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17/03/2014

LA JEUNE FILLE À LA LAINE

difference,langagealbum
de SEUNGYOUN Kim
Traduit et adapté du coréen par Yeong-Hee Lim et Michèle Moreau
É
d. Didier Jeunesse, janvier 2013
13,10 €

Une femme vivait auprès d’un pêcher. Un jour, d’une pêche sucrée elle enfanta une petite fille aux « joues douces et roses, comme les pêches ». Mais l’enfant grandissant, sa mère se rend compte qu’elle ne parle pas. Elle n’est pourtant ni sourde, ni muette mais « elle ne dit mot » et « son regard ne croise jamais » celui de sa mère. Celle-ci s’interroge sur les rêves de son enfant, sur son monde qui lui reste inaccessible.
Un jour d’hiver, la petite fille voit sa mère tricoter et s’exclame : « Lalènne ! Lalènne ! ». Quelle émotion pour sa mère que t’entendre les premiers mots de sa fille !

Désormais, partout on la surnommera « Lalènne, la tricoteuse » et partout elle poursuivra son tricot sans jamais prononcer d’autres mots que « Lalènne ». Jusqu’au jour où, devenue adulte, son chemin de fil la conduira à un jeune homme qui lui donnera enfin envie de dire « bonjour ».

Album un peu étrange qui déroule, tout en douceur, cette histoire d’enfant différente qui trouve son chemin dans le monde et finit par trouver une voix.

Ariane Tapinos (mars 2014)

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