Rechercher : Le monstre qui mangeait le noir
Bibliographie Urgence Citoyenneté - décembre 2002
"Vive la France !" concluent les personnages du livre de Thierry Lenain et Delphine Durand qui porte ce titre.Quelle France ? Mais la réelle, tout simplement : diverse, colorée, contradictoire et républicaine. Entre les deux tours de la présidentielle, allez savoir pourquoi, nous avons choisi de mettre en ligne une bibliographie axée sur le refus du racisme et de la xénophobie, une bibliographie axée sur la compréhension des institutions et de la France d’aujourd’hui.
LE PETIT LIVRE POUR DIRE
NON A L’INTOLÉRANCE ET AU RACISME
F. DUTHEIL / H. FELLNER
BAYARD/ASTRAPI
LES DIFFERENCES - VIVRE ENSEMBLE
L. JAFFRE L. SAINT-MARC
BAYARD
LE DESTIN DE LINUS HOPPE
ANNE-LAURE BONDOUX
BAYARD
LE MAITRE DE PIANO
MAURINE DAHLBERG
CASTOR POCHE
MATIN BRUN
FRANK PAVLOFF
CHEYNE
DÉCLARATION UNIVERSELLE DE DROITS DE L’HOMME
COLLECTIF
DADA / MANGO
LA GUERRE DES CHOCOLATS
ROBERT CORMIER
ÉCOLE DES LOISIRS
LA FRANCE ET LES FRANCAIS
COLLECTIF
GALLIMARD
L’INTÉGRATION - CITOYENS EN HERBE
CÉLINE BRACONNIER
GALLIMARD
LES INSTITUTIONS - CITOYENS EN HERBE
CÉLINE BRACONNIER
GALLIMARD
LE TEMPS DES MOTS À VOIX BASSE
ANNE GROBETY
JOIE DE LIRE
LA POLITIQUE EXPLIQUÉE AUX ENFANTS ET AUX AUTRES
DENIS LANGLOIS
L’ATELIER
CHANTER CONTRE LE RACISME
C. GUYENON-DUCHÊNE
COLLECTIF
MANGO / ass. DFCR
PAS ASSEZ NOIR
CAROLA HOLLAND
MIJADE
LES CHEFS ET LES AUTRES
BRIGITTE LABBÉ
MILAN (GOUTERS PHILO)
LA VIOLENCE ET LA NON VIOLENCE
BRIGITTE LABBÉ
MILAN (GOUTERS PHILO)
DIRE NON A LA VIOLENCE
EMMANUEL VAILLANT
MILAN (ESSENTIELS JUNIOR)
L’IMMIGRATION
EMMANUEL VAILLANT
MILAN (LES ESSENTIELS)
SAVOIR FAIRE FACE AU RACISME
EMMANUEL VAILLANT
MILAN (ESSENTIELS JUNIOR)
CE JEUDI-LÀ
AMELIE CANTIN
MILAN (TRANCHE DE VIE)
LES DROITS DES HOMMES ET DES ENFANTS
ANTOINE BOUVIER
NATHAN (MEGASCOPE)
VIVE LA FRANCE
THIERRY LENAIN
NATHAN (LUNE)
PETIT-BOND & L’ÉTRANGER
MAX VELTHUIJS
PASTEL
LA CITOYENNETÉ - 30 MOTS CLÉS
COLLECTIF
P.E.M.F.
