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15/04/2009

Le Département du diable | roman de Michel HONAKER

département du diable.gifÉd. Flammarion, coll. Tribal | février 2009 | 218 pp. - 10 €

Ça commence comme une série policière banale : Dave est en planque, pour le compte de la société de surveillance qui l’emploie, Surveyvor System. Depuis une chambre suréquipée en matériel électronique, il observe un riche homme d’affaire véreux qui séjourne dans un hôtel de luxe new-yorkais. À l’heure de la relève, Dave s’offre un verre au bar de l’hôtel et se rend compte que quelque chose de pas normal est en train de se passer : l’homme d’affaire a réglé sa note et quitté sa chambre. Départ volontaire ou enlèvement ? Comment une telle chose a-t-elle pu survenir alors qu’il faisait l’objet d’une surveillance rapprochée ? Y aurait-il une taupe chez Surveyvor System ou, pire, un «département du diable», une cellule qui, au sein de l’entreprise, poursuivrait des buts contraires à ceux de la société et surtout illicites ? Et d’ailleurs qui est Dave, ce jeune prodige des technologies de surveillance solitaire et à la recherche de son père disparu des années plus tôt ?

En ce début du roman, la seule certitude du lecteur, c’est que Dave est en danger. Traqué, il entraîne ses poursuivants dans un coin perdu de montagne où l’énigme, qui s’est transformée en affaire d’espionnage, se dénouera…
Voilà un polar drôlement bien ficelé. Pas trop sanglant, avec juste ce qu’il faut de violence pour frissonner et des retournements de situation qui font les délices du genre. On aurait aimé que Michel Honaker, le mélomane, creuse un peu plus les possibilités d’intrigues que lui offrait la passion qu’il prête à son héros : le son et surtout les sons volés. Mais, cette petite frustration mise à part, Le Département du diable est un vrai (bon) roman policier pour les ados. À qui on recommandera, par la suite, de voir l’excellent film de Brian De Palma, Blow Out.

Ariane Tapinos (avril 2009)

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