèque, supermarché, poste…) d’où il enverra des cartes postales à sa maîtresse. Pas sûr que madame Luther apprécie, surtout que Chiffon vient à disparaître et qu’elle interprète les cartes postales comme des demandes de rançon !

Histoire de chat ou pas, ce qui est réussi dans ce premier volet d’une série qu’on nous annonce longue chez Nathan, c’est le ton, et l’objet. Le ton est celui d’une gamine de 8, 9 ans, débrouillarde et malicieuse (comme il se doit), qui livre aux lecteurs (des gamins malicieux et très éveillés, comme tous les enfants de nos clients en librairie !) ses impressions sur le monde qui l’entoure et les drôles de personnages que sont parfois les adultes. L’objet, ensuite, c’est un petit livre relié rose (dommage… pour les garçons, ou plutôt leurs parents qui n’achèteront pas, à tort), émaillé d’amusants dessins et de quelques photos, notamment celles, savoureuses, de Chiffon en promenade. À lire après les «premières lectures» et avant les premiers grands romans.

Ariane Tapinos (avril 2009)

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13/04/2009 | Lien permanent

Le Département du diable | roman de Michel HONAKER

département du diable.gifÉd. Flammarion, coll. Tribal | février 2009 | 218 pp. - 10 €

Ça commence comme une série policière banale : Dave est en planque, pour le compte de la société de surveillance qui l’emploie, Surveyvor System. Depuis une chambre suréquipée en matériel électronique, il observe un riche homme d’affaire véreux qui séjourne dans un hôtel de luxe new-yorkais. À l’heure de la relève, Dave s’offre un verre au bar de l’hôtel et se rend compte que quelque chose de pas normal est en train de se passer : l’homme d’affaire a réglé sa note et quitté sa chambre. Départ volontaire ou enlèvement ? Comment une telle chose a-t-elle pu survenir alors qu’il faisait l’objet d’une surveillance rapprochée ? Y aurait-il une taupe chez Surveyvor System ou, pire, un «département du diable», une cellule qui, au sein de l’entreprise, poursuivrait des buts contraires à ceux de la société et surtout illicites ? Et d’ailleurs qui est Dave, ce jeune prodige des technologies de surveillance solitaire et à la recherche de son père disparu des années plus tôt ?

En ce début du roman, la seule certitude du lecteur, c’est que Dave est en danger. Traqué, il entraîne ses poursuivants dans un coin perdu de montagne où l’énigme, qui s’est transformée en affaire d’espionnage, se dénouera…
Voilà un polar drôlement bien ficelé. Pas trop sanglant, avec juste ce qu’il faut de violence pour frissonner et des retournements de situation qui font les délices du genre. On aurait aimé que Michel Honaker, le mélomane, creuse un peu plus les possibilités d’intrigues que lui offrait la passion qu’il prête à son héros : le son et surtout les sons volés. Mais, cette petite frustration mise à part, Le Département du diable est un vrai (bon) roman policier pour les ados. À qui on recommandera, par la suite, de voir l’excellent film de Brian De Palma, Blow Out.

Ariane Tapinos (avril 2009)

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15/04/2009 | Lien permanent

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