LE GRAND LIVRE DU JEUNE CITOYEN
BERNARD ÉPIN
RUE DU MONDE
MON PREMIER LIVRE DE CITOYEN DU MONDE
BERNARD ÉPIN
RUE DU MONDE
TOUTES NOS COULEURS
ALAIN SERRES
RUE DU MONDE
LE RACISME EXPLIQUÉ À MA FILLE
TAHAR BEN JELLOUN
SEUIL
LA RÉPUBLIQUE EXPLIQUÉE À MA FILLE
RÉGIS DEBRAY
SEUIL
LA RÉSISTANCE EXPLIQUÉE À MES PETITS-ENFANTS
LUCIE AUBRAC
SEUIL
LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ
AGNÈS ROSENSTIEHL
SEUIL
LE CHAT DE TIGALI
DIDIER DAENINCKX
SYROS (MINI SYROS)
INTOLÉRANCE
EMMANUEL LARDY
SYROS (CAHIERS CITOYENS)
LE CRIME DE CORNIN BOUCHON
MARIE ET JOSEPH
SYROS (MINI SYROS)
PEUR DE L’AUTRE
EMMANUEL LARDY
SYROS (CAHIERS CITOYENS)
L’OASIS D’AÏCHA
ACHMY HALLEY
SYROS (MINI SYROS)
MA FAMILLE VIENT D’ALGÉRIE
PATRICK GEFFARD
SYROS (CAHIERS CITOYENS)
PAS DE PITIÉ POUR LES POUPÉES B.
THIERRY LENAIN
SYROS (MINI SYROS)
DIFFÉRENCES
PATRICK GEFFARD
SYROS (CAHIERS CITOYENS)
TAOURAMA ET LE LAGON BLEU
JANINE TEISSON
SYROS (MINI SYROS)
JE VIENS DE TAHITI
GUY HERVÉ
SYROS (CAHIERS CITOYENS)
CAUCHEMAR RAIL
STÉPHANIE BENSON
SYROS (Souris Noire)
LA GRANDE PEUR SOUS LES ÉTOILES
J. HOESTLANDT J. KANG
SYROS
LE SILENCE ET LA HAINE
M.A. COMBESQUE
SYROS (J’ACCUSE.. !)
MON ALBUM DE L’IMMIGRATION EN FRANCE
COLLECTIF
TARTAMUDO
16/12/2008 | Lien permanent
ARNO ET SON BALLON
Album
de Yvonne JAGTENBERG
Adapté du néerlandais par Alain Serres
Éd. Rue du monde
Juin 2014 - 16 €
Les parents d’Arno lui ont offert un beau et vrai ballon de football et le petit garçon décide d’aller dehors jouer avec. Il le porte bien serré contre lui de peur de l’abîmer. À quelques rues de chez lui il y a un grand terrain de foot, mais les deux équipes qui s’y affrontent sont au complet et n’ont donc pas besoin d’Arno. En revanche, le garçon qui regarde le match depuis la ligne de touche veut bien jouer avec lui. Encore leur faut-il une cage pour les buts… En quête du terrain et des buts dont ils ont besoin, ils rencontrent une fille et un grand garçon. Ce dernier les mène tous les quatre dans un champ bordé de deux paires d’arbres qui feront des parfaits buts. Ils peuvent enfin jouer et quand Arno rentre chez lui il est un tard, le ballon n’est plus aussi neuf mais peu importe, le match était formidable !
Pas question ici de compétition mais du plaisir de jouer, de faire des rencontres et de partager avec des amis. Un album qui, avec ses dessins un peu naïfs aux couleurs fraîches et dont on aperçoit les traits, a beaucoup de charme. Il a également le mérite de montrer la diversité des personnes (trois garçons, une fille, trois blancs, un noir) et de leurs lieux de vie (la ville, la campagne, une citée). Le texte est simple mais le récit est bien rythmé, grâce à une habile mise en page qui distingue le temps de la promenade et des rencontres et l’accélération du match.
Ariane Tapinos (juin 2014)
24/06/2014 | Lien permanent
LE TAXI-BROUSSE DE PAPA DIOP
album
de Christian EPANYA
Éd. Syros, mai 2005 - 14€
C’est Sène, son neveu, qui nous raconte le quotidien de Papa Diop, propriétaire et chauffeur d’un taxi-brousse qui assure la liaison entre Dakar et Saint-Louis du Sénégal. Et c’est toute l’Afrique de l’Ouest qui défile sous nos yeux : le marchand libanais, les commerçants asiatiques, le marabout, les belles de Saint-Louis... Toutes les couleurs de l’Afrique sont réunies dans ces grandes images qui se développent sur deux pages, telles les célèbres peintures sur verre du Sénégal. C’est la vie, enfin, qui défile dans le taxi-brousse de Papa Diop : mariage, fêtes, naissances, mort...L’Afrique a souvent inspiré les auteurs de livres, et notamment d’albums, pour enfant, mais c’est souvent (à l’exception notable des œuvres de Dialiba Konaté, publiées au Seuil jeunesse) au travers d’une forme très occidentale que ces ouvrages nous racontent le continent noir.
Et l’immense mérite du très bel album de Christian Epanya est de retrouver le chemin de l’art africain contemporain pour nous faire vivre une petite part du quotidien de la société sénégalaise. Une fois encore, et comme avec Le Marchand et le Perroquet , qui paraît en même temps, les éditions Syros nous invitent avec bonheur et intelligence à découvrir d’autres cultures et d’autres formes d’esthétique.
Ariane Tapinos (première publication : juillet 2005)
27/04/2014 | Lien permanent
PIBI MON ÉTRANGE AMI
album
de Jin-heon SONG
Traduit du coréen par Noëlla Kim
Éd Le Sorbier, février 2008 – 13,20€
Un homme aujourd’hui adulte parle de son « étrange ami » qui, alors qu’ils étaient enfant, était toujours seul et attiré par la forêt. Un jour qu’il jouait dans la forêt, il a rencontré Pibi et, tout au long d’une année, Pibi a été son ami. Puis, il a dû aller à l’école tandis que Pibi ne pouvait pas y aller. Les autres enfants avaient peur de Pibi et peu à peu notre narrateur s’est éloigné de son ami si différent. Pibi est retourné dans la forêt, toujours plus profond, toujours plus seul. Dans la journée, on l’entendait se taper la tête avec de petites branches comme il l’avait toujours fait. Le soir, on entendait sa mère l’appeler, toujours plus loin dans la forêt.
« Quand j’étais petit, dans la forêt, il y avait un garçon qui s’appelait Pibi. Tu vois, la forêt est toujours là. Et Pibi est toujours dans mon cœur. »
Cet album est à la fois très beau et très triste. Ses images – entièrement réalisées au crayon noir – sont belles mais pleines de mélancolie. Comme l’est cette histoire d’une amitié d’enfance qui n’a pas pu, pas su, surmonter la différence. Comme celui qui la raconte, nous ignorons ce qu’est devenu Pibi, mais tout laisse à penser qu’il est resté aussi seul que nous l’avons laissé dans cette forêt où il trouvait refuge chaque jour, comme une métaphore de son monde intérieur.
Ariane Tapinos (mars 2014)
16/03/2014 | Lien permanent
LA GRAINE DES COULEURS
Album tout carton de Claire ASTOLFI
& Laurent CORVAISIER (illustrations)
Éd. Actes Sud Junior
Août 2012 – 11,50 €
De la terre noire, une graine verte, un pot jaune, du soleil et de l’eau. Des jours qui passent… de toutes ces couleurs naît une fleur toute blanche.
C’est un petit livre tout carton mais il faut prendre le temps de le regarder. S’y croisent l’histoire toute simple d’une graine semée par une petite fille et qui, à force de soins et de patience, donnera une belle fleur, et le regard d’un artiste sur les couleurs. C’est un tout petit livre mais c’est un premier livre d’art.
Laurent Corvaisier fait de chaque page un tableau et offre ainsi à l’enfant le regard de l’artiste sur la nature, le temps qui passe. Par l’utilisation des couleurs mais aussi du fond blanc, comme la fleur du livre, et de la lumière qui s’en dégage, les peintures de Laurent Corvaisier évoquent celles de Matisse. C’est un petit livre pour les plus petits mais c’est un livre précieux.
Ariane Tapinos (septembre 2012)
18/09/2012 | Lien permanent
LA CHANSON DE RICHARD STRAUSS
Album de Marcus MALTE (texte)
& Alexandra HUARD (illustrations)
Éd. Sarbacane
Avril 2012 – 15,50 €
Allemagne, fin des années 30. Le narrateur a un voisin de son âge, Richard Strauss, qui lui ressemble beaucoup : la «même blouse, les mêmes taches, les mêmes trous aux mêmes endroits, les mêmes bleus». Ensemble, ils jouent sur le trottoir avec le chien de Richard. Ils regardent passer les gens et écoutent la radio qui parle de «race». «Le temps passait […] et la voix à la radio à mesure enflait. […] La voix grondait, la voix aboyait […] aux armes, aux armes». Richard Srauss ne sortait plus jouer sur le trottoir. Un matin, des soldats, des SS, sont venus chercher Richard et sa famille et il n’est plus resté que son chien, un bâtard, «moitié blanc moitié noir». Richard Stauss n’est jamais revenu. Il s’en est allé rejoindre les étoiles, les milliers d’étoiles jaunes qui peuplent le ciel…
Avec un texte de toute beauté, qui forme une chanson à la fois belle et triste, et des images d’abord lumineuses puis envahies par la nuit, cet album est une subtile évocation de la Shoah. À travers l’amitié de deux enfants, l’un juif, l’autre pas, si semblables, si proches, séparés pour toujours, Marcus Malte et Alexandra Huard nous proposent d’entrer dans l’Histoire par la petite porte pour mieux prendre la mesure de l’horreur et de l’absurdité de la folie nazie. Une leçon d’histoire qui sait rester un album à lire à tous, une chanson à apprendre à chacun.
Ariane Tapinos (juin 2012)
20/07/2012 | Lien permanent
DUO DE BESTIOLES
Album d'Alain BURBAN (sculpteur), Jean-Philippe GALLET (texte) et Paskal MARTIN (photos)
Éd. Les Ateliers Art terre (Rennes)
Novembre 2011 – 17 €
La maison d’édition Les Ateliers Art terre présente une particularité: elle associe productions plastiques, expositions et publications d’ouvrages sur le monde animal. Cet album est le fruit d’un cheminement, sculptures, expositions, photos et texte. Ces quatre étapes de création sont présentes dans le livre.
La composition régulière et rigoureuse évoque un bestiaire scientifique. Chaque double page est organisée en un face à face inattendu de deux animaux sculptés dans la partie supérieure.
En bas, une photographie en noir et blanc met en scène, avec humour, les deux animaux. Le tout s’accompagne d’un texte sur fond de couleur. Ne vous méprenez pas, ce texte a de l’importance: une petite histoire crée une connivence entre les deux sculptures devenant alors de véritables personnages. C’est une rencontre rocambolesque, un jeu plein d’ humour sur la langue, une situation faite de fantaisie et d’inventivité.
Au-delà de cette légèreté plusieurs messages sont adressés au jeune lecteur et chacun y trouvera un enrichissement. Chaque être est unique, a ses caractéristiques propres et sa raison d’être. Les différences sont source de richesse. L’union permet d’affronter et parfois même de solutionner les difficultés quotidiennes.
Les auteurs sont eux-mêmes engagés dans cette voie. Ils utilisent pour leurs créations des matériaux recyclés, font partager la notion de biodiversité et d’écologie au public lors d’expositions ou de publications.
Un livre original, engagé, tout à fait d’actualité.
Josuan (février 2012)
18/02/2012 | Lien permanent
Mon pote Zéphyrin | album de Claire FRAPPE et Julien MARTINIERE
Éd. Didier jeunesse | mars 2010 – 11,90€
Margot a très envie d’avoir un chien. Ses parents, beaucoup moins. Elle use de toutes les ruses pour les convaincre. Elle les cajole, les flatte, les menace. Rien n’y fait. Enfin, rien… jusqu’à ce qu’ils craquent et l’emmènent au chenil choisir un compagnon à quatre pattes. Et là, c’est l’amour au premier regard. Dès qu’elle le voit Margot sait que c’est le bon, l’unique, son chien… est un pingouin! Elle le baptise Zéphyrin et le voilà qui s’installe à la maison. Il se révèle un compagnon hors pair bien qu’un peu bruyant. Il est affectueux, aime regarder la télé en famille (son émission préférée c’est Thalassa, bien sûr), adore prendre des bains (en fait il aime l’eau où qu’elle soit, même dans la cuvette des WC) et s'il se perd au supermarché, Margot est sûre de le retrouver au rayon surgelés! Bref, la vie avec Zéphyrin c’est très bien.
Mais au bout de quelques temps, Zéphyrin dépérit. Il lui vient un air de chien battu et Margot et ses parents décident de lui trouver un copain, un gros chat, aussitôt baptisé Timothy. Et là tout va bien, d’autant que Timothy, en fait de chat, est… un phoque!
Un album en noir et blanc agrémenté de quelques touches de rose – comme la couverture, toute rose chamallo. Plein de malice, les auteurs jouent sur le décalage entre le texte qui ne parle jamais de pingouin mais toujours de chien, et les dessins qui montrent Zéphyrin dans sa vie quotidienne, équipé d’une bouée rose à pois blancs, d’un masque et d’un tuba, prêt à escalader la cuvette des WC, ou langoureusement endormi sur le dos de Margot pendant qu’elle lit.
Un chien comme Zéphyrin, on en veut bien un!
Ariane Tapinos
19/08/2010 | Lien permanent
Olivia prépare Noël
Ian FALCONER
Traduit de l’américain par Marjorie Bourhis
Éd. Seuil jeunesse, novembre 2008 – 16 €
Olivia est cette petite cochonne délurée et amateure d’art, imaginée par Ian Falconer. Elle est intelligente et drôle et ne ressemble à aucune autre héroïne avec son museau en triangle, ses oreilles pointues et ses jarrets potelés. On l’adore et c’est avec plaisir qu’on la retrouve à la veille de Noël. Mais l’attente est longue et Olivia n’est pas douée pour l’inaction: elle préfère aider ses parents, quitte à décapiter le sapin pour faire un joli petit centre de table. Enfin, au matin, la neige est là et les cadeaux aussi… Olivia et ses frères ont vite fait de les déballer et William, le petit dernier très motivé, se met même à marcher pour ne pas être en reste. La journée qui suit est stimulante et fatigante: il faut essayer tous les nouveau cadeaux, ski, luge, bonhomme de neige, ou plutôt cochon de neige… Éreintée Olivia s’endort et rêve que, vêtue d’un ravissant tutu blanc, elle danse dans Casse-Noisette!
On retrouve ici tout ce qui fait le charme des albums de Ian Falconer: son espiègle héroïne et son attachante famille, mais aussi et surtout, ses illustrations en noir, gris et blanc, relevées de rouge et d’une autre couleur – qui change selon les histoires – ici le vert sapin, évidemment. Des images où il glisse quelques photos de paysages, d’affiches ou d’œuvres d’art. Le résultat est à la fois drôle, incongru et superbe.
Un incontournable album de Noël.
(première publication de l'article: 20 décembre 2008)
03/12/2009 | Lien permanent
Fleurs de dragon | roman de Jérôme NOIREZ
Éd. Gulf Stream, coll. Courants noirs
mars 2008, 285 pages - 13,50 €
Au Japon, au milieu du XVe siècle, Ryôsaku, officier de police du Shogunat, est chargé de mener l’enquête sur une série d’assassinats mystérieux, dont toutes les victimes ont été retrouvées avec dans la bouche un extrait du chapitre 25 du Sûtra du Lotus. Flanqué de trois adolescents – dont la peine de prison pour faits de délinquance a été commuée en mission de renfort et protection auprès de Ryôsaku en vertu de leur extraction noble – l’enquêteur non armé (il ne porte qu’un petit maillet avec lequel il se frappe le crâne pour activer sa réflexion et… celle de ses apprentis samouraïs) se lance sur les routes à la poursuite du coupable. Quittant Kyoto pour l’est et le nord du Honshu, Ryôsaku le samouraï désarmé, Kaoru l’infatigable coureur de jupons, Keiji l’as du sabre et Sôzô le joueur de luth forment une curieuse et sympathique compagnie.
(première publication: août 2008)
17/03/2011 | Lien permanent